Chapitre 35 : le miracle

Write by Nifêmi


 

                               -----Shark----

 

Je suis debout adossé au mur, près de l’entrée. Ma sœur a posé ses mains sur le bras de son mec. Elle prie ou elle lui parle. Je n’arrive à rien entendre. Qui aurait pu imaginer mon ami et ma sœur !  Il y a onze ans de différence entre eux. Hum ! Mon ami aussi aime les minettes et c’est sur ma sœur il est tombé. Je l’attends au réveil. J’ai une bonne surprise pour lui. Je souris du coin des lèvres.

Au même moment, je reçois un appel sur mon téléphone. Chris m’appelle. Et pourquoi ?

Moi : allo ! Chris ! Je suis en intimité familiale…quoi ?tu dis quoi ?

Brigitte dormait profondément. Candice se retourne vers moi :

Elle : que se passe-t-il ?

Moi : mes employés, l’un s’est fait arrêter par la police, l’autre dans un état critique. Je crois qu’il est ici en salle d’opération je vais à l’accueil. Je reviens.

Je sors, je vais à l’accueil pour me renseigner. Je croise Chris qui fait son entrée aussi. Il est essoufflé.

Lui : boss, vous êtes ici aussi !! Vous avez été rapide

Moi : que s’est-il passé ? Pourquoi Sersey si calme a poignardé Jersey ?

Lui : je n’en sais rien, je crois que vénus doit-être là aussi…

Moi : c’est quoi ce trio…

Vénus : je suis ici…

Elle avait l’ai un peu mal. Son ventre se montrait. Elle est enceinte jusqu’aux dents !! Donc c’était vrai.

Chris : vénus qu’est-ce qui s’est passé ? Comment tu vas toi ?

Vénus : Sersey était en pleines disputes avec Jersey, j’ai essayé de la calmer, elle m’a poussé et je me suis cogner la tête. C’est les cris des employés de l’hôtel qui m’ont réveillé. J’ai appris qu’il est entre la vie et la mort… et Sersey est arrêtée par la police… snif, snif

Elle pleure, elle est inconsolable. Mais je devrais en savoir plus. Elle me raconte l’histoire concernant sa grossesse et l’auteur qui n’est autre que le fiancé de Sersey. Jersey pataugeait entre elles. Je n’ai pas vu le jeu de ce type. Je connais Sersey impulsive, mais jusqu’à faire une tentative de meurtre sur la personne de son copain ? On tourne dans un cauchemar…

Je vois ma sœur qui vient vers nous :

Chris : Candice, comment tu vas ? Tu es venue voir Monsieur Valdo ?

Candice : oui Chris, mais que se passe-t-il ici ?

Ces deux se connaissent où ? J’espère que Candice n’est pas une Minnie, sinon j’étrangle ce Chris à l’instant. Je suis choquée. Trop de coïncidences ! Ça peut me rendre fou !

Moi, regard sévère : vous vous connaissez où ?

Chris : c’est une amie du campus !

Moi : Candice ?

Candice : oui, on était au campus et on s’est rencontré fortuitement à cendrillon

Vénus surpris: Foumi ? C’est toi ? Tu as changé !

Candice : Vénus ? Tu es enceinte ?

Moi : BON SANG ! Qui va me dire ce qui se passe ici ! Ne me RENDEZ PAS FOU ! Foumi, ce nom me dit quelque chose ! FOUMI ! BINGO ! La fille qu’Oswald…NON ! Ne me dis pas que …

Candice effrayée : non, Shark, ne te mets pas dans cet état ! On est dans un hôpital ici, calme toi tu sauras tout arrivée à la maison.

Chris : c’est votre sœur ?

Moi : oui c’est ma sœur, vénus ne me dis pas que c’est la cliente de…

Je lui fais des gestes de main

Venus : oui boss

Moi : Candice je vais te tuer…

Elle s’en fuit du côté de la chambre de son violeur ! Comment peut-on comprendre la femme ? Un homme qui l’a violé et elle tombe enceinte et amoureuse. Je transpire, mon t-shirt est mouillé par la sueur ! Vu qu’elle l’a agressé aussi en retour, je la cherchais pour lui faire la peau ! Elle a réussi son jeu, mais Valdo va payer pour le viol commis sur ma sœur. On n’est pas encore quitte… il va me le payer et Candice aura la punition qu’elle mérite.

Chris : monsieur ?

Moi : OUI !

Chris : vous allez bien ?

Moi : j’irai mieux, pour l’instant allons-nous en quérir des nouvelles de Jersey.

Je finis à peine ma phrase que le docteur apparait et demande qui sont les proches de Jersey. On avance vers lui. De sa mine, je comprends qu’ils l’ont perdu.

Docteur : on a fait tout notre possible, la jugulaire a été tranchée

Vénus : aaaah ! Seigneur ! Pourquoi ? Pourquoi tu as fait ça Sersey ? Pourquoi ?

Chris : calme toi, calme-toi

On réussit tant bien que mal à calmer Vénus vu sa grossesse avancée, on y va doucement. Chris me dit qu’il va informer la mère de jersey. Je pense que j’ai le devoir d’assister sa famille. Quelle perte ? Demain j’irai au commissariat rendre visite à cette écervelée de Sersey. Pour le moment quelqu’un a  des comptes à rendre. Je vais dans la chambre de Valdo. Il dort en paix, il a de la chance. Je serai patient, rien que pour ça je doublerai mes prières pour lui foutre mon coup de poing sur la gueule !

Brigitte dort toujours. Je vais patienter jusqu’à son réveille avant de prendre départ. Pendant ce temps, on s’adresse pas la parole ma sœur et moi. Elle évite mon regard. Tant mieux pour elle. J’imagine que Sahara et compagnie sont au courant. Je suis mal dans mon être.

Enfin, Brigitte se réveille

Brigitte : vous êtes toujours là !

Moi : oui ma chère, comme tu es arrivée on va devoir partir

Candice : je vais rester un peu

Moi regard sévère : n’oublie pas les conseils du docteur, donc tu me suis.

Brigitte : merci beaucoup pour tout Candice, restons en prière et je suis vraiment navrée de t’avoir traité de la sorte auparavant.

Candice : ce n’est pas un problème maman. Portez-vous bien, je reviendrai tous les jours si vous le souhaitez.

Brigitte : pas de soucis jeune fille, et prends soin de mes petits-enfants.

Candice : oui maman

Candice lui fait une bise, qui semble la ravit. Je lui dis au revoir à distance.

 

                               ----Candice----

 

On conduit depuis une dizaine de minutes sans se parler. J’ai très peur. Valdo a du surement lui dire qu’il m’avait violé. Tout ceci est du passé, et ça refait surface. Un passé que j’ai oublié au détriment du bonheur et de l’amour. Il y a aussi une autre chose qui m’intrigue. La mère de Valdo se lamentait. Quelle est l’histoire entre Valdo, mon frère et la mère de Valdo ? Je prends mon courage à deux mains et je demande à mon frère :

Moi : Shark ?

Lui :…

Moi : j’aimerais te demander une chose,

Lui :…

Moi : c’est l’histoire entre Valdo, sa mère et toi ? Elle semblait perturber quand elle a su que je suis ta sœur 

Lui : est-ce que je te dois une explication ?

Moi :…

Lui : NON !

C’est dans cette ambiance, l’atmosphère chargée de tension qu’on rentré. Il m’a juste déposé à l’entrée de la maison et est reparti. Je suis dans de mauvais pétrin.  Je caresse mes presque huit semaines de grossesse. Je souris et je rentre dans la maison

 

**** deux mois et quelques après*****

Les jours passent sans amélioration. Les docteurs ont arrêté de nous donner de l’espoir. Il nous force la main de le débrancher, ce que j’ai interdit formellement à sa mère de faire. J’ai même crié sur l’un des docteurs et autres responsables de l’hôpital. Personne ne s’approchera de lui. La situation devient pénible à vivre. Je suis encore là à son chevet je lui parle :

Moi : Seigneur, je te proclame Seigneur de ma vie, aide-moi à te rechercher premièrement chaque jour et à placer mes priorités selon ton dessein. Révèle-moi comment placer mon mari avant mes enfants, la famille, les amis, les activités et les loisirs. Montre-moi dès maintenant comment lui prouver qu’il a cette position dans mon cœur. Je viens juste de gouter à ce qu’on appelle l’amour, je ne souhaite pas perdre ce goût. Je te prie pour que mon mari recouvre l’usage son corps et de son esprit. Fais un miracle seigneur !

Je regarde Valdo qui toujours inerte. Je décourage par moment mais j’ai espoir. Je n’ai que le soutien de ma mère qui m’accompagne par moment. Mais Shark m’évite comme il le peut. Mon frère adoré m’évite. Je l’ai peut-être méritée. Les filles ne vivent plus à cendrillon, elles ont un appartement à elle et Sahara vit par moment avec Shark. Je suis en contact avec elle, elle fait de son mieux pour calmer mon frère. Ce dernier dit qu’il n’a rien contre moi. Depuis mon retour rien n’est plus comme avant. Shark, celui avec lequel j’étais proche m’évite, c’est césar qui est le proche de moi. Il appelle tous les jours pour avoir de mes nouvelles. Helena était de passage aussi, juste pour cinq jours. Helena n’aime pas trop Valdo. Elle le trouve trop âgé pour moi et pas beau. De quoi je me mêle même? Elle se permet de juger mon homme sans le connaître…

Je baisse la tête, et une larme non prévue coule de mes yeux. Je pose ma tête sur son lit et je me laisse aller. Je pelure toutes les larmes de mon corps. Je sens une main me caresser la tête.

Moi : Shark, tu es venue…

Murmures : Bella ! Bella !

Je relève ma tête. Valdo est en train de bouger sur son lit les yeux fermés. Il murmure ‘’ Bella’’ comme si il faisait un mauvais cauchemar. Je sursaute :

Moi, criant : docteur ! Docteur ! Venez s’il vous plait

je sors dans le couloir, je crie toujours.

Infirmier : madame calmez-vous ne courrez pas dans votre état

Moi : il est réveillé venez s’il vous plait.

Un docteur sort d’une salle et je le tire par la main, le forçant à me suivre jusqu’à la chambre de Valdo.

Docteur : madame…

Moi : il est réveillé docteur

Effectivement dans la chambre, je vois un Oswald amaigri qui regardait le plafond. Ses yeux se posent sur moi. Il me regarde comme si j’étais une étrangère. Apparemment, il ne me reconnait pas.

Moi : chéri ?

Valdo : …

Moi : c’est moi Foumi

Valdo : Bella !

Docteur : reculez madame… infirmier, faites votre travail.

On me jette au dehors avec mon sac à main. Je ne comprends plus rien. C’est qui Bella ? Je prends mon téléphone, j’appelle la mère de Valdo qui est à l’entrée de l’hôpital. Elle me raccroche au nez. Surement entrain de courir … j’appelle Shark, ma mère et Sahara.

Ma future belle-mère, comme je l’avais prédit, court vers moi. Elle respirait difficilement, tellement elle est essoufflée.

Moi : maman, du calme… respirez. Ils sont avec lui. Patientons un peu.

Elle, à genoux : Dieu soit loué ! Dieu soit loué ! Oh ! Seigneur !

Le docteur suivi de sa délégation sortent de la chambre :

Docteur souriant: félicitations très chères. Vos efforts et vos prières ont donné ce miracle. On pensait l’avoir perdu. Il est maintenant bien vivant. Il semble ne pas comprendre la situation. Je lui ai expliqué. Mais s’il vous plait, il est faible ne le brusquer pas. Allez doucement avec lui. Je reviens dans une dizaine de minutes pour la suite.

Nous : d’accord, merci docteur

Sans attendre sa réponse on entre dans la chambre.

Sa mère : mon fils ! Enfin ! Tu nous as fait une peur Bleue. Ton entourage et moi n’avions cessé de prier.

Valdo : maman ! Maman ! Pardonne-moi pour le mal que je t’ai fait.

Sa mère : non chéri, on oublie ! On n’en parle plus.

Valdo : viens (s’adressant à moi), viens près de moi Foumi!

Je saute dans ses bras, je coule des larmes de joie

Moi : oh mon amour ! Dieu soit loué ! Tu m’as manqué.

Valdo : ma chérie ! Ne pleure plus, je suis là ma chérie, mon amour !

Moi, pleurant : snif, snif, incroyable ! Oh mon bébé d’amour !

Valdo : qu’est-ce qui est incroyable ? Tes prières que j’entendais ?

Moi souriant : oh chéri tu es drôle,

Valdo : j’ai besoin d’un portable s’il vous plait

Sa mère : pour en faire ? Repose-toi !

Valdo : je dois appeler la police pour faire une déposition.

Sa mère et on se regarde. Elle lui tend son téléphone portable. Il compose et lance l’appel :

Valdo : oui, j’aimerais faire une déposition concernant mon accident, je suis : Valdo de DRAVO

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