Chapitre 36: DAME ElIMBI
Write by ngakomal
Dans les profondeurs
~~~~ Dame Elimbi~~~~~~
-
Dame elimbi je
comptais aller vers les rocheuses chercher certains rejets de corail. Il m’a
été dit que qu’il pourrait soulager mon maitre.
-
Vas mais ne traine pas. Je n’aime pas quand il reste
sans surveillance.
-
Je ferrais le plus vite possible.
Il est ressorti comme il était
entré. Comme si ses plantes pouvaient faire quelque chose avec ce que je lui
administrais. Depuis des jours que je cogite sur mon devenir et l’avenir de mon
enfant dans ce royaume. Je panique et ne sais plus quoi faire. Personne à la
surface ne sait ce qui se passe. Ils ne savent pas où se trouve Joël et encore
moins ma fille. J’espère juste qu’elle est avec Njanè et quelle ferra tout pour
le conquérir comme je le lui ai demandé. J’espère, elle est souvent si tête en
l’air… aucune ambition, aucun objectifs à atteindre. Elle évolue selon les
colères et les joies de sa majesté. Pour ne pas dire selon le rythme des
vagues. Je ne sais même pas comment les
autres font pour vivre comme ça.
Ne pouvant rester sans rien faire,
j’ai envoyé quelque uns de mes acolytes à la suite du roi afin d’espionner sa
conversation avec le protecteur de Njanè. Mais c’était le sous-estimer. Il les
a détecté à la seconde où ils ont commencé à le suivre et a déjoué mes plans.
En plus, je n’ai même pas pu connaitre le point d’entrée du protecteur. Ainsi,
par déduction, j’aurais pu les localiser.
-
Fichtre !!! criais-je en fessant valser mes
pierres, peignes et autres au loin.
Et comme si mes problèmes n’en
finissaient pas, il fallait que je me coltine la dame premier ventre du roi.
Pff... J’aurais aimé que ce soit la deuxième. D’elle, je ne pourrais rien
savoir car elle était aussi bouclier comme moi. Si par sa présence je ne
pouvais plus maintenir mon mari dans son état ? Si le chef des guerriers
reprenait sa place au sein du royaume,
je serais foutu… malgré son âge, c’est le meilleur stratège ayant la
science du combat de toutes les mers et océans réunis. Le mettre dans cet état à été l’une de mes
premières missions reçues.
Debout dans ma chambre, je fessais
les cents pas en long et en large. Quels étaient mes options. Quel était la façon
la plus idoine pour moi de m’en sortir et d’atteindre le pouvoir. Car ce
pouvoir je le veux parce que je le mérite. J’aurais dû être à la place de la
Dame premier ventre. Mais il avait fallu que Sango la préfère à moi. Ce
pouvoir, je l’exercerais à travers ma fille. Elle sera l’unique reine de ce
royaume où je ne m’appelle pas Elimbi.
-
Excuse moi dame Elimbi. M’interrompis subitement ma
servante Tano.
-
Oui ?
-
La reine première nous honore de sa présence. J’ai
demandé à Goura de la conduire dans le salon de corail bleu.
-
Bien j’y vais de ce pas. Range la pièce avant de
sortir dis-je sur le pas de la porte.
Maintenant comment allais-je me
comporter ? Je ne la connaissais pas bien cette femme. Elle était si réservée
et opaque que l’on n’arrivait pas à
savoir ce quelle pensait. La reine première était toujours tout sourire et
aimable. A se demandé si elle se fâchait. Même quand le roi avait implanté en
son fils unique un génie, elle était restée de marbre avec son éternel sourire.
On dirait un masque. Je l’observe de
loin, elle converse avec mon servant et lui touche le bras de temps en temps
comme pour lui apporter son soutient. Des foutaises et du foutage de gueule à
outrance. Dites moi… est-ce le comportement d’une reine ? C’est désolant. J’arrive à leur niveau, me
compose un visage triste et fatigué avant de faire une révérence en signe de
salutation.
-
Bienvenue dans ma demeure ma reine. Dis-je en prenant
place en face d’elle.
-
Merci dame Elimbi… je t’aurais répondu que c’est une
joie pour moi, mais avec ce qui t’arrive … entre ton mari et ta fille, ce
serait manqué de délicatesse.
-
Goura apporte nous du vin de moru au thon.
-
Si tôt dame Elimbi ?
-
Si tu n’en veux pas, tu peux demander autre chose.
-
Merci. Mais non je ne veux rien. J’espère ne pas te
blesser.
-
Ce n’est rien. Fis-je en fessant signe à mon serviteur
de disposer
-
Alors ? comment tu vas ?
-
Je m’en sors du mieux que je peux, avec l’aide que le
roi me porte, je ne peux qu’aller mieux.
-
Bien évidemment… il prend soin de ses sujets. Et c’est
précisément la raison de ma présence ici. Tu es sans ignorer que le roi m’as
donné la tache de te soulagé du mieux que peux en te remplaçant au chevet de
ton mari.
-
Je sais …. mais
ceci ne me plait guerre. Je souhaite m’en occupé moi-même de mon mari. Pas que
je dis que tu en es incapable. Non. Juste que je voudrais être auprès de lui,
le veiller et être là quand il se réveillera.
-
Je te comprends. Moi aussi si cela avait été mon mari
je souhaiterais la même chose. Mais faudrait que tu comprennes que te tuer à la
tache ne t’aide pas et n’aide pas ton homme. Penses-tu qu’il sera content si tu
tombe malade juste après son réveil ?
-
Non. Mais …
-
Il n’y a pas de mais. T’es tu regardé dans un miroir
liquide ? je répondis en secouant
timidement la tête. Tu es presque livide. Il faudrait que tu te repose.
D’accord ?
-
D’accord.
-
Bien ! allons que je vois ton mari et tu
m’explique comment en prendre soin. Ce sera le dernier travail que tu auras à
faire. Ensuite, tu devras aller te reposer. Je pense qu’en une semaine tu auras
retrouvé des couleurs.
Nous nous sommes levées et je l’ai
conduit dans les appartements de mon mari. C’est connu de tous que les
puissants guerriers ont toujours leurs chambres même s’ils partagent la couche
de leur femme. Cette femme me sortait par les pores. Elle souriait et saluais à
tout vas. Aux serviteurs comme aux crustacés qui se trouvaient sur notre
chemin. Elle se comportait comme les gens du bas peuple. Et c’est ça que je
devais me coltiné pendant je ne sais combien de temps ? Dieu de l’univers aide moi de patience !
Dès qu’elle le vit, elle eu un ok
de surprise avant de se reprendre. Il était si décharné qu’on ne lui donnerait
plus des heures à vivre. Cela fessait une semaine que je n’avais mis pied dans
cette chambre. Surement que le médecin de pacotille de ce palais a augmenté la
dose et aucun des ces crétins a mon service n’a pris la peine de m’en avertir.
Je comprends maintenant pourquoi le serviteur Djoket est allé chercher des
plantes. La dame reine s’est approché de son corps et a déposé la main sur son
front puis sur sa joue. Sans plus attendre, je me suis laissé choir au sol en
pleur. Il le fallait bien. Si elle avait été ébranlé et que moi je restais de
marbre ça ne fessait pas vrai. Elle mit
quelques secondes à m’observer avant de venir me prendre par la main pour me
consoler. Elle cria le non de Goura avec une telle insistance qu’il arriva avec
Hamou et deux autres serviteurs.
-
Aidez la à se mettre debout et conduisons là à son
lit. Et toi goura pendant ce temps fait lui une tisane de plantons.
-
Bien ma reine. Repondit-elle
-
Allons-y.
Je ne cessais les pleures que dans
mon lit . Après avoir bu ma tisane, je ne su pourquoi, je me laissai glisser
dans le monde des oublis qu’est le sommeil.
~~~~ Dame Siegue~~~~~~
Il y est des choses que lorsqu’il
nous tombe dessus, on se demande la raison de notre venu en ce mon monde. Avant
de rencontré Sango, je me disais que le monde était fait sur un échiquier et
selon que les êtres se déplaçaient et inter agissait, définissait le cours de
la vie. Il a su me faire voir la beauté dans la complexité de la vie et c’est
sous son aile qu’à pu éclore mes dons guérisseurs.
Selon lui j’étais née pour être le
guérisseur du royaume. Heureusement pour lui,
j’ai d’abord été sa femme. Je ne sais pas pourquoi il a tenu a le gardé
secret mais je prends sur moi. J’aide du mieux que je peux en utilisant le
guérisseur attitré du royaume pour couverture.
L’Etat du chef des guerriers
m’inquiète. Juste à le regarder je sais que le mal qui lez ronge n’est pas
naturel. J’ai pris la liberté de mettre un produit qui favorise le repos dans
la tisane de dame Elimbi. Je voulais avoir toute la liberté possible pour
examiner le malade et si ce que le roi disait était vrai, il était préférable
qu’elle soit au loin. De retours au près du malade, j’ai appelé les serviteurs
pour savoir qui s’occupe habituellement de sa médication. Ils m’ont fait
comprendre que c’était le servant Tano. Ayant constaté l’état macabre du
patient, il a arrêté de lui donné la position du guerrier et est partis
chercher des algues.
-
Est-il parti depuis longtemps ?
-
Oui ma dame première. Il est parti à l’aube. Répondit
le servant Djoket avant de s’en aller sous mon ordre.
Il n’avait pas à voir ce que je
fessais. Je mis la main sur sa tête puis, la passa légèrement sur les tempes,
la nuque et le cou. Je voulais m’assurer de l’activité de ses fonctions
cérébrales. C’était bon pour le cerveau ! Un problème de moins. Changeant
la température à l’extrémité de mes doigts, je les ai glissés sur lui après
avoir enlevé les couvertures faites pour le tenir au chaud. La gorge semblait
bien. A l’exception des dommages causés par l’inactivité des cordes vocales, il
n’y avait rien à signaler. Je pouvais visualiser les organes, les palper, les
tourner et les examiner sans avoir besoin d’ouvrir le patient. Apres l’examen
du thorax de tous les organes vitaux, je ne trouvais rien. Qu’est ce qui
pouvait le rendre aussi malade ? Cela fessait plus de deux heures de temps
que j’étais dans cette pièce. J’étirais mon dos et une pensée vers le roi me traversait
l’esprit. Malgré les années je
n’arrivais toujours pas à réprimer mon manque de lui. Il était, est et serait
toujours ma raison de vivre. D’aucuns se demandent comment j’ai pu accepter
qu’il chasse mon fils du palais en me forçant à rester loin de lui. Mais ce qui
ne savent pas et ne comprendrons jamais est que mon époux bien que colérique
sais faire la part des choses. Il est certain qu’il a obéit lui-même à la
nature sans même savoir pourquoi. Je sais au fond de moi que c’était pour sa
protection.
Je sors à la recherche du séjour
car il me faut de petits insectes restés dans mon sac pour faires des
prélèvements de sang, de salive, et des sucs de l’intestin. Je passe devant une
pièce et entend des voix. Des servantes qui papotent. Je veux passer mon chemin
lorsque j’entends mon nom et ne stop net.
-
Dame Drague est une vraie femelle. Tout homme serait
fier de l’avoir. Je me demande comment notre maitre a pu se choisir au soir de
sa vie une mesquine et méchante épouse.
-
Arrête de dire des bêtises on pourrait t’entendre.
-
Ce ne sont pas des bêtises ! dis-moi depuis
combien de temps Dame Elimbi n’a pas donné de bain à son mari ? le veillé
ou encore se démené pour trouver des solutions. Non ! il faut toujours que
ce soit mon Tano qui le fasse et en bon serviteur il me délaisse.
-
Donc ton
problème c’est que ton mari s’éloigne de toi ? il ne fait que son
travail voyons..
-
Tu ne comprends pas. Vois la reine première. Elle est
arrivée ce matin et a déjà passé plus de temps au chevet de son serviteur que
la femme de celui-ci en cette semaine. Elle lui a donné son bain quand elle a
constaté que ce n’était pas encore fait ; ce que sa femme n’a pas fait
depuis des mois. On voit bien qu’elle le fuit.
-
Elle est juste bouleversée…. Avec ce qui lui arrive
tout le monde le serait.
-
Oui tout le monde. Je ne refuse pas. Mais il a fallu
la présence de La reine pour que nous puissions voir ses larmes…
-
Humm
-
Tu peux humm autant que tu veux n’empêche que je dis
la vérité.
Leur conversation dévie sur autre
chose et je me permets de me pencher dans la salle qui semble être la cuisine.
Je voulais mettre un visage sur la voix
qui clamais dire la vérité. Elle pourrait être une aide à ma mission. Je
continue mon chemin. De retour dans la chambre, je prélève ce dont j’ai
besoin. Je prends congé de la maisonnée
et fonce vers le palais. Tout ce dont j’ai besoin c’est de prendre Sango dans
mes bras en espérant qu’il ne sera pas occupé.
~~~~ Danielle Douala~~~~~~
Je suis assise devant Biboum qui me pose nombres de question sur ma mère
et ce que j’ai bien pu entendre dire quand j’ai été récupéré par le fameux
Joël. Je lui ai dis comme ce jour là que je devais faire tout pour que Djanè
m’épouse dès qu’ils m’auraient laissé chez lui.
-
Ok puisque tu ne sais vraiment rien, parle-moi d’elle…
de la manière dont tu la perçois. Dit-il. Je m’adosse sur le bras du fauteuil
et ferme les yeux avant de m’exécuté.
-
Ma mère est une femme à fort caractère. Du plus loin
que je me souvienne elle a toujours voulu que je fasse ce qu’elle voulait,
comme elle voulait. Elle détestait que je fasse des excusions que je me promène
dans les eaux troubles où que je me fasse ami-ami avec les garçons. Elle disait
que mon avenir était grand. A cette époque je ne savais pas que ce qu’elle
visait était que je sois la femme du fils du roi. Je…
-
Quelle époque ? quand exactement ?
-
Elle en parlait que temps à autre quand j’avais 10 ans
mais depuis 3 ans c’était devenu sa chanson préféré. C’était devenu Djanè par
ci Djanè par là… quelqu’un que je n’avais jamais vue.
-
Reprenons ….ne t’égare pas.
-
Je l’entendais souvent se disputer avec mon père quand
il refusait qu’elle n’en fasse qu’à sa tête ou quand il refusait de lui parler
des problèmes du palais. que ce soit de la vie privée du roi ou des plans stratégiques de fonctionnement
du royaume. Je ne m’y intéressais vraiment pas. Je me disais qu’elle voulait
juste se rapprocher de lui vue qu’il n’était presque jamais là. Elle est patiente. Elle essayait toujours de
me faire comprendre les choses ou me convaincre à le faire. Lorsqu’elle n’y
arrivait pas, elle rusait et je me retrouvais à avoir fait ce qu’elle voulait.
-
Un exemple ? demanda Biboum
-
Il y en a eu tellement ! dis-je réfléchissant à ce que je pouvais bien
lui dire. Oui il y a eu la fois où elle
voulait que je fréquente Tchakount le fils de la dame deuxième ventre. Elle
disait que je devais me familiarisé avec ma future famille et que la légèreté
de Tchakount pouvait lui servir. Dans quel but ? je ne sais pas. Ayant
refusé parce je le trouve trop hautain et qu’il traite les autres comme des
êtres inférieurs, je me suis retrouvée à aller voir sa mère pour un tel ou
autre. De fil en équille, je me suis retrouvée a partir en excursion avec lui.
A l’avoir dans mes bandes d’amis.
-
Que voulais savoir ta mère en ce qui concerne le
roi ?
Cette voix je la reconnaitrais
entre mille. Elle était grave, rauque et profonde. Elle imposait une sorte de
respect mélangé de crainte. A chaque fois que j’étais en sa présence, j’étais
terrifiée. Il me terrifiait. J’ouvris lentement les yeux et le vis assis dans
un autre sofa près de Bboum. Je ne sais pas pourquoi, mais je ressentis le
besoin de me rassoir convenablement sur la chaise. Quand était-il même arrivé ?
-
J’attends ! grognât- il d’impatience.
-
Hum….. je…. Croi…. Non… bégayais-je.
-
Nous n’avons pas toute l’année Douala. Parle ! intima-t-il
-
Je ne sais vraiment pas ce qu’elle recherchait à
savoir. M’empressais-je de répondre. Elle aimait avoir de tes nouvelles, savoir
si le roi avait des problèmes avec sa dame première. Elle négligeait simplement
la dame seconde et ses enfants. Elle était tout le temps entrain de demandé
d’après ta mère, le roi et toi.
-
Dans quel but ? demanda Biboum.
-
Je n’en sais rien. Jusqu’à récemment je ne savais pas
dans quoi elle nageait.
Je vis du coin de l’œil Djanè
sortir son téléphone, le fixer et sourire. Donc il pouvait aussi sourire ?
Avec son visage d’acier qu’il me présentait tout le temps on ne pouvait l’imaginé.
Il se cala simplement sur sa chaise et nous laissa poursuivre. Je racontais une
nouvelle fois ce qu’elle m’avait dit quand elle me remettait aux gens qui m’avaient
conduit à la surface.
-
Cette bonne femme m’as tout l’air de croire que je
suis le prochain roi des eaux. Si ce qui l’anime c’est l’ambition du pourvoir. Mais
une chose m’échappe… ne sait-elle pas que le roi m’as bannit ? nous interrompit-il
-
Bien sur qu’elle le sait. La vraie question aurait été
qui ne le sait pas dans les profondeurs ? tu es même le sujet d’un chapitre
de la morale et d’exemple. Il se contentât de secouer sa tête.
-
Je voudrais savoir… commença Biboum. Quelles sont tes
capacités ?
-
Mes capacités ? je ne comprends pas.
-
Tes dons, ce que tu es capable de faire… comme nager à
vive allure, transformer la pierre en or.etc… que sais-tu faire ?
-
Rien.
-
Comment ça rien ? c’est impossible !
-
Depuis ma plus tendre enfance, je n’ai développé aucun
don. Mais j’avais l’impression que ma mère pouvait lire en moi. Elle savait
tout sans que je ne lui en parle. Il suffisait qu’elle me prenne dans ses bras.
-
Je ne parle pas des dons de ta mère mais des tiennes
Bon sang ! s’écria Biboum énervé.
-
Je croyais que ça pouvais aider. Dis-je d’une toute
petite voix.
-
Ce qui m’aiderais c’est de connaitre de quoi tu est
capable. Il est impossible que la fille d’un guerrier légendaire et d’une paire
du royaume ne puisse avoir un don. Tu me comprends ?
-
….. je fis oui de la tête.
-
Alors ?
-
Si j’en ai, c’est que je ne sais pas ce qu’elles sont.
-
Dans tes
colères tu n’a rien remarqué d’étrange ? ou d’inhabituel ?
-
Je ne me mets pas souvent en colère donc….
Je voyais bien que mes réponses l’agaçaient.
Mais je ne pouvais faire autrement je ne savais pas. Je constatais qu’il
perdait patience et fessait un gros effort pour se contenir.
-
Douala. Dit Djane en plongeant son regard dans le mien.
On aurait dit qu’il me voyait à nu.
Qu’il sondait mon âme. J’étais comme dans un étau. Je ne pouvais m’en détacher.
J’entendis sa voix comme venu d’outre mer.
-
Je te poserais cette question une seule et unique
fois. De ta réponse je déciderais ce qui adviendra de toi.
Il me laissa quelques secondes pour
assimiler ce qu’il disait avant de poursuivre.
-
Es-tu avec moi dans cette guerre qui s’annonce ?
-
Oui … je suis avec toi.
-
J’espère que tu sais ce que cela implique. Ta mère est
dans le quant adverse et je serais sans
pitié le moment venu.
-
Je ne dis pas que la voir condamné ne me fais pas mal.
Ou que je n’ai pas peur de la perdre. Tout je ce que je dis c’est que je suis
contre ce qu’elle a fait. Je ne souhaite pas son départ de ce monde.
-
Bien !
C’est tout ce qu’il dit. Bien. Cet homme
me déboussolait. En plus de me mettre mal à l’aise il me déboussolait. Je le
vis se levé subitement. Fit sortir son gigantesque géni de la fois dernière et
le suspendit au dessus de ma tête. Mes réponses ne l’avaient pas convaincu ?
Pourtant j’ai été sincère. Devais-je mourir aujourd’hui ?
-
Allonge toi Douala je n’ai pas que ça à faire… je restais
la à le fixé les yeux exorbités.
-
Tout de suite ! j’obéis instantanément me tenant
raide comme un pic.
-
Arrête. intervint Biboum tu ne voix pas que ta forme
actuelle lui fait peur ?
-
Ça lui fait peur que lorsqu’elle me verra dans ma
forme originelle elle ferra quoi mourir ?
-
Je dis juste que vas-y doucement…
-
Je n’ai pas le temps de la caresser dans le sens des
écailles. Je veux juste l’examiner et elle réagit comme si j’avais dis que je
devais la découper en rondelle avant de la donner à Piè pour qu’il en fasse son
diner.
-
Non merci. rugit son géni au dessus de ma tête.
-
Détend toi Danielle ce ne sera pas long. Me rassura
Biboum.
Je vis le géni fondre sur moi. Faire
sortir de lui des choses comme des tentacules de pieuvre dont le bout était
recouvert de ventouse. Il les posa sur moi de part en part. Après quelques
minutes, ce qui pour moi dura une éternité il décolla ses trucks et disparu dans
le corps de Djanè comme il était apparut.
-
Elle contrôle l’eau. Dit-il à biboum comme si cela ne
la concernait pas.
J’avais une sainte horreur du fait
qu’ils parlaient de moi comme si je n’étais pas là. Mais que pouvais-je faire ?
Je venais de frôler la mort.
-
Elle a les mêmes capacités que le roi ?
-
Non. J’ai dis qu’elle contrôle l’eau pas les mers et océan.
En fait la masse est trop grande pour elle. Elle peut prélever une quantité d’eau
et en faire une arme selon les formes et les états qu’elle veut lui donné.
-
Ok.
-
Tu devrais aussi lui apprendre à se battre elle serait
une bonne guerrière. Vue les temps qui courts une main de plus ne sera pas de
refus.
-
Si tu le dis…. Fit Bboum.
-
Bon je m’en vais. Le professeur de langue que tu lui as
trouvé fait du bon travail.
-
Je sais. Je suis bon pour ça… elle travail aussi dure.
-
Comme tu veux …. Fini Djanè avant de se dirigé vers le
couloir.
-
Où est-ce qu’il va ? demandais-je à Biboum
-
Il rentre chez lui ….
-
Par le couloir ???
-
Oui il ya a une plage de téléportation que nous avons créé
ici.
Par les Dieux ! Dans quoi je ma
mère m’avais encore fourré ?