Chapitre 4 : émotions

Write by Smumu

Chapitre 4 : émotions

 

** Orelia Maya Rivera**

 

J’avais oublié le plaisir que vous procure le fait de parler avec une personne en toute légèreté. Pour une raison que j’ignore, j’ai l’impression de connaitre, de comprendre et d’être connectée à Michaël.

Il n’est plus juste celui qui m’a sortis d’une embrouille à la fin des cours il est l’unique personne avec qui je ressens ce que je ressens actuellement c’est-à-dire, il fait bouillir mon sang à un degré tout autre que ce que j’ai connu par le passé.

Je n’avais jamais ressentis ce sentiment de bien-être mêlé au trouble depuis une éternité et j’avoue que c’est un beau moteur un papillon bleu à mon cœur.

À quelques pas de chez moi, il me prend par la taille et m’embrasse sur la joue

 

Lui (me regardant intensément) : Passe une bonne nuit Or

 

Moi (un peu déçu) : Bonne nuit à toi Micky

 

Lui : c’est quoi ce nom ?

 

Moi : c’est une version plus sexy de ton prénom

 

Lui : c’est que tu as pris confiance et que tu ne bégaie plus (sourire en coin)

 

Moi (lui donnant un coup) : t’es con, vraiment con !

 

Avec un sourire qui en dit long sur sa satisfaction vis-à-vis de ma réponse, il plonge sa main dans la poche de mon jean et en sort mon portable tout en me regardant dans les yeux.

Il devrait arrêter de faire ça car j’ai l’impression qu’il m’hypnotise ou du moins qu’il crée un monde dans lequel nous ne sommes que tous les deux.

Il fait sonné le sien et me le rend en effleurant mes lèvres ; son haleine me paraît parfumé mais je ne pourrai dire à quoi ressemble cette odeur sans doute à aucune car une chose est sûre elle est divinement captivante je veux qu’il m’embrasse de nouveau mais il ne le fait pas et me chuchote à l’oreille un « on se voit demain » avant de me lâcher.

J’ai du mal à supporter le fait qu’il est enlevé ses bras autour de ma taille mais je réplique quand même un « dans tes rêves » il se contente de me sourire et de me regarder m’éloigner.

 

De retour à la maison, après un tour à la cuisine, je m’enferme dans ma chambre à double tour histoire de ne pas être déranger afin de préparer mon sac pour le lendemain et réviser mon cours de SVT ; une heure plus tard, je suis au point pour mon contrôle du lendemain ; je me lève pour me mettre en pyjama lorsque mon téléphone vibre je le balance sur le lit pour me changer il vibre une seconde fois, après m’être changé, je me jette sur le lit pour voir quelle blague mimi m’a encore sorti

Je consulte le premier message

 

Mimi : « je passe te chercher demain à sept heure histoire que tu évites de jouer les belles au bois dormant et que tu finisses par arriver en retard  »

 

Moi : « très drôle la belle au bois dormant n’avait pas été réveillé par son beau prince à tout hasard ? »

 

Elle : « exactement et alors ? »

 

Moi (souriante) : « il semblerait que je me sois réveillé toute seule ce matin après que mon beau réveil ai décidé de me plaqué ce qui veux dire que je n’ai pas de prince et donc logiquement je ne peux pas être la jolie belle au bois dormant ;-)) »

 

Elle : « Tu es chiante, D’un ton réveil n’est pas ton mec, de deux il ne peut pas te plaquer mais évite de jouer la belle au bois demain et brosse bien tes cheveux, ne les laisse pas en touffe comme aujourd’hui  »

 

Moi : « Je croyais que tu ne l’avais pas remarqué »

 

Elle : « Je remarque tout Orelia capiche ? Tu as eu la chance que je n’avais pas un peigne sur moi  »

 

Moi : « Ça c’est clair, en passant si ma tante te demande si on était ensemble après les cours tu dis oui que tu m’expliquais la science capiche ? »

 

Elle : « capiche. Attend pourquoi tu as dépassé le couvre-feu ? »

 

Moi : « Te raconte demain tkt trop long à expliquer »

 

Elle : « C’est bien une première ; où étais-tu ? »

 

Moi : « lol, nulle part »

 

Elle : « Un indice »

 

Si je ne lui donne pas cet indice elle est capable de m’empêcher de dormir en m’harcelant de message ou même de débarqué ici maintenant

 

Moi : « Un lourdaud, un certain Ric m’a fait du rentre dedans et un certains Michaël est venue à mon secours »

 

Elle : « Michaël Kossi ? Le Michael Kossi ? Et le Ricci Dikele ??? Dans la même phrase ?  Mon Dieu !! »

 

Moi : « Quoi ? TU LES CONNAIS ? »

 

Elle : « Et comment tout le monde les connaît, sauf toi apparemment j’ai l’impression que tu viens de me dire : je n’ai jamais été au courant que le Titanic à couler ou que la poule n’a pas de dents, enfin bref raconte-moi tout et maintenant Oriri !! »

 

Moi : « Demain mimi je suis fatigué »

 

Elle : « Ok je passe te chercher à six heure quarante-cinq »

 

Moi« Tu es folle ? »

 

Elle : « Six heure quarante-cinq bonne nuit »

 

Moi « Ok BN pétasse mais t’aime trop le commérage»

 

De toute manière, ça ne sert à rien d’essayer de la dissuader parce qu’elle viendra quand même ; je verrouille mon téléphone pour le mettre en charge lorsque je remarque un message non lu elle ne va pas me laisser dormir aujourd’hui me dis-je en déverrouillant le téléphone pour lire le message

 

« Tu dors déjà mon ange ? M »

 

Je souris, Michaël ! Il prenait mon numéro tout à l’heure lorsqu’il a retiré mon téléphone de ma poche j’enregistre son numéro et répond

 

Moi : « Non »

 

Lui : « Tu quittes de chez toi à quelle heure demain pour aller en cours ? »

 

Moi : « Six heure quarante-cinq ou sept heures pile pourquoi ? »

 

Lui : « Pour rien je suis détective tu as oublié ? »

 

Moi : « Genre Jack Palmer ? »

 

Lui : « Non plutôt le grand et unique Sherlock Holmes »

 

Moi « tu sais que Sherlock est un sociopathe dénué de toute émotion en plus d’être un être antipathique et insociable ? »

 

Lui : « il est donc un idéal pour une schizophrène, je t’attendrai demain à six heure cinquante au poteau en haut de chez toi bonne nuit rêve de moi »

 

Moi (souriante) : « Pas la peine de venir me chercher je n’ai pas besoin d’un baby-sitter en plus mon amie passe me chercher et je ne suis pas ton ange !! »

 

Il ne me répond pas et je m’endors toute légère supposant qu’il ne viendra pas que le message est passé, je ne voudrai pas avoir à le supporter demain matin en plus de mimi qui me prendra la tête même si la perspective de le revoir m’enchante plus que tout.

Je rêverai surement de lui cette nuit et je revivrai toute cette succession de baisé échangé ; en une journée il m’a rendue accro mais s’il croît que je vais lui faciliter la tâche alors là il se met carrément le doigt dans l’œil.

 

***

 

Six heure cinquante Miranda entre tout sourire dans ma chambre et me trouve devant mon miroir entrain de sourire cette fille est vraiment folle juste parce qu’elle veut faire affairage vraiment !

 

Moi : vu que tu es la tu m’aides avec mes cheveux s’il te plait ?

 

Elle (prenant le peigne) : ok

 

Après cinq minute à me faire quelques tresses collé sur un coté de ma tête on sort direction l’école.

 

Elle : allez on y va Oriri tu as un tas de chose à me raconter en chemin et je suis impatiente

 

Nous nous éloignons de la maison et je sors mes fiches de ma poche pour réviser en marchant

 

Moi : tu es prête ?

 

Elle : oui et puis la science c’est l’une de mes matières de base je te signale

 

Moi : je haie cette matière !

 

Elle : nonnn ? MICHAEL ? Tu étais sérieuse Oriri ?

 

Moi : cette matière c’est une arnaque

 

Elle : il t’observe

 

Moi : qui ? Les satellites espions du gouvernement que tu t’es mis en tête ? Ou les futurs extras terrestres qui envahiront bientôt notre planète ? Laisse-moi faire mes dernières révisions s’il te plait

 

Elle (me donnant une tape dans la nuque) : espèce d’andouille si tu arrêtais de faire la Orelia institutrice et que tu regardais simplement devant toi 

 

Moi (éclatant de rire) : merci pour le compliment

 

Elle : tu ne devrais pas rigoler parce que je ne plaisante pas, tourne la tête et tu verras

 

Je tourne ma tête pour regarder devant moi lorsque je le vois mon souffle se coupe aussitôt que mon cœur, lui se met à battre sans aucune retenu « il est là » il est là juste là à quelques pas de moi. Tout à coup je me fige et mon fou rire prend ses pieds à son cou pour se barrer et me laisser un visage de marbre des tas de truc défilent dans ma tête avant que je ne me ressaisisse et continue à avancer prenant la main de Miranda pour me donner du courage. Sans hésiter, je le traverse sans le regarder cependant, je sens son regard sur moi.

 

Mimi (murmurant) : tu vas me briser les doigts

 

Il est vêtu d’un pantalon tissu couleur gris, d’une chemise blanche a manches courte avec un écuissons scolaire sur sa poche gauche. Les deux premiers boutons de sa chemise sont ouvert donnant l’aperçue du débardeur blanc qu’il porte à l’intérieur ses Nike blanche bien ciré me font pensé aux publicités de monsieur propre ce mec est impeccable de la tête au pied.

 

Mimi (murmurant en souriant) : Alors qui rigole maintenant ?

Tu étais sérieuse hier soir ? Je n’en reviens pas

 

Moi (agacé) : oh j’aurai eu son prénom par magie mimi

 

Tout à coup il se plante à mes côtés et glisse sa main sur le creux de mes reins comme si je l’appartenais mon corps est un traitre un véritable traitre pourquoi se détends-t-il ?

 

Moi : c’est du harcèlement !

 

Lui (glissant quelque chose dans ma poche) : ce sont tes préférés à ce qu’il parait

 

Moi : tu n’as pas plus important à faire que me rendre la vie invivable ?

 

Lui : pour l’heure tu es ce que j’ai de plus important à faire (à Miranda) salut mimi dit peux-tu avancer quelques minutes et me laissé parler à Or

 

Cette dernière lui montre sa main que je sers entre la mienne il secoue la tête et rigole

 

Lui : tu peux lâcher sa main mon ange du moins pendant quelques instants

 

Mimi : Si gentiment demandé Oriri tu devrais me lâcher je serai juste derrière vous ou devant tu as même le choix

 

Moi : Traitresse !

 

Je les ignore tous les deux et fais mine de continuer à réviser mais je suis aussitôt agacer par leur rire de bon vieux copain de maternelle

 

Moi (lâchant la main de mimi) : je t’écoute Micky

 

Il se tourne face à moi et m’embrasse sans préavis je glisse ma main sur sa nuque j’ai envie que ce baisé continue qu’il ne s’arrête jamais il est intense carrément plus intense j’ai l’impression que plus rien n’existe et lorsqu’il se recule j’ai l’impression d’avoir les jambes en compote et le souffle coupé ma foie qu’es qui vient de ce passé ? Il me maintient toujours par la taille et je sens son souffle sur moi

 

Lui : tu vas être en retard si tu ne te dépêche pas il est sept heure quinze

 

Moi : je commence à huit heure trente c’est toi qui risque d’être en retard

 

Lui : surement pas mon ange mon lycée est juste derrière toi

 

Il a raison je n’avais même pas remarqué qu’il portait la tenue de classe de ce lycée surtout lorsque les autres élèves le porte si mal en toute objectivité bien évidement

 

Lui : à quelle heure tu finis les cours

 

Moi : à quatorze heure trente

 

Lui : fais-moi un texto dès que tu as finis on se rejoint ici

 

Moi : tu n’auras pas cours ?

 

Lui : peu importe

 

Il m’embrasse une seconde fois me regarde longuement en passant tendrement son pouce sur ma joue, à présent tout est clair son regard me déshabille sans la moindre vergogne le salop !

Je le regarde s’éloigné avec regret, sa démarche nonchalante m’attire et j’ai envie de me blottir contre ce torse viril. Que m’arrive-t-il ? Je n’ai jamais eu de copain, j’ai toujours eu la manie de tous les faire fuir mais avec lui c’est différent, tout est différent avec lui me cris mon âme, ma tête et mes entrailles. Il ne peut pas exister à coup sûr je rêve, comment être sûr qu’il est réel que mon esprit ne me joue pas des tours en moins de vingt-quatre heures j’ai l’impression que mon monde à changer que ma bulle à oser le laisser entrer il est spécial ce mec mais qu’a-t-il de spécial ? Pour le moment je l’ignore encore mais son regard me dit qu’il a besoin de moi tout comme j’ai besoin de lui.

Le vibreur de mon téléphone me tire de mes pensées je retire mon téléphone de la poche « tu me manque déjà mon ange, j’ai adoré te voir rigoler ce matin tu es magnifique. » il est malade ce mec je secoue la tête en souriant et je range mon téléphone

 

Mimi (tapant dans ses mains) : tu es la nouvelle petite amie de Michaël Kossi je n’y crois pas vous faites un beau couple tu sais

 

Moi : je ne suis pas sa petite amie ou sa nouvelle petite amie, on ne t’a pas dit que c’était impoli de lire les messages des autres sans autorisation ?

 

Elle : pfft porte moi plainte ! J’ai plutôt l’impression que mes yeux ont vu le contraire raconte-moi tout du début à la fin sans omettre de petit détail sois gentille s’il te plait

 

Tu parles de petit détail elle serait capable de me donner en repas aux chiens ou de me faire pendre si j’omettais quoi que ce soit alors je lui raconte de la rencontre au message elle a les yeux en forme de O c'est-à-dire grandement ouvert et la bouche en forme de cœur voulant dire OH

 

Moi (éclatant de rire) : cligne des yeux sinon tu risques de perdre la vue mimi

 

Elle : si je comprends bien il a suffi que je te laisse seule pendant quelques toutes petites heures pour que tu rencontres Michaël et Ricci qu’apparemment tu ne connaissais pas, tu dois vivre sur mars Oriri pendant ces mêmes petites heures ils ont faillis se tomber dessus et Michaël, le Michaël t’a embrassé pas une fois ni deux mais plusieurs fois. Et ce matin il t’offre des bonbons en cœur en sachant que ce sont tes préférés, il vient t’attendre à côté de chez toi et tu oses dire que tu n’es pas sa petite amie ? Je ne sais pas pour toi mais je dis le contraire Michaël et Oriri nouveau couple de notre quartier j’en connais qui vont te sacrifier sur un bucher telle une sorcières de Salem

 

Moi : au risque de me répéter je ne suis pas sa petite amie !

 

Elle : si tu crois à cet énorme je dis bien cet énorme mensonge…hé bien crois-le toute seule car sur ce coup je ne te suis pas !

 

De longue minutes s’écoulent sans un mot ni une phrase et encore moins une blague c’est un comportement étrange venant de Miranda quand elle fait cela j’ai tendance à croire qu’une bombe se situe juste devant nous, je m’arrête et je l’observe elle a les sourcils relevés comme si quelque chose l’intriguait la main gauche sur la corde de son sacs et sa bouche forme un plis de retenue je me demande bien ce qui se passe dans sa tête

 

Moi : hé si tu me disais à quoi tu penses

 

Aucune réponse et vous voulez me faire croire que tout va bien ? Certainement c’est elle disputé avec le roi des cons Jim non elle m’en aurait parlé. Peut-être est-elle amoureuse de Michaël non bien sûr que non elle n’aurait pas été aussi heureuse sinon

 

Moi (hurlant dans ses oreilles) : allô les extras terrestres ici la terre pourrais-je parler à ma meilleure amie pendant un instant ?

 

Elle (sursautant) : aie Oriri je t’entends tu sais, pas la peine de crier

 

Moi : comment t’aurai-je fait sursauter si tu m’entendais hein ? Maintenant tu me dis ce qui ne va pas ou voudrais-tu que je te tire les verres du nez ?

 

Elle me regarde et secoue la tête comme si son corps était là mais pas son esprit

 

Elle : comment cela se fait ‘il que tu n’as jamais….jamais entendue parler de Michaël ou de Ricci ?

 

Moi : bah je ne sais pas c’est le fait que j’en ai jamais entendue parler qui t’inquiète ?

 

Elle : ouais à peu prés

 

Moi : dis-moi tout

 

Elle : J’ignore si tu es consciente mais ton nouveau petit ami est le mec le plus convoité de notre quartier…

 

Moi : ce n’est pas mon « nouveau petit ami »

 

Elle : là n’est pas la question ou même le problème je t’explique Michaël Kossi est le mec le plus convoité et le plus mystérieux du quartier, il est à la tête d’une bande de jeunes qui l’obéisse au doigt et à l’œil, ses sbires comme je les appels pourraient tuer pour lui. À ses côtés, il à son meilleure ami Pallavor Koumé plus appelé « Pallavo ». Tu me suis ?

 

Elle me regarde droit dans les yeux j’hoche la tête, ignorant ou elle veut en venir je veux lui poser la question mais je m’abstiens

 

Elle : il y a quelques années, Ricci était le chef de cette bande il était le mec le plus convoité de tout le quartier les meufs le surnommait le « Bad boy à sortir avec » rien que ça. Elles étaient toutes prête à tout pour lui ils se les tapaient et les jetaient ensuite tel de vieille paire de chaussette mais elles rampaient toujours derrière avec hargne tels des groupies et je t’en passe ce que certaine on fait pour sortir avec lui ne serai ce que quelques jours, si Ricci voulait une meuf, il se la procurait il n’y’en a pas une qui a fait la difficile elles sont toute tombés

 

Moi : et toi aussi ?

 

Elle : mon Dieu non ! Et je l’en remercie d’ailleurs j’étais plutôt celle qu’il passait son temps à ennuyer et…on est arrivé on a encore trente minutes montons nous assoir en classe.

 

Nous grimpons dans le plus grand silence mon cerveau essaye d’assimiler et de comprendre tout ce que mimi me dit mais je ne vois pas pourquoi elle me raconte tout cela alors lorsqu’on arrive dans notre salle de classe au troisième étage, je balance mon sac sur la table et m’assoie. Comme d’habitude il n’y’a encore personne nous avons encore plus d’une vingtaine de minutes à passer toute seule

 

Moi : tu peux me dire pourquoi tu me dis tout cela mimi ? J’avoue ne pas voir le rapport avec moi

 

Elle : j’y viens, comme je te le disais Ricci était le mec à avoir tu as pu remarquer à quel point il est beau ?

 

Moi : pas vraiment je l’ai trouvé commun

 

Elle : tu n’as pas dû bien regarder et tu es bien la seule à le trouver commun à part moi bien sûr. Dans notre quartier il existe trois mecs les plus convoité en numéro un nous avons Michaël, en second nous avons Pallavo et en dernier Ricci. Pour continuer lorsque Michaël est arrivé il y’a quelques années, j’étais en sixième sa beauté n’a échappé à aucune filles (pas la peine de me le dire j’en ai fait la constatation moi-même) elles ont toutes voulut l’avoir mais il a opté pour une seule…Shana Ebang la bimbo du quartier et me dit pas que tu n’en as jamais entendu parler parce que je t’enverrai directement à l’asile.

 

Mon cœur fait tout à coup un bon douloureux et je m’entends marmotter dans ma tête « il est à moi hors de question de le partager ».

 

Elle : Oriri tu m’as entendue ?

 

Moi : elle n’est pas le pape donc je ne la connais pas !

 

Elle : ton cas est lourd cocotte. Shana était l’ex de Ricci du moins c’est ce qu’on dit mais moi je dis qu’ils étaient encore ensemble mais avait quelques petits problèmes alors Shana la petite taspé n’a pas eu froid aux yeux pour sortir avec Michaël. Lorsque Ricci l’a appris il était hors de lui, la catastrophe du japon à côté de sa colère était du vent déjà qu’il était plus beau, il lui prenait encore sa meuf et tous ses potes du moins la majorité léchait les bottes de Michaël, Ricci n’a pas supporté cela et a menacé Michaël de lui rendre la vie impossible dans le quartier et partout ailleurs pire ils sont dans le même lycée et là c’est peu dire.

 Ricci c’est mis à séduire la petite sœur se Michaël mais cette dernière n’était qu’une gamine et chance à elle tous ses grands frères c'est-à-dire les deux ainés qui traînent avec des groupes hors du quartier et Michaël ont menacé Ricci de lui faire la peau s’il osait encore s’approcher de leur sœur le message est passé mais je crois que Ricci avait toujours quelque chose en tête ; quoi ? Je l’ignore il a essayé de récupérer Shana mais en vain ensuite il a tenté de se rapproché de Pallavo le meilleur ami et le seul à réellement connaitre Michaël je dis bien le seul à part sa famille car personne ne sait d’où il vient, que comporte son passé d’autre dise qu’il est métisse parce que sa mère a trompé son mari avec un blanc qui est le vrai père de Michaël et pour éloigner des mauvaises langues, ils l’ont envoyé à l’internat mais ça c’est ce qu’on dit.

 

Moi : et tu y crois ?

 

Elle : non ! Bref un soir j’étais déjà en quatrième, Michaël était à la tête de la bande du quartier et sortait toujours avec cette écervelée de Shana. Je rentrai des cours lorsque j’ai rencontré Ricci et je crois qu’il s’est dit qu’il était temps que je figure sur sa liste il m’a trainée dans l’ombre et a voulu m’embrasser je me suis débattu et je crois que cela,…, cela l’excitait. J’avais si peur que les larmes se sont mis à couler c’est alors que Michaël est sorti de nul part et m’a arraché des bras de cet enfoiré, Ricci était très en colère il a voulu s’en prendre à Michaël alors Michaël m’a demandé de partir j’ai couru aussi vite que je pouvais et j’ai appelé Pallavo. Lorsque nous sommes arrivés Michaël avait foutu une raclée à Ricci et une foule leur entouraient Ricci avait le nez en sang et un œil presque fermé Michaël lui, devine quoi n’avait rien…. rien du tout si ce n’est des poignées ensanglantés. Et là, il a dit à Ricci « approche toi encore d’elle et je te fais manger tes dents ». Sur ses mots, il s’est retourné et là, Ricci a essayé de l’assommer de derrière mais Pallavo l’en a empêché en lui disant que ce qu’il lui ferai subir s’il m’approchait de nouveau serai bien plus pire que ce Michaël venait de lui faire subir. Depuis ce jour-là, Ricci ne m’approche plus il me fait des remarques déplacés sans plus mais je parie qu’il essayera de te séduire pour énerver Michaël et relevé le défis que tu es car hier ma grande tu as fait ce qu’aucune fille n’avait jamais fait voilà maintenant tu ne peux plus dire que tu ne sais rien.

 

Moi : waouh, je suis vraiment une touriste dans ce quartier les péripéties y sont plus sensationnelles que celle d’une telenovelas (je sors ma bouteille d’eau, boit une gorgée et ensuite je la tends à Miranda) ma chérie je suis tellement désolé que t’ai eu à subir cela

 

Elle : Ce n’est rien t’inquiète cet enfoiré en a eu pour son compte ce jour-là crois moi

 

Moi : je comprends pourquoi vous aviez l’air si complice ce matin. Vous êtes proches hein ? Il sort toujours avec cette Shana ?

 

Elle : non depuis quelques mois. La rumeur dit qu’elle veut le récupérer, nous sommes proches disons que Pallavo et lui sont toujours là pour moi mais il fut un temps ou la rumeur courait que je sortais avec les deux et bien évidemment que ce n’était qu’une rumeur.

 

Moi : c’est un monde de fou ce quartier dire que je vis à l’intérieur

 

Elle : je te l’accorde j’aime vraiment Michaël il est comme un grand frère et il a toujours été là pour moi mais je ne veux pas que tu souffre

 

Moi : Pourquoi souffrirai-je ?

 

Elle : parce que son passé pourra te faire de l’ombre et tu l’aime

 

Moi : je ne l’aime pas

 

Elle : si

 

Je lui tire la langue et nous éclatons tout à coup de rire les élèves ont commencé à venir et ça va bientôt sonner

 

Moi : dit mimi on n’en avait pas fini hier au sujet de Jim

 

Elle : Jim ? Qui s’appelle Jim ?

 

 

Moi : Ne me prends pas pour une imbécile capiche

 

Elle : ok Jim c’est juste pour un moment t’inquiète

 

Moi : qu’es que tu me cache Miranda ?

 

Elle : je ne te le dirais qu’une seule et unique fois je n’aimerai jamais quelqu’un d’autre que Pallavo Koumé

 

Moi (yeux rond) : tu es amoureuse de lui ?

 

Elle : depuis toujours

 

Moi : pourquoi vous n’êtes pas ensemble

 

Elle : Michaël et lui ont des fréquentations pas très… si tu vois ce que je veux dire et Pallavo refuse de m’exposer de plus il me voit juste comme une petite sœur

 

Moi : eh bah il est con (la regardant ) à mon tour d’être entièrement sincère il y’a des sentiments qu’on ne ressens qu’avec une seule et unique personne c’est ce que je ressens là pour Michaël et si c’est ton cas avec Pallavo ne laisse aucune n’autre te priver de ce droit ni lui de décider pour toi tu es une grande fille.


le livre est desormais disponible sur amazon 

titre : Ma vie, Mon histoire

auteur: Therally Blue 

En espérant vous avoir passionné…

 

Au plaisir de vous revoir…

 

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