Chapitre 34

Write by La Vie d'Ielle

Chapitre 34





>>> Kafu




Je pense que monsieur a passé une belle nuit hors de ce centre et surtout maintenant qu'il a la possibilité d'avoir toutes les doses qu'il a raté.

Je ne pouvais pas ne pas l'aider… Il m'a sorti du trois quand j'en avais le plus besoin et c'est grâce à lui que j'ai un compte assez garni à l'heure actuelle donc oui, je ferai ce qu'il faut pour qu'il puisse lui aussi être bien.

C'est pour cela que je n'ai pas perdu mon temps quand j'ai vu la possibilité de le faire sortir sans attirer l'attention. Monsieur l'a toujours dit et c'est aujourd'hui ma devise, avec l'argent on peut tout avoir. Il suffit de savoir placer ses cartes et tout se passera comme tu le désire.

Pour le faire sortir ça a été assez facile, j'ai payé celui qui était en charge de veiller sur lui en l'absence de son médecin principal. Il a lui-même tout mis en place et m'a juste tenu au courant quand le moment était venu.




_ Flashback



Moi : Vous êtes sur que c'est bon pour aujourd'hui ?


Médecin  2 : Oui, n'ayez crainte. Tout se passera comme prévu si seulement vous faites ce qui a été convenu.


Moi : Ça me va si vous êtes certain qu'il n'y aura aucun problème.


Après m'avoir répété et confirmé que c'était le moment à saisir j'ai fait ce qui était prévu en allant attendre à l'endroit indiqué. Monsieur m'y a retrouvé quelques minutes plus tard, ça s'est passé assez rapidement. Je ne sais pas comment ça s'est passé à l'intérieur mais tant que tout se passe bien de mon côté cela ne me regarde pas surtout que j'ai payé assez pour qu'il se taise.


Monsieur : Kafu ? Qu'est-ce qui se passe exactement ?


Moi : Suivez-moi simplement, on n'a pas assez de temps.


Je n'étais pas garé loin donc on n'a vite fait de déguerpir de là et quand je suis arrivé à la maison j'ai fait le dernier virement avant de répéter à cet homme d'oublier complètement m'avoir vu et d'avoir traité avec moi.


Monsieur : Kafu, tu peux me dire ce qui se passe ? Il y'a quelques minutes j'étais au centre et maintenant je suis ici ?


Moi : Vous vouliez sortir de là n'est-ce pas ?


Monsieur : Oui.


Moi : C'est bien ce que j'ai fait, vous sortir de là.


Monsieur : Comment as-tu fait ?


Moi : Je préfère ne rien dire, moi vous en saurez mieux ce sera je pense.


Monsieur : Rien qui ne puisse mener la police à toi ? Tu sais que quand mon absence sera remarquée ça va secouer Durban.


Moi : Je sais, ne vous inquiétez pas. De toute façon, on quitte Durban dans peu.


Monsieur : Pourquoi j'ai l'impression que tu as tout planifié ?


Moi : Pace que c'est le cas. Vous aviez l'habitude de tout faire pour qu'on soit bien, je vais le aire maintenant. Faites moi confiance.


Monsieur : Je ne sais pas ce que je serai devenu sans toi. Tu es mon plus fidèle ami, merci vraiment.


Moi : Mais ce n'est pas nécessaire.


Monsieur : Je vais donc oublier toutes les questions qui le taraudent l'esprit.


Moi : Oui, laissez moi gérer et faîtes moi confiance simplement.


Monsieur : Je peux au moins Savoir où on va ?


Moi : Retrouver votre femme.



_ Fin du flashback




Le monsieur que j'ai engagé pour retrouver madame vient d'arriver, on attend que monsieur sorte de sa chambre. Je ne connais même pas son nom, j'ai demandé à une connaissance et il m'a été recommandé. Je n'ai pas besoin de connaitre son nom, je veux juste qu'il m'apporte les informations dont  on a besoin.


Monsieur : Allez-y, dites moi ce vous avez.


Moi : C'est le monsieur dont je vous ai parlé, il dit avoir toutes les informations dont on a besoin.


Monsieur : Alors je vous écoute.


Informateur : Alors, c'est sur la base d'une photo et de deux noms que j'ai pu avoir Quelque chose. Premièrement je me suis appuyé sur le prénom de la femme que vous m'avez donné mais il y'en a tellement que je n'ai eu aucune information. Je me suis donc tourné vers l'identité de l'homme et j'en ai trouvé des choses à son sujet. C'est en le filan que j'ai retrouvé la femme.


Monsieur : Quand vous dites retrouver, c'est vraiment retrouver ou vous avez juste la confirmation qu'elle est à Preto ?


Informateur : Je sais où elle vit et où elle travaille.


Monsieur : Continuez alors.


Il s'est mit à détailler tout ce qu'il a comme informations sur madame et à vrai dire, ces informations sont très précises et son travail très bien fait. Après l'exposé de tout ce qu'il a eu à faire hé l'ai remercié et il nous a laissé avec les preuves de ce qu'il disait.


Monsieur : Kafu ?


Moi : Monsieur ?


Monsieur : Tu as fait du bon boulot.


Moi : Merci.


Monsieur : Quand penses-tu qu'on puisse aller la voir ?


Moi : Si je m'en tiens à ce que j'ai devant moi ( lisant le document ), elle travaille dans un restaurant du lundi à vendredi donc on ne peut nullement aller en semaine au risque de ne pas la voir.


Monsieur : En soirée c'est possible même en pleine semaine.


Moi : Oui mais le week-end serait encore mieux je pense.


Monsieur : Tu as raison, le week-end me va, je peux très bien prendre mon mal en patience jusque là.


Moi : Quel jour précisément ?


Monsieur : Samedi… 


Moi : D'accord , on ira alors ce week-end.


Monsieur : Tu sais quoi ? A ta place je ne sais pas si je serai revenu pour m'aider moi-même. Je ne sais pas pourquoi tu es revenu mais je te remercie vraiment.


Moi : Je suis revenu parce que c'est vous qui m'avez trouvé et aidé alors que j'avais besoin d'aide donc je vous dois la vie que j'ai actuellement.





>>> Inspecteur Léo




Après la petite fête de Léa au restaurant nous sommes allés chez elles pour souffler le gâteau puis nous sommes rentrés à la maison Tinie et moi.

Le lendemain après l'avoir déposé à l'école je me suis arrêté chez Kara, il faut que je lui parle.


Kara ( souriante ) : Tu veux que je t'offre quelque chose à boire ?


Moi : Je ne veux rien de ta part si ce n'est que tu me laissés tranquille, que tu cessés de mettre ton nez dans mes affaires.


Kara : Je ne comprends pas ce que tu dis.


Moi : Tu ne comprends ? Je dis pourtant la même chose que je tente de te faire comprendre depuis qu'on est divorcés, cesses d'imposer ta présence dans ma vie.


Kara : Qu'est-ce qu'il y'a ?


Moi : Ce qu'il y'a c'est que tu as été désagréable avec Kimberley hier.


Kara : Pffff !!


Moi : Ah, tu vois de quoi je parle maintenant ?


Kara : Elle est donc allée se plaindre ?


Moi : Quel est ce culot que tu as eu pour lui adresser la parole ?


Kara : Je n'ai rien dit de mauvais, je lui ai simplement dit qu'elle n'utilise pas ma fille pour avoir toi. En quoi ai-je été désagréable ?


Moi : C'est quoi ton problème ?


Kara : Mais aucun… Toi-même tu ne vois pas ? Je 'e veux juste pas qu'elle utilise ma fille pour te séduire.


Moi : Pour me séduire ? 


Kara : Cesses de faire comme si tu ne voyais rien.


Moi : Je ne vois pas de quoi tu me parle, je suis venu te dire que…


Kara : Que rien… Tu fais semblant de ne rien voir parce que tu amoureux d'elle n'est-ce Pas ?


Moi : Pardon ?


Kara : Tu m'as très bien entendu. Peut-être ai-je utilisé un grand mot mais ça se voit que tu es attiré par elle sinon tu ne devais pas être si irrité du fait que je l'ai abordé et du fait que je parle d'elle. Y-a-t-il quelque chose entre vous ?


Moi : Qu'il y ait ou pas quelque chose entre nous, peux-tu me dire à quel niveau se trouve ton problème ?


Kara : Je veux juste savoir Léo, je veux juste savoir s'il ne me reste réellement aucune chance pour te reconquérir.


Moi : Mais tu n'as jamais eu de chance depuis le départ, de quoi tu me parles ? Tu penses vraiment qu'après tout ce que tu as fait tu aurais eu une chance pour me reconquérir ?


Elle se lève de son fauteuil et vient s'asseoir à ma gauche sur le bras de mon fauteuil en posant sa main sur ma joue.


Kara : Tout le monde fait des erreurs Léo. Je suis consciente d'avoir fait quelque chose de mal mais je sais aussi que si tu le désire tu peux me pardonner. Je sais que l'on peut recommencer notre histoire, laisses moi simplement te montrer que je peux me faire pardonner. Pour Tinie, je veux juste qu'elle grandisse avec ses deux parents à ses côtés. Tu n'as pas idée du nombre de fois qu'elle demande à quel moment on vivra tous dans la maison .


Moi : Il fallait y penser avant Kara, il fallait y penser avant de détruire tout ce que l'on avait déjà. Elle me pose la même question mais même si ça me fait mal qu'elle subisse les gardes partagées, c'est pour son bien. C'est pour son bonheur que je te permets de la voir, c'est pour elle que je fais tout ce que j'ai toujours eu à faire au contraire de toi qui ne fait que ce qui t'arrange. C'est bien trop tard maintenant pour te rendre compte que tu as fait une erreur. Tu as un autre enfant et je suppose que l'homme pour qui tu as détruit notre foyer te rend heureuse… je suppose j'ai envie de dire. Non, tu n'auras pas cette chance de recommencer je ne sais quoi. Je vais recommencer ma vie de mon côté et tu ne va pas t'en mêler, tu ne vas nullement mettre ton grain de sel dans ma vie. Qu'importe que Kimberley ou je ne sais qui utilise Tinie pour me séduire, cela ne te regarde pas. Peu importe pour qui je ressens ou pas des sentiments , cela ne te regarde pas parce que chacun fait sa vie désormais. La seule personne qui nous lie c'est Tinie, rien de plus. Je suis ravi que tu ai remis le sujet sur la table et j'espère que dorénavant tu as compris et qu'à l'avenir, tu tiendras ta bouche très loin de Kimberley ou de toute femme que tu verras à mes côtés. 


Je me lève et sors directement de la maison.

J'espère qu'elle a enfin compris qu'il n'y a aucune possibilité de retour en arrière pour nous deux, tout ça c'était avant donc qu'elle ne se mêle point de ce que je fais de ma vie sinon je ferai ce qu'il faut pour frapper où ça fait mal pour elle.


Je n'ai pas fait la journée au bureau.

Quand il a été l'heure d'aller chercher Tinie j'y suis allé puis je suis resté avec elle à la maison à m'occuper d'elle et à jouer pour ensuite la garder dans mon lit vu qu'elle s'y est endormie.

Quant à moi, je me suis mis à penser à ce que Kara a eu à me dire tout à l'heure chez elle. Je ne suis pas amoureux de Kimberley c'est juste que… Bref, c'est une belle femme et c'est normal que je puisse être légèrement troublé par sa personne mais je ne pense pas que ça soit le cas. Et puis, même si ça l'est , ne suis-je pas un homme ? N'ai-je pas le droit de recommencer ma vie , de ressentir quelque chose pour quelqu'un ? Si mais comme je disais, ce n'est pas du tout le cas.

Pour le meilleur & l...