CHAPITRE 4: GARDER LE SILENCE
Write by L'UNIVERS DE JOLA
CHAPITRE 4 : GARDER LE SILENCE.
UN JOUR PLUS TÔT
**LUCIA MANGA MFOULA**
«Bhernie : (Me regardant avec les grands yeux) Sérieusement ? »
«Moi : (Soupirant) Je t’assure que ça me dépasse. »
«Bhernie : Et ses études du coup, elle ne veut plus en faire ? »
« Moi : Elle m’a dit qu’elle compte revenir. Elle est partie pour un mois. »
« Bhernie : (Silence) »
« Moi : Je ne sais pas ce qu’il faut faire. Si ya Arsène l’a envoyée ici c’est à cause de moi, pour qu’elle soit sous ma responsabilité. Maintenant je ne sais pas. Elle est partie cet après-midi et je me demande ce qu’il faut faire. Quand elle m’a annoncé ça, j’ai appelé ya Arsène mais elle m’a dit que si jamais je divulguais la nouvelle, elle ne me parlerait plus jamais et la détresse que j’ai vue dans ses yeux m’ont fait me rétracter. Mais après si quelque chose lui arrive là-bas, je devrais m’expliquer sur les raisons de mon silence par rapport à ses agissements. Je suis bloquée et confuse. »
« Bhernie : C’est vrai que c’est une situation compliquée mais essaie de lui accorder le bénéfice du doute. Je ne pense pas que tu aies envie que sa relation avec Loyd soit découverte. »
« Moi : Ce serait vraiment un drame si elle venait à être découverte. Loyd vient juste de mettre fin à ses fiançailles, je ne sais même pas s’ils mesurent la portée de leurs actes ou s’ils font des choses sous un coup de tête. Déjà que même leur histoire là n’est pas d’abord normale mais en plus le timing n’est pas bon. Pourtant elle est allée se jeter là-bas comme une folle. Je ne sais pas ce qui va se passer si quelqu’un la croise là-bas. »
« Bhernie : Il faut croiser les doigts pour que ça n’arrive pas. Pour le reste, elle a dit qu’elle partait pour un mois, tu vas garder ton calme pour le moment et laisser faire. Si dans un mois, elle n’est pas de retour, tu pourras informer ton frère. »
« Moi : Ça c’est si le pot aux roses n’est pas découvert entre temps. »
« Bhernie : Oui. »
«Moi : (Soupirant) Voici comment je me retrouve embarquer dans une histoire que je n’approuve même pas. Et quand je vais encore dire que ce Loyd est un sorcier, on me dira que j’exagère alors qu’il me met dans les problèmes avec ses conneries. Je vais d’ailleurs chercher à avoir son numéro pour lui dire le fond de ma pensée »
«Bhernie : Il faut faire doucement, c’est quand même un grand. »
«Moi : Dès l’instant où il a décidé de coucher ma nièce, il a perdu son rang et je lui parlerai comme il le mérite. »
« Bhernie : Et s’il l’aime véritablement ? Tu y as pensé ? »
« Moi : Pff. Pardon. Mieux on change de sujet. Tu as des nouvelles de papa ? Sa santé ça va mieux ? »
« Bhernie : Oui. J’ai discuté il y a une heure avec lui et il m’a dit de ne pas m’inquiéter et qu’il allait mieux. Il a récupéré ses examens ce matin et ce n'était rien de grave. »
«Moi : Dieu merci, tu peux donc dormir tranquille. »
« Bhernie : Ouais. L’angoisse que je ressentais ces derniers jours est partie. Je peux souffler maintenant. »
« Moi : Ça me ravit. »
«Bhernie : Maintenant que j’ai récupéré mes esprits, explique moi ça (Me montrant une image de moi en petite tenue sur mon canapé que je lui ai envoyée il y a deux jours) qui t’a filmé Lucia ? »
« Moi : (Me pinçant la lèvre) Un photographe qui »
« Bhernie : (Me coupant) Pardon ? Qui ? »
«Moi : (Me retenant de rire devant sa mine qu’il avait déjà froissée) Un photographe que j’ai embauché. »
«Bhernie : Tu es en train de me dire qu’un autre homme t’a vu dans cette tenue Lucia ? »
« Moi : C’est un professionnel et »
Clic !
Il a coupé l’appel. J’ai éclaté de rire toute seule devant l’ordinateur. L’enfant qu’on appelle ELLO là est trop jaloux, je n’ai jamais vu ça. Je compte mentalement jusqu’à cinq et je vois l’écran de mon ordi signalé un appel entrant de sa part que je décroche.
«Bhernie : (Furieux) Manga tu te fous de moi n’est-ce pas ? »
«Moi : Je me fous de toi comment bébé ? »
«Bhernie : (Montant le ton) Quand tu vas te mettre en petite tenue devant un autre homme c’est pour me dire quoi ? Que c’est moi le con n’est-ce pas ? »
« Moi : Est-ce que j’ai dit ça ? »
«Bhernie : Et qu’est-ce que ça veut dire Lucia ? Qu’est-ce que ça veut dire ? N’importe qui peut te voir dans une telle posture n’est-ce pas ? »
« Moi : Ce n’était pas n’importe qui, c’était un profession »
«Bhernie : (Me coupant la parole)Je n’ai rien à foutre qu’il soit professionnel ou non. Il peut même être le meilleur photographe du monde entier que je m’en balance. Il s’agit d’un homme qui t’a vu dans cette posture. C’est très bien. Félicitations. »
Clic !
Je recompte jusqu’à cinq et un nouvel appel rentre, je décroche.
«Bhernie : Lucia je »
« Moi : (Le coupant) C’était Lucrèce. (Il me fixe dans les yeux) C’est Lucrèce qui a pris ces photos Ciel. Nous étions toutes les deux à la maison et comme elle venait d’acheter de la lingerie, elle m’a proposé de faire une petite séance photo. Nous l’avons fait et je t’ai envoyé cette image pour avoir ton avis dessus. Je te jure qu’aucun homme ne m’a vu ainsi bébé. »
« Bhernie : (Silence) »
« Moi : Je voulais seulement un peu blaguer, je ne savais pas que tu t’énerverais autant. »
«Bhernie : Je n’aime pas ce genre de blague Lucia et tu le sais très bien. »
« Moi : Je te demande pardon. »
« Bhernie : Hum. »
« Moi : (Petite voix) Pardonne moi Ciel »
« Bhernie : (Soupirant) D’accord, mais ne me refais plus ça. »
«Moi : Je te le promets »
« Bhernie : Ok. »
« Moi : Tu as aimé l’image ? »
«Bhernie : À ton avis ? »
«Moi : (Souriante) Dis moi. »
« Bhernie : Au point de péter un câble en imaginant un autre homme en train de voir mes choses »
J’éclate de rire et il le fait aussi. Cet enfant a trop le petit cœur et malgré le temps, il ne change pas. Il déteste que je porte des choses qui vont dénuder mon corps devant d’autres garçons. Quand nous étions au lycée, c’était déjà ainsi alors même qu’il n’y avait rien d’autre que de l’amitié entre nous. Il me faisait des crises lorsqu’il estimait que j’étais mal vêtue ou alors qu’un garçon s’intéressait à moi. Après l’obtention de notre bac il y a presque 4 ans maintenant, on avait décidé de se mettre ensemble. C’est avec lui que j’ai tout expérimenté sur le plan sexuel et les relations amoureuses. Il est le premier et j’espère le seul avec qui je le ferai. Dans tous les cas, nous travaillons pour ça tous les deux. Et durant les quatre années de notre relation, j’ai pu m’apercevoir de son degré de jalousie. Pour lui, on ne partage pas et même les gestes affectueux envers la gente masculine, si ce n’est pas un parent, c’est un non catégorique. Je me rappelle de la grosse crise qu’il avait faite lors des vacances de fin d’année lorsque nous étions en 2e année. J’étais allée le trouver en Allemagne comme prévu et les choses se passaient très bien. La soirée du 31 au 1er, nous étions allés à une fête où nous avait invité un de ses amis. Sur place, un gars m’avait abordée et je l’avais gentiment repoussé. Seulement le type en question ne l’entendait pas de cette oreille. C’était un gosse de riche et nous étions apparemment dans sa maison. Il disait qu’aucune fille ne lui résistait et que quand il voulait de quelqu’un, la personne devait se plier à sa volonté. Comme j’avais refusé, il était revenu à la charge. Je l’avais repoussé une deuxième fois, la troisième fois il avait essayé de me toucher les fesses et Bhernie qui était hors de la pièce un moment était venu le surprendre et lui avait flanqué la raclé de sa vie. Sa colère ce jour avait même fait qu’il fasse une crise qui m’avait obligée à l’injecter lorsque nous étions rentrés à la maison et deux jours plus tard, il avait été enfermé car le gars en question avait porté plainte pour coups et blessures. Mon père avait dû jouer de ses relations pour le sortir de là. On avait été sermonnés et depuis lors je me tiens loin des situations qui peuvent le faire sortir de ses gonds. Ce soir je voulais juste le taquiner un peu et voilà comment il avait réagi.
« Bhernie : Il n’y a que cette image ? »
« Moi : Non, il y a d’autres . Mais comme tu m’avais parlé de la situation de papa, j’ai vu que ce n’était pas le moment. »
J’ai pris mon téléphone et je lui ai envoyé deux autres images.
«Bhernie : (Les grands yeux) Lucia »
J’envoie une troisième
« Bhernie : Seigneur ! Je descends là-bas demain soir.»
«Moi : Hein ? »
« Bhernie : (Se levant pour me montrer sa bosse) Tu vois ce que tu viens de créer ? »
« Moi : (Silence) »
« Bhernie : Je ne serai pas tranquille si tu n’apaises pas ça. Demain soir tu régleras le problème que tu viens de me créer. Et je veux revoir ces positions de mes propres yeux.»
Je souris sans rien dire, tout ça c’est Lucrèce. Je lui ai bien dit que ce genre de choses allait le déconcentrer, voilà maintenant les problèmes. Nous avons parlé des photos jusqu’à ce que nous raccrochions et je suis allée me mettre au lit où j’ai reçu un message de Lucrèce.
-Lucre mon bébé : Je suis bien arrivée. Je sais que tu es fâchée et que tu n’arrives pas à me comprendre mais stp, ne dis rien aux parents. Je te promets que je reviendrai à la maison et je vais continuer l’école. Si jamais je ne le fais pas, tu pourras me trahir mais je t’en supplie, ne me prive pas du bonheur d’être avec l’homme que j’aime.
-Lucre mon bébé : Passe une excellente nuit. Je t’aime tantine Lucia.
J’ai lu mais je n’ai pas répondu, je le ferai demain. L’acte que Lucrèce a posé est très grave et si jamais cela venait à être découvert, je ne serai pas épargnée parce qu’on me fera immédiatement complice de toute cette histoire car j’aurais gardé le silence. C’est vraiment une situation qui ne m’amuse pas. La nuit porte conseil dit-on, je vais dormir et je verrai que faire demain. J’ai posé mon téléphone et je suis allée prendre ma douche avant de revenir me mettre au lit. Comme je n’avais pas sommeil, j’ai pris l’ordinateur et j’ai regardé quelques fiches de cours que j’ai téléchargées. Je suis en Master gestion et management du commerce international, bien qu’étant au début d’année, j’ai déjà des cours pour ça. Je prends toujours de l’avance sur mes cours, c’est une pratique que j’ai copiée chez mon homme histoire d’évacuer très vite les choses sans être submergé. Ça permet ainsi de pouvoir mieux organiser son emploi du temps pour faire autre chose et surtout être sur la même longueur d’onde que l’enseignant quand il parle.
Je suis MANGA MFOULA Lucia, orpheline de père depuis ma naissance et de mère depuis mes 5 ans, j’ai été récupérée et élevée par le grand-frère de ma mère et son épouse, Patricia et Guy-Roger MFOULA qui sont pour moi mes parents. J’ai un frère Arsène et une sœur Reine qui sont tous les deux les enfants de mon oncle et sont bien plus âgés que moi au point de faire office de parents également pour moi. J’ai 21 ans et je suis mes études dans une fac en Belgique.
J’ai poursuivi ma lecture en prenant des notes pendant deux bonnes heures avant de m’endormir. Le lendemain, je me suis levée, apprêtée, j’ai rapidement discuté avec Bhernie avant d’aller à l’école. À l’heure de pause, je suis allée à la bibliothèque et je me suis calée dans un coin pour appeler Lucrèce, c’était un appel vidéo. Elle a décroché et j’ai pu voir qu’elle portait un t-shirt d’homme. Madame est vraiment bien arrivée à bon port.
« Moi : (Visage fermé) Bonjour madame »
« Lucrèce : (Petite voix) Bonjour tantine Lucia »
«Moi : Je vois que tu es bien installée dans la maison d’autrui. »
« Lucrèce : (Silence) »
« Moi : Tu n’as vraiment aucun remord et tu te sens à l’aise avec ça ? Briser une relation pour te mettre en couple avec quelqu’un qui a annulé son mariage avec une femme qui ne vous a rien fait et avec qui par ailleurs tu as une parenté non feinte ?(Elle coule des larmes) Tu penses vraiment que cela en vaut la peine ? C’est vous qui partez à l’église non ? C’est ce qu’on vous apprend là-bas ? Même si vous ne comprenez rien, tu ne connais pas la notion du karma ? »
« Lucrèce : (Pleurant) Je l’aime Lucia et j’ai essayé de l’oublier mais je n’ai pas pu. »
«Moi : Et selon toi, ça justifie le fait que vous jouiez avec les sentiments d’autrui ? »
« Lucrèce : (Pleurant) »
« Moi : Dans tous les cas j’espère que tes actions ne te rattraperont pas. Bref, j’ai décidé de te laisser vivre ta vie comme tu le veux mais dans un mois si tu n'es pas ici, j’informerai tout le monde de la situation et vous allez vous expliquer . »
«Lucrèce : (Reniflant) Tu n’auras pas besoin de le faire car je reviendrai. »
«Moi : Je l’espère pour toi. En tout cas c’est pour ça que je t’ai appelé, je vais te laisser, je suis à la fac. »
« Lucrèce : D’accord et merci de ne rien dire à personne. Bonne journée tantine Lucia. »
«Moi : Hum. »
Clic !
J’ai soupiré en passant la main sur mes cheveux. J’espère vraiment que j’ai pris la bonne décision en gardant le silence et que toute cette histoire ne me reviendra pas au visage. J’ai posé mon téléphone et je me suis mise à travailler avant l’heure du prochain cours (…)
(Toc, toc)
Moi : (Sortant de la chambre en serviette) Qui est-ce ?
Voix : Bhernie.
Moi : (Surprise) Hein ?
C’est bien sa voix que j’ai entendu derrière cette porte. Attends l’enfant là était sérieux hier quand il me disait qu’il viendrait chez moi aujourd’hui ? C’est vrai que toute la journée il m’a écrit pour me dire qu’il avait envie de moi mais je ne pensais pas qu’il mettrait ses paroles à exécution. J’avise l’heure et il est 20h, aujourd’hui c’est vendredi et normalement nous n’avons pas cours tous les deux demain. Je vais ouvrir la porte pour le faire rentrer mais à peine je vois son visage qu’il me soulève du sol et me plaque contre le mur derrière la porte avant de s’emparer de mes lèvres faisant tomber ma serviette au passage pour me laisser en string.
Moi : (Dans ma tête) Seigneur, qu’est-ce que cet enfant a mangé ? C’est seulement à cause des images que je lui ai envoyées là ??
**LUCRÈCE MEFOUMANE**
Je viens de raccrocher avec tantine Lucia et mes larmes continuent de couler à cause des paroles qu’elle m’a dites. Je m’assois sur le lit et je ramène mes jambes vers moi sur lesquelles je pose ma tête. Je me sens mal et j’ai l’impression d’être un monstre sans cœur. Je n’ai jamais voulu faire du mal à Janaï ou à qui que ce soit. Ça fait 6 ans que mon cœur bat pour cet homme, 6 ans que j’essaie d’avoir une vie normale sans lui mais je n’y arrive pas, 6 ans que je l’aime et que je souffre à cause de mon amour pour lui. Ce n’est pas comme si j’avais fait exprès de voir qu’il était en couple depuis et que je suis venue gaspiller leur relation. Loyd n’a jamais aimé cette femme et s’il s’est mis avec elle c’était pour tenter de fuir l’amour qu’il avait pour moi à cause de mon âge et de mes parents. Il n’était pas heureux, d’ailleurs personne ne l’était dans cette situation. Ni lui, ni moi, ni Janaï si elle essaie de voir la vérité en face, maintenant c’est moi qui suis vue comme la méchante de l’histoire.
Mon téléphone se remet à sonner et c’est un appel vocal de Loyd. Je n’ai pas encore de Sim pour le Gabon car mes anciens numéros ont été changés par un numéro Belge du coup pour me joindre c’est uniquement via WhatsApp. J’essaie d’arranger ma voix avant de décrocher.
«LM : (Enjoué) Allô bébé ? »
« Moi : Allô. »
« LM : (Inquiétude dans la voix) Qu’est-ce qui se passe Reb ? »
« Moi : (Mentant) Rien. Tout va bien. »
Il a coupé l’appel et a aussitôt lancé l’appel vidéo. J’ai essuyé mes larmes avant de décrocher.
« Moi : Allô ? »
« LM : Qu’est-ce qu’il y a Reb ? »
« Moi : Il n’y a rien, j’ai juste eu quelque chose qui m’est rentrée dans l’œil et en frottant j’ai pleuré. »
« LM: (Après un moment à me regarder) Il se passe quoi ? »
« Moi : Je t’ai déjà dit. »
« LM : Lucrèce tu peux mentir à tout le monde sauf à moi et tu le sais. »
«Moi : (Silence) »
« LM : J’arrive tout de suite. »
« Moi : Hein ? Non, ce n’est pas nécessaire de »
Clic !
Il a raccroché. J’ai retenté de l’appeler mais il n’a pas décroché. Je lui ai fait un message.
-Moi : Bébé ce n’est pas la peine de te déplacer, je t’assure que je vais bien.
Le message est parti, il l’a lu mais n’a pas répondu. J’espère qu’il ne va pas laisser son travail pour venir me voir. J’ai posé mon téléphone sur le lit et je suis allée à la douche me rincer le visage avant de revenir faire sortir mes vêtements qui étaient dans la valise pour les ranger. 25 minutes plus tard, j’ai entendu le bruit d’un véhicule qui se garait dehors. Je suis sortie de la chambre pour aller vérifier par les fenêtres du salon et j’ai vu Loyd descendre de son véhicule.
Moi : (Dans ma tête) Il est vraiment venu.
J’ai ouvert la porte au moment où il était à la terrasse et on s’est regardé dans les yeux avant qu’il ne s’approche, je me suis mise de côté pour le laisser rentrer et j’ai fermé derrière lui.
Moi : Tu as laissé le boulot ?
Loyd : (Me regardant) Qu’est-ce qui se passe ?
Moi : Rien, je t’ai dit que j’allais bien.
Loyd : (Me regardant, après un moment) Si tu ne me parles pas à moi Reb, avec qui le feras tu ? À qui raconteras tu tes peines ? Dans les bras de qui iras-tu te réfugier ? Avec qui partageras tu tes pensées ?
Mes larmes se sont remises à couler et je suis partie me jeter sur sa poitrine, il a refermé ses bras sur moi en me serrant très fort. Ce simple contact a réussi à me faire énormément de bien. Il m’a soulevée dans ses bras comme un bébé et il est allé s’asseoir sur les coussins en me posant sur ses jambes…