Chapitre 38

Write by La Vie d'Ielle

Chapitre 38 : La discussion 





**Kadir 




Maman ( me regardant )  : Tu as appelé ton frère ?


Moi ( fuyant son regard )  : Pas encore. 


Maman : Tu attends quoi ? 


Moi : Je le ferai maman, ce n'est pas urgent non plus. 


Maman : Quand je dis qu'il y'a un problème entre vous tu me dis non. 


Moi : Parce qu'il n'y a rien. 


Maman : Je vous connais trop bien même. Vous êtes mes fils. 


Moi : Tu t'imagines des choses maman. 


Il n'y a que maman pour parler en français ici parce que s'il ne s'agissait que de papa ça ne devait pas été le cas.  

Depuis que Éric est parti sans averti les parents il leur arrive de chercher à savoir pourquoi. Quand c'est le cas et que je suis là j'évite toujours d'aborder le sujet de peur qu'on ne remarque quelque chose mais apparemment c'est peine perdue, maman n'a de cesse de répéter qu'il y'a un problème entre nous. 

Je ne vais pas lu dire oui, je ne vais bien leur dire d'ailleurs. 

Pourquoi je n'en parle pas ? 

Parce que je n'en ai pas envie et parce que la personne à qui je voulais prouver quelque chose l'a vu  donc pourquoi le dire aux parents  ? 

Bref !! 


On a toujours eu des problèmes, genre des disputes entre frères et on s'est toujours réconciliés donc je lui laisse simplement le temps de voir que j'avais raison.

Hamsira a voulu me faire la tête pour ça  mais aurait elle seulement pu le faire ? Je suis l'homme de ce mariage, elle fait simplement ce que je dis. 


Hamira : Quand tu vas l'appeler il faut lui rappeler que le mariage est pour bientôt. 


Moi : Mais pourquoi tu ne l'appelle pas ?


Maman : Parce que j'ai dit que c'est toi qui dois le faire. Comme tu ne veux pas le faire de toi-même je vais t'y obliger alors. 


Hamira : Vous vous êtes disputés ?


Moi : Mais vous avez quoi avec ça ? 


Hamira : Je demande seulement. 


Maman : Hamsira, ils ont un problème les deux ?


Je l'ai immédiatement regardé. 


Hamsira : Non maman. 


Je la sens gênée de devoir mentir mais peut-elle seulement dire le contraire ?

C'est ça la femme non ? Supporte et soutenir son mari dans tout. 


Maman : Personne ne me dit la vérité ici. 


Papa : Min yukhfi alhaqiqat min zawjati ( qui cache la vérité à ma femme )  ?


Maman : Ton fils ! 


Papa : Lequel ?


Maman : Celui qui est devant toi. 


Papa : Dis moi tout, ne cache rien. 


Moi : Maman invite des choses, tu ne vas pas la croire quand même  ?


Papa : Si je ne crois pas ma femme je crois qui ?


Hamira : Mais nous Tes enfants. 


Papa : Vous êtes tous en train de quitter la maison, je vais vous croire et me mettre en problème avec ma femme  ? Quand ma maison sera vide je reste avec qui sachant comment est votre mère  ? 


Hamira  : Mais avec n... 


Éric  : Bonjour. 





*Éric 





Ils se sont tous retournés pour me regarder.  


Maman : Ahhhhh ( venant  vers moi ) ,  mon fils 


Moi ( l'embrassant )  : Bonjour maman. 


Comme j'ai dit à Mira, il faut que je discute avec les parents pour qu'ils sachent ce qui s'est réellement passé. Ils sont tous là, c'est  tant mieux pour moi. 


Franchement, je suis ravie de la tournure de la situation. Cet enfant aurait été de Kadir je ne sais pas si j'aurais eu la force de l'aimer. Ce n'est pas le cas, Merci Allah !!

J'y croyais même pas vu qu'elle était sous pilule. 

En réfléchissant, on a compris comment c'est possible. Oui, elle était sous pilule sauf que ce jour où on fait l'amour elle n'en avait plus. On était donc obligés d'aller en acheter, certainement la prise a été faite tard d'où son état. 

Quoiqu'il en soit, je suis heureux que cet enfant soit de moi. Oui, on a déjà pensé à avoir un enfant sauf que connaissant comment est son père on voulait faire les choses convenablement. On ne l'a pas fait mais bon, on peut toujours essayer de se rattraper en faisant ce qu'il a dit quand j'étais chez eux. 




_ Flashback  _



Papa Mira : Tu fais quoi avec ma fille ?


Moi : Pardon ?


Papa Mira  : Pourquoi es-tu avec Mira ? Tu vas m'excuser mais on connait tous la réputation  des gens de votre pays, on s'est que vous voulez juste sortir nos filles puis vous en allez. 


Moi : Pensez-vous, monsieur, que si c'est ce que je voulais faire je serais venu chez vous ?


Papa Mira : Que n'a-t-on jamais vu ? 


Moi : Ce n'est pas le cas pour moi alors. Sauf votre respect monsieur, si les gabonais le font ce n'est le cas pour moi.  C'est malheureusement cette partie frivole que l'on voit de nous mais savez vous seulement que nous sommes des personnes qui respectent les engagements pris ? Certains ne respectent pas nos moeurs, en font ce qu'ils veulent mais il y'en a encore qui les respectent. Il existe encore des hommes intègres, monsieur. Je ne vais pas bomber le torse disant que je le suis mais je sais une chose, je fais le nécessaire pour l'être.  Pour revenir à Mira, si je suis avec elle c'est parce que mon coeur le veut.  Elle est jeune, certains diront que je profite d'elle mais ce n'est pas le cas.  J'aime sa jeunesse, j'aime ce qu'elle, je l'aime simplement. De ce fait, je suis prêt à assumer cette grossesse et à faire ce que vous voulez que je fasse pour me faire pardonner. 


Papa Mira  : Même à l'épouser ?


Moi : Ce n'est pas comme si on ne planifiait pas ça, juste que on prenait justement le temps de bien planifier cela et surtout on attendait avoir un vraie discussion là dessus. 


Papa Mira : Connaissant vos traditions, vous avez assez sauter les étapes. On est d'accord  ?


Moi : Oui. 


Papa Mira : Je veux alors voir vos parents ici. Elle est enceinte, les présentations sont obligatoires maintenant et c'est en présence de vos parents que je parlerais du reste. 


Moi : D'accord monsieur. 


Papa Mira : Étant revenue ici je ne permettrai plus les innombrables sorties, elle est chez moi et doit se plier aux règles que je dicte. 


Moi : Je suis d'avis. 




_ Fin du Flashback _



Ce n'est pas comme si il avait tort ou comme s'il faisait ça pour m'emmerder.  Il m'aurait crié dessus j'aurais compris parce qu'il s'agit de son enfant, c'est bien la réaction qu'un père et c'est normal. J'en parlerai aux parents. 


En parlant de parents... 

On s'est tous salué puis chacun a pris place. 

Papa a voulu commencer à parler en arabe mais maman s'est opposée. Elle dit que c'est bien de parler ça mais on doit au savoir et pouvoir tenir tenir toute une conversation en français. Elle n'a pas tort non plus, j'ai appris à parler français pas très jeune et jusque là il y'a même des mots français qui manquent à mon vocabulaire. La pratique a fait que je m'en sorte quand même. Dorénavant je mixte  les deux quand je parle peu importe si la conversation se fait depuis le début en Arabe. 


Hamira : Je pensais que tu ne viendrai pas pour le mariage. 


Moi : Si tu as pensé ça alors c'est que tu ne me connais pas. 


Hamira : Désolée !


Papa : Tu es parti sans nous dire et tu reviens sans  nous dire, c'est comme ça désormais que tu vis ?


Moi : N'ai - je pas le droit de vous faire une surprise  ?


Maman : Ton départ aussi était une surprise  ?


Moi : Non mais il le fallait. 


Maman : Pourquoi  ?


Moi : Patience, tu le sauras ( regardant Kadir ) ...  Alors Kadir, ça va ? Tu vas bien ?


Kadir  : Oui mais ( se levant )  je dois m'en aller. 


Maman : Ne t'en vas pas si vite, ton frère arrive à peine. 


Moi : Oui voyons, n'es-tu pas heureux de me voir  ?


Kadir :  J'aurais bien aimé mais il faut qu'on y aille. 


Moi : Kadir, assieds toi. 


Kadir : Hamsira, on s'en va. 


Moi ( me levant )  : J'AI DIT ASSIEDS-TOI  !


Kadir : 'ant la taetini 'awamir ( tu ne me donnes pas d'ordres ). 


Moi :  'ana faqat faealt dhlk ela alrghm min ( je viens de le faire pourtant ). 


Papa  : Lays fi munzili 'anak sataqif 'amamia. kulakuma wa'aqul li ma hi almushkilat ( Ce n'est pas ma maison que vous allez vous levez devant moi. Asseyez-vous tous mes deux et dites moi quel est problème ). 


J'ai pris place juste après que Kadir se soit assis. 


Papa :  Astamae 'iilaykum ( je vous écoute ). 


Moi : Zanant 'anani sa'afeal dhlk fi waqt lahiq walakun ma damana hunak ... 'iidha ghadarat almadinat dun 'an 'akhburak dhlk li'anani kunt ghadibat mimaa 'udtura qadir 'iilaa faealah ( Je pensais le faire plus tard mais tant qu'on y est... Si j'ai quitté la ville sans vous dire c'est parce que j'étais poussé la colère face à ce que Kadir a eu à faire ). 


Maman  :  Madha faeal  ( Qu'est-ce qu'il  a fait )  ?


Moi ( sans le quitter du regard )  :  Aightasab shakhs ma ( il a violé quelqu'un ). 


Maman : Hein !?


Nadir ( se levant )  : Alkadhba! 'ana lm aghtasabaha , laqad namna meaan al'amr mukhtalaf ( Mensonge ! Je ne l'ai pas violé, on a couché ensemble. C'est différent )  !


Eux : Madha ( quoi )  ?!


Papa : Qadir , ma aldhy yatahadath eanh 'akhuka ( Kadir, de quoi parle ton frère )  ?


Maman  : Hadha hu laha , 'alays kadhalak ( c'est elle, n'est-ce pas )  ?


J'ai acquiescé de la tête. 


Kadir :  Tawaquf ean qawl 'ayi shay'in. hdha ma 'akhbaratk biha? 'anaha taqaeu ealayk baed dhalik. kunt hunak , wara'ayt jayidaan ela alrghm min. 'ana lm 'asi' aistikhdamih , kul shay'  tama bishakl tabieiin ( Cesse de raconter n'importe quoi. C'est ce qu'elle t'a dit ? Elle te ment alors.  Tu étais là, tu as bien vu pourtant. Je ne l'ai pas violenté, tout s'est fait naturellement ). 


Moi : Zanant 'anah 'ana ( Elle pensait que c'était moi ). 


Papa : Éric  !!! Tu écoute ce que tu dis ? C'est une excuse ? D'après ce que j'entends cette fille t'a simplement montré ce que je voulais tant que tu vois. 


Moi : Je rêve !!!? Pourquoi Kadir et toi voyez simplement ce qui vous arrange ? Il avait prévu ça depuis, c'est pour cela qu'il nous avait invité. Elle était saoule maman et il en a profité. Il m'a fait agressé et endormi par je ne sais quoi,  quand je me suis réveillé j'étais pieds nus sans les bijoux que je portais ce jour là.  Ça aussi tu vas dire que c'est faux Kadir ? J'ai retrouvé ma chaussure chez n'est-ce pas Hamsira  ? Demandez à Hamsira qu'elle vous dise que tout ce que je dis est vrai vu qu'elle était là quand je l'ai confronté.  Tu es allé trop loin Kadir, trop loin. Tu as profité du fait qu'elle soit saoule et que je sois inconscient dans la rue pour la ramener chez moi et te faire passer pour moi. Oui,  ce n'est peut-être pas une excuse papa mais voici comment les choses se sont passées, voici ce qui s'est passé et encore heureux qu'elle a pu y mettre un terme. 


Kadir : Après avoir gémi  ?


Je me suis rapproché de lui mais Maman  s'est mise en nous deux. 


Moi : Tu es allé trop loin Kadir et ce que tu as fait a failli tuer mon couple. 


Kadir : Parce que tu es encore avec elle ? Tu es merdique quand même. Je suis monté sur elle, tu te rends compte ?


Moi : Tu as fait cas de ça me concernant ? T'es tu dit une minute que je suis celui quoi  monte sur elle ? Tu as pensé ainsi avant de le faire ? Non ! Alors dis-moi pourquoi je ne devrais pas rester avec elle sachant qu'elle est la victime  ? Qu'elle a été abusée ? 


Kadir : Tu devrais avoir honte que ta Mira ne saches pas reconnaitre qui est son homme. 


Ce qu'il dit me pique mais en venant ici je savais déjà à quoi m'attendre. 


Moi : Je ne vais pas me fatiguer à parler avec toi. Je venais simplement pour vous informer de ça et vous dire que ses parents  veulent voir mon père et ma mère chez eux, Mira est enceinte ( tournant les talons ). 


Maman ( me rattrapant )  : Éric  ( me regardant ) ... 


J'ai compris sa question dans qu'elle ne la pose. 


Moi : De moi maman, c'est mon enfant qu'elle attend. 


Je l'ai laissé là et je suis allé m'enfermer dans ma chambre. 





**Marc




J'ai eu l'impression que le temps s'était arrêté tellement samedi mettait du temps à arriver,  enfin il et là.  Elle a dit toute journée donc je vais en profiter. 


Je l'appelle... 


Anne-Lily : Allô  ?


Moi : Bonjour Anne-Llily. 


Anne-Lily : Bonjour. 


Moi : J'appelle pour te donner le lieu et te dire que je peux venir te chercher si tu veux. 


Anne-Lily : Il n'est que 9h. 


Moi  : Tu m'as donné une journée et non une heure précise. Je me trompe  ?


Anne-Lily : ... 


Moi : Allô  ?


Anne-Lily  : Oui. 


Moi  ( souriant )  : On se voit en après-midi ou en soirée  ? 


Anne-Lily : En soirée s'il te plaît. 


Moi : Au Roma restaurant, à la montée de Louis. Tu connais  ?


Anne-Lily : Je connais. 


Moi : Ça te va ?


Anne-Llily  : Oui. 


Moi : Que je passe te prendre ?


Anne-Lily : Non,  ça va. 


Moi : Disons alors 19h30


Anne-Lily : J'y serai. 


Moi : A tout à l'heure alors. 


J'ai raccroché. 


Je ne sais pas trop ce que je vais lui dire en réalité, ça viendra certainement sur place et en face d'elle. 


Je suis resté à me tourner les pouces un bon moment puis je me suis rasé la barbe et tout ce qui dépassait légèrement. Sur site on ne fait pas tout ça donc à terre on enlève tout ça. 


Je ne suis pas sorti de la journée.

Je suis chez Gatien actuellement juste le temps que je sois là, l'hôtel m'aurait beaucoup pris. 

Sa femme N'est pas comme Laïka donc ça va encore. 

Quand 18h a sonné j'ai quitté la maison pour Louis. J'ai tourné un peu et quand 19h00 s'est montré je m'asseyais déjà dans le restaurant. 


Serveur  : Vous désirez quelque chose monsieur ?


Moi  : Pour l'instant non,  j'attends quelqu'un. 


Serveur : On peut avoir son identité ? Pour lui donner votre emplacement quand elle viendra ? 


C'est volontiers que je lui ai donné son prénom. 


Une femme ponctuelle en plus. 

Il est 19h26 et la voilà qui s'avance vers moi. 

Les bonnes manières voudraient que je me lève pour l'accueillir et c'est ce que j'ai fait. 

On a pris place juste après, on s'est dit bonsoir puis nos commandes ont été prises et les boissons déjà servies. 


Moi : Alors, Anne-Llily. Ça va ? Tu as passé une belle journée ?


Anne-Lily : Oui. 


Moi : Semaine de boulot pas trop chargée. 


Anne-Lily : Légèrement. 


Moi : Okay. 


Silence .. 


Moi : Tu n'es pas très bavarde. 


Anne-Lily : Oui. 


Moi : Je vais alors me débrouiller à faire la conversation. 


Anne-Lily : Okay. 


Nos plats nous ont été apportés  


Elle est restée plusieurs minutes à fixer son plat sans rien dire. 


Moi : Tu peux changer de plat si tu veux. 


Anne-Lily ( regardant Son plat )   : Pourquoi tenais tu tant à me voir ( me regardant )  ?


Moi : Eh bhein, tu ne perds pas le temps. 


Anne-Lily ( prenant ses couverts )  : Le temps n'est pas nôtre. 


Je l'ai regardé prendre quelques bouchées avant de lui répondre.. 


On s'était vu dans l'obscurité de la nuit et sous le joug de l'alcool mais là on est bien lucide et je me permets de me dire intérieurement que c'est une belle femme. 


Anne-Lily : Tu voulais me parler, je suis là. 


Moi : J'ai besoin de te parler depuis longtemps, j'aimerais qu'on parle de cette nuit là.. 


Anne-Lily : Il n'y a rien à dire sur cette nuit là. 


Moi:  Il y'a tellement à dire. 


Anne-Lily : Ah oui ? Comme ?


Moi : Pourquoi étais tu parti avant que je ne réveille ?


Anne-Lily : Parce que je n'avais aucune raison de rester. 


Moi : Vraiment aucune ? Après qu'on ait passé une belle nuit ? 


Anne-Lily : Belle nuit ? Belle pour toi ou pour moi parce que... 


Blabla et bla... 

Est-ce qu'elle peut dire le contraire ? 

Je regarde ses lèvres bouger, simplement. 


Moi  : Tu étais vierge n'est-ce pas ?


Elle s'est mise à tousser puis à boire un  peu d'eau. 


Moi : Tu me réponds 


Anne-Lily : Qui t'a dit que je l'étais ?


Moi: Je sais en reconnaitre et je peux parier que tu l'étais.  N'est-ce pas ? 


Anne-Lily  : ... 


Moi : Je me disais. Tu sais, après cette nuit je me demandé pourquoi tu as tenu à perdre ta virginité de cette façon, un coup d'un soir. 


Anne-Lily : Chacun fait ce qu'il veut de sa vie. 


Moi : Tu as raison mais en te regardant ça m'étonne quand même, tu m'as l'air trop sérieuse pour le faire. 


Anne-Lily : ... 


Moi : Je t'ai cherché Anne-Lily. Déjà savoir que tu étais vierge a fait tilt et je ne sais Pas pourquoi et par quoi mais j'ai été étrangement poussé par une envie de te revoir et te parler. J'ai commencé à te chercher sur facebook après avoir vu la vidéo que les gens avaient posté, c'est là-bas où j'ai eu ton prénom. J'ai écrit à certains des noms mais personne ne te connaissait. J'ai croisé Chancia un jour et je me suis adressé à elle mais elle m'a dit que je perdais le temps, que c'était juste une nuit et que chacun avait sa relation. Je me  suis donc...  Pourquoi tu souris ?


Anne-Lily : Chancia n'est pas mon amie. Tu veux parler de cette nuit ? Parlons...  Oui, j'étais vierge cette nuit là et je n'ai jamais voulu que les choses se passent ainsi parce que j'étais droguée. Oui, j'ai été droguée par Chancia et une autre personne que je considérais comme mon amie. J'ai été Droguée, tu te doute bien qu'une personne droguée a perdu la tête en quelque sorte. C'était le cas pour moi, je ne savais plus ce que je faisais. Quand je me suis réveillée à tes côtés j'ai paniqué. J'ai pleuré et regretté parce que dans mon état normal je ne l'aurais jamais fait. Voilà, satisfait ??


Droguée  ?

C'est méchant de faire ça, on ne peut plus faire confiance dans ce monde.... 

Elle ne savait donc pas ce qu'elle faisait ?

Tout ce qui s'est passé, rien de chez rien ?

Et moi comme un con je me suis laissé aller. 


Moi : Je m'en veux ! 


Anne-Lily  : Pour quelles raisons  ?


Moi : J'aurais du savoir que tu n'étais pas dans ton état normal. 


Anne-Lily  : Comment ?


Moi  : Je n'en sais rien mais maintenant je m'en veux. J'ai profité de toi en quelque sorte... Ça me dérange. Je croie comprendre alors pourquoi tu ne voulais pas me parler. 


Anne-Lily : Tu voulais parler de cette nuit  ? C'est fait.. 



Un début de conséque...