Chapitre 31
Write by Sandy's Aby's
Dorothée ép. OVONO.
Je me redressais en sursaut en constatant que je n’avais pas rêvé, j’avais bel et bien vécu cette journée.
Je regardais près de moi et Guy n’y était pas.
Je posais mes pieds sur le carrelage et cherchais des yeux mon sac que j’aperçu enfin sur la table basse.
Lentement, je me levais et me dirigeais vers mon sac.
Avec entrain, je fouillais et retirais mon portable :deux appels en absence de mon fils.
Oh Leonel désolée, tu as dû t’inquiéter songeais-je intérieurement.
Le téléphone à l’oreille, je lançais l’appel et il décrocha à la première sonnerie.
Leonel (presqu’affolé) : Maman ?!
Moi (soupirant) : Oui mon chéri ne t’inquiète pas je vais bien, juste que j’ai dû dormir quelque part, j’étais tellement épuisée.
Leonel (un peu plus calme) : Tu m’as fait une de ses trouilles, ce qui m’a calmé c’est que maman Josiane m’a dit que tu avais accompagné Harmonie hier matin. J'ai conclu que tu y as certainement passé la nuit.
Moi (se tournant vers le miroir) : Ça va mon chéri, tout va bien, on en reparle tout à l'heure.
Tu pourras par-contre aller à la boutique pour aider la maman d’Harmonie car les commerciaux seront sur le terrain aujourd’hui, s’il te plaît.
Leonel : D’accord maman.
Moi : Ok, à tout à l’heure.
Clic.
Je me dirigeais vers la salle de bain, en posant mon portable sur la table, me demandant où avait bien pu passer OVONO.
Il ne m’avait rien dit et pourtant.
Après m’être lavé, je sortie de la douche en serviette pour me placer en face du miroir et j’entrepris de m’essuyer en me remémorant la soirée d’hier.
Quand soudain, quelqu’un racla la gorge derrière moi. Je me retournais vivement en couvrant mon corps à l’aide de la serviette.
Guy se trouvait entre le lit et le mur, il y avait un petit espace ce qui faisait que tant qu’il était couché, je ne pouvais l’apercevoir.
Guy (s’appuyant sur sa main pour se relever) : Désolé chérie…Je ne savais pas que tu sortais de la douche.
Moi (furieuse) : Qu’est-ce que tu fais derrière ce lit ?
Guy (tournant le dos pour pas me mettre mal à l'aise) : J’ai dormi par terre pour ne pas t’importuner.
Moi (plus calme) : Ok ! surtout ne te retourne pas.
Guy (le dos tourné, levant ses mains) : Pas de problème !
Je terminais de me vêtir puis mis mes boucles d’oreilles et me parfuma.
Je me rapprochais du lit et m'assis, le regard vers Guy.
Moi (posant ma main sur le lit) : Guy !
Guy (le dos toujours tourné) : Je peux ?
Moi (souriante) : Bien sûr !
Guy (se retourna, glissa ses mains dans ses poches) : Ça fait bizarre de ne pas te regarder te changer.
Je ne prêtais pas attention à ce qu’il dit.
Moi (tapotant sur le lit) : Prend place s’il te plaît, il faut qu’on parle annonçais-je reprenant un air sérieux.
Guy prit place en s’adossant contre le chevet du lit les pieds tendus.
Guy (me fixant) : Je t’écoute !
Moi (soutenant son regard) : J’ai bien réfléchi et tu n’auras mon pardon que si tu remplis plusieurs conditions.
Guy (fronçant le sourcil) : Lesquelles ? fit-il en croisant ses bras.
Moi (plaçant mes jambes sur le lit) : Pour commencer, sache que tu ne dois pas m’appeler chérie ni Dorothy etc… tu devras chercher à demander pardon à ton fils.
Tu dois en plus nous trouver un logement car je ne voudrais plus habiter dans cet hôtel ni cette maison qui me rappel des mauvais souvenirs.
[Marquant une pause]
Au passage, tu devras me rembourser tout l’argent que j’ai dépensé à l’hôtel, j’ai les factures avec moi.
Jusqu’à preuve du contraire, tu as le devoir de prendre soin de moi.
Après, chacun vivra séparément, mais dans la même maison, chambres séparées jusqu’à ce que je te trouve digne de confiance et que je voie si je peux me remettre avec toi ou pas.
Aussi, tu devras réunir des présents pour aller implorer le pardon chez mes parents car tu leurs as manqués de respect.
Guy passa une main sur son visage certainement contrarié par ce que je disais.
Je parie qu’il ne s’attendait pas du tout à ça.
Et puis, devant tout le monde, mes amies et moi y compris. Tu imploreras notre pardon.
Si parmi nous quelqu'un ne t'accorde pas le pardon, tu feras tout pour l'en dissuader.
Tu devras après ça, faire des tests sanguins pour savoir si tu n’as choppé aucune maladie, je tiens à vérifier moi-même les résultats.
Guy (le regard plein d’incompréhension) : Mais mon amour ?
Moi (calmement) : Tout ce que je dis, prend effet à partir de maintenant.
Chaque fois que tu m’appeleras chérie, amour avant que je ne t’aie pardonné, m’éloigneras encore plus de toi.
Guy pris sa tête entre ses mains mal à l’aise.
J’avais envie de rire mais je me maîtrisais. Il méritait plus que ça, il devrait s’estimer heureux que je n’en fasse pas une montagne.
Guy (le ton suppliant) : Dorothy, tu n’as nullement besoin de faire tout ça !
Moi (le fixant) : Si, j’en ai besoin. Je veux voir si ça en vaut la peine de me remettre avec toi, si tu ne vas plus recommencer un jour !
Je protège mes arrières et ceux de mon fils.
Pour continuer, Tu devras dire devant ta maitresse en ma présence que tout est terminé entre elle et toi au moins, je serai un peu rassuré.
Et pour clôturer, tu devras te remettre sur le chemin de l’église ce n’est que quand je me rendrais compte que tu es sérieux que je t’accorderai mon pardon et je me remettrai avec toi, enfin peut-être.
Guy (ironique) : Disons un an maxi quoi !
Moi (avec une moue désabusée) : Ça dépendra de ta bonne volonté. Tu peux le faire en trois jours ou même moins.
Guy (frustré) : C’est bon, c’est terminé ?
J’hochais la tête satisfaite.
Il se leva et sortit de la chambre, effondré et bien contrarié.
***
Deux mois plus tard
Harmonie MAVOUNGOU ép. MENDOME
Ça faisait deux mois que nous étions rentrés d’Oyem, deux mois que j'étais un peu en froid avec Samuel même si tout semblais parfait vu d’un regard extérieur.
Bien sûr, nous ne laissions rien paraître enfin, moi surtout. Lui, il n’en a pas besoin, il se montrait plus gentil, attentionné et même patient envers moi et nos enfants.
Je saivais que tout ceci était illusoire car j’avais menacé de le quitter. Évidemment qu’il faisait semblant et j'en souffrais encore plus mais j’avais des enfants et il fallait penser à eux.
<<Tu ne peux pas quitter ton foyer pour une infidélité. Tu n'es quand même pas la première femme qu’on trompe tels étaient les propos de tante MENGUE.
Je saivais que Dorothée n’était pas de cet avis puisqu’elle-même avait donné des conditions à son mari qui, depuis là, se battait comme il pouvait pour récupérer sa femme et son fils.
Elle trouvait que je me faisais du mal en restant les bras croisés, que je devais prier pour que Dieu puisse m’éclairer où qu'il m'aide à prendre une décision ferme sauf que moi je n’avais plus goût à la vie de couple avec Samuel.
Je ne vivais même plus, j'étais dans un foyer où je forçais les choses.
Comme un trophée que son mari exhibait partout lorsqu’il en avait l’occasion mais qui ornait juste la maison.
Mon mari était tout le temps avec Graziella, sa maitresse soi-disant elle attendait un enfant de lui.
Elle l’appelait à des heures impossibles et lui, ne se gênait même pas de décrocher à ses appels en faisant comme si je n'étais pas là.
Certes, lorsqu’il rentrait à la maison, il s’impliquait vraiment comme il le fallait avec les enfants mais… il manquait ce quelque chose : la magie !
Parlons du sexe, je ne ressentais que dégout, peut-être parce que je saivais ce qu’il faisait dehors et la dernière fois qu’on l’avait fait, remontais à six semaines.
Dorothy m’avait conseillée d’aller me faire dépister on ne savait jamais, je l’avais fait et tout était ok même si je devais repartir confirmer dans six mois.
En passant, mon oncle était passé me voir avec sa femme qui au passage s’avèrait être la sœur même père de Dorothée. Il m’avait une fois de plus demandé de quitter ce foyer de merde, c'était ses propos, je lui avait menti que tout allait bien et même à ma mère.
Depuis quelques temps, je pensais à Juste, je crois que si je pouvais, je me serai donné entièrement à lui car je réalisais qu’il était le seul homme qui m’avait vraiment aimé de tout son être. Et il avait toujours espéré que je devienne sienne malgré qu’il ait su que j’étais marié.
Il s’était éloigné de moi pour me permettre de voir plus claire et ne pas interférer dans mon choix.
Je me demandais parfois si Samuel m’avait une fois aimé de toute son existence, j’avais vraiment l’impression qu’il m’avait épousé par pitié et non par réel amour.
Peut-être m’aimait-il au début et…bref.
La semaine dernière, il avait pris un petit sac où il avait fourré quelques tenues et il était partie pour ne revenir que trois jours plus tard sans rien me dire.
Peut-importais, mais je commencais à en avoir ras-le-bol, de faire semblant pour les enfants. Je suis encore jeune et je suis amoureuse de Juste, oui je le suis et éperdument amoureuse, encore plus alors qu’il est parti et que je suis sans nouvelle de lui, il me manquait.
Je me tournais ver le mur et pleurais en silence comme j’avais si bien l’habitudes ces derniers temps.
Dans deux jours ou plus, les enfants seront en vacances ce sera une occasion pour moi de les envoyer chez leur grand-mère où ils feront les cours de vacances. Ça me permettra de réfléchir tranquillement et surtout j’avais envie de trouver JUSTE et s’il le fallait, m’en aller avec lui quelques jours loin de cette maison.
Dorothée ép. OVONO
Il faisait beau aujourd’hui et j’avais décidé de me prélasser au soleil, devant la piscine avant de me rendre au travail dans ma nouvelle range rover fraîchement acheter par mon mari.
En parlant de lui, il avait réuni toutes les conditions et même plus encore et j'étais convaincu qu’il réfléchira à deux fois avant de faire une autre gaffe.
Cependant, je crois que ça devient lourd pour lui car je voyais bien qu’il avait envie de sexe comme moi d’ailleurs. J’en mourai d’envie, ça faisait quand même plus de six moi qu’il ne m’avait pas fait l’amour, ni caressé.
Maintenant que je savais qu’il n’avait rien chopé comme maladie, J’aivais une grande joie.
Pour l’heure je le faisais encore un peu mariner juste pour me rassurer qu’il n’aille plus dehors. Il devrait apprendre à résister.
Le jour où lui et deux de ses amis étaient venu voir mes parents, il avait apporté avec lui deux millions cinq cent mille franc sans compter la marchandise qui s’élevait à cinq cent mille et poussière, juste pour demander pardon à mes parents on aurait dit un mariage coutumier mais il lui fallait ça pour qu’il comprenne qu’on ne joue pas avec la fille d’autrui.
Lui et notre fils était en train de rattraper le petit temps perdu, ils étaient allés faire les courses pour la maison.
Harmonie par contre, m’inquiètais beaucoup.
Elle paraîssait heureuse mais ce n'était pas le cas, non car je la connaissais trop bien. Elle pouvait faire croire à sa mère que tout allait bien mais moi je ne tombais pas dans son jeu. Etant moi-même championne à ce jeu, j’avais eu à jouer la carte de celle qui était heureuse dans son foyer alors que mon mari l’avait déserté depuis belle lurette donc, je savais reconnaître quand quelqu’un était heureuse en couple ou pas.
Samuel ne tenait pas compte des sentiments d’Harmonie, il les piétinait et sans aucun remords.
J’avais bien envie de lui dire de prendre ses distances et de chercher la face du Seigneur et sa direction.
Peut-être faudrait- t-il qu’elle divorce, ou que le Saint-Esprit change le cœur de son mari. Ce qui est sûr il ne changera pas de lui-même sauf, une intervention divine.
Lorsqu’Harmonie s’était marié, ce que j’avais remarqué c’était le fait qu’elle se donnait toujours à fond pour Samuel.
Ses parents maternels s'étaient opposés, je me souvienais qu’elle disait que l’un de ses oncles maternels, celui-là même qui devait parler à son mariage, s’était farouchement opposé et cet oncle en question, c’était mon beau-frère, mari de ma grande sœur lool quelle coïncidence !
Et devinez quoi ? Lui et sa femme n’avaient pas assisté au mariage, que ce soit coutumier ou civil.
Sa raison était que sa fille ne devait pas épouser un fang et surtout pas Samuel car il avait eu des échos de cette famille et il avait peur pour sa nièce, je me demandais si on n’aurait pas dû l’écouter ; les parents voient souvent ce que nous les enfants, ne voyons pas, enfin pas tous, bien sûr !
Harmonie a aimé cet homme : Samuel, avec la dernière énergie, elle s’était battue corps et âme pour être avec lui, elle était allée jusqu’en Chine avec lui car en ce temps-là, elle travaillait ici et là, économisait de l’argent pour son billet.
Autrefois, ils avaient du mal à joindre les deux bouts et aujourd’hui Dieu les avaient bénis. Donc je comprenais qu’elle se sentait liée, elle s’était dépensée pour ce résultat.
Il avait, en plus de cela, eu à la tromper dans le passé mais malgré ça, elle s’était donnée à fond, elle avait eu sa première grossesse, tout s’était bien passé. Deuxième grossesse, super bien on avait commencé à penser que son oncle avait mal jugé !
Malheureusement aujourd’hui, elle réalisait que tout allait en fumé à cause d’une jeune fille qui sortait de nulle part.
Je priai beaucoup pour Harmonie, qu’elle retrouve sa joie, ses temps de prière secrètes. Espérant qu’il intervienne dans son foyer comme il était intervenu dans mon foyer.
Graziella OKOME MBA.
Helena (soulevant un carton) : Oh mince ! ça pèse bon sang !
Nouna (riant) : Krkrkrkr ! Qu’est-ce que tu as mis à l’intérieur pour que ça pèse autant.
Helena (se dirigeant vers la chambre de Nouna) : Les courses des futurs bébés de la maison, j’ai cité, Samuel Junior ! et Martin Junior !
Nouna (secouant la tête en souriant) : Ah ah, t’es bien bête !
J’étais allongée au salon les pieds posés sur une taie d’oreiller, en train d’observer Helena qui avait juré qu’elle devait faire les courses de nos futurs bébés.
Évidemment que Nouna est enceinte. Elle et sa rivale était enceintes. Martin avait fait fort et j'étais contente pour Nouna car malgré que Célia soit revenue dans la maison, Martin était venu voir ses parents et avait fait le cococo et les fiançailles il y avait un mois de cela.
Elle avait refusé d’aller s’installer chez lui ni ailleurs, qu’ici. Nous devrions chercher une maison plus grande que celle-ci car la famille s’agrandissait et dans quelques jours Nouna allait faire venir ses enfants et sa mère. Eux par contre allaient dormir dans la chambre américaine voisine, près de là où nous étions.
Pour ma part, Samuel m’avait fiancé la semaine dernière à l’insu de sa femme. Et il m’avait demandé de me calmer le temps qu’il réussit à convaincre sa femme d’accepter de changer de régime et de changer de registre pour celui de la polygamie sauf que moi j’éprouvais de la rancune envers elle et je souhaitais qu’elle ne l’accepte pas pour autant, je voulais qu’elle le quitte définitivement. Samuel était à moi et sera à moi seule.
Désiré NGUIMBI.
Moi (au téléphone) : Bonjour Shirley !
Shirley : Bonjour Désiré.
Moi (sans détour) : Peux-tu, s’il te plaît, passer me ramener Richie ?
Shirley (d’un ton sec) : Pourquoi ? Il est bien là où il est !
Moi (calmement) : Écoute, on ne va pas se disputer pour l’enfant, tu as pris l’enfant ça fait plus de trois mois, je n’ai aucune nouvelle de lui, je suis passé chez tes parents à plusieurs reprises mais je n’ai même pas pu le voir…
Shirley (m'interrompant d'une voix posée): Désiré, il a grandi sans ses grands-parents, c’est normal qu’il veuille rester avec eux !
Moi (gesticulant) : La faute à qui ? Ces même grands-parents ton abandonnés lorsqu’il ont su que tu avais aménagé avec moi !
D’ailleurs, qu’est-ce qui me prouve qu’il a envie de rester avec eux ? Je veux l’entendre me le dire !
[Passant une main sur le visage]
Je veux voir mon fils Shirley !
Shirley : Si tu veux, on se donne rendez-vous quelque part et on en parle !
Moi (frottant nerveusement mon front) : Shirley, ne réalises-tu pas que j’ai besoin de récupérer mon fils ! que tu as trop abusé de ma patience ?
Shirley (contrariée) : Eh moi donc ? Tu crois que je n’ai pas besoin de lui aussi ?
Moi (perdant patience) : Mais, tu me racontes quoi putain de merde ! Tu n’arrives même pas à prendre soin de lui !
Cet enfant tu t’en fiches complètement, dès que tu l’as pris tu es allé le jeter chez tes parents. Qu’est-ce que tu veux bon sang ! M’emmerder ?
Shirley (sans tenir compte de mes propos) : Écoute Désiré, je veux te voir ! Tu me manques.
Si tu veux on va parler de notre enfant, c’est le nôtre pas celui de quelqu’un d’autre.
Notre fils souffre de ton absence nous devons penser à lui, nous devons nous remettre ensemble pour lui, pour son équilibre…
Désiré (le rire nerveux) : Oh, mais bien sûr !
[Reprenant son sérieux]
DIVOUNGUI FAIS CHIER, RAMÈNE-MOI MON FILS OU JE TE FOUS EN TÔLE TU M’ENTENDS…
Clic.
Elle venait de raccrocher en me raccrochant au nez.
Ce qui eut le don de m’énerver davantage.
Moi (pliant les points) : Aaaaargg !
Lizette (posant sa main sur moi en me prenant, avec douceur, le téléphone des mains) : Ça va aller calme toi. Elle apprécie quand tu te mets sur les nerfs, ne tombe pas dans son piège s’il te plaît !
Moi (m’asseyant en prenant ma tête entre mes mains) : Je suis désolé chérie !
Elle a le don de m’enflammer, ce que je ne comprends pas c’est que c’est elle qui m’a quitté, qui m’a abandonné pour un autre. Soi-disant, je n’étais pas à la hauteur mais qu’est-ce qu’elle avait à refuser de me rendre mon fils qu’elle n’aime même pas ! Elle n’en avait rien à fouetter de lui, mais elle m’empêchait de le récupérer.
Lizette (le regard compatissant) : C’est tout simplement pour te récupérer, toi !
Moi (tournant mon visage vers elle, plein d’incompréhension) : Quoi ?!!
Lizette (hocha la tête) : Elle réalise que tu n’es plus celui que tu étais et elle veut te récupérer donc, elle garde ton fils.
Enfin, elle te l’enlève sachant que tu aimes ton fils, tu seras obligé de te tourner vers elle.
Elle utilise Richie pour te récupérer.
Vous devez trouver un terrain d’entente pour ménager Richie !
Je réprimais un râle, la mâchoire serrée et les points fermés.
Elle allait me rendre fou.
Je n’ai jamais rompu avec elle, elle-même s’était barrée et m’a clairement dit que c’était fini, pourquoi retenir mon fils pour me récupérer ?
Quoi, parce qu’elle est au courant que je suis le DG de GAZOLINE SA ?
J’avais été nommé par le conseil administration il y avait de cela deux mois grâce aux rapport positif que mon oncle leurs envoyaient.
Je remerciai le Seigneur de m’avoir donné Lizette, qui m’avait appris que par la prière nous pouvons renverser des situations et pour tout ce qu’elle faisait pour moi.
J’avais l’intention de lui faire ma demande d’ici peu, le temps pour moi de me procurer une bague.
J’en avais marre de pas la caresser, dormir à ses côtés et pourquoi pas faire un enfant !
En même temps, il fallait que je trouve une solution pour récupérer mon fils avec Shirley.
Je n’avais pas envie qu’on se déchire, j'étais prêt à partager la garde mais apparemment elle n’était pas du même avis.
Son truc à elle c’était de me pourrir la vie.
Julia ALMEIDA (femme de Jean-Marc NDONG)
Depuis mon agression, je n’avais plus revu mon mari et je survivais car je n’avais plus gout à la vie, je passais mes journées à la maison, dans ma chambre, sur mon fauteuil roulant à pleurer et me morfondre à cause de l’erreur que j’avais eu à commettre en allant trouver cette fille avec qui mon mari me trompait.
Aujourd’hui cela faisait plusieurs mois que je n’avais aucune nouvelle de mon mari, il ne cherchait même pas à me joindre pour au moins… c’est tant mieux.
Cependant, mon cœur saignait !
À l'heure qu'il est, Marc m’avait abandonné et avait préféré faire sa vie avec cette fille : Natacha.
Il l’avait certainement épousé qui sait ?
Papa me disait qu’il n’était même pas venu me voir pendant mon hospitalisation alors que j’étais entre la vie et la mort à cause de son infidélité.
Je croyais qu’il m’aimait, mais non !
Il y’a trois mois, si je me souviens bien, ma mère était venue jusqu’ici pour me voir, je croyais peut-être qu’elle allait me dire que Marc était passé chez elle lui demander si j’allais bien mais elle n’avait rien voulu me dire et j’avais conclu qu’il ne m’avait pas cherché.
J'étais prête à lui pardonner si seulement il me le demandait mais apparemment je n'étais pas si importante pour lui.
Mon père, lui, souhaitait que je choisisse parmi les hommes qu’il m’avait présentés comme potentiels prétendants mais personne ne m’intéressais. J’avais juste envie de retrouver mon époux, mon Gabonais-fang.
Certe j'avais perdu notre enfant à cause de ma stupidité et ma jalousie maladive à quoi bon continuer à être jalouse? Puisque le résultat avait été déplorable.
Je ne veux rien d’autre que lui.
Juste SAJOUX
Mon portable sonna, c’était madame KANE certainement pour sa commande mensuelle.
Moi (m’adossant sur le fauteuil) : Bonjour ma chère cliente !
Madame KANE : Mais mon cher fournisseur vous m’avez abandonné quand même ah ah ah ! commença-t-elle en riant.
Moi (fixant mes ongles de la main gauche) : Désolé madame KANE, j’avais du travail à l’extérieur, jespère que mes collaborateurs ne vous ont pas mal traité ?
Mme KANE : Non au contraire, ils ont été formidable mais là n’est pas le sujet, on m’a dit que vous étiez de retour ?
Moi (souriant) : Eh bien, à ce que je vois, les nouvelles vont très vites !
Je suis arrivé avant hier de Chine !
Mme KANE : Ok, cela signifie que vous nous avez rapporté de bonnes choses !
Moi : Bien sûr madame !
Mme KANE : Bien, euh au fait, j’organise une soirée pour remercier mes collaborateurs et tout ceux qui de près ou de loin m’ont aidé à faire exploser le chiffre d’affaire de mon entreprise et j’ai pensé à vous, j’avais juste peur de pas pouvoir vous avoir mais Dieu merci vous êtes de retour.
Rassurez-vous il n'y aura qu'un photographe attitré.
Et surtout, ne vous inquiétez pas c’est un billet pour deux, vous pouvez venir avec votre ...?
Moi (complétant sa phrase) : Petite amie ? Questionnais-je
Mme KANE : Voilà, c’est ça !
Moi (pinçant mes lèvres) : Ok merci fis-je avec hésitation.
Mme KANE : J’enverrai les détails par mail à plus !
Moi : A plus !
Clic.