CHAPITRE 37: SOUFFLER LE CHAUD ET LE FROID.

Write by L'UNIVERS DE JOLA

***CHAPITRE 37: SOUFFLER LE CHAUD ET LE FROID.***


**LINDA NDOMBI**


Benjamin : Tu as raison maman. (Me regardant) Mon cœur je sais que je n'ai pas été facile ces deux dernières semaines et que je me suis mal pris avec toi. Je m'excuse pour toutes les mauvaises paroles que j'ai pu te dire et je m'excuse particulièrement d'avoir crié sur toi devant les enfants (S'agenouillant devant moi) Je te promets que je ne vais plus jamais le faire quelque soit le degré de ma colère, tu as ma parole. 


Moi: (Après un moment à le regarder) Lève-toi Béni, je te pardonne.


Benjamin : (Se levant) Merci mon amour.


Il est venu me prendre dans ses bras et m'a embrassé sur les lèvres avant d'y mettre un terme après quelques minutes. Il m'a gardé dans ses bras en me faisant un bisou sur la tempe. J'avoue que j'étais énormément troublée car je ne m'y attendais pas. Je m'étais préparée à un Benjamin brusque et sauvage mais pas à celui que j'ai en face de moi, pas au Benjamin câlin qui m'embrasse jusqu'à me donner le vertige. Face à lui, je ne sais pas comment réagir. Que dois-je faire ? Je dois commencer par me calmer. Cela ne signifie strictement rien, il l'a fait seulement à cause des parents.


Benjamin : (Aux enfants) Je vous demande aussi pardon de vous avoir crié dessus sans aucune raison, j'ai été injuste. Darnell, c'est toi qui avait raison, ce n'est pas comme ça qu'on parle à une femme et encore moins à sa femme merci d'être là mon grand pour me rappeler à l'ordre. Et tu avais également raison de dire que j'ai été ingrat envers tata Linda, j'aurais dû la remercier et non pas me comporter comme un rustre. Je suis désolé. (Regardant Daphnée) Ma princesse, je suis désolé de m'être fâché avec toi et je sais que toi aussi tu es triste et fâchée, je m'excuse d'avoir été injuste avec toi. 


Daphnée : (Souriante) Comme tu t'es excusée, je ne suis plus fâchée contre toi papa, je te pardonne.


Darnell : C'est important de reconnaître quand on a mal agit papa, je suis très fier de toi et je te pardonne également.


Pa Rigobert : (Riant) Les rôles sont inversés dans cette maison hein.


Ma Isabelle : Laisse moi les enfants. Benjamin continue c'est important.


Benjamin : (Regardant Raphaël) Mon grand, je suis désolé, je ne voulais pas te faire pleurer l'autre jour quand j'avais dit ces mauvaises choses.


Raphaël : Maman Joliane est au ciel avec Dieu non?


Benjamin : Oui, elle est là-bas et elle veille sur toi.


Raphaël : Et maman Linda c'est ma mère ?


Benjamin : Oui, c'est ta mère.


Raphaël : Tu vas encore mal parler à maman ?


Benjamin : Non. Je ne vais plus le faire.


Raphaël : Tu promets hein?


Benjamin : (Posant la main sur sa poitrine) Main sur le cœur, je t'en fais la promesse, je ne lui parlerai plus mal.


Raphaël : (Venant lui faire un câlin un sourire sur les lèvres) Je te pardonne papa mais ne recommence plus hein, sinon je ne vais plus jamais te parler encore.


Benjamin : (Souriant) J'ai compris mon grand.


Les deux autres sont venus se joindre à eux et ils ont fait un câlin collectif. C'est fou ce que ce petit mot "pardon" peut créer dans une maison. Malgré le mauvais comportement de Benjamin, je dois reconnaître que c'est un très bon père et j'en aurai voulu un comme lui. Un père qui permet à tout le monde de s'exprimer, qui écoute ce que les enfants ont à lui dire comme reproche et qui s'excuse en reconnaissant ouvertement ses torts, c'est admirable.


Darnell : Maman viens faire le câlin.


C'est la deuxième fois qu'il m'appelle ainsi "maman". C'est toute émue que je les ai rejoint pour le câlin. 


Ma Isabelle : (La larme à l'œil) Regarde comment c'est beau quand tout le monde s'aime et s'excuse .


Nous lui avons souri avant de nous séparer, Benjamin a gardé ses bras autour de ma taille puis il a pris mes tresses et les a mises sur le côté gauche de mes épaules afin de libérer l'autre côté, il s'est ensuite mis à me faire des petits baisers dans le cou.


Benjamin : Ça m'a manqué de faire ça. Et je ne t'ai pas dit mais tu es très belle avec tes tresses.


Moi: (Frémissant) Merci Béni.


Ma Isabelle : C'est comme ça que je connais le fils que j'ai moi-même accouché. Un homme doux et attentionné. Bert-Bert (Rigobert) tu vois mon fils comment il sait aimer une femme ? Il faut le copier.


Pa Rigobert : Hum.


Nous avons éclaté de rire et jusqu'à ce que nous mettions les enfants au lit tous les deux, Benjamin a été très câlin et tactile avec moi mais dès l'instant que nous avons traversé le pas de sa porte, son visage s'est fermé et son regard était tellement froid que j'ai même eu peur. Je savais qu'il fallait que je m'en méfie car il n'était pas sincère.


Benjamin : (regard dur) Ne croyez pas que vous avez réussi à me faire changer d'avis. Je ne vous supporte toujours pas et la seule raison pour laquelle je vous tolère c'est à cause des enfants. Vivement que ces trois semaines passent vite afin que vous dégagez de ma maison.


Moi: Ne pensez pas non plus que je suis chez vous par gaité de cœur, si je suis là c'est uniquement pour les enfants. Si j'avais le choix, je me serais bien passé de venir vivre dans votre maison. Qui voudrait d'ailleurs venir vivre dans une maison froide et terne comme le propriétaire de celle-ci ?  Vous avez raison, vivement que ces jours passent vite et je dégagerai de votre tombe, par la même occasion je n'aurais pas à me coltiner votre horrible visage qui me donne la nausée. 


Ses yeux lançaient des éclairs mais je ne me suis pas attardée et j'ai essayé de le dépasser pour aller vers mes affaires mais il m'a retenu par le bras.


Benjamin : De quel droit vous vous permettez de me parler de la sorte ?


Moi: (Retirant mon bras de son emprise) Ôtez vos sale patte de mon corps tout de suite. La prochaine fois que vous allez me toucher en privée, vous aurez ma main sur votre visage. Vous même qui êtes vous pour me parler de la sorte ? (Le regardant avec dédain) N'importe quoi. Touchez moi encore et toute cette mascarade prendra fin imbécile.


Je l'ai dépassé et il est resté en train de me regarder énormément fâché. Je suis allée vers mes affaires et j'ai pris des choses pour me laver et me changer, je suis ensuite allée m'enfermer dans la douche en me posant devant le miroir. Seigneur ! Comment peut on être aussi doux et démonstratif tout en pensant ses horreurs ? Cet homme peut tuer quelqu'un. Je viens de comprendre la phrase qui dit qu'il faut se méfier des apparences. Il m'embrasse avec passion et me regarde avec des yeux brillants de désirs et d'amour et me dis des atrocités ? Cet homme est très dangereux, très très dangereux. Linda tu as intérêt à rester sur tes gardes car rien de ce qu'il fera ou dira devant les gens n'est vrai, joue le jeu mais ne tombe pas dans le panneau comme la dernière fois. 


Je finis par me brosser les dents avant de me rincer la bouche et le visage. Une fois plus calme, je me mets à observer la douche, belle mais dérangée. Ce n'est pas dérangé pour dire que y a des choses partout qui trainent non, c'est un désordre propre. Les choses sont rangés mais pas selon les catégories. Je vois par exemple les produits des pieds posés avec ceux du visage, le papier hygiénique à côté d'une savonnette tous les deux décalés des endroits où on les utilise. Le dentifrice à côté des produits d'entretiens de la douche, brosse pour le sol non loin des brosses à dents etc. Ça c'est le genre de choses qui donnent le tournis et donnent un travail supplémentaire au cerveau qui est obligé de faire des efforts pour se rappeler de l'emplacement de telle ou telle chose, un temps que l'on pourrait mettre à profit sur des projets ou idée d'entreprise, réfléchir à des sujets à développer en famille. Il y a des gens qui vivent dans ce genre d'environnement et se demandent pourquoi ils n'arrivent pas à être productif dans leur vie ou ont du mal à prendre des décisions sur des sujets importants, c'est parce que le cerveau dépense beaucoup d'énergie dans les réflexions sur l'emplacement des choses dans la maison, comme il est saturé avec les petites choses au quotidien, il peine à se concentrer sur des sujets d'envergure car il est fatigué. Un rangement par catégorie est visuellement et esthétiquement beau mais c'est également un gain considérable de temps, d'énergie et une meilleure efficacité de travail pour le cerveau qui se retrouve débarrasser des petites taches pour se concentrer sur les grandes décisions de la vie. Toute la maison de Benjamin est disposée de cette façon et j'ai l'impression que c'est saturé, je ne peux pas vivre dans un tel environnement, cela va assombrir mes idées et m'assombrir par la même occasion. J'ai repéré des étagères dans un coin de la pièce ainsi que des placards en haut derrière moi, je suppose qu'ils sont rangés comme le reste de la pièce. Je regarde le meuble en dessous du miroir et j'ouvre un tiroir, c'est la même chose. Je me passe la main sur le visage. Je m'occuperai de cet endroit au plus vite . 


Je décide finalement de me laver et l'eau sur mon corps me fait énormément de bien, j'ai l'impression qu'elle emporte toutes les tensions qu'il contenait. Après mon bain, je m'essuie et me passe mes pommades sur le corps puis j'enfile un pyjama avant de sortir de la douche, le monsieur est assis sur le lit et me fixe. Je le regarde pendant un moment avant de retourner ranger mes produits dans le sac. Je viens ensuite vers le lit.


Moi: Ses draps sont sur le lit depuis quand ?


Benjamin : (Après un moment à me fixer) Depuis le week-end dernier.


Moi: Je ne peux pas dormir dessus, j'ai besoin de draps propres. 


Benjamin : Ils ne sont pas repassés.


Moi: Sortez les, je vais m'en occuper.


Je suis partie vers une de mes valises et j'ai sorti mon défroisseur que j'ai apporté avec moi et j'ai mis de l'eau avant de le brancher. Lorsque qu'il est arrivé avec les draps, j'ai pris avant de les étendre et de passer mon défroisseur dessus. En quelques minutes, ils étaient complètement lisses. Il s'est mis à me regarder avec les grands yeux. Tu comprends tout de suite que ce villageois ne connaissais pas ça.


Moi: C'est un défroisseur, il permet d'éviter les repassages et c'est moins contraignant.


Benjamin : Je vois.


J'ai ensuite fait le lit, j'ai troqué le couvre taie d'oreiller assorti aux draps contre un en satin que j'ai apporté pour mes cheveux comme j'ai des tresses et que je n'ai pas envie de mettre un bonnet de tête, je mets alors un couvre taie approprié. Je sécurise mes tresses histoire de ne pas perdre mes perles et je ressors de la chambre pendant que l'autre là va sous la douche. Comme quand ils étaient chez moi, je vérifie que les enfants soient bien endormis avant de revenir me coucher avec mon téléphone à la main. J'ai reçu des messages de Kelly, Jennifer et Roland, j'y réponds rapidement avant de le poser sur la table à côté du lit. J'ajuste mon masque sur mes yeux et je me couche en éteignant la lumière de mon côté. Après quelques minutes, je ressens le lit s'affaisser de l'autre côté signe qu'il vient de monter, je sens son regard sur moi pendant un moment avant que cela ne s'arrête, j'entends le bruit de l'interrupteur et de quelques mouvements du lit derrière moi puis le silence. Il me faut encore quelques minutes avant de sombrer dans un profond sommeil…


Lorsque j'ouvre les yeux ce matin, sans surprise aucune, je suis dans ses bras et il a une main dans mon haut en train de me caresser les seins. Loin de me laisser aller à cette douceur qui a commencé à m'émoustiller le corps, je choisis au contraire de m'y soustraire. Je retire ses mains et quitte le lit pour la douche où je me soulage et me brosse les dents. Je veux également me laver mais je me rends compte qu'il faut que j'aille encore dans la chambre pour prendre des produits, ça ne peut pas continuer ainsi. Je décide donc de ranger la douche. Je range d'abord tout ce qui est sur place en les plaçant par catégorie et utilisation. Je me débarrasse des produits que j'estime être nocifs pour la santé, ceux dont la péremption est déjà arrivée et ce qui est vide. Quand tout est ok, je vais prendre mes affaires et les dispose suivant l'ordre utilisé pour les siens. Quand tout est ok, je passe un coup de chiffon sur le miroir et je souris car j'ai l'impression qu'une partie de mon cerveau a été dégagée. Je retourne dans la chambre et je prends des vêtements que je vais porter aujourd'hui puis je retourne prendre ma douche, quand je sors de là, il est 6h00. Je sors de la chambre et vais à la cuisine pour m'occuper du petit déjeuner…


**BENJAMIN NGUEMA**


Je me réveille ce matin l'esprit moins contrarié que la veille. Je tends la main pour attraper la photo de Joliane que je regarde à mon réveil mais je ne trouve rien. Intrigué, je me retourne et regarde, il n'y a rien. Je veux m'énerver mais je me rappelle que j'ai dû enlever les photos hier à cause de cette emmerdeuse qui est venue s'installer dans ma maison. Quand je pense que je dois la supporter pendant trois semaines, j'ai des envies de meur-tres. Je regarde son côté du lit et elle n'y est pas , elle a dû quitter le lit depuis longtemps. Je me décide à descendre du lit et de me rendre à la douche où je me soulage avant de m'asseoir au toilette pour libérer mon ventre puis je prendre le papier hygiénique pour me nettoyer les fesses et je me débarrasse du tout dans les toilettes. Je viens ensuite me placer devant le miroir pour me laver les mains avant de prendre ma brosse à dents et le dentifrice qui sont non loin pour me brosser. Quand je finis, je rince ma brosse et la dépose où je l'ai prise puis je rince ma bouche avant d'utiliser mon bain de bouche que je rince un peu plus tard de même que mon visage. Une fois fait, je tends la main pour attraper une petite serviette pour visage accrochée non loin. C'est en m'essuyant le visage que je me fige en écarquillant les yeux. Je viens de constater que je n'ai rien cherché ce matin dans cette pièce et que tout était à l'endroit. Je me concentre pour regarder et effectivement tout a été rangé et disposé selon un ordre précis. Je vérifie même les placards et tiroirs, tout est bien rangé et les serviettes pliées avec soin, je vois aussi de nouveaux produits qui ne m'appartiennent pas. La veille même après mon bain cette pièce était comme d'habitude, à quel moment elle l'a organisée ? Je suis resté sur le c-ul. Je suis finalement passé à la douche pour me laver avant de me vêtir et sortir de la chambre, il était 8h. J'ai trouvé tout le monde en bas propre et vêtu , Linda n'y était pas.


Moi: Bonjour.


Les enfants sont venus me faire un câlin.


Eux: Bonjour papa.


Moi: Vous avez bien dormi ?


Eux: Oui.


Moi: Vous êtes déjà tout beaux le matin comme ça.


Eux: (Souriant) C'est maman qui nous a lavés


Moi: Je vois.


Papa: Bonjour Benjamin


Maman : Bonjour chéri.


Moi: Vous aussi vous êtes déjà apprêtés. 


Maman : Ah, c'est l'effet de ta femme sur nous. Quand on s'est réveillé, elle était déjà présentable et appretait les enfants, obligés de nous laver aussi comme ça tout le monde est propre une bonne fois. 


Moi: Où est Linda ?


Papa: À la cuisine, elle finalise le petit déjeuner.


À peine il terminait cette phrase que Linda sortait avec une carafe de jus à la main, magnifique dans sa robe jaune. Elle est allée poser ça sur la table à manger déjà dressée. Je suis allé à sa rencontre et l'ai embrassée sur la bouche en la tenant par la taille. Je l'ai senti légèrement perdre contenance avant de se recentrer.


Moi: Bonjour mon cœur. Je t'ai cherché sur le lit ce matin.


Elle a levé les yeux pour me fixer comme si elle voulait lire dans mon esprit avant de me répondre.


Linda: Bonjour Béni, je sais mais j'ai dû venir m'occuper des enfants et du petit déjeuner.


Moi: (Croisant mes mains derrière son dos) Je vois et moi dans tout ça ?


Linda: Toi quoi?


Moi: Tu t'es occupée des enfants et du petit déjeuner, est-ce que tu t'es occupée de ton homme ? 


Linda: (Un peu crispée dans mes bras) Je tâcherai d'irremedier au moment convenable.


Moi: (L'embrassant dans le cou) Je te prends aux mots.


Je l'ai encore embrassée sur la bouche avant de me détacher d'elle et de m'asseoir à table vu que c'était prêt, les autres nous ont rejoint et nous nous sommes mis à manger dans la bonne humeur.


Maman : Y a Damien qui m'a appelé très tôt et il m'a dit qu'il viendra cet après midi avec Wendy et les enfants.


Moi: D'accord. De toutes les façons, je ne compte pas sortir cette journée. (À Linda) Bébé tu as un programme à l'extérieur aujourd'hui ?


Linda: Non, je serai à la maison.


Moi: Nous serons donc là tous les deux. Je sens que les autres aussi vont se pointer. 


Papa: Moi-même je sens ça. Il ne faut pas que comme ils savent que Linda est à la maison, ils viendront la fatiguer ici hein. 


Moi: (Souriant) Ne t'inquiètes pas, je les chasserai personnellement, ma femme n'est pas à leur service.


Maman : (Riant) Encore toi-même.


Moi : Oui. Je suis le seul autorisé à la fatiguer. Chacun sa femme. 


Ils ont progressivement changé de sujets et ont parlé de choses et d'autres jusqu'à la fin du repas. J'ai débarrassé avec Linda et les garçons pendant que maman et Daphnée ont lavé les choses. Nous sommes tous revenus nous poser au salon.


Linda: Béni où as-tu mis les médicaments de l'enfant, je ne les ai pas vu ce matin. 


Moi: Je ne sais même pas où j'ai mis ça. Ce n'est pas dans sa chambre ? 


Linda: Je n'ai pas vu.


Maman : Quand je dis que la maison là est en désordre tu refuses de m'écouter voilà maintenant, là tu es perdu.


Moi: Je vais retrouver ça.


Je me suis levé et j'ai cherché un peu partout pour les retrouver dans mon bureau. Qu'est-ce qu'ils faisaient là-bas ? Je l'ignorais. Je suis venu lui donner le sachet et elle s'est occupée de donner ça à Raphaël qui était assis sur elle. Après l'avoir fait elle lui a dit d'aller déposer ça dans sa chambre. J'ai profité pour m'asseoir à côté d'elle avant de m'allonger et poser ma tête sur ses cuisses.


Linda: Qu'est-ce que tu fais ?


Moi: Je me repose.


J'ai vu à son regard qu'elle n'appréciait pas mais je ne me suis pas attardé dessus. Raphaël est revenu nous trouver.


Raphaël : Papa quitte à ma place.


Moi: (Riant) Ta place est où ?


Raphaël : C'est là où tu es.


Moi: Sur les cuisses de ma femme ?


Raphaël : Oui.


Moi: Jamais. 


Il a essayé de me tirer pour m'enlever de là mais j'ai bien bloqué Linda pour ne pas bouger. Le spectacle était risible.


Maman : (Riant) Benji tu n'as pas honte de discuter la place avec l'enfant ?


Moi: Non. 


Raphaël : (Riant en me tirant le bras) Papa quitte sur maman. C'est ma mère va chez ta mère.


Moi: (Riant) C'est peut être ta mère mais c'est ma femme donc je ne quitte pas. Va chez ta femme.


Raphaël : Maman chasse le.


Linda: (Riant) Béni quitte sur moi, je vais porter mon bébé.


Moi: (Serrant mon visage sur contre son ventre) Non voilà. 


Raphaël : (Appellant ses frères) Venez m'aider à enlever papa svp. 


Ils se sont joints à lui et m'ont tiré, avec l'aide de Linda, ils ont réussi à me déloger. Et ils m'ont tous les trois remplacés. 


Moi: (Riant) Profitez bien car je ne tarderai pas à enceinter votre mère et vous ferez moins le malin quand ils y aura d'autres bébés dans cette maison.


Elle a levé ses yeux pour me regarder, j'ai souri à son endroit avant de détourner mon regard pour le poser sur mes parents. Nous sommes restés à discuter jusqu'à ce que Linda demande à Daphnée d'aller chercher son sketch pour répéter avec elle, c'est vrai que c'est dans quelques jours. Elle n'a pas répété toute cette semaine car j'avais déjà oublié ça et vu la tension qu'il y avait, elle ne m'avait rien dit. Nous avons pu voir les progrès qu'elle avait fait et son jeu d'acteur au top pour son âge. Nous avons applaudit à la fin de sa prestation.


Papa: Mais tu es une grande actrice D.


Daphnée : Merci papi, c'est maman qui m'a montré ça.


Moi: Papa a raison, tu vas tout déchirer au spectacle jeudi à l'école ma puce.


Daphnée : C'est ce que maman a dit aussi.


Maman : Ta mère a raison.


Nous sommes encore restés à discuter ensuite maman et Linda sont allées en cuisine pour apprêter le déjeuner. Damien et sa famille sont arrivés en même temps que Fresnel et les siens, un peu plus tard Kelly et Karl. Nous avons passé la journée à rire et raconté dans la joie et la bonne humeur. À chaque fois que je le pouvais, j'avais Linda dans mes bras et lui faisait des bises ça et là, je la sentais perturber et cela me faisait énormément plaisir. J'étais d'ailleurs en train de passer devant la porte de la cuisine quand je l'ai aperçue en train de vouloir prendre une assiette dans l'étagère en haut. Je suis rentré et je suis venu la prendre en la collant excessivement par l'arrière. Je l'ai senti frémir dans mes bras. Elle était toute seule dans la pièce.


Moi: (À son oreille, après lui avoir donné l'assiette) Appelle moi si tu as besoin d'aide . Tu en veux une autre ?


Linda: (Fébrile, petite voix) Non, merci.


Moi: (Me frottant légèrement contre ses fesses) De rien.


Je l'ai retournée et me suis emparé de ses lèvres dans un baiser fougueux en la pressant contre mon corps. Je la sentais déjà emportée et émoustillée, j'ai choisi ce moment pour m'arrêter de façon brusque et m'éloigner d'elle en la regardant avec mépris.


Moi: (Essuyant ma bouche) Femme de petite vertue, toujours prompte à écarter les jambes.


Elle a écarquillé les yeux de surprise et je me suis retourné pour m'en aller.


Moi: N'importe quoi….

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