Chapitre 4: Jonathan Ngakosso

Write by Boboobg





... Jonathan Ngakosso...


Ma chère et belle patrie. J'ai tellement rêvé de te revoir à nouveau. De m'inpreigner de nouveau de ta chaleur, des odeurs de tes marchés, de ton soleil brillant et de ces gens chaleureux qui te peuplent. Tout de ce pays m'a manqué. 

Les bruits d'avion, les chamailleries entre passants,les disputes en langues nationaux et surtout la bonne nourriture de chez moi. Et dit que ça  fait cinq années que je suis comme dirait mes compatriotes un mikiliste ! 

Nous venons d'atterrir à l'aéroport Maya Maya, et comme je l'avais bien egixé, ma chère femme m'accompagne. 

Je respire le bonheur d'être à nouveau chez moi. Dans le pays et la ville qui m'a vu naître. Brazza la verte. J'ai hâte de me promener à nouveau dans ces quartiers, ces grands espaces verts. De côtoyer à nouveau la culture de chez moi. 

Pendant que ma femme ne cesse de se plaindre de tout, moi, je m'extase devant la beauté de cet aéroport. Tout semble nouveaux et beaux. J'ai du mal à reconnaître  cet  aéroport de brousse que j'empruntais a chaque fois que je venais en katimini (en cachette). 

Les bagages tardent à arriver, ce qui n'est pas pour me déplaire. Même si j'avais hâte de revoir ma famille et mon pays, les souvenirs de ma vie ici me font un peu peur. J'ai peur que le passé me rattrape mais aussi que l'envie de la revoir soit plus fort.   

Il m'a fallu du courage et de la lâcheté pour tout quitter. Quand j'y pense, mon cœur se serre et je me demande ce qu'elle est devenue aujourd'hui. Ce qu'elle a fait de sa vie. M'aime t'elle encore ou m'a t'elle déjà oublié. 

Je me rappelle comme ci c'était hier de la dernière fois que j'ai posé les yeux sur son jolie visage. La dernière fois que je lui ai menti, que j'ai fait passer ma famille avant notre amour. 

-voilà, ce sont les notre. Jona aide moi bon sang ! 

C'est Manon qui tente de rattraper une de ses grosses valises. Elle m'a tirer de mes souvenirs. Ça fesait tellement longtemps que je n'avais pas penser à elle. Il a juste fallu que je pose de nouveau le pieds sur cette terre pour m'en rappeler comme ci c'était hier. 

Et moi qui pensais avoir tourner la page ! 

Je dépose les quatre valise de ma femme sur le machin chose qui nous sert de pousse pousse et tiens la mienne en me dirigeant vers la sortie. 

Manon me fait toujours la tête, mais ça ne l'a pas empêcher de raconter à tous ses larbins que pendant qu'eux vont mourir frigorifiés par l'hiver qui arrive bientôt, elle, elle va bronzé sous le chaud soleil d'Afrique. 

Je vois de loin toute ma famille nous faire de grands signaux . Mama se jette dans mes bras. Ha ma mère ! Qu'est ce que je ne ferai pas pour ma mère. Je l'aime tellement.

 Mon père fait de même,suivis de mon grand frère George (40ans inspecteur des impots marié et père de deux magnifiques filles) et de notre dernier Frank(20 ans étudiant à ses heures perdus LOL) . Il ne manque à ce beau tableau que notre princesse à nous, ma petite sœur Sam. 

-je suis tellement heureux de vous revoir ! 

Papa: bienvenue filston ! Et surtout à notre belle fille, tu es magnifique Manon. 

Et celle qui adore les compliments là, souris de toute ses dents. C'est pathétique ! 

Les garçons se chargent de porter nos bagages jusqu'aux voitures. Je monte avec mes frère pendant que ma femme est avec ses beaux parents. Avec ma mère, elles passent des heures au téléphone donc, je ne crois pas qu'elle va s'ennuyer pendant ce court trajet. 

Pendant que nous nous dirigeons vers le quartier Mpila où se trouve la résidence de mes parents, je pose mon front contre la vitre comme un enfant et m'inpreigne de la lumière, des sons, de la chaleur de chez moi. 

George : (souriant) tout ça t'a manqué hein ! Quand je te criais de rentrer là, tu n'en fesais qu'a ta tête n'es pas ? Dix ans, c'est toute une vie ! 

Frank : oui c'est beaucoup. George t'a vu comment maman a failli perdre ses dents tellement elle souriait ? 

George : kiekiekie normal, son fils chéri est de retour après dix années de vagabondage ! 

Frank : kiekiekie, d'ailleurs je n'ai jamais compris pourquoi c'est toi qui est chouchouté le plus alors que c'est moi le benjamin des garçons ? 

- foutez moi la paix vous deux. A peine arrivé vous me prenez la tête ! C'est pas de ma faute si je suis le plus beau ! 

Frank : dans tes rêves ! 

C'est dans cette ambiance que nous rejoignons la maison. Pour ma famille, ça fait dix ans que je suis partie mais moi seul sait combien de fois, je suis revenu en cachette sans le faire savoir. J'étais jeune, je pensais pouvoir changer les choses, vivre ma vie mais ça n'a pas été le cas ! 

Le portail est rouvert par le gardien pour nous permettre d'entrer. Et comme je m'y attendais, c'est une grande fête avec tout les membres de la famille qui nous attendait.

Manon s'est déjà faite une place au milieu de mes cousines. La nourriture, le vin et la musique coulent comme de l'eau. Voilà comment on accueille les gens chez nous. Surtout que ma mère, se donne toujours un point d'honneur à montrer à tous combien ses enfants à elle ont réussi dans la vie. 

Après m'être assuré d'avoir discuté avec tous le monde, j'entre dans la maison à la recherche de Sam. Ma petite sœur manque à l'appelle et c'est bizarre que cela ne dérange personne sauf moi. 

Je rentre dans cette maison qui m'a vu naître et souris en me remémorant mon enfance au combien joyeuse. 

Mes frères et moi, sommes nées comme on dit avec une cuillère dans la bouche. Étant le chouchou de maman, j'ai toujours eu tout ce que je voulais mais à condition qu'elle ai ce qu'elle veut, c'est à dire ma réussite. 

Je longe le couloir et tombe sur mon ancienne chambre. Ha cette chambre a été le témoin de tellement de choses. Sur la commode, se trouve "sa médaille de Saint Michel", je le lui avait volé sans qu'elle ne s'en rende compte et l' avais oublié il y'a deux ans à cette même place. Maman a dû penser que c'était la mienne. 

Je m'assied sur le lit et pose mes doigts dessus. Je me rappelle de sa peau tellement douce , de ses lèvres , de sa voix ! Je savais que le fait de revenir au pays, allait être troublant pour moi. 

-tu penses à elle n'es pas ? 

Je me lève d'un geste brusque, c'est ma sœur ! Je cache la chose derrière mon dos pour l'embrasser ! 

-méchante fille, tu n'es même pas venu me chercher ! 

-désolé grand frère, je me reposais. Alors c'est quoi ce que tu caches ? 

-rien dit tout, je me rememorais juste des souvenirs dans mon ancienne chambre. 

-oui, et tu te rememorais aussi comment tu la fesais entrer en douce hein ? 

-(changeant de sujet) maman m'a parlé de ton accident ! Comment vas tu ? 

-(faux rire) c'est bête hein, j'ai confondu des sachets de calaba avec du javel en poudre, quelle idiote je suis ! 

-(la fixant) tu sais que tu peux m'en parler si tu as un problème grave ! 

- (perdant son calme) arrête de me regarder comme ça. Je n'ai pas essayé de me suicider, c'était un accident ! 

-ça va, je n'ai rien dit de tel ! (l'embrassant) Ça va petite sœur !

-(se frottant contre ma poitrine) je sais ! Excuse moi ! 

-je suis là pour toi, quoi qu'il se passe, viens me parler ! 

-ok, elle est ou ta femme ? 

- dans le jardin avec tout le monde. Tu sais qu'elle adore avoir toute l'attention sur elle. 

-kiekiekie c'est ce qui t'avais plu non ! hum maman n'a que son nom à la bouche ! A croire qu'elle est parfaite ! 

-je sais ! 

-tu comptes rester ici ? 

-non, George nous a pris un appartement à l'OMS. On va y aller en soirée, tu viens avec nous ? 

-d'accord j'ai besoin de changer d'air ! (s'en allant) fais moi signe, je suis dans ma chambre ! 

-ok

-(se retournant devant la porte) je l'ai vu tu sais ! 

-qui ? 

-Lovely ! Je l'ai rencontré ! 

Le choc que je ressens à ces mots est juste flagrant. Je ne lui réponds pas et me contente de regarder mes pieds. Ma sœur l'a vu. 

- Nathan, il y'a des choses que tu dois savoir tu sais ! Elle nous en veux et c'est bien mérité ! 

-je ne suis pas revenue pour ça. 

-je sais mais on doit parler d'elle. Tu dois savoir ce qui lui ai arrivé après que tu te sois vraiment éloigné il y' a cinq ans ! 

-(surpris) tu savais ? 

-que tu rentrais toujours au pays ? Oui, j'ai toujours su. A chaque été, tu étais indisponible pendant des semaines. Et quand tu rentrais, tu étais tellement heureux à chaque fois que j'ai vite fait le lien. Tu revenais pour elle ! 

-oui mais j'ai arrêté ! 

-je sais et c'est de ça qu'il faut qu'on parle Nathan ! 

-vas y alors. De quoi veux tu qu'on parles ? 

-tu m'avais promis. 

-(m'en voulant) je sais que je t'avais promis, je le sais. Je l'aimais, d'ailleurs je l'aime toujours. Mais c'était soit la quitter, soit dire a Dieu à mes rêves et j'ai choisi le plus important. 

-si tu le dis. 

-alors de quoi voulais tu qu'on parle ? 

-plus tard Nathan, vas rejoindre la famille et fait la fête ! Tu viens de rentrer, va t'amuser. On en parlera après.

-comme tu veux. 

Je ne sais pas ce que cache cet air mystérieux qu'a ma sœur lorsqu'elle parle de ces choses que je dois savoir. C'est bizarre, je ne sais pas de quoi il s'agit mais s'agissant de Sami, cela m'intrigue un peu. 

Lovely ! Ça fesait longtemps que je n'avais pas parlé d'elle à quelqu'un. Cette fille était la reine de mon cœur. 


... Lovely Oko... 

Je la vois sauter le mur et se faufiler telle une taupe à travers les fleurs jusqu'à la porte de la cuisine. 

J'entreprends de descendre sans réveiller Alphonse , pour l'attraper sur le fait. Comme ça, on verra encore comment elle va nier. 

Je me place dans le fauteuil  carrément en face des escaliers menant aux chambres. Madame ouvre la porte et sur la pointe des pieds s'apprête à monter. J'allume directement la lumière, tel un voleur pris,elle sursaute en laissant échapper un petit cri tout en se retournant . 

-ou étais tu ? 

-(tenant son cœur) ho Lovely c'est toi ? 

- oui c'est moi. Où étais tu Tracy ? 

-nulle part, dans la cuisine. Je grignotais ! 

-tu grignotais? En robe paillettes et talon aiguille ? 

-(faux rire) non, c'est c'est un délire. 

-arrête de t'enfoncer, je t'ai vu entrer comme un voleur. Il est quatre heures passé, dis moi à quel moment est tu sorti et d'où viens tu ? 

-puis que tu sais tout, alors pourquoi me poser des questions ? 

-parce que je veux des réponses. 

-je n'en ai pas à te donner. 

-non mais je rêves ! 

Elle veut de nouveaux prendre les escaliers quand je lui crie tout à coup dessus. 

- Tracy Onda, je te demande de me dire ou tu étais. 

-J'ai dis, Lovely Oko que je n'ai rien à te dire. Tu n'es pas ma mère pour que je te rendes des comptes à chaque fois que je sors d'ici. Je suis chez moi et j'ai le droit de faire ce que je veux. 

-(calme) oui tu es chez toi mais tu es aussi chez moi. Tu n'es qu'un enfant. Tu sors la nuit en cachette et tu veux que je t'accueille en souriant. Oui je ne suis pas ta mère mais je suis la femme de ton père. Je me dois de te protéger et ça même contre toi même. Tu ne peux pas sortir à ces heures là et de surcroît sans notre permission. 

-(montant les escaliers) bof 

-Tracy tu restes là quand je te parle ! 

Elle continue son chemin même si je la suis. Elle entre dans sa chambre et la ferme à double tour avant que je n'ai pris le temps de la rattraper. 

C'est la troisième fois qu'elle fait ça. Quand je poses la question, madame prend ses grands airs. Je ne veux rien dire à son père, il risque de tomber de haut si je le fait, pour lui, sa fille est une prude. 


Je rentre donc dans notre chambre et me rendors à côté de mon mari. Celui ci ne se doute pas que sa fille a pratiquement passé la moitié de la nuit hors de cette maison. 


Comme tous les week-ends, ce sont mes deux bébés qui me tirent de mon sommeil. 

José : Maman ! Réveille toi allez ! Regarde ce que j'ai dessiné hier ! 

J'ouvre péniblement les yeux. J'ai veillé assez tard pour attendre le retour de leur sœur. Merci seigneur, c'est un jour de repos. 

-ho c'est très beau mon chéri (l'embrassant) tu es un vrai artiste dis donc ! (criant) Hope dépose ce téléphone où tu l'a trouvé ! 

Hope : mais je veux jouer avec ! 

-J'ai dis dépose le tout de suite ! 

Hope :(entrant dans la salle de bain) papa ! Papa ! Je veux jouer avec ton téléphone ! 

Lui: vas y chéri ! 

Elle ressort de là, avec son sourire vainqueur sur le visage. Voilà comment cet homme gaspille les enfants. J'ai beau essayé d'être un peu ferme avec eux, il suffit qu'ils se tournent vers lui pour qu'il leur accorde tout ce que leur cœur désire. A croire qu'ils ne doivent pas connaître le mot "NON". 

- José mon chéri emmène cette peste qui te sert de sœur dehors ! 

Hope :(criant) je ne suis pas une peste maman ! Papa dit que je suis sa princesse ! 

Lui: oui tu l'es ma chérie. (sortant) tu es la plus belle princesse du monde ! 

Hope : papa ou vas tu ? 

Lui: faire un tour ma princesse ! 

Hope: tu m'emmène avec toi ? 

José : moi aussi ! 

Lui : heu les enfants papa, doit se rendre assez loin hein ! 

Home :(fesant la moue) s'il te plaît papa ! 

Lui:d'accord, allez vite vous préparer alors  ! 

Ils sortent en courant de la chambre. 

-chéri ça va ? 

-hum 

-quoi encore ? 

-rien.... Pourquoi faut il toujours que tu les traites comme ça, ce sont des enfants et ils doivent être éduquer. 

-de quoi tu parles ? 

-(m'enervant) J'ai demandé à Hope de deposer ce téléphone et tu as vu ce qu'elle a fait ? Elle a couru te demander de le garder parce qu'elle savait que tu accepterai. Tu me contredis toujours devant eux, alors que c'est moi qui passe plus de temps en leur compagnie. C'est moi qui subit tes gâteries. 

-pourquoi tu t'énerve de bon matin ! C'était un téléphone, des téléphones je peux en avoir des milliers alors si ma fille veut s'amuser avec et bien elle en a le droit tu ne trouves pas. 

-tu vois, c'est ça que je n'aime pas chez toi. Tu es tellement laxiste avec eux et c'est moi qui passe pour la méchante. Comment veux tu que les enfants me respectent si tu me contredis à chaque fois ! 

-tu es en train de me faire une scène là où je rêve ! 

-(criant) je ne fais pas de scène ! Je t'explique juste ce qui m'énerve ! Merde ! 

- tu sais quoi, je vais prendre mes enfants et on va passer la journée dehors. (sortant) on rentre ce soir, le temps que tu te calmes ! 

-(criant) je suis calme. (le suivant) Alphonse je suis très calme. Nous sommes en train de parler, je t'interdit de t'en aller ! 

Nous sommes dans le couloir maintenant. 

-Lovely je ne veux pas m'enerver. Je ne sais pas pourquoi tu es à fleur de peau ce matin et je ne veux pas le savoir. Repars dans la chambre et repose toi s'il te plaît. 

Je respire fort. D'ailleurs, je ne sais même pas pourquoi je me suis mis dans cet état. Je retourne sur mes pas et m'enferme à double tour. Si Alphonse m'avait suivi dans ce délire, on se serait disputé pour rien. J'ai des sauts d'humeur bizarre depuis quelques jours, ça en devient peinant pour mon pauvre mari. 

Je vais me recoucher et aller chez mon esthéticienne à mon réveil. Ne pas avoir les enfants dans les pattes et me faire belle va peut être me calmer. 



....Tracy... 

J'entends une dispute dans le couloir. C'est papa et Lovely. J'espere qu'elle ne lui a pas raconté à propos de ce matin. Je n'ai pas envies de me prendre la tête, déjà que l'alcool s'en charge. 

J'ai passé la soirée à faire la fête avec mon petit  copin Ray, Frank avec sa copine et Glory qui tenait la chandelle le pauvre. Mimi la sainte n'a pas voulu sortir en douce comme moi sous prétexte que sa maman n'allait pas apprécié. 

C'est ma meilleure ami mais on est tellement différente que des fois, je me demande comment l'on fait pour s'aimer autant. Quand moi je suis super sociable et joueuse, Mirelle, elle est très coincé. 

Je regarde mes messages avant de me rendormir. 

Ray:<<j' espère que t'es bien rentré bebe>>

Glory : << heeeeeee bjr princesse, s'il te plaît demande à la reine de mon cœur de répondre au moins à mes messages ! >>

Ma Mi:<< j'espère que tu ne t'ai pas faite attrapé. Écrit moi quand ta gueule de bois sera passée ! >>

J'envoie un ok à Glory et me rendors. Je m'occuperai de son problème plus tard. 



.... Jonathan Ngakosso.... 


-bébé, j'ai envie de toi ! 

-Manon s'il te plaît, je ne suis pas d'humeur ! 

-depuis quand ton humeur fait barrage à ta sexualité ? 

-depuis aujourd'hui ! 

- hier soir tu étais fatigué à cause du voyage et la fête.  Et là tu n'es pas d'humeur. Dis juste que je ne te fais plus bander!

-pffff

Je sors du lit parceque vu comment ça commence, je risque de me faire chier pendant un moment avec cette histoire. 

En effet, la fête s'est terminée assez tard. Nous sommes rentrés avec Sami et j'étais effectivement fatigué. Mais ce matin, je me suis levé avec dans la tête la conversation que j'ai eu avec cette dernière. 

Je n'ai fait que rêver de Lovely pendant toute la duree de mon sommeil. J'ai envie de la voir, de savoir ce qu'elle est devenue.

J'éprouve une curiosité morbide à son encontre. Je veux que Sami me raconte tout ce qu'elle semble savoir à propos d'elle. 

-Jona ouvre cette porte j'ai envie de pisser ! 

-(ouvrant) c'est quand je suis à l'intérieur que tu te décide que tu dois pisser ? 

-oui ! Cet appartement est petit tu ne trouve pas?Faudrait qu'on achète une maison. Rien qu'une nuit passée ici et j'etouffe déjà ! 

-tu es sérieuse ? Cet appartement a trois chambres ! Nous ne sommes qu'à deux avec ma sœur trois ! 

-hé bien je voudrais une grande maison comme chez tes parents sinon je ne vois pas le besoin d'être ici ! 

-tu sais maintenant que tout le monde a fait ta connaissance, tu peux même rentrer en France si ça t'etouffe tellement de vivre dans ce petit appartement ! 

-quoi ? Tu veux dire que ça t'es égal que je sois avec toi ou pas ? 

-(sortant) tu m'as bien compris ! 

-tu n'es qu'un idiot ! Tu sais quoi, je rentre le week-end prochain, il est hors de question que je reste ici plus longtemps ! 

-tu peux même rentrer aujourd'hui ! 

-(sortant tel une furie) tu n' es qu'un goujat Jonathan Ngakosso(me frappant) , un animal ! Je vais appelé mon père et il enverra son jet me chercher. Je ne resterai pas une seule nuit de plus ici ! Un pays de sauvage avec un sauvage comme mari ! 

-(la poussant sur le lit) bon débarras ! 

Elle se relève et viens à nouveau se jeter sur moi. Elle essaie de me griffer et de me faire mal. Je l'en empêche en la tenant fermement pas les poignets. Elle va finir par se fatiguer et se calmer d'elle même.  

J'ai été gaté etant petit mais le cas de Manon c'est juste la mort. Dès que tu lui refuse quelque chose, elle devient une petite fille pour faire une crise. N'importe quoi ! 

Elle me connaît, elle sait très bien que ces scènes pathétiques ne marchent pas avec moi. Si ma sœur n'était pas à côté, je lui en aurai déjà collé une. 

Elle fini par se calmer et s'assoit par terre en pleurant ! 

-sniff je te déteste ! Sniff sniff je te hais ! Tu n'es qu'un sombre égoïste ! 

-pffff 

Elle écrit sur son téléphone. Sans doute à sa secrétaire pour que celle ci parle à son père ou lui trouve un vol. Tant mieux ! Je n'aurai pas à me coltiner ses idioties pendant tout un mois comme prévu ! 


Je sors de la chambre sans plus faire attention à sa comédie. Dans la cuisine j'ouvre le frigo et me sert un verre de lait. Frank avait fait les courses pour moi, il y'a un moment déjà. 

-(s'asseyant a mes cotés) pourquoi ta femme crie de bon matin comme ça ? 

-on t'a réveillé ? 

-hum

-désolé ! Elle fait encore une fois sa crise de princesse ! 

-c'était quoi cette fois ci ? Tu l'as encore trompé hein ? 

-non, juste que je ne l'ai pas touché depuis quelques temps et madame trouve que l'appartement est trop petit ! 

-LOL 

En effet, Sami a habiter avec nous il y'a un an avant de rentrer. Donc elle sait presque tout de notre couple. De plus, elle a toujours été ma confidente. 

-alors tu avais des choses à mes dire ? 

- Manon est juste à côté ! 

-tu sais bien qu'elle ne sortira pas de là avant des heures ! Vas y accouche ! 

-elle était enceinte! 

-qui ? 

-Lovely était enceinte de toi ! Elle m'a écrit deux mois après que tu ai coupé les ponts. J'ai appelé maman pour qu'elles se rencontrent car tu n'étais pas joignable. 

-(choqué) QUOI ? 

-laisse moi finir s'il te plaît. La rencontre s'est mal passé. Maman a dit que c'était faux vu que ça fesait déjà cinq ans que tu n'étais pas rentré. Love n'a pas pu lui faire changer d'avis même en lui montrant vos photos et conversations. Après l'accouchement, elle est revenue mais maman l'a chassé encore et encore jusqu'à ce qu'elle en a eu marre. Frank avait assisté à toute les fois et me les a raconté quand je suis rentré il y'a un an. Je l'ai cherché sans succès ! 

-attend t'es en train de me dire que j'ai un enfant quelque part de mon ex petite amie? 

-écoute ! L'enfant est mort ! Elle est médecin et marié. L'enfant est mort peu après sa dernière visite à notre mère. 

-Seigneur ! 

Je sors à la terrasse pour prendre de l'air frais car j'etouffe. Ce que je viens d'apprendre, agit comme un coup de massue sur mon crâne. 

Tout ça c'est de ma faute. 











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