Chapitre 30 : le début de la fin
Write by Les stories d'une K-mer
***Gilles**
J’ai pris trente secondes pour réaliser ce que cette salope
venais de me dire. Elle essayait peut être de m’émouvoir ? Ou était-ce sa
façon à elle de faire croire devant ses parents que je suis l’auteur de cette
grossesse, pourtant elle et moi savons de qui elle est.
Solange (se tardant de douleur) : Rob ! svp amener
moi à l’hôpital (s’accrochant à son père) Papa allons à la voiture ohh, j’ai
mal
Dame Kenne : Solange Calme toi (me regardant) Gilles ce
n’est pas normal tout ça, a-t-elle eu des symptôme bizarre ces derniers
jours ? Parce que (regardant Solange) si en réalité elle est en travail,
c’est que votre enfant est prématuré
Moi (du tic au tac) : Il n’est pas de moi cet enfant,
c’est celui du chauffeur et elle le sait
Solange (pleurant de douleur) : C’est ton enfant
Gilles, que tu le veuilles ou pas
Moi (passant nerveusement la main sur le visage) :
Foutaise ! foutaise je dis ! C’est quand la dernière fois qu’on a eu
les rapports ?
Sieur Kenne (essayant d’avancer avec elle) : vous allez
régler vos problèmes après, pour le moment (tenant fermement sa fille) On doit
aller à l’hôpital
Moi (passant nerveusement la main sur le visage) : Vous
n’allez nulle part (criant) Vous n’allez nulle part !
[Silence]
Même Solange qui hurlait de douleur s’est calmée un moment ?
J’ai fait un tour rapide dans ma chambre, me pointant devant eux avec l’arme,
la même aui avait servie pour Aymar.
Dame Kenne (se réfugiant derrière son mari) : Pardon
oh !! pardon !!
Moi (pointant sur eux tour à tour) : Vous ne bougez pas
Sieur Kenne a vite fait de laisser sa fille, en allant se
mettre derrière le lit. Debout à peine devant moi, elle se torpillait de
douleur, et ce liquide qui coulait entre ses jambes, du sang ? de
l’eau ? un mélange des deux ? je n’en ai aucune idée.
Solange (avançant difficilement) : Moi je suis déjà
morte, je suis déjà morte Gilles, tu peux me tuer, mais cet enfant (tenant son
vente) elle vivra, ma fille verra le jour (arrivant devant moi) tu peux tirer
(tombant sur les fesses) Wow !! wow !!
Elle s’est trainée sur ses fesses jusqu’à presque devant la
porte, (rire nerveux) elle pense peut être que je rigole
[Poum]
C’est le bruit qu’à fait le coup de feu que je venais de
donner à l’un des té d’oreiller. Elle s’est arrêtée net, en criant, je ne sais
si c’est de douleur ou de peur. Je devais réfléchir, gagner du temps pour
savoir quelle serait la meilleure façon de me débarrasser de de mioche qui se
pointait. Impossible de les tuer tous les trois à bout portant, ce serait trop
risquer, déjà que je meurtre d’Aymar (pause) Il y a encore des séquelles dans
la maison, ça attirerait trop questionnement. (soufflant) Il fallait que
j’agisse et vite, mais comment, comment, (criant le cœur battant)
Comment !!!!!
J’ai fait des tours sur moi-même, peu être je séquestre déjà
ses parents ? Mais comment j’en fini avec eux ? (me donnant un coup
sur la tête) J’aurait du me rendre au Benin pour lancer le processus les
concernant, Fuck, fuck !
J’ai finalement décider de les séquestrer, je veux dire les
enfermer, je les ai conduit dans la chambre la plus insonorisée, du moins celle
réservée aux pratiques, et je suis revenu à Solange, qui gisait dans son propre
sang, dépourvu de toute force. J’ai pris
un des thé d’oreiller pour l’étouffer. J’ai délicatement posé le cousin sur sa
tête, en appuyant de toutes mes forces, je la voyais se débattre, mais pas pour
longtemps, la douleur, l’avait épuisée, et son saignement avec je suppose. J’y
était presque, je savourais le moment quand tout à coup
[Sirène des pompiers]
Pris de panique, j’ai commencé par rangé l’arme (me tapant
sur la tête) Merde, merde, merde, je n’ai pas pris le téléphone de ses parents,
FUCK !!!!!!!!!
J’ai à peine eu le temps de reprendre mes esprits que la
prote état défoncée, Solange transportée en urgence,. Il y a eu un brouhaha
terrible dans la maison, je ne sais à quel moment ils sont tous entrés (pétant
un câble), j’ai déconné, j’ai merdé, j’ai merdé !!!!!
Moi (jouant le mari éploré) : Je ne sais pas ce qui
s’est passé, (forçant les larmes) J’ai essayé de la réanimer
Un policier (Faisant irruption) : Monsieur Gilles Fah,
vous êtes en état d’arrestations pour détention illégale d’arme à feu,
séquestration et tentative de meurtre. Tout ce que vous direz sera retenu
contre vous, vous avez droit à un avocat, si non, un vous sera commis d’office.
(me bousculant) Les mains derrière le dos Monsieur.
C’est d’un coup qu’il m’a plaqué sur le sol, et m’a passé
les menottes. Au même instant, j’ai vu ma vie s’écrouler, tout ce que j’avais
fait, tout ce que j’avais j’avis fait comme sacrifice, humains, financiers
(criant), mais pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi il a fallu
que je rencontre cette fille ? Mais pourquoi ? Mais
pourquoi !!!!!!!! En plus de tout perdre (sentant les larmes monter) Je
vais mourir, je vais mourir, (secouant la tête)
***Solange***
Tout ce dont je me souviens c’est que ce conard à commencé
m’étouffé, et puis après puis rien, je me suis réveillée dans cet hôpital,
maman à mon chevet, pleurant à chaudes larmes
Moi (reprenant peu à peu mes esprits) : Il se passe
quoi ? (touchant mon ventre) où est mon enfant ? (essayant de
m’ajuster)
Maman(m’attrapant) : reste tranquille, snif. Tu vas
t’étouffer ?
Moi (forçant) : m’étouffer de quoi ? (regardant
autour) déjà où est mon enfant ?
Maman : Elle est en réanimation infantile, snif. Tu as
perdu connaissance, et le Samu t’a évacuer d’urgence. Il a fallu t’opérer,
parce que l’enfant manquait déjà d’oxygène, ils ont pu l’extraire, seulement
son rythme cardiaque n’était pas assez fort, ils l’ont placée en réanimation. Snif,
espérant qu’elle se réveille, snif . So tu peux me raconte ce qui se passait
entre Gilles et toi ? Comment est -il arrivée u point de sortir une arme
pour t’empêcher d’accoucher ? (essuyant ses larmes) Dit moi ce qui se
passe je t’en prie
Moi (coulant les larmes) : Tu me tuerais, snif, tu me
tuerait maman ; papa est où ?
Maman : au poste entrain de faire déposition. Dès qu’il
me remplace, j’y vais aussi. Ils viendront surement prendre la tienne ici
(durciçant le ton) tu dois tout leur raconter, tout !
Moi (pleurant) : si seulement c’était si facile !
Snif (levant les yeux) Dieu je te prie, que mon bébé s’en sorte , que mon bébé
s’en sorte, je te prie.
Je suis restée figée, le regard dans le vide, à me repasser
ma vie, mes choix. Tout ce que j’avais fait par amour pour l’argent, tout me
retombait dessus. Mes larmes ne suffisaient plus pour évacuer la douleur que
j’avais dans le cœur. Devrais-je dire la vérité ? Je risquerais d’être
arrêtée pour complicité de meurtre. Ma fille grandirait sans ses parents, snif !
Et si Gilles par simple méchanceté m’attirait avec lui dans sa chute ? Et
s’il décidait de dire pour (pause), pour Aymar ? Snif. Que
deviendrais-je ? Et mon enfant ?
J’ai passé la montée de la journée à ruminer sur ma vie,
sans adressée la parole à qui que ce soit, sur tout que je n’avais aucune
nouvelle de mon enfant, près de 8heures que j’étais là, et personne pour me
dire, si oui ou non elle est en vie ? Merde !
L’infirmière (passant la porte) : Madame, (souriant)
c’est un contrôle de routine
Moi (vénère) : Aucun contrôle de routine si je ne vois
pas mon enfant , Je la veut, et maintenant !
L’infirmière : Les médecins viendront vous dire ce
qu’il en est. Pour le moment, il me faut prendre vos constantes, l’effet de
l’anesthésie ne va pas tarder à finir.
Moi (perdant mes moyens) : Je veux juste que vous me
dites qu’elle va bien, snif, juste ça, je veux juste des nouvelles
L’infirmière : Les médecins font le nécessaire
Elle s’est approché de moi, sans plus dire mots, elle a pris
ma tension, température, et vérifier mes branchements, puis est sortie, avec le
sourire, plus par devoir qu’autre chose. Je n’ai cessée de me morfondre sur mon
sort, c’est bien trop dure de rester sans nouvelles (pleurant), et comment,
j’annonce à mes parents que peut être ils sont sous la sellette à cause de
moi ? Comment ?
Maman : Solange tu vas pleurer comment ça tout le
temps ? dit moi ce qui se passe, si on peut d’aider
Moi : Si seulement c’était si facile, Snif, si
seulement maman, moi-même ça me dépasse tout ça me dépasse (fondant)
Maman (s’approchant) : Il se passe quoi ? Aucun
problème n’est insolvable. Si nous avons pu passer outre le fait que tu (pause)
Moi : Que j’atait une prostituée
Maman (se raclant ma gorge) : Oui c’est cela. Si nous
avons pu passer outre cela, crois moi on peut tout avaler de toi maintenant.
Moi (le cœur nouer) : je ne pense pas maman, je ne
pense pas, snif, je ne pense pas
Maman (soufflant) : Mais comment veux tu qu’on t’aide
sans savoir ce qui se passe (pause). Très certainement Gilles ira en prison, au
moins pour quelques mois pour détention d’armes et séquestration, mais
(pause) ; il sortira bien un jour, et peu importe les problèmes que vous
avez il faudra bien que tu l’affronte. Ce sera plus simple pour toi si nous
sommes avec toi, parce que (pause) Snif, on a tous vu comment il t’a traité
malgré le fait que tu sois enceinte, ça en dit long sur ce qu’il peut te faire
subir (soufflant) C’est son enfant Solange ?
Moi (la fixant) : Oui maman, c’est son enfant
(pleurant) si j’avais eu un autre choix, j’aurais chois un autre pour faire cet
enfant, mais il m’a menti, berner, trahi, (pleurant) il m’a fait croire qu’il
m’aimait, j’ai baissé la garde (pleurant), il m’a humilié, sniff, j’ai mal
maman
Maman : Mais qu’est ce qui s’est passé au juste ?
Solange Parle moi, Je suis ta mère
Moi (le regard figé) : Tout a commencé quand j’était
encore
Papa (faisant irruption) : Tu es réveillée (venant me
faire la bise) ça va ?
Moi (regardant maman) : oui, (essuyant mes larmes)
j’attends des nouvelles de la petite
Papa (prenant place) : Elle ria bien (souriant), elle
ira bien (regardant sa femme) ils t’attendent à l’extérieur
maman (prenant son sac) : Faites le moi savoir s’il y a
du nouveau
Elle est sortie, et papa à son tour m’a posé les même
question à savoir qu’est ce qui se passe dans mon foyer ? Gilles et moi on
a tellement travailler sur les apparences que tout le monde crois que c’est une
tissus monter ? Heureusement qu’ils ont eux même assister à la scène,
parce que si j’avais juste raconter, ils m’auront lancé le même regard qu’ils
me lance quad ils me demande
Papa (me fixant) : C’est son enfant ?
Moi (éclatant en sanglot) : Oui c’est le sien, mais
pourquoi tout le monde me pose cette question ? Cet enfant est de Gilles.
Et s’il n’en veux pas c’est un autre débat, mais c’est son enfant ! (a
bouche pâteuses) c’est son enfant, snif
Papa (encore sous le chocs) : Qu’est ce qui se passe
chez toi ? Tu savais qu’il avait une arme ? C’est quoi cette histoire
de chambre insonorisée bizarre ? Je crois qu’ils vont ouvrir une enquête
chez lui, je ne sais pas trop pourquoi, mais ils vont le faire. Te sera passer au peine fins Solange, autant
mieux dire ce qui se passe, pour au moins préparer ta défense, trouver un bon
avocat. Il te battait ? Il te faisait subir des pratiques ?
Moi (pleurant) :
Papa (soufflant) : Arrête de pleurer et parle Solange
Moi : Je ne peux pas, snif (petite voix) je ne peux pas !
Papa (ton dur) : Pourquoi parce que tu penses me
décevoir ?
Moi : Pas seulement
Papa : écoute, tu penses vraiment qu’il existe un jour
sur cette terre qui sera semblable à celui où j’ai découvert que ma fille de 18
ans à peine vendait son corps ? Tu le penses ? Si j’ai pu (pause)
essayer de tourner la page, essayer de passer à quelque chose, crois moi, je
peux m’attendre à tout de toi ? Il est certes vrai que je t’ai renier,
mais je suis là aujourd’hui. Alors dit moi ce qui se passe., Solange, autrement
on ne peux rien faire pour toi.
Moi : ce n’était pas mon intention, ce n’était vraiment
pas mon intention au début j’étais au courant, mais pas de tout , et puis j’ai
tout découvert, et il se faisait trop tard, snif
Papa : Parle Solange, s’il te plait
J’ai pris un coup coup d’inspiration, et je lui ai tout dit,
de la rencontre avec son homme de main, Rob dans ce restaurant, jusqu’à la
signature des contrat, sans oublier la couverture du mariage, la mort d’Aymar,
la découverte pour le chief et les pratiques derrière, mon jeu avec Rob pour
cacher ma grossesse, j’ai tout dit à mon père, tout. La mort de sa mère, la maladie
de sa sœur, la promesse de mort de mes parents, tout, j’ai vraiment vidé mon
sac.
Papa (dépassé) : Donc tu essaye de me faire comprendre
que mon séjour à l’hôpital n’était en fait qu’un avertissement qu’il te
faisait ? (tapant des mains). Solange à cause de l’argent ?
L’argent ? (yeux rouge) Mon enfant est ce comme cela que je t’ai
élevé ?
Moi (pleurant en silence) :
Papa (séchant ses yeux) :
J’ai voulu lui dire que j’étais désolée, mais est ce ça
avait vraiment sa place ? Le mal est fait, et il est bien profond. J’ai vu
son visage se dégrader, exactement comme le jour où il m’a renier. Mais sauf
que là qu’était pleinement consciente de l’impacts de mes décisions, il ne
s’agissait plus simplement de ma vie, mais de la leur, et celle de mon enfant,
snif. L’effet de l’anesthésie était entrain de finir, je sentais monter la
douleur de l’opération, mais la douleur du cœur avait pris le dessus sur toute
autre douleur. Le cœur nouer, je me suis
recoquiller sur moi-même, en fixant la porte.
Le docteur (passant la porte) : Je vois que vous êtes toujours debout. Alors, on a
une bonne et une mauvaise nouvelle
Moi (du tic au tac) : Mon enfant va bien ?
Le docteur (souriant) : oui heureusement, seulement on
a dû la garder quelques heures à causes de certaines complications. Comme vous
le savez c’est de justesse qu’elle a survécu, être votre perte de connaissance,
le manque d’oxygène, c’est vraiment de justesse qu’elle a survécu. En effet, il
a été dépister une atrésie de l'œsophage
Moi (essayant de ‘ajuster) : Et qu’est-ce que
c’est ? Est-ce grave ?
Le docteur : Normalement pas. L’ atrésie de
l'œsophage c’est en fait le tuyau
reliant la bouche à l’estomac qui s’interrompt, en cul-de-sac, à quelques
centimètres en-dessous de la gorge. Du coup, la salive et le lait s’y
accumulent et finissent par être recrachés. Aucun aliment ne peut donc
atteindre naturellement l’estomac. Et pour un nouveau-né vous comprenez que
c’est assez délicat, étant donné la nécessité de le nourrir. C’est une anomalie
de naissance, comme les autres, dans
certains cas elle peut être vue sur les échographie du deuxième ou
troisième trimestre de grossesse
Moi : Je n’ai rien vu moi
Le docteur (souriant) : C’est d’ailleurs pour cette
raison qu’il ne faut pas s’inquiète ? Nous avons reçu le dossier de suivie
de votre gynécologue. Si elle est apparu maintenant, c’est probablement due à
ses difficultés de fins de grossesse.
Moi (perdue) : et du coup ?
Le docteur : On l’observe encore, selon ses réactions
aux actions d’aujourd’hui, on saura si oui ou non on pourra l’opérer
immédiatement ou plu tard. (souriant) Mais tenez vous tranquille votre fille va
bien. Vous pourrez la voir dès ce soir.
Moi (pleurant de joie) : Merci Docteur, Snif
Le docteur : Mais de rien (vers la sortie) Allez
reposer vous et surtout prennes des forces pour elle
Moi (forçant un sourire) :
[Téléphone qui sonne]
Papa (décrochant) : allô ? Hein ? okey je lui
dis. Clic. (Me regardant) Il parait que Gilles a fait une chute, il est pris en
charge. (Soufflant) Repose toi, je vais faire les cents pas.
Il est sorti me laissant toute seule dans on monde. Mon
esprit est torturé, je ne sais pas si je vais trouver le sommeil. J’ai tout de
même essayer de fermer les yeux, après avoir avalé la soupe posée à mon chevet.
La douleur aussi ne me laissait pas.
***Clarice***
J’ai ruminé dans mon coin, mois après mois, je me suis mise
à dos toute la ville. C’est à peine même si je rends à la réunion, tellement je
me sens agressée par le regard de tout le monde. Quoi ? Elle n’ont jamais
fait des choses par intérêts ? elles n’ont jamais décidé pour leur
enfant ? (soufflant). Et dans tout ça Emma qui a creusé un grand fossé
entre nous (pause), ma maison est tout sauf un lieu où je veux être le soir
quand je rentre. Je fais de mo mieux pour ne croiser personne, mais avec mon activité
de commerçante, c’est comme demande au jour de ne pas se lever, c’est juste
impossible.
J’ai pris sur moi, j’ai refais mon deuil à ma manière, J’ai
réalisé que j’avais un petit fils, le sang de mon sang, (écrasant une larme),
Bientôt neuf mois qu’il est sur terre, et moi , moi je n’ai jamais pris de ses
nouvelles (avalant la salive), c’est ml je sais, mais (pause) Qu’est ce que je
lui dirais ? (soufflant) Je me pause tant de question à son sujet, mais je
n’ose pas aller vers celui qui est son père. Déjà à cause de tout ce que je lui
ai dit , et (pause) aussi parce que je me sens mal d’avoir (écrasant une larme)
d’avoir précipiter sa mère dans la tombe.
Oui j’ai fait un travail sur moi, oui j’ai réalisé à quel
point j’ai voulu faire vire à ma fille la vie que je n’ai pas vécue. Oui j’ai
pris conscience de l’horreur qu’elle a du subir à cause de moi. Pourquoi,
comment ? Chaque soir, avant de dormir, Emma rejouait chacun des audios
que j’ai envoyées à Ana, l’une après l’autre. Et à force, mon cœur a relâché,
j’ai pris peu à peu conscience de ça , de tout. J’ai pleuré, mais n’ai jamais
eu le courage de demander pardon, à qui ce soit (soufflant), c’est bien trop
dure d’accepter être coupable de la mort d’un être qu’on aime, de son
sang ; Snif.
Le client : La mère, la mère
Moi (revenant à moi) : uhm !
Le client : Tu as encore le riz, Bôli, 5kg
Moi : oui oui (me levant) 4400
Le client : uhmm Je veux trois sacs, j’ai treize mil
Moi (tirant les sacs) : Nous-même on gagne combien sur
les sacs là . C’est treize mil deux cent
Le client : Tu n’enlève rien la mère
Moi : Ah mon père, c’est dure partout
Le client (me tendant deux billets de 10mil) :
uhm ! la mère ci
Moi (prenant) : Tu as même l’arge,t hein !
Je lui ai rendu sa monnaie, et il partit, et quelque minutes
après, j’ai moi aussi fermé. Sur le chemin, j’ai prix du crédit internet. Une
fois posée à la maison, j’ai lancé l’appel
Moi : Allô ?
Gary (sec) : Allô ?
Moi : C’est Clarice, la mère de
Gary (me coupant) : je sais (pause), Bonsoir madame
Kouma
Moi (le cœur nouer) : Tu peux m’appeler Clarice (pause)
je t’appelle dans la paix, (pleurant)
Je lui ai dit tout ce que j’avais sous le cœur, ma peine, la
douleur que je ressentais, et j’ai pu lui demandé pardon. Tout ce que je lui
demande c’est de faire savoir à cet enfant qu’il a une famille au Cameroun,
qu’il a des tantes, des grands parents. IL est la seule et unique trace de
Anaïs qui nous reste, la seule.
Gary : C’est Compris Maman
Moi (sniffant) : Merci mon fils, tu peux aussi
m’envoyer quelques photos s’il te plait. ? Aussi c’est quoi le nom que tu
as choisi
Gary : Angel Nael Nkomo
Moi (souriant) : Nael , le nom de rêve d’Ana
Gary : oui
Moi : Merci mon fils, prenez bien soin de vous
Gary : Toi également, bonne soirée
Moi : Merci
Je ne dirais pas que je me suis sentie légère, mais ça m’a
fait du bien. Snif, un de fait. Il me faudra du temps pour complètement oublier
tout ça, je ne sai spas qi j’y arriverai, mais au moins faire partir de la vie
de cet enfant me consolera.
[ping Message]
J’ai regardé et c’était les photos du petit (pleurant de
joie), qu’est ce qu’il grandit, (séchant mes yeux) Ila exactement les yeux de
sa mère, (souriant), j’espère que tu me pardonnera Ana…