Chapitre 32 : les jumeaux

Write by Nifêmi


 

45 minutes plus tard

On sort bureau du gynécologue. Je suis encore sous l’effet de la surprise. Une surprise agréable. Ma mère me serre dans ses bras. Apparemment elle est très en joie. On dirait que la nouvelle lui fait plus plaisir qu’à moi. Je pensais que c’était un mais deux. Je porte des jumeaux depuis six semaines. Je ne comprends rien, pourtant j’ai eu mes règles normalement le mois dernier. Je pensais que je prenais mes précautions au début apparemment je me leurrais.

Maman en joie : tu portes des jumeaux ! Je suis si heureuse !

Moi : c’est Valdo de DRAVO l’auteur !

Maman : quoi !! Ce n’est pas croyable !

Moi voix tremblante : si maman, et… snif ! Snif, il ne se réveille pas depuiiiis

Maman compatissante : ma fille ne pleure plus, pense aux enfants. Il est important d’informer ton père et tes frères. Tu as besoin qu’on t’entoure d’amour. Ma puce ne pleure plus, ça va aller…

Moi : j’irai le voir

Maman : allons-y, je t’accompagne

Comme hier, il y a la sécurité mais en double. Deux agents de sécurité gardent l’entrée de la chambre. L’accès à Valdo devient compliqué. Ma mère remarque que j’hésite et comprend, alors se rapproche d’eux :

Maman : bonjour, on aimerait rendre visite à notre proche

Agent : patientez.

Il rentre à l’intérieur et ressort avec la mère d’Oswald.

Elle : bonjour madame ! Vous êtes ?

Maman : c’est ma fille qui aimerait le voir !

Elle : c’est qui votre fille ?

 sa mère regarde dans ma direction et se met à crier :

Elle : je t’avais déjà prévenu de ne plus mettre tes pieds ici. Tu harcèles mon fils…

Maman : arrêtez de lui de lui parler de la sorte. Respectez-vous madame sinon ma fille oubliera l’éducation que je lui ai donnée. Elle est venue voir l’état de son petit, en plus elle porte ses jumeaux.

Un silence plane. La mère d’Oswald me regarde et dit :

Elle : il va confirmer à son réveil.

Elle nous laisse planter là et retourne à l’intérieur.

Mama : ma fille t’inquiète ça va aller.

Moi : merci maman, maman amène-moi à cendrillon, s’il te plait. Je dois voir mes amies rapidement juste vingt minutes.

Maman étonnée : tu n’es pas sérieuse…

Je lui fais le visage de tristesse. Elle accepte et me conduit à cendrillon.

 

-------Jack-----

Je pense aux derniers événements. Candice, son homme dans le coma et… sa mère. Mélaine…l’eau a coulé sous les ponts depuis. Elle n’a plus l’air de quelqu’un d’ici. Elle ressemble à ses femmes, de la haute société, qui s’encombrent d’accessoires inutiles pour impressionner. Elle était froide, mais bon…une voiture gare à l’entrée. Candice descend suivi de sa mère. Je suis chez moi ici, je ne serai pas déstabilisé, pas le moindre du monde.

Candice entre en premier et sa mère la suit :

Candice : Bonjour monsieur Jack…

Moi souriant: ma petite, ravie de te voir. Et tu vas bien j’espère.

Candice : je tiens le coup sinon que ce n’est pas facile.

Moi : sois forte petite

Candice : je vous présente ma mère, elle m’a conduit ici, je tenais à voir les filles. Maman, s’il te plait patiente un peu ici le temps de revenir, ce n’est pas loi. Je reviens dans vingt minutes au trop.

Mélaine : d’accord ma chérie… ne tarde pas et fais attention.

Candice : ok à tout à l’heure.

Elle nous laisse seule. Est-ce que cette fille sait ce qu’elle est en train de faire ? On reste un moment silencieux. C’est moi qui brise la glace.

Moi : tu as une belle fille

Elle : merci pour tout ce que tu as fait pour elle Jack

Moi : c’est le moindre du monde… ne me remercie pas. Et toi tu vas bien ?

Elle, émotive : oui merci, ça a beaucoup changé par ici à c que je vois

Moi : on essaie de faire mieux

Elle : désolée… désolée pour…

Moi : ne sois pas désolée

Elle : je n’ai plus chercher à te voir et…

Moi : je te comprends ! Tu t’es engagée. Tu m’as brisé le cœur mais bon je vais bien comme tu le vois. Ne sois pas désolée. Nous sommes vieux maintenant. Passons à autres choses. On peut rester de bons amis, puisque le destin nous réunit encore ensemble.

Elle :…

Moi : Mélaine ?

Elle : Jack…

Moi : j’ai une idée, pour te faire pardonner, puisque tu es désolée, et si tu t’impliquais dans le social ?

Elle : tu parles de quoi ?

Moi : si tu aides les jeunes femmes de cendrillon à s’en sortir en offrant un peu de soutien financier, moral ou physique ? Les jeunes ont besoin de croire que vivre à cendrillon n’est pas une fatalité. Tu peux être invisible si tu veux, dans l’action développement que nous menons ici.

Elle : je… je vois. C’est intéressant. A nous seuls, on ne peut changer le monde.

Moi souriant : nous ne sommes pas seuls, il a d’autres personnes de ton milieu qui nous soutiennent énormément. Des personnes comme toi qui ont quitté cendrillon et qui ont réussi.

Elle : je t’ai déjà dit que je suis désolée, et toi aussi tu as réussi à ce que je vois.

Je donne un coup de poing sur la table. Elle sursaute. Je constate que je ne l’ai même pas invité à s’assoir.

Moi : et oui, j’ai réussi plus que tu ne peux l’imaginer, mais moi je n’ai pas fui. J’ai choisi rester. Ces jeunes ont besoin de repères.

Candice revient avec les filles. Je souris.

Candice : vous êtes là ! Maman voici Temi, Lola, Souli et Sahara que tu as vu hier… les filles voici ma mère.

Les filles : bonjour maman

Maman : bonjour les filles, snif ! Vous êtes toutes belles comme l’avait décrit les filles.

Les filles : merci

Maman : bon maintenant on y va ma puce. Jack, j’ai ton numéro, je t’appelle dans la semaine. Au revoir.

Moi : ok, à la prochaine !

Elles sortent. Les filles les suivent du regard.

Lola : waouh, sa mère est chic ! Elle ressemble tellement à sa mère.

Souli : je suis si contente pour elle maintenant

Sahara en joie : Jack, sais-tu qu’elle attend des jumeaux.

Moi : quoi ? Ce n’est pas vrai

Temi : d’une jumelle, ce n’est pas étonnant de porter des jumeaux, mais c’est triste Valdo n’est pas là…

Jack, confiant : c’est triste mais il reviendra parmi nous.

 

------Shark------

Je reviens de l’hôpital, aucune nouvelle. Je manque de patience. Bon sang ! Quand est-ce qu’il va se réveiller ? Je me concentre sur ma conduite pour éviter un accident. Je pense à ma sœur qui est de retour à la maison. Je vais à la maison pour la voir. Elle m’a appelé, elle souhaite me parler en urgence. Cette petite ma sœur préférée. Je ressens le soin de la protéger. Son appel ne me dit rien qui vaille. Son escapade au Ghana est une fausse histoire. Je l’ai compris parce qu’on ne peut que la joindre via Facebook. Et si elle appelle, c’est à partir d’un numéro inconnu. Tout compte fait, je saurai tout ce soir.

Je conduis aussi vite que je peux. Je ralentis ma vitesse arrivé dans la zone résidentielle. Je klaxonne et l’agent de sécurité m’ouvre le portail. Je gare et je cours au salon. Candice était dans la salle à manger. Waouh ! Celle qui passe tout son temps dans sa chambre ! Changement un.

Elle : bonsoir Shark

Moi lui faisant la bise : bonsoir princesse, tu vas bien ? Et maman ?

Elle : dans sa chambre

Moi : tu étais où pendant tout ce temps, gare à toi si tu me dis Ghana, car je sais que tu mens

Elle sourit : tu as raison, si j’ai voulu te voir c’était pour t’annoncer une nouvelle.

Moi étonnée : tu te maries

Elle : non ! Je suis enceinte

Moi : ma gueule ! Tu te fous de ma gueule ! C’est qui le père ? Tu étais où et tu reviens avec une grossesse ? Je vais tuer ce mec…maman est au courant ?

Elle : maman est au courant, je porte des jumeaux.

Moi : c’est qui l’auteur qui a osé toucher ma princesse ?

Elle : tu le connaît 

Moi : comment ?

Elle : oui ! C’est le monsieur dont tous les médias parlent

Moi : Ben Laden ? Obama ? Marck ZU….

Elle : Oswald de DRAVO.

J’ai mal entendu. Elle a dit quoi là ! Oswald ? Quand ? Comment ? Je sens le sol ramollit sous mes pieds. Quand est-ce que cela s’est produit et je n’ai pas été informé ? Mille questions se bousculent dans ma tête. Je tape ma tête de ma paume. Non ce n’est pas un rêve. Je vais le tuer ! C’est un adulte lui, et elle une gamine ! Je demande encore pour être sûr !

Moi : qui ? Lequel ? Celui dans le coma !

Elle hoche la tête pour dire oui

Moi : tu étais en côte d’ivoire ?

Elle : à cendrillon

Moi, choqué : quoi ! Cendrillon ?

Cette fille ! Mon Dieu ! Oh, mon Dieu ! Tout ce temps là-bas sans que je ne sache. Je la regarde intensément. J’ai envie de la gifler. Je me lève pour prendre un verre d’eau. Ce n’est pas toujours clair dans ma tête. Je reviens m’assoir plus près d’elle. Je l’observe, elle est devenue maigre. Elle me fait pitié. Je constate qu’elle a son téléphone en main, la luminosité attire mon attention. Putain, elle dit vrai ! C’est la photo d’Oswald je vois.

Moi : depuis quand toi et lui ?

Elle :…

Moi, criant : depuis quand toi lui ?

Elle : depuis longtemps, quatre mois.

Moi : es-tu allée te prostituer à cendrillon ?

Elle : …

Moi criant : je vais te gifler !

Maman inquiète: Shark ? Pourquoi tu cries comme ça ? Il se fait un peu tard

Moi déçu : c’est ta fille maman ! Elle était dans cendrillon…et enceinte de mon meilleur ami

Je ne savais pas quand les larmes ont commencé par couler de ma joue. Candice était imperturbable. Elle avait le regard ailleurs. Je me lève. Je les regarde à tour de rôle, puisque personne ne répondait alors je quitte la pièce. Maman m’appelle. J’ignore ses appels. Je sors mon téléphone pour appeler Sahara.

Moi : ma belle, j’ai envie de te voir…j’ai besoin de te voir. Je t’en prie ne trouve aucun prétexte pour t’échapper. Tu connais mes intentions envers toi.

Elle : oui Dean, je sais ! Mais là je suis un peu…

Moi lui coupant la parole : je serai à cendrillon dans vingt minutes, au Blue Daisy

Elle : d’accord.

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