Chapitre 36: Elle me manque - Il me manque
Write by Plume Inspirée
Chapitre 36: Elle me manque - Il me manque
3 mois plus tard, Martial assis dans son bureau
**Martial**
Je ne savais pas comment l'écrire, ou même quoi lui dire en appelant. --Je pense que Johanna m'en veux-- Je me disais intérieurement, depuis deux jours j'hésitais entre faire un texto, l'appeler ou m'abstenir de le faire. Je sais que j'aurais pu être là pour elle mais en même temps je ne pouvais pas faire souffrir Carine. À force de me voir avec Johanna Carine avait fini par en faire une vraie guerre au point où j'avais jugé bon de prendre mes distances. Je pense que j'avais été suffisament présent pour Rehoboth consulting, le reste Johanna pouvait l'assumer toute seule.
Mais je m'en voulais de n'avoir pas été là au lancement de Rehoboth, je n'imaginais pas Johanna subir cette pression toute seule mais il fallait aussi que je protège mon couple avec Carine. --Carine avait t-elle tort de s'inquiéter ainsi de mes rapports avec Johanna ? -- Me demandais je ! Non, je crois qu'il y avait un danger. Danger que moi même j'avais vu venir c'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'avais tenu à prendre mes distances. S'il n'avait été question que de calmer les inquiétudes de Carine, je n'aurais pas laissé Johanna seule le jour du lancement. même si Carine s'opposait à notre amitié j'aurais été là. Mais je ne voulais pas ouvrir la porte à une certaine tentation.
Des principes voilà ce que j'avais construits autour de moi autant pour mon ministère et autant pour ma vie personnelle et l'un d'entre eux c'était de ne jamais être infidèle à la femme avec qui j'étais, ne jamais être au centre d'un scandale sexuel, ça salirait trop l'église. J'avais vu celui qui était mon mentor et mon père spirituel être fidèle à une seule femme ce années après années. Et j'avais vu combien cette fidélité qu'il montrait à son épouse faisait partie de la force de son ministère. Alors que j'observais avec admiration sa relation de couple si stable avec maman Nathalie, un jour je lui avais demandé :
- Pasteur, dis moi comment tu fais pour toujours être fidèle à la même femme années après années
- Des principes, Jeremy, des principes !
- Pas l'amour mais des principes ?
- Oui Jeremy, ce n'est pas toujours le manque d'amour qui pousse certains hommes à tromper leur femme mais c'est toujours le manque de principe. Soit ils n'ont pas de principes, soit ils ont échoué à observer les principes établis.
Alors de ce conseil de mon père spirituel, j'avais bâti l'homme que j'étais, des principes ! Pourtant si c'était pour l'amour je pense que j'aurais décidé de quitter Carinr pour Johanna pourquoi pensais une telle chose ? Je ne saurais le dire, mais Johanna avait quelque chose que je ne savais définir. Rien qu'en pensant à elle je poussai un soupirais:
-- Aaaaah Johanna ! -- Je souriais d'un air rêveur. Le temps que j'avais passé à l'aider à bâtir Rehoboth, j'avais enfin pu voir qu'elle était fragile comme toutes les personnes normales c'était beau de lui voir craquer et de devoir lui servir d'appui. Mais mes principes me retenaient avec Carine. Jusqu'à ce que un matin:
*** Une semaine plus tot***
- Jeremy, il faut que tu acceptes ce job, écoute tu n'as même pas postuler c'est eux même qui te le propose.
- Carine tu vas arrêter de me casser les oreilles avec cette histoire ? Ai je mal fait de t'en parler ?
- Jé, je ne sais pas si tu te rends compte mais notre train de vie est entrain de changer. Depuis que tu ne travailles plus nous sommes obligés de réduire nos dépenses et autre et tu penses que c'est à cette allure qu'on pourra organiser notre mariage ?
- Notre train de vie a pris un coup juste parce que mon cabinet de Kinshasa vientde connaitre une période de baisse et que mes bureaux de pointe - noire sont obligés d'alimenter ceux de Kinshasa pour le payement de salaire mais d'ici peu les choses vont s'arranger. Bébé ça va passer je te promet !
- Je ne suis pas le genre de fille qui se contente de promesse hein Jeremy. J'en ai marre de toi. Tu penses qu' attendre les petites entrées de ton cabinet peut être comparable avec un salaire mensuel stable de pres de 2 millions ? Tchuiiiiiip
Je m'approchai d'elle pour la calmer
- Ne me touche pas Jeremy je pense que tu n'en a rien à foutre de notre relation et moi je n'en peux plus d'attendre. D'abord on ne fait jamais l'amour, jamais des étreintes. Sois disant qu'on doit attendre le mariage, foutaise ouais ! Et maintenant ton cabinet ne nous permet même plus de vivre comment t'imagines tu qu'on soit capable de préparer un mariage. Donc ça veut dire que je vais rester là à attendre quoi ! Je pense pas que je sois faite pour ce genre de vie. Jeremy prend ce poste qu'on te propose ou toi et moi on arrête tout
- Carine, je ne prendrais pas ce poste parce qu'il est à brazza et Dieu a besoin de moi ici à pointe noire. Je vais te le répéter combien de fois ?
- Tu abuses avec Dieu, qui t'as dis qu'à brazza tu ne peux pas servir Dieu.
- Carine, crie sur moi parce que tu es fâchée mais n'ose pas t'etablir comme un obstacle à ma relation avec Dieu. Carine je commence à en avoir assez, d'abord tu viens au culte comme tu veux, quand tu veux, alors que je suis le pasteur de cette église. Tu n'as même pas de vie de prière, je commence à croire que tu fais tout pour détruire notre relation
- Après quoi ? Ce n'est pas toi qui refuse de me présenter à l'église comme ta fiancé non ?
- justement comment veux tu que je te présente comme ma fiancée, comment veux tu que j'officialise notre relation si tu ne remplis même pas le profil d'une fiancée de pasteur je ne veux pas servir de pierre d'achoppement pour mes collaborateurs ou même pour les fidèles de l'église, j'ai reçu de la part de Dieu la mission de les conduire et de nourrir leur âme, je refuse de les offusquer en les présentant une fiancée qui n'est pas encore prête à assumer d'être mon aide semblable.
- Non mais sérieux tu me fais rire quoi, si je ne suis pas prête pourquoi tu reste encore avec moi
- Parce que la patience c'est cette qualité par laquelle on accorde du temps au processus qui lui se charge de façonner les choses, les personnes, les circonstances et c'est justement cette patience que j'ai envers toi que tu manques envers notre relation d'ailleurs. En étant patient avec toi je veux t'enseigner la patience afin qu'à ton tour tu apprennes à faire preuve de patience. Tu sais le nombre de fois que j'ai eu envie de te dire qu'on arrête ? À cause de ta façon de te foutre des choses de Dieu ? Mais je me retiens toujours au nom de la patience car parfois on ne trouve pas toujours ce qui a déjà été travaillé en ce moment là c'est à nous de le travailler par notre douceur et notre patience ainsi que notre investissement.
- Tu veux savoir ce que je pense de tout ça ? Je pense qu'il est temps que je te quitte. Arrête de te faire du mal à être patient car en fait c'est moi qui ne peux plus te supporter, non seulement je ne pense pas que je vais accepter le fait que tu décide de ne plus travailler à cause de l'église mais aussi du fait que je ne pense pas que je vais supporter cette vie d'église et machin Je vais trop m'ennuyer , pour être exacte je m'ennuie même déjà
- Carine, arrête de dire n'importe quoi, je t'ai bien fait comprendre que si je trouve du boulot ici je vais accepter mais pas ailleurs d'ici car j'ai une mission ici avec l'église. Je suis prêt à travailler tout en étant pasteur c'est même ce que j'ai toujours fait depuis, j'ai postulé et j'attends. Mais je n'irais pas à Brazza même pas pour un salaire de l'ordre du milliard.
- En fait je ne pense pas que ce genre de vie me réussisse, soit tu prends ce poste de brazza et on bouge ensemble soit tu décide de choisir l'eglise et on se sépare !
- Je ne sais pas si tu le sais mais j'ai un principe parmis tant de mes principes, quand je fais sortir quelque chose ou quelqu'un je ne lui laisse plus revenir car je suis de nature à accorder beaucoup de temps avant de faire sortir et ce temps je pense te l'avoir accordé.
- Ne te dérange surtout pas. Je ne chercherais pas à revenir. Je ne vois rien qui me ferait regretter. Mais un conseil à l'avenir sache que le sexe aussi joue en beaucoup dans une relation sinon vous devenez juste frère et soeur. C'est juste un conseil oh Jeremy, ça peut t'aider à retenir celle qui viendra après moi.
C'est ainsi que Carine avait quitté ma maison une semaine avant. Et comme je ne pouvais pas arrêter une relation juste sur un coup de tête, j'etais passé chez elle deux jours après pour mieux quitter cette relation comme des adultes. À mon arrivée, rien que l'acceuil montrait qu'elle avait dit à ses soeurs et à sa mère qu'on était plus ensemble. Personne ne m'avait même invité à prendre place j'etais resté debout près de 30 minutes pendant que Carine s'apprêtait à sortir. Quand elle avait fini de s'appreter, oj était sorti au même moment avant de lui laisser continuer sa route, on s'était levé là devant leur portail pour au moins 30 minutes nous avions tiré les choses au clair.
Assis dans mon bureau, j'hésitais encore à faire un texto à Johanna, comment avais je pu laissé son anniversaire passé sans lui souhaiter joyeux anniversaire ? Comment avais je pu rater le lancement de Rehoboth consulting ? Tout ça juste parce que je ne voulais pas inquiéter ma prétendante fiancée que j'avais décidé de lâcher une amie qui certainement comptait sur moi. J'étais tout de même gêné mais j'avais vraiment envie de parler à Johanna. Elle était mon amie et c'était juste l'oreille de mon amie que je voulais. Ou disons le sourire de mon amie, ça me manquait de la voir sourire ou de l'écouter m'expliquer combien elle était fâchée contre son père. Ou combien elle stressait à l'idée de parler de la fornication à la jeunesse de son église. Ou encore de lui voir douter de ses capacités de chef d'entreprise. Je m'étais peut être trop habitué à cette fille. Bon les regrets n'allaient pas me faire avancer, autant oser faite ce message car je n'avais pas seulement été un ami déserteur mais je pense que j'avais aussi été là quand elle avait besoin de mes services.
Sur son profil il y avait une photo d'elle avec un garçon, il se tenait de façon très intime. Je ne connaissais son grand frère Je l'avais croisé une fois pendant que nous étions dans les démarches de Rehoboth consulting , donc je savais à coup sûre que ce n'était l'as lui. Mais bon tout ce que je voulais c'était de retrouver mon amie rien de plus, je n'allais pas me mêler de sa vie privée.
<< Madame Itoua, oui je sais que c'est nouveau mais avec ton titre de chef d'entreprise comment oser t'appeller Mlle Itoua>>
On aurait dit qu'elle était tout de suite connectée, elle me repondit aussitôt :
<< Mon coach, peu importe le titre appelle moi toujours Mlle Itoua c'est une signature >>
Elle avait lancé l'appel comment cette fille pouvait avoir un aussi grand coeur ? Je l'avais presque négligé ces trois derniers mois mais tout de suite elle savait être aimable.
- Oui Mlle Itoua
- Tu fais quoi ? tu es où ? On se voit ? Comment tu vas ? Devines quoi ?
- Kiékiékiékié doucement madame la DG ne me pose pas toutes les questions au même moment.
- C'est pour te dire que j'ai beaucoup à te dire. Tu es au cabinet ?
- Oui et toi ?
- Au cabinet aussi, j'ai trop de choses à te raconter. Dans 1h il sera 13h ça te dit de manger ensemble ?
- Pour une fois je permet de m'inviter et de payer la facture, je suis en bas en ce moment
- Bienvenue dans l'équipe des en bas , ce mois ci c'est même mon frère qui m'a dépanné Tu te rends compte ? Mais heureusement j'ai de quoi t'inviter donc à tout à l'heure. Cactus comme d'habitude ?
- D'accord Mlle Itoua.
** Johanna**
Dieu m'avait formé à accepter de m'effacer quand il le fallait, cette leçon n'avait pas été facile à apprendre mais je l'avais assimilé. Le jour du lancement de Rehoboth j'avais promené mes yeux partout dans l'espoir de voir mon père et surtout Martial. Ni l'un, ni l'autre n'était là. L'absence de papa ne m'avait pas beaucoup attristé mais celui de Martial je ne surais décrire ce que ça m'avait fait. Mais j'avais accepté ça, Martial était en couple avec Carine, quelle chrétienne pouvait espérer voir la séparation d'un couple pour satisfaire ses propres envies ?
Je m'étais résignée à respecter les distances établies. Le jour de mon anniversaire aussi j'avais attendu son appel en vain, je me retrouvai même à rêver qu'il mette ma photo sur son profil en vain. Aujourd'hui en recevant son message je n'avais qu'une seule envie l'expliquer mon expérience de chef d'entreprise, mes challenges depuis son silence. Mais j'avais aussi envie de l'expliquer combien c'était invivable avec mes tantes qui criaient partout que j'avais 30 ans toujours célibataire. Que j'avais certainement fait un pacte pour avoir l'argent pour bâtir Rehoboth consulting voilà pourquoi je ne pouvais pas me marier. J'avais envie de parler de tout ça avec Martial parce que lui il pouvait savoir qu'un nouveau chef d'entreprise manque parfois même 5000 pour son carburant, ou encore il pouvait trouver une façon sage de me remonter. Je n'avais pas honte de vouloir lui dire toutes ces choses, je ne savais pas comment l'expliquer mais j'avais envie de m'appuyer sur quelqu'un mais pas n'importe qui, seulement une personne que je savais très forte. Martial m'avait tellement aidé pour mon entreprise.
Même après un silence de 3 mois je ne l'envoulais pas. C'est pourquoi recevoir ce message de lui m'avait fait beaucoup de bien. Tout ce que je voulais là maintenant c'était le voir.
Un mois après le lancement de Rehoboth, maman Nathalie et son mari était venu pour la cérémonie d'intronisation de Martial en tant que pasteur principal de leur église d'ici.je m'étais vu deux fois avec maman Nathalie et une fois avec son mari aussi. C'était très enrichissant de faire la connaissance de cet homme qui m'avait beaucoup fait penser à Martial. Maman Nathalie en tant que mère, ne m'avait pas posé des questions sur Martial et moi. Elle n'avait même pas cherché à m'inviter au culte d'intronisation je ne sais même pas si elle avait dit à Martial qu'on avait mangé ensemble. Tout ce que j'avais su c'était qu'ils étaient logés chez Martial son mari et elle. Et moi je m'étais inquiétée de savoir s'il y avait suffisamment d'espace et elle avait rassurée que oui, il y avait deux chambre chez Martial. Puis j'avais juste répondu par un ok. Ma relation avec maman Nathalie n'avait pas changé bien au contraire, nous étions devenues encore plus soudées mais son silence à propos de Martial et moi m'inquiétait on aurait dit qu'elle évitait ce sujet.
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- Martiaaaaaal
Je me jetta dans ses bras, je n'avais pas fait exprès, je n'avais même pas prévu ça dans ma tête mais le revoir là devant moi, m'avait fait un effet que je ne pouvais expliquer. Il me serra très fort dans ses bras, avant de me taquiner :
- Boss des boss je sens ça hein
- Laisse tomber, ce n'est pas toujours ce que les gens pensent hein
- Bah bienvenue au club alors !
Quelques minutes plus tard on était devant nos plats, pour une fois depuis que nous allions au restaurant Martial et moi, il demanda à ce qu'on prie avant de manger. C'était lui qui avait fait la petite prière. Tout de suite dans ma tête, j'avais l'image d'un couple, c'était ça le couple que j'aurais voulu former un jour avec mon mari. En mangeant je me mis à lui raconter mes challenges:
- Le probleme c'est que dès qu'ils se rendent compte que c'est la boîte d'un congolais bah, ils semblent se désintéresser comme si le congolais ne peut pas apporter des solutions à leur souci
- C'est un problème lié à la notoriété, plus tu te fera un nom, plus ils se sentiront à l'aise de te confier leur système réseau et tous leurs besoins informatiques.
- Mais pour le moment je suis obligée de presque payer mes employés avec mes épargnes.
- J'espère que tu n'as pas ajouté le nombre d'employés ?
- Non j'ai gardé le nombre qu'on avait établi toi et moi sur le plan d'action
- OK. Autre chose essai de développer des applications pour des types spécifiques d'entreprise, en ciblant leur besoin puis va sur le terrain avec tes produits pour les présenter aux entreprises. Prends rendez vous. Tu sais pour un début si tu restes assise à attendre les clients tu risques de passer beaucoup de temps dans l'attente. Le problème c'est que avant toi il y a déjà des cabinets avec lesquels ils collaborent pour leur besoin en informatique. Tu dois passer à l'attaque. Conçoit des applications en ciblant la nature des entreprises.
Je le regardais, y avait t-il un souci que j'avais au quel Martial n'avait pas pu apporter son aide ? Comme il n'avait pas pu être mon fiancé, je m'étais décidée qu'il deviendrait mon ami, mon très bon ami. Un peu comme une Yasmine au masculin.
- Ça veut dire que je dois commencer par batir une sorte de database pour regrouper des entreprises par rapport à leur besoin pour mieux étudier ce qu'il faut faire
- Voilà, Mlle Itoua.
- Et ton cabinet ?
Il poussa un soupir qui montrait qu'il n'allait pas bien.
- Je traverse une crise. Due à une baisse de nos activités de Kinshasa. Au lieu de fermer j'ai juste décider de maintenir l'equilibre en retournant les bénéfices de pointe noire sur Kinshasa. Ça peut durer un moment avant de retrouver l'équilibre mais pointe Noire peut encore tenir puis qu'au niveau d'ici les entrées sont bonnes.
- J'ai confiance en toi, tu sais ce que tu fais. Et le ministère ?
- Ça va, mais comme tout début, c'est la saison des sacrifices, mais c'est l'oeuvre de Dieu c'est à lui même de pourvoir c'est ce que je lui rappelle chaque matin.
- Tu as des réponses de tes demandes d'emploi ?
- Pas sur Pointe Noire, mais une boîte m'avait contacté à brazza, je n'avais pas postulé mais ils avaient reçu une recommandation.
- C'est clair que tu ne peux pas partir travailler à Brazzaville. Attend seulement il y aura quelque choses à pointe - noire sinon tu devras juste te contenter de ton cabinet.Et Carine comment elle va ?
- Elle va bien.
Martial et moi, le seul sujet qu'on abordait pas en long et large c'était Carine et lui. Generallement on s'arrêtait juste à comment va Carine ? elle va bien. Alors bien que sa réponse m'avait paru un peu incertaine dans son regard que je connaissais maintenant. Je n'ajoutai rien en commentaire.
On passa le reste de la conversation à parler de mes tantes, je n'avais pas honte, je le lui avais déjà parlé auparavant alors je l'expliquais la nouvelle rumeur que mes tantes et tout le reste faisaient circuler, comme quoi j'avais fait un pacte qui m'interdisait de me marier.
- Kiékiékiékié je suis vraiment à terre quoi ! Mais le pacte ne t'a même pas rendu riche quoi !
- Pour tout le monde, ils m'imaginent riche, il suffit de savoir que j'ai une voiture et une entreprise qui cherchera à savoir que c'est même mon frère qui me donne maintenant de quoi payer mon carburant. Je n'ai même pas de salaire
- Ça ira, dans une année tu auras de belles entrées. Ton plan d'action est très bon. Je reste confiant.
C'est ainsi que j'avais passé l'après midi avec Martial. En rentrant au bureau, je changeai ma photo de profil. Barré j'avais oublié de changer ma photo de profil.
** Martial**
Johanna était une fille exceptionnelle, elle était la femme qu'il fallait à mes côtés pour tout. Elle savait me mettre en confiance. Mais c'était qui avec elle sur cette photo ? C'était la question que je ne cessais de me poser tout en conduisant. Je pris mon téléphone en conduisant je fis un message rapide à maman Nathalie:
<<Maman je pense que je viens de passer à côté de la femme de ma destinée par manque de discernement >>
J'avais très mal, j'avais q'une seule envie appeler Johanna et lui crier dessus à propos de sa photo de profil, je voulais savoir qui c'était. Ça ne pouvait pas être son grand frère, puis qu'elle me l'avait présenté quand on montait le projet de son cabinet, on avait même déjeuné ensemble une fois.
Qui était donc ce garçon qui portait Johanna sur ses pieds et qui l'embrassait au cou ?