Chapitre 31
Write by St Daniel
Les
chroniques de Saint Daniel
Titre
: SECRET du CŒUR
Auteur
: Saint Daniel
Chapitre
31
Lucas :
Gérard ! Attend !
Gérard :
Pardon ! Ce n’est pas à toi qui n’arrive pas à avouer tes sentiments à la
femme que tu aimes plus que tout qui va venir me dire quoi faire avec la
mienne.
Lucas :
Gér …
Une
minute après avoir repris son souffle et vu le regard triste de Lucas pensif
face à ce qu’il vient de lui dire juste comme ça.
Gérard :
Désolé, Lucas… Je ne voulais pas dire… Je l’aime, tu vois. Mais parfois, je me
demande si elle m’aime vraiment ou si c’est juste pour le bébé. Mina peut être
si… intense. Je ne sais jamais si c’est de la passion ou quelque chose d’autre.
Lucas :
Tu sais, Gérard, l’amour n’est jamais simple. Mais ce que je sais, c’est que
Mina tient à toi. C’est évident, même quand elle s’emporte. Peut-être qu’elle a
juste peur de te perdre, tout comme toi tu as des doutes.
Gérard :
Tu crois qu’on peut surmonter ça ?
Lucas :
Je crois que vous pouvez tout surmonter si vous êtes honnêtes l’un envers
l’autre. Ne laisse pas ces doutes te ronger, parle-lui. Et pour ce que ça vaut,
je pense qu’elle t’aime vraiment. Sinon, elle ne se battrait pas autant pour
toi.
Gérard :
Humm… Parfois, j’oublie qu’on est tous un peu perdus quand il s’agit d’amour.
Lucas :
Ouais… L’amour peut nous perdre, mais il peut aussi nous montrer le chemin, si
on sait l’écouter.
Gérard :
Je vais rentrer. Essayer de calmer les choses avec Mina. Et toi, Lucas…
peut-être que tu devrais aussi écouter ton cœur, avant qu’il ne soit trop tard.
Lucas
acquiesce, regardant Gérard s’éloigner. Les mots de son ami résonnent en lui
alors qu’il retourne auprès d’Amélie, se demandant s’il osera un jour avouer ce
qu’il ressent vraiment.
Lucas
: Je comprends que ce soit difficile, Mina. Gérard est blessé, mais il a besoin
de temps pour digérer tout ça.
Mina
: Lucas, je ne sais même pas quoi lui dire maintenant. Je ne voulais pas que ça
se passe comme ça… Je pensais que tout allait s’arranger, mais maintenant…
Lucas
: Tu sais, les relations ne sont jamais faciles, surtout quand il y a des
non-dits et des malentendus. Gérard doit entendre la vérité de ta bouche, même
si c’est douloureux.
Mina
: (hochant la tête, le regard perdu) Il est tellement en colère, Lucas. Comment
lui faire comprendre que je l’aime, que je ne veux personne d’autre ?
Lucas
: C’est normal qu’il soit en colère. Mais il faut que tu sois honnête avec lui.
C’est la seule façon de reconstruire la confiance entre vous deux.
Mina
: Lucas, et si… et s’il décide que c’en est trop, que je l’ai blessé au point
de ne plus vouloir de moi ?
Lucas
: Si Gérard t’aime vraiment, il trouvera un moyen de te pardonner. Mais ça ne
peut arriver que si tu es prête à tout lui dire, à être complètement
transparente avec lui.
Mina
: (baissant à nouveau la tête) Je vais essayer. Je dois essayer… Pour lui, pour
nous.
Lucas
: Tu as plus de force en toi que tu ne le penses, Mina. Et peut-être qu’il est
temps que vous ayez une vraie discussion, loin de toute cette tension. Vous
devez vous retrouver, comprendre d’où viennent vos peurs et vos doutes.
Mina
: Oui… Il faut qu’on parle, vraiment. Et que je sois prête à écouter ce qu’il
ressent.
Lucas
reste un moment seul dans le salon après que Mina s’est levée et est parti pour
rentrer chez elle. Repensant à la soirée qu’ils viennent de vivre. Il se dit
que les choses d’amour ne sont pas simples et que pendant Mina et Gérard se
querelle parce que chacun ignore ce que l’autre ressent lui il est là à cacher
ses sentiment. Il se demande si leur relation peut survivre, et s’il ne survit
pas ça voudrais dire que l’amour n’est pas suffisant ? Ou que l’amour
n’existe pas ? Finalement, il pousse la porte de la chambre à coucher
d’Amélie pour ne plus avoir à penser à tout ça.
Lucas
: Tout va bien maintenant, Amélie?
Amélie
: Je t’ai entendu parler avec Mina… Ça a l’air sérieux entre elle et Gérard.
Lucas
: Oui, c’est compliqué. Ils ont encore beaucoup de choses à régler. Mais je
pense qu’ils s’en sortiront, du moins je l’espère.
Amélie
: C’est fou comme les relations peuvent devenir si compliquées en un rien de
temps. Je veux dire, on essaie tous de faire de notre mieux, mais parfois, ça
ne suffit pas.
Lucas
: C’est vrai, mais l’important, c’est de ne pas abandonner. De continuer à se
battre pour ce qu’on veut, pour ce qu’on aime.
Amélie
se laisse aller contre l’épaule de Lucas. Ils restent ainsi un moment,
profitant du silence et de l’apaisement après la soirée chargée en émotions.
Lucas est perdu dans ses pensées, hésitant à parler de ses propres sentiments,
mais il se contente de rester là pour Amélie, comme il l’a toujours fait.
Amélie
: Lucas, je voulais te dire merci. Tu as toujours été là pour moi, et je ne
sais pas ce que je ferais sans toi.
Lucas
: (avec un sourire tendre) Tu n’as pas à me remercier, Amélie. Je suis là parce
que je tiens à toi, et ça ne changera jamais.
Ils
se regardent un instant, une connexion silencieuse passant entre eux. Lucas
sent son cœur battre plus fort, mais il n’ose toujours pas franchir cette
ligne, de peur de briser ce qu’ils ont construit ensemble.
Amélie
: Tu sais, j’ai réfléchi à tout ça… À tout ce qu’on a traversé, toi et moi.
Parfois, je me demande si…
Lucas
: (l’interrompant doucement) Ne te force pas à dire quoi que ce soit, Amélie.
Ce n’est pas le moment de compliquer les choses. Prenons simplement les choses
comme elles viennent.
Amélie
: (hochant la tête) Tu as raison. Mais je veux que tu saches que je suis heureuse
que tu sois ici, avec moi.
Ils
partagent un sourire, chacun perdu dans ses pensées, avant qu’Amélie ne ferme
doucement les yeux, épuisée par les événements récents. Lucas la regarde
s’endormir, toujours perturber par ses propres sentiments, mais il décide de
les mettre de côté pour le moment. Il se lève doucement, l’embrasse sur le
front, et s’éloigne, la laissant se reposer en paix.
De
son coté, Ulrich est assis au comptoir d’un bar sombre, une bouteille à moitié
vide devant lui. Les lumières et la musique douce en arrière-plan créent une
ambiance lourde, en accord avec son humeur. Il enchaîne les verres, essayant
d’étouffer la colère et la frustration qui bouillonnent en lui. Les pensées
d’Amélie, Lucas, et de ce qu’il considère comme une trahison ne cessent de le
hanter.
Ulrich
: (murmurant pour lui-même) Lucas… Amélie… Comment ont-ils pu… Comment ai-je pu
les laisser faire ça ?
Il
serre le poing autour de son verre, puis le vide d’un trait. Le barman le
regarde avec une lueur d’inquiétude, mais Ulrich fait signe de ne pas s’en
mêler. Il en demande un autre, décidé à se noyer dans l’alcool plutôt que de
faire face à ses émotions.
Un
homme assis à côté de lui, un habitué du bar, le regarde avec un mélange de
curiosité et de sympathie. Il remarque la détresse d’Ulrich et essaie d’entamer
une conversation avec lui.
Homme
: Eh, ça n’a pas l’air d’aller, mon pote. Tu veux en parler ?
Ulrich
: (lui lançant un regard las) Y’a rien à dire. Juste… la vie qui me tourne le
dos, tu vois ?
Homme
: Ouais, je connais ça. Une fille, c’est ça ?
Ulrich
: (riant amèrement) Ouais, une fille… et un gars aussi. Un ami, enfin… c’est ce
que je pensais.
Homme
: L’amour et l’amitié, ce n’est jamais simple. Parfois, ça se mélange, et ça
devient le bordel.
Ulrich
acquiesce silencieusement, les mots de l’homme résonnant en lui. Il se remémore
tous les moments qu’il a passés avec Amélie, et comment tout cela semble
maintenant si loin, si fragile.
Ulrich
: (d’une voix brisée) J’essaie de comprendre ce qui s’est passé. Comment on est
arrivé là… Peut-être que je n’ai pas été assez bien pour elle.
Homme
: Peut-être que ce n’est pas ça. Parfois, les choses arrivent sans raison. Mais
te détruire comme ça, ça ne la fera pas revenir, mec.
Ulrich
reste silencieux un moment, les mots de l’homme tournant dans sa tête. Il se
dit dans ses multi mot qui le tourmente qu’il a raison, mais l’acceptation est
un tout autre combat. Il regarde son verre, hésitant à le finir.
Ulrich
: Je ne sais pas ce que je vais faire. Mais je ne peux pas continuer comme ça.
Homme
: Le premier pas, c’est de te relever. De te rappeler que t’as encore une vie,
avec ou sans elle. Ne bois pas ta peine, mec. Fais quelque chose de mieux avec.
Ulrich
fixe l’homme, reconnaissant dans ses paroles une sagesse simple mais vraie. Il
pousse son verre loin de lui et hoche la tête, prenant une résolution.
Ulrich
: Tu as raison. Je dois reprendre le contrôle de ma vie… à commencer par sortir
d’ici.
Il
se lève lentement, encore vacillant mais déterminé à ne pas sombrer plus bas.
Il paie sa note et serre la main de l’homme en guise de remerciement, avant de
sortir du bar, l’air frais de la nuit l’accueillant comme un nouveau départ.
À
suivre…
Chapitre
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Secret
du cœur, une chronique de Saint Daniel.
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