Chapitre 31 : Double trouble.

Write by Les Histoires de Laya

***Marianne***

Après que Maurine soit allée se coucher dans la troisième chambre, j’ai rejoint mon lit conjugal.

Moi (le collant) : Tu dors ?

Kylian : Non !

Moi : Tu aurais fait quoi à ma place ?

Lui : L’accueillir pour cette nuit et trouver une solution demain.

Moi : Mais est-ce que demain on aura trouvé la solution ?

Lui : Je n’en sais rien. J’ai juste besoin de dormir, je suis fatigué (me serrant dans ses bras) Bonne nuit !

Moi (boudant) : Pourquoi tu dis ça sèchement comme ça ?

Lui : Oh là là ! Bonne nuit ma femme !

Moi : Bonne nuit bébé.

 

Au milieu de la nuit, j’entends du bruit dans le couloir, je me décolle lentement de Kylian et je sors de la chambre.

Je vois au loin la lumière de la cuisine allumée alors je me dirige vers celle-ci.

Mau (sursautant) : Tu m’as fait peur !

Moi : Tu ne dormais pas encore ? Ça va ?

Mau : Si, je dormais mais j’ai un petit creux donc je suis venue chercher à grignoter.

Moi : Je peux te servir, attends un peu.

Je lui fais rapidement un croque-monsieur tout simple qu’elle déguste assise en face de moi.

Moi : Tu veux en parler ?

Elle (triste) : Non, pas maintenant s’il te plait. Ça me fait trop mal au cœur.

Moi : D’accord. (La fixant) Il ne t’a jamais mérité Mau.

Elle : Je sais ! Ecoute, j’ai juste besoin d’être avec toi pour surmonter tout ça car tu es ma moitié. Je ne sais pas qui pourra mieux me consoler que toi !

Moi : Et je serai là pour toi chérie, t’inquiète.

Kylian entre dans la pièce, il a sans doute constaté mon absence dans le lit.

Moi : J’arrive chéri.

Lui : Ok d’accord. (La regardant) Bonne nuit.

Mau : Merci, à toi aussi !

30 minutes plus tard je rejoins Kylian et on continue notre nuit jusqu’à 7h du matin, soit l’heure à laquelle Mlle Calista se réveille et vient frapper à notre porte.

Calista : Maman, papa kokoko.

Son père se lève pour lui ouvrir la porte.

Elle entre, elle vient directement se jeter dans notre lit et me faire plein de bisous sur le visage.

Après, c’est le tour de son père avant qu’il n’aille prendre sa douche pour aller travailler.

 

Moi (le regardant) : Tu es tout beau !

Lui :  Comme toujours ma chérie. Au fait, ce soir on ira quelque part.

Moi : Euh Okay. Au fait bébé, je pense que Maurine fera plus de temps que prévu ici.

Lui (fermant son visage) : Laisse-moi d’abord aller au boulot stp.

***Maurine***

Je quitte à pas léger devant leur porte et je file m’asseoir à la cuisine.

Je porte une nuisette en soie, trop magnifique.

Ils arrivent tous les deux en cuisine et ils me saluent.

Kylian a le visage fermé et Marianne est sans expression.

Elle lui sert son café qu’il avale d’un trait et elle lui fait sa box déjeuner.

Elle l’accompagne à la voiture et je guette.

Ils s’embrassent et je peux voir sur ses lèvres qu’il lui dit « je t’aime ».

Je lève les yeux au ciel d’agacement, pfffffff ils me saoulent.

Je retourne où j’étais et Marianne revient.

Moi : Tu ne travailles pas aujourd’hui ?

Elle : Je suis en congés et ça tombe bien, je vais rester avec toi.

Moi (souriante) : Super. J’ai envie d’aller faire du shopping pour penser à autre chose. Tu m’accompagnes ?

Elle : Oui oui, y’a pas de soucis, laisse-moi d’abord faire à manger et nourrir la petite.

Moi : Ok d’accord.

Si seulement tu savais ce que je te prépare ma belle !

Elle (regardant son téléphone) : Wow, y’a encore un jeune homme qui a été retrouvé mort, plein d’asticots à la plage, seigneur.

Moi (faussement étonnée) : Waouh et on dit que c’est quoi ?

Elle : Ah, il parait qu’il avait dit à ses amis qu’il allait manger avec une charmante jeune femme au nom de (buggant) Marianne (j’ai un sourire en coin). Ah ça, wow. Et après ça, plus aucun signe de vie, on l’a retrouvé mort. Décidément, cette ville devient dangereuse, mon DIEU.

Calista : Bibi maman (pleurant)

Marianne : Oui, maman a fini trésor.

Je les laisse et je vais prendre ma douche et m’apprêter pour notre sortie.

On fait plusieurs magasins, bien évidement des magasins où j’ai mes habitudes. Je dis à Marianne de prendre des trucs pour elle et la petite. Au début elle ne veut pas mais je joue tellement sur l’émotion qu’elle finit par prendre.

On arrive dans le magasin de lingerie.

Marianne : Ça tombe bien, je voulais renouveler ma lingerie.

Moi : Tu vois que j’ai de bonnes idées.

Je prends mon téléphone et j’envoie un message à une fille qui travaille ici et avec qui je m’entends très bien.

Moi : Prends un cadi et tout ce qu’on prendra, tu le mettras également dans ton cadi, c’est pour faire une surprise à ma sœur.

Elle : Bien, madame.

Marianne se met à choisir sa lingerie, je fais semblant de choisir également mais en vérité, moi j’ai déjà ma personne qui est entrain de prendre exactement les mêmes articles juste derrière nous.

Au moment de payer, je sors un chèque !

La dame : Je vais vous conduire chez la boss, c’est elle qui encaisse les chèques.

Moi (faussement surprise) : Ah d’accord (les regardant) Tu m’attends avec la petite, je vais payer.

Marianne : Je vais déjà sortir avec elle, elle commence à hurler.

Moi : Okay d’accord.

Elle sort du magasin pour calmer la petite qui s’est mise à pleurer dès notre arrivée à la caisse.

Je paie le contenu de notre cadi et celui de la fille que j’ai sollicité.

Je distingue bien les paquets et la fille m’accompagne jusqu’à ma voiture avec les sacs.

Marianne : Ah ça, je ne savais pas qu’il y en avait autant !

Moi (rigolant) : Quand c’est dans le cadi, tu peux penser que c’est peu. Mais t’inquiète ma puce, c’est moi qui régale.

Durant notre trajet jusqu’à la maison son mari l’appelle pour prendre de ses nouvelles.

J’ai juste envie de la claquer tellement ça me saoule.

Mais ils ne paient rien pour attendre.

 

***Marianne***

Kylian (me bandant les yeux) : Voilà, c’est mieux ainsi.

Il prend ma main et c’est grâce à lui que j’avance.

Calista est toute excitée à côté de moi.

Lui : À trois, tu lèves le bandeau. 1,2,3 !

Je lève le bandeau et ce que je vois me fait pleurer automatiquement.

Moi (me refugiant dans ses bras) : Merci bébé, merci !

Lui (joyeux) : Je t’en prie bébé. J’ai utilisé tout mon bénéfice de l’entreprise et des taxis là-dedans car je crois en toi et en tes projets. Je sais que tu feras fleurir cette petite entreprise, si je peux l’appeler ainsi. Voici ton nouveau chez toi.

Moi : Merciii mon amour.

Calista (me tendant les bras) : Maman, maman.

Je la soulève et elle aussi elle est contente, comme si elle comprenait même ce qui se passait (rire) elle pense surement que c’est une salle de jeu.

En réalité, il y’a une année de cela j’ai fait part à mon mari de mon envie d’acquérir un espace où je pourrai faire une sorte de crèche pour les bébés de 1 à 3ans. Je dis une sorte de crèche car ce n’est pas vraiment comme un établissement, non.

C’est un espace aménagé où je pourrai garder des bébés pendant que les parents sont au boulot, de 7h à 18h.

Je lui ai dit que je comptais démissionner dès lors que mon projet se concrétise car le boulot que je fais ne me convenait plus. J’ai compris que ma voie est de faire ça, aider les parents à gérer leurs bébés.

Mais je ne savais pas qu’il prendrait ce projet sur son dos en utilisant les revenus de son entreprise et de ses différents taxis qui rapportent énormément à présent.

Je suis comblée.

Lui : Il faut maintenant que tu démissionnes et qu’on commence la pub.

Moi : Oui. Merci mon amour, merci pour tout. (Le fixant) Tu ne te rends pas compte, mais je n’ai pas besoin de trop de choses pour réaliser que tu fais de ma vie un doux rêve. Je n’ai rien à envier à personne car je suis tombée sur un homme qui me rend heureuse avec des moyens gagnés dignement. Je t’aime.

Lui : Je t’en prie ma reine. Je ferai toujours tout pour que tu sois épanouie.

 

De retour de congés, j’ai posé ma démission !

La DRH était déçue de mon départ, elle perdait un super bon élément.

Imaginez quoi ? On m’a même convoqué dans le bureau de M. MAYE pour me convaincre de ne pas partir.

M. MAYE : Votre départ ne passera pas inaperçu, vous êtes un de nos meilleurs éléments et on vous remercie pour votre amour du travail bien fait.

Moi : Merci M.

Lui : Si ce n’est pas trop indiscret, que ferez-vous après ?

Moi (joyeuse) : J’ai ouvert un espace où je garde des enfants pour les parents super occupés. De 7h à 18h.

Lui (agréablement surpris) : Je peux avoir vos tarifs ?

J’ai envie de refuser car je sais très bien que c’est Emi qui est la mère de son enfant, mais de l’autre côté, je me dois d’être professionnelle.

Moi (lui tendant un flyer) : Vous avez toutes les informations ici. Vous pouvez venir visiter également.

Lui (souriant) : Très bien, merci et bonne chance Madame ESSONO.

Moi : Merci M. MAYE. Bien à vous !

Lui : Merci.

 

Le lendemain il est venu visiter avec sa fille et sa maman. En fait, sa maman ne pouvait plus garder la petite en journée car elle retourne à Montréal pour quelques mois.

Ils ont tout de suite accroché et c’est comme ça que j’ai commencé à garder sa fille Xénia et 8 autres bébés en plus de ma Calista.

J’ai dû prendre une personne pour m’aider et à deux on gère plutôt bien et les parents sont très satisfaits.

Je rends grâce à DIEU car ma réorientation professionnelle se passe très très bien.

 

Concernant Maurine, elle est toujours là et mon mari s’agace de plus en plus (soufflant) voilà mon gros problème.

***Maurine***

Durant deux mois, j’ai étudié minutieusement leurs comportements, le déroulement de leurs journées.

Ce qui m’arrange encore plus dans mon plan c’est que même Kylian a des moments de confusion, je vous l’avais dit, c’est incroyable mais vrai, Marianne et moi sommes identiques, et ce, malgré son accouchement vu qu’elle a repris sa forme d’avant.

La seule chose qui nous distingue elle et moi, c’est qu’il connait exactement les vêtements de sa femme et sa facon de se vêtir.

Mais (rire), ce qu’il ne sait pas c’est que tout ce que sa femme porte, je l’ai en double, jusqu’au moindre sous-vêtements !

Je maitrise tout ! Même sa façon de gémir, je la maitrise.

La position préférée de Kylian ? La levrette ! 

Ne me demandez pas comment je sais, je ne vous livrerai pas mes techniques (souriante). Sachez juste que je sais TOUT.

Marianne a lissé ses cheveux actuellement, je compte faire de même et le tour sera joué.

 

Je sens que Kylian commence à s’agacer de ma présence, faut dire que je ne lui rends pas la tâche facile.

Petite culotte par ci, nuisettes par-là, sensualité à souhait, sourires en coin, TOUT pour le séduire.

Mais Marianne est tellement idiote qu’elle ne m’a toujours pas fait la remarque concernant mes vêtements. Non mais qui dans ce monde (à part cette conne bien sûr) laisserait sa sœur se produire ainsi devant son homme ?

Il faut vraiment donner le bon DIEU sans confession à sa sœur pour être aussi passive.

En tout cas, ce que je sais que c’est que c’est tendu entre eux (rire). De quoi faire entrer le loup dans la bergerie.

***

Je sors de ma chambre à pas légers et je vais coller l’oreille à leur porte comme tous les soirs.

Kylian : Ta sœur part quand ?

Marianne : Ça ne va plus dans son mariage Kylian s’il te plait, elle va rester ici encore quelques temps !

Kylian : Je ne veux plus voir ta sœur dans ma maison. Demain matin elle va vivre ailleurs !

Marianne : Et pourquoi Kylian ? Et c’est notre maison pas ta maison !

Kylian : Je veux dormir Marianne, si tu veux faire le bruit, tu vas dans une autre pièce ! (Pétant un câble) Tu trouves que ta sœur agit normalement ? Rien que les vêtements qu’elle porte en ma présence, moi le mari de sa sœur, tu trouves que c’est normal ?

 

Moi (écoutant à la porte) : Beau jeu !

 

Marianne (pleurant) : Donc tu veux que je mette ma sœur à la porte c’est ça ?

Kylian : Oui, ou bien je le ferai moi-même !

Marianne (se levant) : Bonne nuit !

Kylian : Donc tu vas dormir dans une autre pièce ?

Marianne sort de la chambre et je me cache dans un coin pour ne pas être vue.

Je vais enfiler exactement le même pyjama qu’elle, mettre exactement la même brume victoria secret et rejoindre son lit conjugal 1h après, pendant que celle-ci dort dans le salon suite à sa dispute avec son mari.

Kylian (me serrant) : Peu importe nos prises de tête, je ne veux pas qu’on dorme séparés, pardonne-moi de te l’avoir balancé.

Moi : Pas grave bébé. Tu sais quoi ?

Kylian : Vas-y !

Moi : J’ai trop envie de toi !

Kylian : Moi aussi bébé, laisse-moi te faire plaisir.

Nous sommes dans le noir, en fait, tout est fait pour que Kylian glisse entre mes cuisses sans le moindre doute.

Il descend sa bouche sur ma poitrine et il se met à savourer chacun de mes tétons, puis mon ventre.

J’ai déjà envie d’hurler de plaisir mais si je le fais, Marianne entendra surement.

Je me mets en levrette et là, s’en suit un balai spectaculaire, digne d’une réconciliation.

Intérieurement, je fais mes incantations. Bien sûr que je ne me laisse pas noyer dans le plaisir, j’ai une mission à accomplir.

 Il éjacule tout son sperme en moi et ça me réjouit.

Il part se rincer et il revient s’allonger.

 

Quand il s’en dort, je décide de le réveiller à nouveau avec une pipe magistrale.

Quand il éjacule tout son sperme dans ma bouche, je le recrache dans un petit tube, quel beau souvenir. (Rire).

Le fait d’être dans le noir arrange mes affaires.

 

Je m’allonge à ses cotés mais sans trop le serrer, ce qui ne le dérange pas (rire) je vous ai dit que je maitrise tout sur eux, même leurs attitudes après sexe.

 

À 5h, je retourne dans ma chambre et j’appelle Laurent en lui disant : C’est fait !

Laurent : Et son sperme ?

Moi : Envoie ton homme de main !

Laurent : Tu es vraiment aussi sadique que moi Maurine ! Tu sais au moins qu’il a tout perdu en l’espace d’un rapport ?

Moi : Ce n’est pas mon problème ! Dans la vie, il y’a les sacrificateurs et les sacrifiés, chacun sa place.

Laurent (rigolant) : Dommage !

 

***Marianne***

À 5h30 je retourne dans mon lit conjugal, je ne sais même pas pourquoi je l’ai d’abord quitté sous l’effet de la colère.

Je serre mon mari, ce qui le fait bouger et il me serre en retour.

Je me détache de lui et je mets ma main dans son caleçon. Sentant son pénis en pleine érection matinale, je monte sur lui et je nous offre le coup du matin, notre préféré.

S’en suit une belle journée à la maison jusqu’au moment où le téléphone de Kylian sonne

Kylian : QUOI ? J’arrive !

Moi : Qu’est-ce-qu’il y’a ?

Lui (paniqué) : Un problème à la compagnie, j’arrive !

Sœurs M : Divergence...