chapitre 39

Write by leilaji

Chapitre 39 (fin)

C’est juste un petit bonus pour la route hein, donc c’est court. Ca devait s'arrêter avec le last épisode lol. 


***Elle***


La première fois qu’Adrien a pu prendre son enfant dans ses bras a été un moment d’intense émotion. Je crois que lui-même ne s’attendait pas à ressentir autant de choses nouvelles à cause d’un aussi petit être. Son visage était complètement transfiguré et sa réaction a mis de la joie dans mon cœur inquiet. 

Oui, on s’est beaucoup inquiété pour notre enfant prématuré. Elle ne pesait pas grand-chose à sa naissance, un vrai poids plume tout fripé et énervé de ne plus être dans le ventre de sa maman. On a donc beaucoup prié pour que les choses se passent bien et Dieu a exaucé nos prières. Pendant toute la durée de l’hospitalisation, on était complètement obsédée par sa santé. La mienne est quasiment passée en second plan. Ca a été difficile de jongler avec ses soins et les miens. Toute la famille s’est investie pour nous venir en aide sur le plan organisationnel et surtout pour que les ainés ne se sentent pas délaissés.

On a pu sortir de l’hôpital  dès qu’elle a su réguler sa température toute seule et que la couveuse n’était plus nécessaire, qu’elle a pu « téter » toute seule un biberon et que le médecin a constaté qu’elle prenait régulièrement du poids. Il y avait vraiment de quoi devenir fou avec toutes les précautions qu’il fallait prendre pour qu’elle aille bien et en tant que maman je me suis un peu sentie dépossédée de ma fille. Avec toutes les infirmières et médecins qui lui tournaient autour pour la surveiller, j’ai dû prendre mon mal en patience. Heureusement que le fait qu’Adrien soit lui-même pédiatre, lui a donné accès à sa fille plus facilement. Ca me soulageait de savoir que lui s’en occupait quand moi je ne le pouvais pas. Toutes les décisions difficiles c’est lui qui les a prises quand moi j’étais dans le cirage à cause des dernières séances de chimio. 


Ces moments difficiles sont maintenant loin derrière nous. Dieu merci. 


Aujourd’hui, quand il soulève sa fille, c’est avec beaucoup plus d’assurance que la première fois et ça me fait toujours autant sourire. Tant mieux pour nous. Les doutes sont pires que les maux qu’ils apportent. On s’accroche et on fait de notre mieux avec notre famille recomposée. Chaque jour apporte son lot de surprises. 


Quand on est une petite fille et qu’on imagine sa vie de femme, jamais on ne pense que la première fois peut être un vrai fiasco. On se dit que les choses sont simples : on tombe amoureuse, on se marie, on fait des enfants et on reste amoureuse de son mari jusqu’à la fins des temps, comme les contes de fée nous l’enseignent. Tout doit se faire dans cet ordre absolu. Malheureusement pour la plupart d’entre nous, les choses se passent autrement. Pour notre plus grande honte ? Non. Plutôt pour notre plus grand bien ou pour notre plus grand mal, car ça dépend de quel regard on pose sur sa vie : un regard sévère, un regard tendre, un regard compatissant, un regard méprisant, le choix est aussi large que varié…  Au final, ça dépend surtout de ce qu’on a osé se pardonner et de se qu’on a douloureusement pardonné aux autres. 


Je me suis pardonnée beaucoup d’erreurs passées et je pense que chaque femme devrait en faire autant quand elle a traversé des épreuves qui lui ont fait faire de mauvais choix.  C’est la clef du bonheur de garder un cœur d’enfant face au malheur. Les enfants pardonnent tout. 


Je suis tombée amoureuse d’un homme mur qui m’a donné de beaux enfants puis je me suis séparée de lui. J’en ai rencontré un autre qui au final aimait une personne bien trop proche de moi. Je pensais sincèrement ne plus pouvoir aimer comme j’ai aimé ces hommes. Heureusement pour moi, la vie m’a montrée que je me trompais lourdement. Adrien m’a montré que je me trompais lourdement. 


Aujourd’hui j’aime. 

J’aime. 

C’est si beau et si fort à la fois. Ca me coupe le souffle quand je pense à lui.  Je suis d’autant plus heureuse que ma famille est heureuse aussi, le bonheur ne doit pas être égoïste.  Quand Adrien est rentré avec nous à la maison, ça n’a pas été facile pour lui au début. Les enfants ont tenu à lui faire payer son petit saut en France les trois premiers jours! Après cela, Oxya lui a pardonné mais les garçons ainsi que bébé Annie (qu’on n’appelle plus bébé) lui ont mené la vie dure encore un moment. Puis ça leur est passé aussi, sauf peut-être à Ekang qui est toujours aussi attaché à son père et ne veut pas donner une nouvelle chance à un autre homme.  On lui laisse le temps. Rien ne presse.  Je sais qu’un jour ou l’autre, il saura qu’Adrien n’est pas là pour prendre la place de son père mais pour l’aimer comme un père. La nuance est assez grande pour qu’un enfant aussi têtu et orgueilleux que lui finisse par la saisir. Déjà la semaine passée, on a pu faire une magnifique photo de famille sur laquelle je n’apparais pas puisque c’est moi qui ai pris le cliché. Ca a commencé quand Adrien a soulevé Folashade et qu’Annie a voulu qu’il la soulève aussi. Il avait donc Folashade posée sur son épaule gauche et Annie dans son bras droit. Puis Obiang s’est accroché quand à lui à sa jambe car il essayait en vain de la faire tomber (je ne sais pas trop pourquoi) et Oxya est venue l’attraper par la taille. Ekang s’est approché pour empêcher son frère de le faire tomber (je ne crois pas qu’il y serait arrivé mais je pense que c’était surtout une manière pour mon fils de faire parti du jeu sans trop en avoir l’air). Et moi j’ai pris une photo. 


Une merveilleuse photo car Adrien riait aux éclats et que sa joie a contaminé les enfants. 

Une merveilleuse photo pour ma merveilleuse famille. 


Cette photo est maintenant au salon en noir et blanc. J’ai immortalisé ce moment de pur bonheur. 


Je me lève du lit et tends l’oreille vers ma fille. Aucun bruit. Depuis quelques temps, elle dort d’une traite jusqu’à sept heures du matin donc je pense que j’ai encore un peu de temps devant moi. Folashade est un prénom yoruba. Adrien a tenu à lui donner un prénom qui lui rappellera ses origines béninoises et j’ai respecté son souhait. Après tout mes garçons portent des noms fangs et aucun prénom occidental. Comme il a des origines fon et yoruba la palette de prénoms proposés était très variée. Mais Folashade, dès la première fois que j’ai entendu ce prénom, j’en suis tombée amoureuse.  


Je passe un petit coup de balai dans la chambre tandis que la maisonnée dort encore. Il est six heures du matin et je n’ai plus sommeil. Je suis une nouvelle fois en rémission et je vais bientôt reprendre le chemin de la direction de la Fondation car mon absence commence à se faire ressentir et surtout parce que c’est ma passion de prendre en charge l’éducation et la formation des femmes. 


Je m’accroche. 


De toute manière pour le moment, rien ne peut troubler mon bonheur. 


- T’as passé une bonne nuit ? demande Adrien en baillant et en faisant craquer ses os. 


Il m’a fait peur, je pensais qu’il dormirait encore un peu. En revenant de sa garde tardive, il a pris le relai avec sa fille qui m’a menée la vie dure toute la journée. Etrangement la seule personne qui arrive à la calmer c’est Oxya quand elle se met à lui parler de ses amis de facebook, de ses copines qui lui prennent la tête etc… Histoire de frère et sœur, je préfère ne même pas trop réfléchir dessus. 


Souvent, une fois qu’Oxya réussit à la calmer, Annie réclame aussi sa part de pouponnage et les cris commencent à résonner partout dans la maison. C’est Ekang qui en tant qu’ainé des garçons-pas- fada-du-tout-du-gazouillis-de-bébé ramène le calme parmi les filles. Avec tout ce qui s’est passé dans nos vies, Ekang a beaucoup grandi … je le trouve changé. 


- Avec tes ronflements de crocodile là, ce n’est pas possible de dormir, je me demande comment ta fille fait pour ne pas se réveiller ? 

- Je ne ronfle pas. 

- Si tu ronfle comme un moteur de bateau. A peine je ferme les yeux que tu te mets à faire ronnnnnnn chuuuuuu ronnnn chuuuuuu. 

- T’as la chance que je te trouve très sexy ce matin hein, sinon on allait régler ça tout de suite ! 


Je jette un coup d’œil sur le lourd voilage qui sépare le petit coin préparé pour notre fille de notre chambre. Pour le moment, elle dort avec nous car il n’y a plus de chambre libre et on ne pouvait pas non plus la laisser dormir avec les enfants. C’est la seule solution qu’on a trouvé, je suppose que quand nos finances nous le permettrons, nous déménagerons dans une maison un peu plus grande.  


Il me regarde étrangement. Je connais ce regard. Il a un rapport direct avec le fameux short  en jean que je mets quand je veux rapidement nettoyer la maison.  


- Ce short là. Hum. T’as pris un peu de poids on dirait…

- Tu trouves ? je lui demande en regardant mes fesses. 


Quand je grossis, ça commence toujours par le derrière. 


- …

- Adrien ? 

- Tu disais ? demande-t-il en me regardant enfin droit dans les yeux.


Les hommes ! Le fait de poser ses yeux sur mes fesses lui a court-circuité le cerveau ? Je ramasse le petit tas de poussière pour le  jeter dans la petite poubelle de chambre et pose le balai. 


- Peut-être voudrais-tu savoir ce qu’il y a exactement sous ce short ? 

- Aie, tu lis dans mes pensés. C’est extraordinaire. Tu dois être la fille du professeur Xavier !


Sa blague le fait rire mais moi je n’y ai rien compris. Il hésite beaucoup à venir me retrouver la où je suis et je le comprends. 

La dernière fois qu’on a tenté de faire l’amour les choses ne se sont pas très bien passées. A un moment donné par pur reflexe il a tenté de me caresser les seins… ca a jeté un froid glacial sur nos deux cœurs de nous rendre compte de ce vide… Je ne me suis pas mise à pleurer parce que j’ai déjà tellement pleuré sur cette perte ! Mais j’étais triste, tellement triste ! Il m’a juste demandé pardon pour ce reflexe « idiot » dans une veine tentative de rattraper le coup. Je lui ai souri et je me suis endormie dans ses bras pour me réveiller quelques minutes plus tard quand je me suis rendue compte qu’il n’était plus dans le lit. Je l’ai retrouvé dans la salle de bain, sous un jet d’eau froide. Il tentait surement de faire passer… son envie. Je me suis sentie … coupable. 


Mais aujourd’hui est un jour nouveau pour nous car je l’ai décidé ainsi. Je ne peux pas laisser les choses ainsi entre nous. Ca fait un petit mois que nous n’avons plus rien essayé. Et je suis sur les charbons ardents ! J’ai envie de lui mais mon corps et les cicatrices qui le parcourent me font hésiter. Ce n’est pas facile pour une femme de perdre un à un ses atouts. Surtout quand on a en face de soi un homme au corps si bien entretenu. Il y a des jours où je rêve qu’il prenne un peu de graisse par ci par là, histoire qu’il arrête de me « foutre » des complexes. Et quand je le lui dis, il me rassure, me dit que ça ne change absolument rien entre nous, que d’autres couples passent par là et s’en sortent aussi et qu’il n’est pas question de baisser les bras. C’est si facile à dire ! 


- Elle ? 

- Oui… 

- Tu planes trop haut là, redescend sur terre boo. 

- Y’a quoi d’intéressant sur terre papa ? je lui demande en croisant les bras avec une petite mimique. 


J’en profite pour lui tourner le dos et me baisser afin de ramasser la pelle. Je sais ce que je fais. Je sais l’effet que je lui fais. 


- Sur terre il y a moi. Viens là. 


Sa voix a changé. Je la laisse me faire de l’effet en fermant les yeux un bref moment. Un frisson d’anticipation me parcours l’échine. Je pose doucement la pelle. 


- Bébé viens là, ou je viens te retrouver là-bas.


 Je me retourne. Le drap s’est un peu levé à un endroit … Hum. Son regard est fixe et déterminé. J’ai l’impression d’être la proie d’un prédateur. Je m’avance vers lui et m’assois sur le rebord du lit avec précaution. Je porte un tee-shirt assez court, il en attrape un pan. Je pose ma main sur la sienne pour l’empêcher de me l’enlever. 


- Je préfère le garder. 

- On fera ce que tu veux du moment que je suis en toi. 


Ah Seigneur Adanlossesi ! Avec des phrases comme celles là comment refuser de lui donner ce qu’on veut tous les deux ? J’enlève mon short et garde le tee-shirt. Je ne porte rien en dessous, il se lèche les lèvres. Je le laisse m’embrasser dans le cou puis sur le front et enfin sur les lèvres. Je caresse son torse, puis fais descendre ma main vers ses abdominaux et finalement ma main glisse encore plus bas vers son sexe tendu par le désir. La peau y est veloutée et chaude. Une partie de moi a envie de choisir la solution de facilité en le prenant dans ma bouche immédiatement, ce qui ne nécessite pas que je me déshabille pour lui donner du plaisir. Cependant, une autre partie a envie de tout autre chose. J’hésite une seconde et décide de ne pas être courageuse, pas encore, c’est trop tôt. J’embrasse sa poitrine, fais courir ma main sur ses tatouages  et baisse la tête … 


- Elle… grogne t-il sous l’effet de ma première caresse. 

- Quoi ? dis-je en posant de nouveau mes lèvres sur sa peau douce 

- Après tout ce temps ? T’es sérieuse là…

- Tu ne veux pas ? je demande en levant la tête. 


Il me soulève comme si je n’étais qu’un enfant et me pose sur ses cuisses. Je sens entre mes jambes son désir et me tortille un peu. 


- Arrête tes enfantillages. 


Sa phrase me secoue. Il a un regard sévère qui me cloue sur place. J’arrête mes enfantillages comme il dit. 


- Je vais te faire ce à quoi je pense depuis que tu portes ce short. 

- Hum. 

- Ca va aller, ok ? 

- Hum. 


Il prend mon bras droit et le pose sur son épaule et fait de même avec l’autre bras. Nos deux poitrines se touchent. Il attrape mes hanches et me soulève légèrement pour entrer en moi. Je le sens entrer millimètre par millimètre. J’exhale un soupire de contentement. 


- Regarde moi boo. Juste moi. 


Je le regarde. Il sourit. Son sourire est un brin machiavélique. Il y va tellement doucement que je crois que je vais perdre la tête. Ca fait tellement longtemps, mon sang brule dans mes veines. Je pose mes lèvres dans son cou et mordille sa peau. 


- Plus vite Ad. Je réussis à souffler du bout des lèvres. 

- Non…  C’est bon comme ça… 


Il regarde l’endroit où nos corps se rejoignent et me regarde de nouveau. J’ai bien envie d’enlever mon tee-shirt pour enfin pouvoir coller ma peau à la sienne et sentir sa chaleur mais j’hésite toujours. Comme s’il lisait dans mes pensées, il attrape de nouveau un pan du tee-shirt et tout doucement le fait monter. 


- Regarde-moi boo. Juste moi. Insiste –t-il. 


Le tee-shirt monte toujours. Je finis par lever les bras et il me l’enlève pour le jeter au loin. Mes yeux reviennent automatiquement au point de départ : sur son visage. Je ne peux pas les baisser, je refuse. Il ne me quitte pas des yeux. Il sait combien de fois c’est difficile pour moi. Mais il sait aussi qu’on doit en passer par là. Ca me rassure. Je me détends tandis qu’il continue tout doucement de me faire l’amour. Il faut que je m’accroche à son regard, rien d’autre n’a de l’importance. Rien. Ni ce corps mutilé alors que le sien est si parfait. Ni ce qui nous a séparé alors qu’on s’aimait tellement. Rien d’autre n’a de l’importance si ce n’est ce moment d’intense passion que nous partageons. 


Mon corps commence à s’alourdir, la fièvre ne me quitte plus. Je commence à me mouvoir rapidement malgré lui. On prend du rythme. Je le serre très fort contre moi tandis que ma tête part en arrière sous l’effet du plaisir qui s’intensifie. Nous continuons notre chevauchée.  


Jusqu’à ce qu’on jouisse… l’un après l’autre. 


*

*

*


Qu’est-ce qu’aimer ? Après avoir vécu tant de chose je ne sais toujours pas si j’ai compris le sens de ce mot. Mais je sais juste qu’aimer c’est un tremplin vers l’enfer ou le paradis. Aimer c’est ne plus être soi tout en restant la même personne. Aimer peut ôter tout sens à la vie comme l’exalter.  Aimer c’est aussi se découvrir. 

L’amour. On en parle tout le temps… mais on n’y connait rien. 

C’est un sachet de bonbons surprise. A chaque bonbon un gout unique et inattendu. Il faut avoir l’esprit assez aventureux pour tenter sa chance et laisser ses aprioris derrière soi. 

On ne sait jamais d’avance ce qui nous attend quand on rencontre un homme. Et c’est ce qui en fait tout l’intérêt.   Je me suis découverte ces derniers temps et je suis pas mal fière de la femme que je suis maintenant. 


Je suis une maman fière de ses enfants et des marques de multiples grossesses qui parcourent son corps. 

Je suis une amante, fière de l’amour qu’elle porte à son homme.

Je suis une survivante, fière des cicatrices qui lui sont restées quand elle a troqué ses seins parfaits contre une vie. 


Je suis toutes ces femmes à la fois. 


Je ne suis peut-être pas mariée comme j’en avais rêvé toute petite mais tellement heureuse, tellement choyée par les miens. 

Oui, je suis heureuse. J’ai espoir pour ma famille. Tout ira bien. 

Et si une autre épreuve se présente, on saura lutter, jour après jour… combat après combat. 


Adrien sort de la douche, habillé d’un simple pantalon noir. Moi je suis toujours enfouie jusqu’au cou dans le lit. C’est le moment que choisit notre fille pour commencer à geindre. Je me couvre du drap et me lève quand Adrien me demande de ne pas bouger. Il se dirige vers notre fille. 


Oui je suis tellement heureuse. 


- Adrien !

- Oui Oyane. Répond-il en se retournant à demi vers moi. 


Je déglutis. J’adore son regard et ses trophées qu’ils portent aussi sur son corps. Chaque tatouage est le résultat d’une lutte vaillamment remportée. Il me comprend tellement bien.   


- J’ai oublié de te dire que je t’aime, déraisonnablement, bien plus que je ne saurai jamais te le dire. Moi aussi je t’ai dans la peau. 


Il sourit tout simplement et reprend sa marche vers notre fille. 


*

*

*


Fin. 


Pour tous ceux qui ont été transporté par cette histoire c’est enfin le moment de le montrer en likant massivement la dernière partie. 


Bah oui ça me fera plaisir et ce sera un petit merci n’est-ce pas ?  


A bientôt


Les nouveaux, prenez le temps de découvrir les trois histoires de la page. 


Kiss.  Leilaji qui vous aime et vous voue une reconnaissance sans bornes.

Je t'ai dans la peau