Chapitre 38: Le premier réveil du commandant.
Write by L'UNIVERS DE JOLA
CHAPITRE 38: LE PREMIER RÉVEIL DU COMMANDANT
**MYRNA NZAOU**
Moi: Tu crois qu'elle est déjà revenue de l'église ?
Sara: À pareille heure, oui. Le culte chez eux finit à 11h30.
Moi: D'accord.
Sara gare sur le parking de l'immeuble dans lequel se trouve l'appartement de Sophie qui depuis qu'elle est rentrée de ses études, ne vit plus en famille mais toute seule, elle est directrice de marketing dans une société de la place et gagne très bien sa vie. Nous arrivons devant sa porte et Sara cogne.
Sophie : (De l'intérieur) Qui est-ce ?
Sara : Sara et Myrna.
Nous avons entendu des pas se rapprocher puis la porte s'est ouverte sur Sophie qui était assez surprise de nous voir. Elle avait encore sa tenue de l'église.
Sophie : Vous faites quoi là ?
Moi: On est venue te voir.
Sara: Tu ne nous fait pas rentrer?
Sophie : (Ouvrant grandement la porte et se mettant sur le côté) Bien-sûr que si, entrez .
Nous sommes rentrées dans un très joli salon décoré avec soin et très lumineux car le côté qui donne sur le balcon est en baie vitrée.
Moi: C'est très joli chez toi.
Sophie : Merci. Asseyez-vous (ce qu'on fait) je peux vous offrir quelque chose à boire ?
Sara : D'abord un verre d'eau bien glacé et après si possible un jus de mangue.
Moi: Comme Sara mais à la place un jus de pomme.
Sara : ( Souriant) Tes enfants et toi la pomme vous a fait quoi non? Vous engloutissez tout ce qui a un rapport avec.
Moi: Ce n'est pas un fait exprès, est ce que j'aimais ça avant ?
Sara : Non justement, avant tu préférais la mangue. Le seul qui prenait les trucs à la pomme c'était Ethan.
Moi: Tu vois maintenant le lien ?
Sara: Non.
Moi: Non comment ? Il aime la pomme, ses enfants aiment aussi ça non.
Sara : (riant) Donc la ressemblance n'est pas seulement physique hein? Ça va même jusqu'aux goûts.
Moi: (Dépitée) Le vampire que cet homme a mis sur ses enfants hein, moi-même ça me dépasse. C'est même à cause de ça que j'ai découvert que j'étais enceinte de lui. Quand j'étais arrivée chez maman Jeanne et qu'elle m'obligeait à me nourrir, je ne voulais pas. Seulement dès qu'une pomme traînait quelque part, je saurais dessus. Elle avait commencé à me ramener plein de fruits du marché mais mon choix se tournait toujours vers celui-ci car je trouvais les autres fades. Au bout de 2 mois c'était devenu presque obsessionnel, si je n'avais pas avalé au moins 5 à 6 pommes et bu un litre de jus de pomme, je n'étais pas tranquille. Ça plus le fait que je n'avais pas eu mes règles depuis 3 mois nous avaient amené à conclure que j'étais enceinte. Les trois tests effectués plus tard avaient confirmé la chose. La façon dont j'étais en colère hein (riant) j'avais décidé de ne plus toucher à ses choses mais à peine ça passait devant moi que je saurais dessus. J'ai tellement consommé ça que c'est resté comme ça même après l'accouchement et ce jusqu'à aujourd'hui.
Sara: (Souriant) Donc vous êtes là famille pomme ?
Moi : Vous qui ?
Sara : Ethan, les enfants et toi.
Sophie a fait un faux mouvement en déposant les verres devant nous et l'un d'eux a roulé sur la tablette et s'est brisé sur le sol.
Moi: Attention.
Sophie : Merde! Attends, je vais aller chercher les choses pour nettoyer ça et t'apporter un autre verre.
Moi: D'accord.
Elle a fait comme elle a dit.
Sophie : il n'y a pas de jus de pomme au frais, juste la mangue et le raisin.
Moi: Je vais simplement boire de l'eau.
Sara : Eh! Tu ne peux pas boire un autre jus?
Moi: Ça ne va pas passer.
Sara: C'est-à-dire que l'affaire est sérieuse hein, il t'a vraiment contaminé dans les extrêmes.(regardant Sophie) N'est-ce pas Si, c'est ce qu'Ethan aussi nous disait à l'église ou quand on sortait tous les quatre, tu t'en souviens ?
Sophie : Oui.
Sara: C'était aussi jus de pomme ou de l'eau, ça ou rien. (Souriant) On dirait vraiment un couple, madame NDZAM
Moi: (Visage fermé) Ne termine pas ta phrase S stp.
Sara : Ah, j'ai dit quoi et tu attaches le visage comme ça ?
Moi: Je tiens juste à mettre les choses au clair, lui et moi nous partageons juste des enfants ensemble et c'est tout. Je ne veux pas être associée à lui ni de près ni de loin dans un autre contexte que celui-ci. Lui et moi nous ne sommes et ne serons jamais un couple . Plus jamais tu ne m'appelles madame NDZAMBA, plus jamais.
Sara : C'est bon, ne t'énerve pas comme ça, c'était juste pour blaguer.
Moi: Oui. C'est à cause d'une blague aussi que mes parents sont morts donc je ne veux pas.
Sara : D'accord, j'ai compris.
Moi: Si stp, tu peux me montrer les toilettes ?
Sophie : Oui bien-sûr.
Elle m'a accompagné devant une porte et m'a dit que c'était là. Je l'ai remercié avant de rentrer et m'enfermer à l'intérieur. Je ne voulais pas m'énerver de la sorte mais le fait qu'elle veuille m'appeler par le nom de ce sorcier a éveillé en moi de très mauvais souvenir. C'était à cause de ça que j'avais décidé de me livrer à lui et que mon intimité s'était retrouvée sur la toile. Ce sorcier m'avait dit que j'étais sa femme et m'avait appelé madame NDZAMBA et je m'étais donné à lui pour qu'il me fasse l'amour, résultat ? J'ai fini par enterrer mes deux parents (essuyant les larmes qui coulaient de mes yeux) alors non, personne ne m'appelera comme ça, même pour blaguer.
Au bout d'un moment, je me suis soulagée et j'ai rincé mon visage avant de ressortir. Je n'ai trouvé que Sara au salon.
Sara : (Me regardant) Mimi Excuse moi, je ne voulais pas te faire du mal.
Moi: Ce n'est pas grave, je sais. C'est passé. Je ne veux plus simplement parler de lui. (Esquissant un faible sourire) D'accord ?
Sara: D'accord.
Moi: (me servant un verre d'eau) Où est So?
Sara: Partie achetée ton jus de pomme.
Moi: Oh! Je lui ai dit de laisser que je boirai de l'eau non?
Sara: Ah.
Sophie est revenue quelques minutes plus tard avec 3 cartons de jus de pommes. Elle a déposé un devant moi et est allée mettre les autres au frais. Elle est ensuite allée se changer avant de revenir nous trouver.
Sara : (à elle) Tu vas bien ?
Sophie : Oui.
Sara : Tu es sûre ?
Sophie : Oui.
Sara: Pourquoi j'ai l'impression que tu prends tes distances avec nous ? Je ne te sens plus.
Sophie : C'est le boulot, ces derniers temps je suis très occupée avec ça.
Sara : Donc tu es sûre que tout va bien ?
Sophie : Oui.
Moi: (Après l'avoir fixé ) Tu ne vas pas bien Son, tes yeux sont tristes. Tu souris mais ton sourire ne va pas bien loin, tu sais que j'ai raison.
Sophie : (silence)
Moi: (Me rapprochant d'elle et posant ma main sur la sienne) Dis nous ce qui se passe So.
Sophie : (Pleurant) Ce qui se passe c'est que je suis amoureuse d'un homme mais lui en aime une autre avec qui il va probablement se marier.
Moi: (La prenant dans mes bras pour la consoler) Je suis désolée chérie
Sophie : (Pleurant dans mes bras) Moi aussi.
Moi : Tu es sûre qu'il n'y a aucune chance entre vous ?
Sophie : Il n'y en a aucune. Il est amoureux d'une autre et jamais ne s'intéressera à moi. Le pire c'est que tout porte à croire que l'autre celle qu'il aime est véritablement la femme de sa vie, je le sais et je l'ai accepté mais ça me fait quand même mal parce que je l'aime.
Moi: Je suis vraiment désolée. Nous allons prier le Seigneur afin qu'il puisse t'aider dans cette affaire.
Sophie : D'accord.
Nous avons prié avec elle pendant un moment avant de nous calmer.
Sophie : (Esquissant un faible sourire) Ça m'a fait vraiment du bien de pouvoir me confier à quelqu'un. Merci les filles.
Nous : De rien. Nous sommes une famille et on ne t'aime beaucoup.
Sophie : Je vous aime aussi et je suis très heureuse d'avoir des sœurs telle que vous deux.
Nous nous sommes fait un câlin de groupe avant de nous détacher complètement.
Sophie : Mimi je sors la nourriture tu prépares ?
Moi: (Riant) Depuis quand c'est l'invité qui prépare ?
Sophie/Sara: Depuis que tu n'as jamais été une invité chez nous.
Elles se sont regardées avant de rire. Je suis allée préparer et on a passé la journée toutes les trois à rire, danser et raconter des histoires comme nous le faisions plus jeunes…
Je suis allongée sur le long fauteuil du salon en train de regarder les images que nous avions filmé la veille les filles et moi quand j'entends
Voix: (Grave et suave) Bonsoir Myr…n'a
Je ne m'y attends tellement pas que mon téléphone me glisse des mains pour tomber sur ma poitrine, je me redresse et me mets en position assise, ce qui fait tomber le téléphone sur mes cuisses. Je tourne la tête vers l'entrée mon regard atteri sur Ethan qui se tient debout devant la porte. Il porte une basket et un t-shirt blanc, un pantalon bleu et une veste de la même couleur qu'il a négligemment posé sur un côté de son épaule, une montre grise sur son poignet gauche dont la main en enfoncée dans la poche et des lunettes sur le dessus de sa tête. Malgré toute ma bonne volonté, je n'ai pas pu m'empêcher de penser qu'il était très beau vêtu de la sorte et mon cœur s'est mis à cogner très fort dans ma poitrine.
Ethan : (Dans les mêmes tons) Je suis désolé, je ne voulais pas t'effrayer.
Moi: (Me forçant à répondre de façon naturelle) Ce, ce n'est pas bien grave.
Ethan : Je peux rentrer ?
Moi: (M'asseyant convenablement) Oui, vas y.
Ethan : Merci.
Il est rentré et est venu s'asseoir sur une des chaises en face de moi. Nous étions là sans parler, je sentais son regard sur moi mais le mien était détourné.
Ethan : (Au bout d'un moment) Où sont les enfants ?
Moi: Ils sont allés avec maman prier pour une femme qui est malade non loin d'ici.
Ethan : Je vois.
Moi: Ils ne vont plus tarder à rentrer.
Ethan : D'accord.
J'espérais vraiment qu'ils arrivent très vite car je ne me sentais pas à l'aise de rester toute seule dans la même pièce que cet homme. Mon cœur battait très vite dans ma poitrine et je commençais à transpirer toute seule.
Ethan : (Rompant le silence) Pourrai-je avoir quelque chose à boire stp?
Moi: (Réalisant que je ne lui avais rien proposé) Oui. Par contre il n'y a pas d'eau minérale ici je vais aller te prendre ça chez le boutiquier.
Ethan : Ne te dérange pas pour moi, donne moi de l'eau de ta source et je la boirai.
Moi: Pardon ?
Ethan : Ce qu'il a chez toi me convient.
Moi: Comment ça ?
Ethan : (Me fixant dans les yeux) Je te parle de l'eau, je bois ce qu'il y a.
Moi: (Le cœur battant) D'accord.
Je me suis levée et j'ai marché lourdement jusqu'à la cuisine. Pourquoi j'ai l'impression qu'il ne me parlait pas de l'eau ? Je regarde mes mains et je constate qu'elles sont en train de trembler.
Moi: (Myrna qu'est-ce qui t'arrive ? Calme toi.
J'ai fait quelques exercices de respiration et quand je suis plus calme, je prends un plateau sur lequel je dépose deux verres couchés, une bouteille d'eau fraîche et un carton de jus de pomme. Je ressors et je vais me placer devant lui pour faire le service. Seulement cette proximité me perturbe et mes mains reprennent à trembler de plus en plus fort, il le remarque et me fixe pendant un moment, augmentant ainsi mon trouble. Je tremblais tellement que l'eau tombait à côté et non dans le verre.
Ethan : (Attrapant ma main qui tenait la bouteille avec l'une de ses mains et me prenant la bouteille avec l'autre) Laissé moi faire.
Il a servi lui-même le verre avant de déposer la bouteille sur le plateau. Son autre main tenait toujours la mienne et une chaleur partant du point de contact se rependait sur le reste de mon corps. Il a à nouveau levée les yeux vers moi avant de reprendre la parole.
Ethan : Myr regarde moi.
J'ai tourné ma tête dans sa direction et nous regard se sont accrochés. Je me suis sentie attirer vers lui contre ma volonté. Ses yeux se sont rétrécis et son regard est devenu plus intense et plus sombre. J'avais maintenant la vague impression d'être toute nue devant lui, j'ai commencé à déglutir et la chair de poule m'a saisi tout le corps. Puis j'ai entendu sa voix resonnée dans ma tête et disant "Tu m'appartiens Myr, tu comprends ?"
Moi: (Répondant dans ma tête) Oui KLEN, je t'appartiens.
(Bruit dehors)
Kilian : C'est la voiture de papa, papa est venu.
Ethan m'a lâché la main et je suis sortie de ma torpeur en m'éloignant de lui. Ses enfants ont déboulé en courant dans la maison et sont venus se jeter sur lui. Il les a pris dans ses bras et les a soulevés tous les trois. Je me suis retirée dans ma chambre pendant un moment pour essayer de comprendre ce qui venait de se passer. Quand j'ai réalisé qu'il venait de me faire dire que je lui appartenais dans mon esprit, je me suis figée.
Moi: (Écarquillant les yeux) Seigneur !
Je me suis rapidement approché du lit pour prendre ma bouteille d'huile d'olive avec laquelle j'oins souvent les enfants quand je prie. J'ai l'ai ouverte et je l'ai versée sur ma tête avant d'en mettre dans les mains et me frotter ça sur tout le corps. J'ai même ôté mes vêtements pour ne rien oublier, ce qui restait dans la bouteille , j'ai bu.
Moi: Au nom de Jésus, le du Saint Esprit anéanti maintenant tout ce qui a été libéré en moi au travers de ce contact. Je brise les paroles qui ont été prononcées par lui dans ma tête et je déclare nulle et sans aucun effet ma réponse qu'il a obtenu par sorcellerie. Si ses paroles avaient déjà commencé à s'enraciner à l'intérieur de moi, je prends ma pelle spirituelle et je creuse pour déraciner ça ensuite je les jette loin de moi. Elles n'agiront pas. Je ne lui ai jamais appartenu, je ne lui appartiens pas et je ne lui appartiendrait jamais.
Toc, toc?
Lilian : (Derrière la porte) Maman, mamie t'appelle.
Moi: J'arrive mon cœur.
Je me suis regardée et me suis rendue compte que mon corps était luisant et plein d'huile qui coulait de partout. Mes cheveux même en étaient remplis et des gouttes d'huile tombaient au sol. Comment vais-je faire pour sortir comme ça ? J'ai pris ma serviette et j'ai essuyé ce que je pouvais avant d'enfiler rapidement une robe et sortir de la chambre quand je suis arrivée au salon ils m'ont tous regardés avec les grands yeux étonnés…
**ETHAN NDZAMBA**
Je lève mes yeux vers Myr qui soulève le rideau et je manque de m'étouffer en la voyant. Je ne sais pas ce qui s'est passé à la chambre ni ce qu'elle est allée frotter mais son corps brille d'un éclat tel que tu as l'impression de pouvoir te voir à travers. Ses cheveux qui tout à l'heure étaient plats et sec forment maintenant une sorte de crinière afro au dessus de sa tête. La robe moulante qu'elle a enfilé dessine parfaitement les courbes de son corps et laisse paraître ses tétons qui sont dressés et pointent vers l'avant parce qu'elle ne porte pas de soutien gorge.
J'étais déjà suffisamment troublé par le premier contact que nous avons eu elle et moi quelques minutes plus tôt. Cette fois ci sa vue m'a tellement perturbé que j'ai senti mon commandant de dresser dans mon pantalon après plus de 10 ans de sommeil. Mon choc était double. La pression dans mon corps à sa vue était tellement énorme que j'ai dû serrer un de mes genoux afin de pouvoir la diminuer.
Moi: (Dans ma tête) Seigneur !
Maman Jeanne : Tu es partie frotté quoi sur le corps comme ça Mimi?
Myrna : (Grattant son bras gauche avec sa main droite) Rien.
Maman Jeanne : Rien et puis tu brilles comme ça ?
Myrna : (silence)
Maman Jeanne : Regardez moi les choses. C'est quelle façon de mettre la crème. En tout cas, je t'appelle là parce que le gaz est fini et les boutiquiers du quartier là n'ont pas ça. Dieu merci comme mon fils est venu là avec sa voiture, tu vas aller avec lui chercher ça.
Myrna : (Écarquillant les yeux) Hein? Mais pourquoi ? On ne peut pas attendre demain pour aller chercher ça ?
Maman Jeanne : On va attendre demain et ce soir on mange quoi entre temps ? En plus qui t'a dit que ça va d'abord venir demain ? Quelque chose qu'on peut faire aujourd'hui, toi tu veux d'abord le renvoyer à demain ? Le demain là t'appartient ? Passe me chercher la bouteille de gaz là-bas avec mon fils mes petits enfants et moi on va manger.
Elle a levé les yeux dans ma direction et nos regards se sont accrochés. Elle a détourné les siens en premier et a voulu faire demi tour.
Maman Jeanne : Tu vas où ?
Myrna : Me changer.
Maman Jeanne : La robe que tu as à quoi?
Myrna : Je n'ai rien en bas.
Maman Jeanne : C'est à dire ?
Myrna : Je n'ai pas mis des
Elle s'est interrompue en regardant vers moi et n'a plus poursuivi sa phrase.
Maman Jeanne : Mimi ne nous fatigue pas l'esprit pour rien. Mon fils revient tout droit de l'aéroport après avoir subi de longues heures de voyage assis dans un avion. Il est fatigué et il doit rentrer chez lui se reposer. Donc cesse de nous perdre le temps et va me prendre la bouteille de gaz.
Myrna : Hum.
Elle s'est retournée et est complètement sorti au salon et s'est dirigée vers la porte pour mettre des babouches. La bouteille de gaz était déjà dans ma voiture.
Myrna : La bouteille est où ?
Kilian : C'est dans la voiture de papa.
Myrna : Ok.
Elle est sortie de la maison.
Maman Jeanne : mon fils il faut la suivre et ne fait pas attention à son comportement hein.
Moi: D'accord.
Heureusement pour moi, le petit échange qu'elles ont eu là m'a laissé le temps de faire descendre mon érection qui jusqu'à maintenant j'ai du mal à y croire. Je me suis levé et je suis sorti à sa suite avec les enfants et nous l'avons trouvé debout à côté de la voiture avec les bras croisés. Je suis allé lui ouvrir la portière et elle est montée, j'ai contourné pour aller monter de mon côté.
Moi: (aux enfants) On arrive.
Eux: D'accord.
J'ai mis le contact et ils sont rentrés dans la maison. J'ai regardé l'heure et il était 19h30. Nous avons tous les deux mis nos ceintures et je suis partie nous avons fait le tour des boutiquiers qui étaient dans les quartiers environnants mais il n'y avait rien. On a continué à chercher dans les stations , mais toujours rien. Près d'une heure et demie nous avait déjà trouvé.
Myrna : J'ai bien dit à maman qu'on allait chercher ça demain mais elle n'a pas voulu m'écouter, voilà maintenant les conséquences.
Moi: Tu devrais l'appeler pour lui dire qu'il n'y en a pas, histoire qu'elle se prépare déjà à trouver une autre alternative.
Myrna : Je n'ai pas pris mon téléphone.
Moi: utilise le mien.
Myrna : (Prenant) C'est verrouillé.
Moi: Le code c'est MPMYR. Le tout en majuscule.
Elle a levé les yeux pour me regarder pendant un moment. Je n'ai pas compris la raison. C'est quand mon cerveau m'a renvoyé l'information que mon code était ma façon de l'appeler dans le temps et que si elle deverrouillait mon téléphone , elle verrait une de ses photos quand elle était plus jeune afficher en fond d'écran que j'ai compris ma bêtise. J'ai voulu récupérer le téléphone mais elle était déjà en train de regarder l'image. Elle a à nouveau levé les yeux vers moi pour me regarder sans rien me dire. J'ai garé en même temps près d'une station.
(Sonnerie du téléphone) Je bénirai l'Eternel pour tous ses hauts faits, sa louange sera toujours dans ma bouche , je bénirai l'Eternel ! (Dena Mwana)
Nous avons tous les deux baissés nos yeux vers l'écran et c'était maman Jeanne qui appelait.
<<Myrna : (Décrochant) Allô maman>>
<<..............>>
<<Myrna : Non. On a tourné partout, il n'y a rien. On s'apprêtait même à t'appeler pour te prévenir.>>
<<........>>
<<Myrna : Ok.>>
Clic!
Myrna : (Déposant mon téléphone) C'est bon, on peut rentrer.
Moi: Comme nous sommes arrivés jusqu'ici, va quand même demander s'il n'y en a pas et après on va rentrer.
Myrna : D'accord.
Elle est descendue et a traversé la route pour aller se renseigner.
Myrna : (M'appellant) Ethan ? (J'ai regardé dans sa direction) C'est bon, y en a.
Je suis descendu du véhicule et j'ai pris la bouteille à l'arrière avant de traverser et la rejoindre. Le gars de la station nous a dit que nous avons eu de la chance. Il ne reste que 2 bouteilles et il faudra attendre au moins une semaine pour que le gaz arrive. J'ai payé et j'ai récupéré la monnaie avant de soulever la bouteille et marché à la suite de Myrna. Elle s'était déjà engagée sur la route quand nous avons vu une voiture rouler à vive allure et foncer sur elle. J'ai lâché la bouteille de gaz et je l'ai attrapée par l'arrière de sa robe pour la ramener vers moi. Je l'ai tiré avec tellement de force qu'elle a failli se retrouver par terre en reculant. Mais avec mon autre main, je l'ai récupéré et ramené vers ma poitrine avant de la maintenir fermement. La voiture est passée toujours en flèche sans degnier s'arrêter.
Myrna a levé sa tête vers moi et j'ai baissé la mienne vers elle, nos visages étaient à quelques centimètres de distance et nos regards se sont accrochés. Ma main a glissé et est venue se poser sur une de ses fesses et mon commandant s'est à nouveau fermement dressé dans mon pantalon.
Myrna : (sentant mon érection sur son bas ventre, gémissant presque) KLEN….