CHAPITRE 33: REVENIR À LA RAISON.

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 33: REVENIR À LA RAISON 


**CLARA CLARK **


Je suis en route pour la société de Bradley afin de lui parler pour le dissuader de mettre à exécution la menace qu'il a faite à Charly il y a deux jours. Elle a tellement été perturbée qu'elle a fini par faire une crise de panique et est toujours anxieuse actuellement. Je savais qu'un truc comme ça aurait pu se passer, du moins qu'il devait s'énerver mais de là à prendre les enfants, je ne m'y attendais pas. S'il applique ce qu'il a dit, je crains qu'il obtienne facilement la garde des enfants car tout est contre Charly. Non seulement, elle ne lui a pas dit qu'elle était enceinte, elle a accouché sans lui en parler. Elle est revenue il y a plus de deux mois et elle lui a volontairement caché l'existence de l'enfant. Et si jamais il essaie de fouiller du côté de là où elle a accouché et qu'il découvre qu'elle a été pendant quelques mois admise en clinique psychiatrique, cela peut jouer contre elle. Bien qu'elle soit apte en ce moment, un bon avocat peut venir dire le contraire et créer le doute dans l'esprit des gens. Tout est vraiment contre elle, la seule alternative que nous avons est de le dissuader d'agir de la sorte car je crains que si jamais il le fait, elle en meurt. Ses enfants sont ses points d'ancrage, si on les lui arrache, on la perdra. 


J'arrive à l'accueil et je demande à le voir. Comme les demoiselles qui sont là m'ont déjà vu avec Kenji, elles ne m'ont pas compliqué et m'ont orientée

À son étage. Lorsque je suis arrivée, j'ai chaleureusement salué sa secrétaire. 


Moi: (Souriante) Bonjour mademoiselle. 


Elle: (Répondant à mon sourire) Bonjour madame. 


Moi: J'espère que vous allez bien. 


Elle : Oui madame, merci. 


Moi: Quel est votre prénom svp ? 


Elle : Anna. 


Moi: Très bien Anna. Auriez vous l'amabilité de m'annoncer auprès de votre patron svp. 


Anna : Avez vous un rdv ? 


Moi : Du tout. Mais si vous l'appelez et lui dites que Clara aimerait le rencontrer, je suis sûre qu'il me recevra. 


Anna : D'accord. Asseyez-vous svp. 


Moi: Merci. 


Je me suis assise sur les bancs faits pour. Après quelques minutes, elle m'a demandé de rentrer. Je l'ai à nouveau remerciée avant d'entrer dans le bureau. Je l'ai trouvé assis derrière son bureau qui me regardait assez surpris de me voir. Il s'est levé, m'a indiqué la chaise en face de lui, dans laquelle je me suis assise et il en a fait autant. 


Moi: Bonjour Bradley. Je suppose que tu es étonné de me voir ici ce matin. 


Bradley: En effet, bonjour !. (après un moment) Que puis-je faire pour toi ? 


Moi: Je suis là aujourd'hui pour te parler de Charly et des enfants. 


Bradley : Si c'est ton amie qui t'a envoyée pour me faire changer d'avis sur ma décision, tu perds ton temps car je ne le ferai pas. L'acte que Charly a posé est impardonnable et je ne reviendrai pas sur ma décision. Dis le lui bien. 


Moi: Charly n'est pas au courant de ma visite aujourd'hui, ce n'est pas elle qui m'a envoyée non plus. Je ne suis pas non plus venue te parler de mon amie mais plutôt de ma patiente. 


Bradley: (Levant un sourcil) Quel est le rapport entre ta patiente et moi ? 


Moi: (Droit dans les yeux) Charly est ma patiente. 


Bradley : (Choqué) Quelle est cette histoire ? 


Moi : (Sortant ma carte de visite de mon sac et la posant devant lui) Je m'appelle Clara Clark, je suis psychologue et neuropsychiatre. Charly n'est pas simplement mon amie mais elle est également une de mes patientes. Je l'ai rencontrée il y a à peu près 3 ans lorsque tonton Étienne et tantine Henriette l'ont emmenée à la clinique où j'exerce. Charly était tellement déconnectée de la réalité qu'elle ignorait jusqu'à son nom. Pour arriver où nous en sommes aujourd'hui cela n'a pas été une mince affaire et la principale raison pour laquelle elle s'est battue pour sortir du gouffre dans lequel elle était, était ses enfants. Si tu décides de les lui prendre, elle ne s'en remettra pas. 


Je l'ai regardé un moment en train de lutter avec l'acceptation de ces informations. Je pouvais voir qu'il était en train de se demander si ce que j'avais dit était vrai ou faux. 


Bradley : (Me regardant) Qui me dit que ce que tu dis est vrai? Ou si ce n'est pas un moyen que tu inventes juste pour me faire changer d'avis. 


Moi: Tu as ma carte entre les mains et tu peux faire des recherches sur le net pour voir si cette structure existe ou non. Je ne suis normalement pas censée te donner ces informations, en principe, là je vais à l'encontre de l'éthique professionnelle, je suis en train de mettre ma carrière en jeu ainsi que la vie privée d'une de mes clientes. Si je le fais, c'est justement pour préserver la santé mentale de Charly qui est menacée. Après ton départ samedi, elle a tellement été bouleversée qu'elle a fait une crise d'angoisse. Tu n'as pas idée de ce qu'elle a vécu ces trois dernières années ni de ce qui a pu être sa vie dans sa globalité. Alors je te demande s'il te plaît de ne pas mettre en exécution tes menaces pour l'amour de Dieu. Essaie au moins de considérer ce que je t'ai dit. 


Il est resté à me regarder et n'a pas dit grand chose. Je ne sais donc pas si j'ai pu le convaincre ou non. J'ai fini par prendre congé de lui et m'arrêter dans le bureau de Kenji avec qui j'ai parlé un moment pour lui dire de parler à son ami afin qu'il revoit sa position. Il m'a dit qu'il verra ce qu'il pourra faire à son niveau. Il m'a ensuite raccompagnée jusqu'à la route et on s'est séparé après m'avoir mis dans un taxi… 



**BRADLEY NZIENGUI** 


Clara est sortie il n'y a pas longtemps et m'a laissé dans un trouble qui ne dit pas son nom. Ce qu'elle m'a dit sur Charly m'a énormément bouleversé, elle aurait été perturbée jusqu'à perdre complètement la boule durant ces 3 ans ? Pour quelle raison aurait- elle été dans cette situation ? En partant d'ici, elle avait certes été insultée par sa tante et la maman de Karelle, mais était-ce réellement une raison ? Ou alors cela a quelque chose à voir avec quelques éléments de son passé qui ont été révélés ? Clara m'a dit tout à l'heure que je n'avais aucune idée de ce qu' avait pu vivre Charly dans sa vie, lorsqu'elle l'a dit, j'ai immédiatement pensé à Karelle, c'était la seule chose qu'elle consentait à me dire la concernant. Ma raison aussi était en train de me presser pour me convaincre que c'était des mensonges. Quel était ce problème qui pouvait faire qu'elle refuse de me parler de mon fils. Même si à un moment, elle n'a pas été bien, ce qui peut se justifier, mais après, c'était quoi la raison ? 


J'étais encore dans mes réflexions lorsque j'ai entendu quelqu'un toqué à la porte et la minute d'après Kenji est rentré. 


Kenji: (Me regardant) Tu vas bien? Tu m'as l'air troublé. 


Moi: Non. Je suis troublé. 


Kenji: (Prenant place) Que se passe-t-il il ? 


Moi: En fait je 


Je me suis rendu compte que je ne pouvais pas lui dire la véritable raison de mon trouble à savoir que j'ai découvert que j'avais un enfant avec Charly, car le lui dire reviendrait également à lui avouer que j'avais eu des rapports avec elle alors qu'ils étaient ensemble. Je suis dans une position délicate. Ça fait tout juste un peu plus de deux mois que nous nous sommes vraiment réconciliés. Je n'ai pas envie de remettre à mal notre amitié ou de lui faire de la peine. Je suis dans une position délicate. 


Kenji: Tu as rencontré BJ n'est-ce pas ? 


Moi: (Surpris) Tu le savais ? 


Kenji: Oui. Je l'ai appris il y a quelques semaines en allant rendre visite à Charly afin qu'elle et moi nous puissions avoir une discussion. C'est là que je l'ai vu. Elle n'a pas eu besoin de dire quoi que ce soit, un seul regard sur lui et on sait qu'il est de toi. 


Moi: (Toujours sur le choc de l'info) Pourquoi ne m'as tu rien dit ? 


Kenji: Est-ce que toi-même tu m'avais d'abord dit que tu avais couché avec ma petite amie ? 


J'ai baissé les yeux car je me suis rendu compte qu'il venait de marquer un point. S'il y avait quelqu'un à blâmer dans cette histoire, c'était bel et bien moi. 


Moi: (Relevant la tête) Tu as raison. Je suis le fautif dans cette histoire. Je te dois par ailleurs des excuses pour mon acte. 


Kenji: Hum


Moi: Tu ne m'en veux pas ? 


Kenji: (Après un moment) Non. Si j'avais su ça il y a 3 ans ou 3-4 mois en arrière peut-être que je t'en aurais voulu et même définitivement coupé les ponts avec toi pour cet acte que j'aurais considéré comme la pire des trahisons venant de toi. Je ne te cache pas que lorsque je l'ai appris en voyant l'enfant j'ai été choqué et très troublé. J'ai même été en colère après vous 2, mais quelqu'un m'a fait considérer la chose sur un autre angle et j'ai été forcé de constater que dans le fond j'ai toujours su que votre relation allait bien au delà de ce que vous nous présentiez que c'était quelque chose qui vous dépassait même. 


Moi: Je suis vraiment désolé Ken. Je t'assure que ce n'était vraiment pas un fait exprès. Je me suis réveillé un matin en réalisant que j'avais des sentiments pour elle mais malheureusement, vous vous étiez déjà mis ensemble. J'ai essayé de prendre sur moi et de taire cela mais un jour, dépassé par la situation, j'avais fini par l'embrasser, je pensais qu'après ça j'aurais pu plus facilement me faire à cette idée mais malheureusement c'est le contraire qui s'est passé, par mon acte non seulement je venais d'ouvrir la boîte de pandore de mon côté, mais j'avais également jeté le trouble de son côté. Étant forcés de cohabiter dans la même maison à cause de Karly, nous avons essayé de lutter l'un et l'autre en prenant nos distances dans la maison. Nous avons tenu quelques mois avant de céder à la tentation et commettre l'irréparable la veille de la réunion chez les parents de Karelle. Si je ne t'avais rien dit, c'est parce que je regrettais mon acte et je ne voulais pas non plus te faire du mal bien que le mal avait déjà été fait. Je te présente mes excuses. Notre amitié compte énormément pour moi et je serai très malheureux de savoir qu'elle est brisée et ce par mon fait. 


Kenji: Cela n'arrivera pas. Comme je te l'ai dit, je ne vous en veux pas. Ce fut un mal pour un bien car j'ai pu me rendre compte que Charly, avec toutes les qualités et les défauts qu'elle a, n'était pas faite pour moi, car dans le fond elle ne me correspondait pas. Si on avait essayé de forcer les choses, ça n'aurait pas marché et on se serait certainement fait beaucoup de mal. Avec du recul, j'ai compris que ce n'était pas de l'amour que je ressentais pour elle. Je ne peux pas dire ce que c'était mais je sais que ce n'était pas de l'amour. Et ne t'inquiète pas, (souriant) bien que tu sois un vrai enfoiré pour m'avoir fait ce que tu as fait, tu demeures mon frère et je te pardonne. 


Moi: Merci frangin. 

Kenji: (Souriant) Mais pour la peine, tu m'inviteras au restaurant pendant un mois. 


Moi: (Souriant) C'est mon portefeuille qui ne sera pas content, mais c'est d'accord. 


Kenji: (Redevenant sérieux) Maintenant que tu as découvert l'existence de ton fils, que comptes tu faire ? 


Moi: Justement c'est là où j'en suis. Je ne sais pas non plus ce que je vais faire. En partant de chez elle samedi après ma découverte, je lui ai dit que je lui arracherai les enfants car j'étais vraiment en colère et ce matin j'avais même encore l'idée d'appeler mon avocat. Seulement, Clara est venue ici pour me dire des choses qui m'ont fait douter de ma position. 


Kenji: Avant toute chose, tu dois penser au bien être des enfants. Dans le fond tu veux les lui prendre parce que tu penses que c'est la meilleure chose à faire ou tu veux simplement la punir pour son acte ? Voici les questions auxquelles tu dois répondre. Le bien être des enfants doit passer avant tous vos sentiments et émotions. Tu as vu ce qui s'est passé avec Karly lorsqu'elle a été séparée de Charly et BJ n'a que 2 ans. Penses-tu être capable de t'occuper d'eux tout seul ou tu veux prendre le risque de les faire souffrir pour punir leur mère ? (se levant) Je te sais intelligent, prends la bonne décision. Bon je retourne à mes obligations et attends toi à recevoir ma facture ce midi. 


Moi: D'accord et merci pour tes conseils. 


Kenji: Je suis là pour ça. 


Il est parti et m'a laissé dans mes réflexions. Il a raison sur toute la ligne, ma décision a été dictée par ma colère et non sur le bien être des enfants. Charly est peut-être ce qu'elle est mais c'est la mère de mes enfants et elle fait un travail impeccable. Si je lui prends les enfants, certes elle souffrira, mais eux aussi seront malheureux et tout cela se retournera contre moi. Je ne peux pas me le permettre. Je ne ferai rien. Mais je veux quand même la tourmenter un moment en gardant le silence pour qu'elle comprenne un peu ce que ça fait. 



DEUX JOURS PLUS TARD 



**CHARLY NANDA **


Je regarde ma montre et je constate qu'il est 19h moins. À cette heure normalement il doit déjà être à la maison. Je suis en chemin pour chez Bradley afin que lui et moi nous ayons une discussion. Depuis 4 jours maintenant, je ne vis plus bien, je suis constamment sur le qui-vive car je me dis qu'à tout moment je recevrai une convocation du tribunal. Je suis parfaitement consciente que si on va là-bas, j'ai très peu de chance de gagner à un bras de fer contre lui, trop d'éléments me mettent en cause. J'en ai parlé avec Clara et tonton Étienne et ils m'ont confirmé ce que je savais déjà dans le fond. La seule solution est de régler ça à l'amiable. Seulement depuis le samedi en question, je suis sans nouvelle de lui, il ne prend ni mes appels, ni mes messages. Même pour prendre les nouvelles des enfants, il passe par Clara. Donc je vais comme ça le trouver chez lui pour que nous en parlions. 


J'arrive à la maison et je klaxonne, Ali sort par le portillon pour voir qui c'est. Dès qu'il me reconnaît, il veut automatiquement ouvrir le portail pour me laisser entrer mais je l'arrête. 


Moi: Ali stp dis-moi, Bradley est déjà rentré ? 


Ali: Non madame Charly. Depuis qu'il est parti au travail le matin, il n'est pas encore revenu. C'est seulement madame Kendra qui est à la maison, elle vient de rentrer. 


Moi: Merci. N'ouvre pas le portail, je vais faire demi-tour.


Ali: D'accord madame. Mais vous nous manquez beaucoup ici madame. 


Moi: (Souriant faiblement) Je sais. Vous me manquez aussi, mais on ne peut faire les choses autrement. 


Ali: Je sais madame. Petite madame va bien ? 


Moi: Oui elle va très bien. 


Ali: Ok. 


Moi: Bon je vais y aller. 


Ali: D'accord madame, faites doucement au volant et saluez la petite madame pour moi. 


Moi: D'accord. 


Je lui ai remis 50 milles avant de partir. Cet homme est vraiment quelqu'un de bien et il fait un bon travail. Ce sont des hommes que je respecte beaucoup, Amidou et lui. Si jamais on arrive à fermer nos yeux la nuit en toute sécurité et que même quand nous ne sommes pas là, nos maisons ne craignent rien c'est bien parce qu'ils sont là. 


J'ai roulé pendant un petit moment avant de me garer pour savoir ce que j'allais faire. Je suis sortie de la maison aujourd'hui avec l'idée de parler à Bradley, je ne vais pas renoncer parce que je ne l'ai pas trouvé chez lui. Mais où peut-il bien être à pareille heure. Je décide de prendre mon téléphone et d'appeler Kenji. Ce dernier m'informe que Bradley n'est pas avec lui mais que quand il partait du bureau à 18h, il y était encore. Après l'avoir remercié, j'ai raccroché. S'il est encore au boulot c'est encore mieux car c'est un terrain neutre. 


J'ai démarré et je me suis rendue là-bas. J'ai chaleureusement salué les agents de sécurité qui m'ont reconnue et exprimé leur joie de me revoir. Après m'être assurée que leur patron était bien là, je leur ai dit de ne pas le prévenir et que c'était une surprise. Ils ont coopéré et m'ont fait rentrer. Il n'y avait plus personne dans les locaux à pareille heure. J'ai pris l'ascenseur et me suis rendue à son étage. J'ai marché un moment avant de m'arrêter devant la porte de son bureau. J'avais énormément d'appréhension et j'ai dû me parler un moment pour me redonner le courage d'aller jusqu'au bout. J'avais déjà fait tout ce parcours, je n'allais pas me dégonfler à la dernière minute. Après avoir fait un petit exercice de respiration, je me suis décidée à cogner. 


Moi: (Cognant) Toc toc ? 


Bradley : (À l'intérieur) Entrez. 


Moi: (Attrapant la poignée de la porte) Quand il faut y aller. 


J'ai ouvert la porte et l'ai vu assis derrière son bureau regardant un document. Il a levé la tête dans ma direction et a été surpris de constater que c'était moi. 


Moi: (Refermant la porte derrière moi) Bonsoir Bradley. 


La surprise passée, il a de suite fermé son visage. 


Bradley : (Ton dur) Qu'est-ce que tu fiches ici ? 


Moi: Je suis venue pour que nous ayons une discussion à 


Bradley : (Me coupant) Je n'ai rien à te dire. Sors tout de suite de mon bureau. 


Moi: (Avançant) Si tu n'as rien à dire tu peux au moins m'écouter. 


Bradley : Je n'en ai aucune envie. Sors de mon bureau. 


Moi: (Ferme) Je ne partirai pas d'ici avant que toi et moi nous n’ayons cette discussion Bradley. Il va bien falloir qu'à un moment donné ou à un autre tu écoutes ce que j'ai à te dire. 


Comme j'ai parlé un peu fort, il a levé un sourcil tout en me fixant dans les yeux. Il s'est levé de son fauteuil et a contourné son bureau avant de marcher dans ma direction. Je me suis dit qu'il venait lui-même me mettre dehors. Mais à mon niveau, il m'a dépassée et est plutôt allé fermer la porte à clé avant de les retirer et de les mettre dans sa poche. Lorsqu'il s'est retourné, son regard avait changé. Je ne connaissais que trop bien ce regard pour l'avoir vu à plusieurs reprises par le passé. C'est ce même regard qu'il avait ce jour où nous avons commis cet acte. J'ai pris peur. Tout d'un coup j'ai réalisé que venir à son bureau n'était pas une si bonne idée que ça. Je me retrouvais enfermée entre quatre murs avec lui…


LE MARI DE MA MEILLE...