Après leur départ, je traine Ainara et l’interroge.

Moi (m’éloignant de Sophie): Pourquoi as-tu voulu qu’elle reste ?

Elle : ta mère et la sienne n’auraient pas accepté de repartir avec elle.

Moi : et si elle tente encore de me faire ingurgiter quelque chose ?

Elle : elle ne peut rien contre toi ici. Je suis là et ma famille aussi. Et mieux Dieu est avec nous. Au contraire, c’est elle qui aura chaud avec nos prières. Tu as vu comme elles ont détalé quand tu as commencé à déclarer des paroles ?

Moi : (rire) oui. Ça m’est venu comme ça. Je n’ai même pas compris.

Elle : C’est l’Esprit Saint, il est à l’œuvre.

Viens, on va l’installer. Il reste encore une chambre libre. Heureusement.

Nous retournons vers elle et Ainara lui dit

Ainara : Viens, que je te montre ta chambre.

Elle la suit. Une fois dans la chambre, elle regarde tout autour d’elle et dit.

Sophie : Ce n’est pas la chambre d’Edmund ici.

Elle a du cran hein cette femme.

Edmund : Retiens bien ceci. Tu es ici parce qu’Ainara l’a voulu. Je n’en ai rien à ciré de toi. Tu crois avoir quel droit sur moi pour vouloir rester dans ma chambre ? Contente-toi de l’hospitalité que nous t’offrons.

Elle ne réplique pas et c’est tant mieux.

Cet après-midi, nous avons encore médité la Bible. Le chapitre 2 de la Genèse.

Le soir venu, c’est encore dans la bonne humeur que nous nous retrouvons tous.

Après le diner, nous nous retrouvons dans la salle de combat pour faire un partage de ce que nous avons vécu dans la journée avec le jeune et conclure avec la prière.

Aujourd’hui, c’était notre premier jour de jeune. En plus du jeûne de nourriture, je m’étais promis de faire preuve de plus de patience et ne pas me mettre en colère quelle que soit la situation qui se présentera. Mais, j’ai failli. Avec ma mère, je n’ai pas fait preuve d’assez de patience et je m’en veux un peu. C’est ce que je partage avec les autres. Et la maman d’Ainara m’explique.

Elle : tu sais, quand nous sommes en Christ, nous avons toutes sortes de tentations qui viennent à nous et c’est à nous de tout faire pour les éviter. Il faut que tu saches que quand tu prends une décision, comme dans ton cas, le jeune de colère dont tu as parlé, le malin fait tout pour que nous brisions cette promesse. Nous devons donc nous montrer deux fois plus vigilants. Mais tu ne dois pas t’en vouloir. La chair est faible. Tu as reconnu ton erreur. Essaye de faire mieux prochainement.

Moi : D’accord Stella. Merci. Je ferai de mon mieux. C’est sur ces mots qu’elle entame la prière de ce soir.