Chapitre 34: L'ACCIDENT : Le retour des anges.

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 34: L'ACCIDENT: LE RETOUR DES ANGES


**JESSICA MBOUROU**


Je suis dans la voiture de Rick qui m'a appelé ce matin pour me dire qu'il voulait qu'on se fasse du bien ce soir car il était trop stressé ces derniers temps.


Moi: Je ne comprends pas pourquoi tu ne te réfères pas à ta petite amie pour te déstresser ?

Rick : (au volant) Laisses moi cette idiote là, elle sait faire quoi? Si ce n'était pas à cause de mon père, tu crois que c'est une fille que j'aurais pu regarder ? Elle n'est en rien mon genre . 

Moi: (Riant) Pourtant ça ne t'empêche pas de la grimper dessus.

Rick : Il faut bien qu'elle justifie le titre de fiancée qu'elle a. Mais je t'assure que pour pouvoir jouir, dans mon esprit je pense à toi. (Passant sa main entre mes jambes) Tu es la meilleure de mes coups.

Moi: (souriante) Au fait, j'ai vu Seb la dernière fois avec Don. Ils sont aussi de retour ?

Rick: Ils sont là depuis trois ou quatre ans maintenant. Juste que ce n'est plus trop ça entre nous. On se parle encore mais vraiment rarement. Surtout depuis que Seb avait émis l'hypothèse ridicule, quand il avait appris le retour de NDZAMBA d'aller lui présenter nos excuses ainsi qu'à la petite Sainte. On s'était séparés en queue de poisson. J'avais dit que jamais je ne le ferai. Ethan m'avait cassé le petit doigt pour récupérer les vidéos et moi je vais aller m'excuser ? Lui et sa pute peuvent aller se faire foutre.

Moi: Tu sais qu'elle vend au marché maintenant ?

Rick : (Surpris) Ah bon?

Moi: (Riant) Oui. Ça doit faire une semaine qu'Erna et moi l'avons vu au marché. Si tu voyais comment elle est dégueulasse, tu ne peux pas. La tête de cette idiote quand elle nous a vu. Je paierai chère pour la revoir et j'irai encore là-bas pour l'humilier. 

Rick : Avec tout l'argent de son chéri, elle est vendeuse ? Il faudra me montrer où elle vend, j'irai lui rendre visite un de ces jours. Je lui donnerai de l'argent.

Moi: En échange du sexe avec cette souillon?

Rick : Oui. J'ai toujours eu envie de la toucher cette petite pour lui faire connaître c'est quoi un vrai mâle. 

Moi: (Dans ma tête) En matière de mâle, cette idiote a été servie, elle a eu le meilleur d'entre tous. (À haute voix) Si tu pouvais seulement me filmer cette scène et me donner les images, je te serais éternellement reconnaissante.

Rick : Et si tu me suçais avant que nous n'arrivions au studio ? (Enfonçant son doigt dans mon vagin) Ça permettra d'évacuer tout mon stress et en plus ça me permettra d'avoir des idées fertiles pour coucher la sainte et obtenir tes vidéos.

Moi: (bougeant au rythme de son doigt) Hum, D'accord.


J'ai débouclé son pantalon et j'ai sorti son pénis. J'ai enlevé ma ceinture de sécurité et je me suis baissée pour me mettre à ses pieds avant de commencer à le pomper sauvagement. 


Rick : (Grognant) Putain Jess tu es la meilleure, vas y continue. Suce moi chérie, suce mon bâton magique qui va t'en fourrer dans quelques minutes. Excite le au maximum, oh putain, tu es une vraie déesse de la fellation.


Plus il le disait, plus je m'appliquais afin de le prendre en gorge profonde. Nous étions à fond quand nous avons ressenti que la voiture a heurté quelque chose.


Moi: C'était quoi ça ?

Rick : Merde. J'ai renversé quelqu'un. 

Moi: Quoi?


Je me suis relevée rapidement et j'ai regardé derrière nous, j'ai vu quatre corps, une femme et trois enfants, étalés par terre. Les gens criaient autour et commençaient à venir sur la route.


Moi: (À Rick) Démarre et bougeons de là putain, qu'est-ce que tu attends ? 

Rick: (Tremblant) J'ai tué quelqu'un Jessica.

Moi: (le giflant) Appuie moi sur ce véhicule et bouge toi, je n'ai pas envie de faire de la prison. 


Pendant que je parlais, les gens ont commencé à cogner sur la voiture.


Moi: (Hurlant) Rick Démarre merde. 


C'est avec les mains tremblantes qu'il a démarré le véhicule et s'est frayé un chemin sur cette route qui commençait déjà à être envahie par des hommes. Il a roulé jusqu'au studio et est descendu du véhicule encore sonné par ce qui venait de se passer. Je suis descendue à mon tour et je suis venue voir l'avant de la voiture, il y avait des traces de sang dessus. Je suis rentrée chez lui et je suis allée chercher de l'eau, une éponge et du savon. J'ai nettoyé ça rapidement pour qu'il n'y ait aucune trace. Quand j'ai fini, je suis rentrée dans la maison et l'ai trouvé debout en train de dire qu'il a tué des gens. Je suis allée nous servir deux grands verres de liqueur.


Moi: (Devant lui) Prends moi ça et bois. 


Il a pris le verre et l'a vidé d'une traite.


Moi: (l'attrapant le visage pour le regarder dans les yeux) Tu n'as tué personne tu m'entends ? Ces gens étaient sur la route et c'est de leur faute si la voiture les a cogné.

Rick : J'avais les yeux fermés Jess, je n'ai pas pu les voir parce que j'avais les yeux fermés.

Moi: On s'en fout. Yeux fermés ou pas, ils auraient dû quitter sur la route. La chaussée est faite pour les véhicules et non pour les piétons. En plus ce n'est pas toi qui les a cogné mais ce sont eux qui se sont jetés sur ta voiture. Quand tu vois comme ça, ce sont des gens qui cherchent à se faire de l'argent sur le dos des gens. Je parie qu'ils n'ont rien eu de grave.

Rick : Tu crois?

Moi: J'en suis sûre. Donc calme toi. Nous n'avons rien fait de mal d'accord ?

Rick : D'accord. 


Je l'ai ensuite embrassé avant qu'il ne reprenne bien bien ses esprits et nous avons couché ensemble en oubliant complètement ce fichu accident. Nous n'avons rien fait, ils n'avaient pas à trainer sur la route à pareille heure et devaient éviter la voiture. C'est leur faute à eux et non la nôtre…


**MYRNA NZAOU**



(Sonnerie de téléphone) C'était le mien. 


Moi: S stp, prends moi ça dans ma sacoche.


Elle a fouillé et a regardé l'écran du téléphone. 


Moi: C'est qui ?

Sara: Maman Cécile.

Moi: C'est une voisine du quartier. Pourquoi elle m'appelle ? Décroche et met le haut parleur. 


<<Moi: Allô>>

<<Maman Cécile : (En pleurs) Mimi oh.>>

<<Moi: (Le cœur battant) Qu'est-ce qui se passe maman Cé?>>

<<Maman Cécile : (Pleurant) On les a renversé oh. La voiture a ramassé ta mère avec les triplés à la route là-bas oh. >>


Boum! Mon cœur a raté un battement et j'ai vacillé avec Noah dans les bras mais Japhet qui était derrière moi m'a retenue.


Sophie : On a renversé qui?

Sara: (Le visage grave) La mère et les trois enfants de Myrna. 

Moi: (Les larmes coulant de mes yeux) Non, pas une deuxième fois, le Seigneur ne peut pas me faire ça une deuxième fois. Cette fois ci je vais mourir. 

Sara: Mimi calme toi. (Parlant à ma place au téléphone)

<<Sara: Allô madame ?>>

<<Maman Cécile : (Pleurant) Oui.>>

<<Sara: C'est la sœur de Myrna à l'appareil. Vous dites que qu'on a tamponné maman Jeanne et les enfants à la route ?>>

<<Maman Cécile : (Pleurant) Oui ma fille. Une voiture roulait vite vite comme ça et les a cogné alors qu'ils traversaient la route pour venir à la maison. Le chauffeur a fui.>>

<<Sara: Ils sont encore là-bas ou on les déjà emmené à l'hôpital ?>>

<<Maman Cécile : On les a emmené à l'hôpital. >>

<<Sara: Vous savez dans quel hôpital ?>>

<<Maman Cécile : Non. Je vais d'abord appeler l'enfant d'Odile qui est parti avec eux dans la voiture de celui qui les a emmené. >>

<<Sara: D'accord, on vous rappelle dans 5 minutes. >>

<<Maman Cécile : D'accord.>>

Clic.


Sara m'a prise dans ses bras pour me consoler.


Moi: (Pleurant) Ils sont toute ma vie S, ils sont toute ma vie.

Sara: (resserrant son étreinte) Je suis sûre qu'il ne va rien leur arriver de grave ma puce, calme toi. 


Gaël m'a pris l'enfant des mains qui pleurait aussi en me voyant le faire et les autres se sont mis à prier pour ma famille. Cinq minutes plus tard, Sara a rappelé maman Cécile et cette dernière lui a dit qu'on les avait emmenés à une clinique. En disant le nom, Sara a dit qu'elle la connaissait car c'est là bas qu'elle travaille. Nous sommes rapidement allés grimper dans les véhicules pour nous y rendre. Sur place, nous sommes rentrés précipitamment dans le bâtiment.


Sara : (À la réceptionniste) Irma vous avez accueilli des accidentés de la route ici?

Irma : Oui. La maman est en train de se faire coudre dans l'une des salles, elle n'a pas eu grand chose, les trois enfants par contre sont au bloc opératoire. 


Mon cœur a raté un battement. Mes voisins qui m'ont vu, sont venus me trouver. 


Sara : C'est le docteur NDZAMBA qui s'occupe d'eux ?

Irma: Je ne sais pas, tout à l'heure , le professeur Matéo l'a empêché de les suivre car il lui a dit qu'il ne pouvait pas opérer ses propres enfants à cause de l'implication émotionnelle. Mais il les a quand même suivis, je ne sais pas s'il est finalement rentré avec eux ou non. 

Sara : D'accord merci. (À moi) Allons par ici.


Nous sommes allés avec elle et nous sommes tombés sur Ethan qui était debout devant une porte avec les mains sur la tête. Il fixait la porte. 


Sara : Ethan ? 


Il s'est retourné pour nous regarder. Je me suis instinctivement jetée dans ses bras.


Moi: (Pleurant) KLEN s'il te plaît, dis moi qu'ils vont bien, qu'il ne leur ait rien arrivé de grave. Pour l'amour de Dieu, dit le moi. 


Pour toute réponse, il m'a serré dans ses bras pour me calmer…


UNE HEURE PLUS TÔT.


**ETHAN NDZAMBA**


Je suis avec le professeur Matéo qui est descendu au Gabon depuis deux jours. Il a un cas ici et il est venu me voir pour en parler et me demander non seulement de l'assister, mais aussi que ce soit dans ma structure que l'opération ait lieu. Ça évitera le déplacement du patient et sa famille jusqu'en France et réduira les coûts pour la famille qui a déjà trop dépensé sur ce patient. Je lui ai dit qu'il n'y avait aucun problème. Nous avons parlé de long en large de ce cas avant de nous mettre d'accord sur la situation. 


Alors que nous étions en train de sortir de mon bureau pour l'accueil, j'ai vu brancard passé avec une femme à l'intérieur qui avait les yeux ouverts. En la regardant bien, je me suis aperçu qu'il s'agissait de la mère de Myrna, maman Jeanne. Je me suis précipité sur elle.


Moi: Madame , je

Maman Jeanne : (Me coupant) Mes petits fils, occupe toi de tes enfants stp.

Moi: (Ne comprenant rien) Hein?


Alors que je voulais parler, j'ai vu trois autres brancards entrer dans la structure. Il s'agissait de trois petits garçons très ensanglantés. Quand mon regard est tombé sur l'un des visages, mon cœur a failli se couper mon visage a blêmi et j'ai eu le vertige.


L'un des brancardiers: Il faut rapidement les conduire au bloc opératoire, ce sont eux qui ont eu le choc. 

Professeur Matéo : Préparez rapidement la salle et emmenez les. Dépêchez vous. 


Ils se sont activés autour et les enfants ont été conduits. Le professeur Matéo a mobilisé une équipe. J'ai voulu venir mais il m'a retenu.


Professeur Matéo : Tu ne peux pas rentrer dans cette salle. 

Moi: Quoi? Mais pourquoi ?

Professeur Matéo : Parce que ce sont tes enfants Ethan. Tu ne pourras pas convenablement t'occuper d'eux.

Moi: Si je peux le faire, je suis stable 

Professeur Matéo : (posant une main sur mon épaule) Ethan tu ne l'es pas. Regarde tes mains, elles sont en train de trembler. Tu ne peux pas le faire. 


J'ai regardé mes mains et effectivement elles sont en train de trembler. 


Professeur Matéo : Je vais m'occuper d'eux, ne t'inquiètes pas. 

Moi: (Résigné) D'accord. 


Je suis parti avec eux jusqu'à devant la salle d'opération. Après qu'il ait fini de se nettoyer les mains et de s'apprêter, il est rentré. Je suis resté tout seul devant la porte et j'ai mis les mains sur ma tête. Plein de choses étaient en train de se bousculer à l'intérieur de moi. Ces enfants me ressemblent comme deux gouttes d'eau. Comment est-ce possible ? Aurais-je eu des enfants avec….. Myrna ? Je suis


Sara: (Derrière moi) Ethan ?


Je me suis retourné pour voir toute la bande du lycée s'approcher de moi, Myrna y compris. Cette dernière pleurait et est directement venue se jeter dans mes bras.


Myrna : (Pleurant) KLEN s'il te plaît, dis moi qu'ils vont bien, qu'il ne leur ait rien arrivé de grave. Pour l'amour de Dieu, dit le moi. 


Je l'ai serré dans mes bras sans pour autant lui répondre. Au bout d'un moment je me suis légèrement détachée d'elle pour prendre son visage dans mes mains et la regarder dans les yeux. 


Moi: Ils vont s'en sortir tu m'entends ?

Myrna : (me regardant dans les yeux) Oui.

Moi: (Essuyant ses larmes) Ne pleure plus. Ils vont s'en sortir, je te le promets. 

Myrna : D'accord. 


J'ai l'ai à nouveau serré dans mes bras jusqu'à ce qu'elle se calme. Nous étions ainsi jusqu'à ce que nous entendions maman Jeanne l'appeler. Elle avait des pansements ça et là et était sur une chaise roulante. 


Myrna : (se retournant) Maman.


Elle est partie la prendre dans ses bras et a repris à pleurer. Elles le faisaient toutes les deux. 


Maman Jeanne : (Pleurant) Mimi, mes petits enfants oh, je n'ai pas pu protéger mes petits enfants. Je te demande pardon.

Myrna : (Pleurant) Maman ce n'est pas grave, calme toi. Je suis sûre qu'ils n'ont rien de grave. Tout va bien se passer.


Elles sont restées en train de pleurer pendant un moment avant de se calmer. Nous sommes allés tous dans la salle d'attente autre que celle de l'accueil pour attendre les enfants. Les filles étaient autour de Myrna et sa mère , les garçons un peu en retrait et moi j'étais debout dans un autre coin. J'avais du mal à m'asseoir.


Gaël : (s'approchant de moi, à voix basse) Tu savais que vous aviez des enfants ?

Moi: Non. Je n'étais au courant de rien. Je viens juste de.

Voix: Lilian ?


Je me suis retourné pour tomber sur les deux hommes que j'avais vu à Mulhouse le jour où j'avais été miraculeusement sauvé. C'est-à -dire le père de Myrna et l'autre monsieur. Depuis ce jour, je ne les avais plus jamais revu. J'avais regardé autour pour voir si tout comme moi, les autres les voyaient aussi. Celui qui avait le visage du père de Myrna, je savais que ce n'était pas lui car ce monsieur était mort et que si c'était cette apparence qu'ils avaient pris c'était juste pour facilement s'approcher de moi et me mettre en confiance, a pris la parole.


Lui: Il n'y a que toi qui peut nous voir et nous entendre. (Regardant maman Jeanne) Elle a juste senti notre présence mais elle ne peut nous voir. 

Moi: D'accord.

Gaël : Ethan, tout va bien ?


Les autres ont levé les yeux vers moi pour me regarder.


Lui: Nous sommes venus te dire qu'il y a actuellement une bataille dans les lieux célestes. Vos enfants sont réclamés et ils sont en train de mourir dans la salle d'à côté.

Moi: S'il vous plaît, faites quelque chose. Ils ne peuvent pas mourir. 

Lui: Ça ne dépend pas de nous. 

Moi: Ça dépend de qui alors?

Lui: (Regardant Myrna) De vous deux.

Moi: Qu'est-ce que nous pouvons faire ?

Lui: La réponse se trouve en Matthieu 18:18 à 20. Dépêchez-vous. 


Ils ont ensuite disparu. Sur le coup, je n'avais aucune idée de ce que pouvait dire ce verset.


Moi: Matthieu 18 :  18 à 20. Que quelqu'un me lise ce verset svp. 

Japhet : (regardant dans son téléphone) Vraiment, je vous l’assure : tout ce que vous interdirez sur la terre sera interdit aux yeux de Dieu et tout ce que vous autoriserez sur la terre sera autorisé aux yeux de Dieu. J’ajoute que si deux d’entre vous se mettent d’accord ici-bas au sujet d’un problème pour l’exposer à mon Père céleste, il les exaucera. Car là où deux ou trois sont ensemble en mon nom, je suis présent au milieu d’eux.

(Matthieu 18:18‭-‬20 BDS). Voici ce que dit ce passage. 


Ils étaient tous en train de me regarder complètement perdus. Je me suis déplacé et je suis allé vers Myrna. 


Moi: (Lui tendant la main) Viens avec moi stp. 

Myrna : (me regardant) Qu'est-ce qui se passe ?

Moi: On n'a pas assez de temps stp, suis moi. 


Elle a pris ma main et s'est levée. Je l'ai entraîné à ma suite dans la pièce qui est juste à côté de celle du bloc et dans laquelle je prie avant et après chaque intervention. Elle me regardait sans rien comprendre. Je n'avais pas le temps de lui expliquer les choses. Je suis venu m'agenouiller devant le mur et elle l'a fait. Elle a instinctivement mis sa main dans la mienne et je l'ai resserrée. Nous avons tous les deux fermé nos yeux et nous nous sommes mis à prier. 


Moi: (La voix plus haute que la sienne) Notre père et notre Dieu, c'est toi qui a envoyé tes anges pour me prévenir qu'une bataille était en train d'être livrée ce soir contre la vie de nos enfants. Nous sommes à genoux devant toi, leur mère et moi afin de te supplier pour que l'ennemi n'ai pas raison de leurs vies. Nous refusons et nous interdisons l'accès au diable et ses agents sur la vie de nos enfants. 


J'étais ainsi en train de parler lentement et j'ai senti comment une chaleur qui partait de la connexion entre nos mains par lesquelles on s'attrapait a grimpé pour envahir nos corps en entier. J'ai eu une forte pression sur la langue et des paroles ont commencé à sortir toutes seules de ma bouche comme si quelqu'un d'autre s'était emparée de ça. Des paroles d'autorités sont sorties et placées dans dans un alignement qui m'était humainement impossible de savoir. J'ai fait des déclarations sur moi, sur leur mère, sur eux et le lien qui nous rattachait. L'atmosphère était saturée et le ciel ouvert au-dessus de nos têtes. Nous avons prié pendant je ne sais combien de temps avant qu'on ne m'appelle à nouveau. 


Voix: Lilian ?


J'ai ouvert mes yeux et j'ai regardé en direction de la voix. C'était le deuxième qui était là. 


Lui: Lève-toi et va toi même finir cette opération. Il faut que tu les touches tous les trois. De toutes les façons, tu recevras des directives quand tu seras dans la pièce. Quand tu auras posé tes mains sur eux, que personne d'autre ne le fera jusqu'à ce que cela soit terminé. Tu m'as bien compris ?

Moi: Oui. Et elle ?

Lui: Elle peut aller rejoindre les autres et continuer à prier avec eux. 

Moi: D'accord. 


Il a à nouveau disparu. 


Moi: Myr lève toi, nous devons sortir d'ici.

Myrna : Qu'est-ce qui se passe ?

Moi: Je dois rentrer dans la salle d'opération. 


Nous nous sommes levés et sommes sortis de la pièce. Les autres étaient debout dehors. 


Sara: Qu'est-ce qui se passe ?

Moi: Priez avec elle, il faut que je rentre dans cette salle.

Gaël : Pourquoi ?

Moi: Je n'ai pas le temps de vous expliquer quoi que ce soit. 

Maman Jeanne : Vas y mon fils, fait comme le Seigneur t'a dit de faire. Nous allons rester avec elle et prier. 

Moi: D'accord, merci. 


Pendant que je voulais me retourner, Myrna m'a attrapé par ma blouse. Je me suis arrêté pour la regarder. Elle me fixait dans les yeux.


Myrna : (me fixant en me tenant la blouse) Ramène moi mes enfants stp KLEN.

Moi: (La regardant dans les yeux) Je t'en fais la promesse Myr.


Elle m'a encore retenu pendant quelques secondes avant de me laisser rentrer dans la salle. 


LE JOUR OÙ MA VIE BA...