Chapitre 4 :

Write by Maya my'a


Je me sens terriblement mal. J’attends pendant moins de deux minutes : 


- À l’aide ! À l’aide ! À l’aide !


 J’appelle au secours en pleurant.


- Personne ne t’entendra ici Paula, réserve-toi des cris qui pourront endommager tes cordes vocales.


 Je ne sais pas où je suis.  Comment pourrais-je prendre la fuite ? Je désespère.

Il laisse l’assiette sur la table ; il prend un verre d’eau, et me le donne. En retoure, hésitante, je lui prends  le verre des mains et j’avale tout le contenu. J’ai soif ! 


Il le reprend, puis il le met dans l'assiette. Ensuite, il monte sur le lit. Nous nous regardons pendant à peu près cinq secondes. Il sourit. Pourquoi un si bel homme avec un comportement de diable ? 

Le vent souffle : je frissonne !


 - J’ai froid ! Où sont mes vêtements ?


 - Ok !


Il descend du lit, ferme les stores, met le chauffage et revient à mes côtés. 


-Que penses-tu faire de moi ? Je l’interroge calmement, la voix tremblante.


 - Juste te sentir ! 


Je sens la fin de mon existence. Je pense, une fois de plus, à ma mère, dont je suis fille unique. Je pense aussi à mon père divorcé de celle-ci, et disparus depuis leur rupture. Je pense à l’enfant que j’ai voulu avoir mais, que je n’ai pas eu parce que je suis tombé sur des connards( La durée de mes relations amoureuses n’a été que d’un an).

Je ferme les yeux, les serrant très fort, quand je pense à ce que pourra faire ce psychopathe acharné.

 Il s’allonge et pose sa tête sur mes cuisses. 


-Seigneur, non pas ça.Snif, je murmure.


-Laisse Dieu là où il se trouve, Paula.


Aussi tôt, je ressens sa main faire tendrement le tour de mes jambes. À cet instant, tous mes souvenirs du supermarché reviennent. Si j’avais écouté mon cœur, Dieu, je ne serais pas enfermé par cet individu.

Il me couche doucement sur le lit ; retire la serviette nouée sur ma poitrine.

Si je tente quoi que ce soit que fera-t-il de moi? Mon corps se laisse faire, mais mon cœur et ma conscience se défendent à travers mes larmes.


Il palpe fougueusement mes seins. Je ne sais, si je le laisse continuer ou pas. Je me retiens de toute action susceptible de le mettre en colère.


-Détends-toi ! Nous sommes si beau, ensemble.


 -Malade ! Que le feu de l’enfer s’abatte sur toi. 


-Ne sois pas si méchante, Paula ! Tu meurs d’envies, je le sais !


-Laisse-moi partir, s’il te plaît. Je le supplie en pleurant et en me défendant sans mettre de pression.


 -Je ne te ferai aucun mal, crois- moi !


 -On ne se connaît pas, dis-je en pleurant !


 -Nous ferons connaissance plus tard. Tu es magnifique.


Il suce mes lèvres avec appétit, avant de déguster mon méat urinaire et mon clitoris. Il est si passionné et tellement attentionné, qu’il m’arrache un petit cri. Mes fesses et mon bassin vibrent. Un sentiment de perplexité m’empêche de gémir. C’est mieux ainsi.

Il s’acharne sur ma vulve. J’ai envie de lui dire que c’est si bon, mais je me retiens. Je ne peux lui dire ce genre de parole.

Certes, mon bourreau est séduisant, mais il reste un imposteur. Ce jour, je n’aurais jamais pensé qu’il pourrait me déporter jusqu’ici.

Il se branle dans mes parties génitales. Je suis en pleine émulation contre le plaisir qu’il me procure. Je résiste bien que cela fasse un an que je n’ai pas fait de rapport. 

Il effectue des va-et-vient dans mon vagin avec sa langue. Il sait bien s’y prendre. À ce moment, je n’ai qu’une seule envie : tenir sa tête afin qu’il s'enfonce plus loin, mais je ne peux pas. Ma raison me notifie qu’il s’agit d’un autre genre de viol.

Malgré tout, j’avoue qu’il s’y connaît. Il claque mes fesses avec ses mains. Son souffle s’accentue. 

Je contracte les muscles; je n’en peux plus. Ce plaisir est sans appel. Mes jambes tremblent.Cet enlèvement était prémédité ? Sa tendresse, répond, oui. 

Sa technique est douce et très pimentée. j'ai les yeux fermés et la tête sur le côté.

Il s’arrête, alors que je suis à fond dans ce délire fou.

- Ouvre les yeux, m’ordonne-t-il. Où te crois-tu ? Et avec qui ? Ajoute-il sévèrement. 


J’ai honte. J’ouvre les yeux. Je tombe sur son regard sans émotion. Il ne dit mot. Mes larmes coulent sur mes oreilles. Il revient sur le lit ; il les essuie avec sa langue.

" Oh mon Dieu ! Qui est ce mec ?" Je cesse systématiquement de pleurer. 


-Tu aimes ? M'interroge-t-il. Je sais que tu aimes ce préliminaire.


-Hum !


Je ne peux pas lui avouer que j’apprécie la magie de sa langue et de ses mains. 


-Es-tu une femme de caractère ? Aller dit moi, l’es-tu ? 


Sa voix devient, d’un coup, agréable à l’ouïe. Je reste silencieuse.


-Me murmurant à l’oreille, si tu es une femme ; une vraie femme ! Tu relèveras le défi.


Il quitte le lit ! Ses yeux se rétrécissent, luisant de douceur et de pureté. Je suis perdue ! Le souvenir du supermarché, l’oubli, le calvaire de la claustration et la lasciveté de la scène qu’il me fait jouir, atrophient mon éveil spirituel. Je deviens terriblement stupide. "Suis ton cœur" Me parle une petite voix. "Dois-je relever ce défi ? J’interroge la voix. Elle s’envole sans répondre à ma question.


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