Chapitre 35 :

 

-          Donna : Aller viens ! Tout ira bien crois moi, on va procéder autrement !

-          Martin : Oui mais la date est déjà là, elle passe au tribunal lundi et…

-          Donna : As-tu reçu une convocation ? Non ! Eh bien ils vont renvoyer l’audience, ils savent que tu es dans la ville, ils voudront que tu sois présent j’en suis sûre et certaine !

-          Martin : C’est vrai ! On va passer au plan B… J’aime quand tu parles comme ça !

-          Donna : C’est normal bébé ! Je suis là pour ça non ?

-          Martin : Oui c’est vrai ! Tu m’apaises tu sais ? J’ai presque toute ma famille sur le dos, ils me soupçonnent  d’être le responsable de cet… acte.

-          Donna : Quoi ? La mort de ton frère ?  mais pourquoi l’avoir choisi lui et non les autres ? Je veux dire ceux qui ont merdé sur ce coup ci ?

-          Martin : Je ne pouvais pas !!! Ce sont les seuls qui me soutiennent, il fallait un plus faible…

-          Donna : Je comprends, je crois qu’après ce tour ci, tu auras atteint le but final ….

-          Martin : Oui ma chérie….

Elle a passé sa main dans son pantalon, elle lui caresse son sexe.

-          Donna : Viens stp !!!

Martin s’est retourné, il est déjà tout nu, il l’embrasse passionnément, sauvagement et ils font l’amour à même sur la commode qui est dans leur chambre….

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Ce week – end, les choses vont tellement vite que j’ai du mal à réaliser, que nous sommes déjà à la veille du procès ; avec Maître DIBAM on a fait le point, et il m’a encore rassurée, il m’a dit d’être confiante ; Ben m’a dit aussi la même chose, et que même si on a pas pu le filer  avant,  on finira par trouver un moyen de le faire, il réapparaîtra d’une manière ou d’une autre .

-          Ben : Ne t’en fais pas, je sais qu’il nous épie, il nous fait surveiller !

-          Moi : Oui, ça c’est sûr !

-          Ben : T’as pas envie d’une glace ? On n’est pas sortis comme ça depuis un moment, allons nous détendre, je sais qu’il nous file, mais alors !!!! Qu’est ce que je m’en tape…

-          Moi : Tu as raison, allons y ! Eh mais attends ! Etant donné qu’il nous fait suivre à tous les coups, ça veut dire qu’on peut aussi les surprendre non ?

-          Ben : Il faut d’abord savoir qui le fait, on ne les connaît pas !

On ne les connaît pas, Martin a sûrement toute une équipe derrière lui, à part ses bodyguards, il a d’autres personnes à son service.

-          Moi : Ses frères sont aussi dans le coup, j’ai vu deux de ses frères l’autre jour à l’hôtel, ils étaient ensemble.

-          Ben : Qui ça Guy ? Et qui ?

-          Moi : Sébastien !!!

On se tape deux bonnes glaces, ça nous fait du bien, on essaye de parler d’autre chose, mais tout nous ramène toujours au même sujet, le tribunal, Martin, et tout le reste. Ca me rend tout à coup un peu triste.

-          Ben : Tu n’as pas l’air très enjoué ! je voulais qu’on sorte un peu pour se changer les idées, juste ça, je sais que c’est difficile, mais il faut toujours chercher un moyen de déstresser un peu, n’y penses pas pour le moment, profitons juste de cet instant, c’est aussi très important.

-          Moi : Oui tu as raison, je suis juste un peu mal, je veux être avec toi librement, je veux vraiment en finir, je ne sais pas combien de temps va durer ce procès, et Martin qui joue les mystérieux, j’en ai par-dessus la tête je t’assure…

-          Ben : Eh ! regarde-moi, c’est autant plus difficile pour moi que ça l’est pour toi, j’ai un statut qui ne m’arrange pas dans cette histoire, mais je t’aime vraiment et je veux y croire, alors toi aussi tu dois y croire, et espérer que tout aille pour le mieux après ; je suis aussi passé par là, je sais ce que c’est, dis toi juste que ce n’est qu’une épreuve, et qu’il faut se battre pour la traverser.

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Martin allume l’appareil numérique que l’un de ses hommes de mains lui apporté, il regarde les photos,  Ben et Reine assis à une terrasse, entrain de prendre une glace, entrain de s’embrasser.

-          Martin : Je leur ai conseillé de s’éloigner l’un de l’autre, mais je vois que l’amour est plus fort que tout !

-          Donna : Eh oui l’amour triomphe toujours ! Vous êtes quittes !

-          Martin : Qu’est ce que tu veux dire ?

-          Donna : Je veux dire que c’est tout comme toi et moi nous sommes amants, on s’aime, ta femme a un amant et ils s’aiment…

-          Martin : Oui ça je le sais !

Mais ce que Martin ne supporte pas c’est le fait de se faire aussi narguer, il n’avait pas cru au début quand il avait su que sa femme fréquentait un autre mec ; il se disait que c’était juste pour le rendre jaloux ; il réalise petit à petit que son épouse n’est plus la même, et cette histoire de divorce l’empêcherait d’aller jusqu’au bout de sa tâche , et si jamais il est convoqué au  tribunal il doit lui aussi prouver que non seulement il  est cocu, mais qu’il  a toujours été un mari aimant et prêt à pardonner toutes ses infidélités.

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