Chapitre 40
Write by La Vie d'Ielle
Chapitre 40 : '' Mon père ? ''
( Vos j'aime et commentaires m'encouragent )
** Olaedo **
'' Parce que ton père a abusé de moi ''
Cette phrase passe en boucle dans ma tête et je n'arrive pas à l'enregistrer.
C'est impossible, papa ne ferait jamais une telle chose.
Mon père ? Non, je n'y crois pas.
C'est un homme bon, il l'a toujours été et c'est ce qui fait en sorte que les gens l'aiment beaucoup. Mon père a toujours pris soin de nous depuis notre jeune âge. Pourquoi abuserait-il d'elle ?
S'il avait des penchants de ce genre il l'aurait fait depuis avec nous mais il ne l'a jamais fait, il ne m'a jamais d'une manière étrange. Je ne peux croire en de telles choses, je refuse catégoriquement. Mais je ne comprends pas aussi pourquoi elle me ment en me disant de telles choses.
Plusieurs sentiments parcourent mon corps en ce moment. Entre colère, incertitude et peur, je ne sais pas exactement où me placer.
Je suis assise sur le lit entourée de tout ce désordre et plusieurs pensées affluent dans ma tête. Je me dis aussi que Favor ne pourrait inventer une telle histoire surtout s'il y'a la vie d'Ikena en jeu, elle m'a même parlé de grossesse. C'est terrible tout ça, je ne sais plus où donner de la tête.
Les mains sur le visage et la tête baissée, je réfléchis et je n'ai même pas le temps de voir qu'une personne entre dans la pièce. Je lève la tête et je vois papa.
Papa ( me regardant ) : Olaedo ?
Moi ( soutenant son regard ) : Qu'est-ce que tu fais là ?
Papa ( un peu perturbé ) : Je suis venu voir ta cousine. D'ailleurs est-elle là ?
Moi ( méfiante ) : Non, je suis arrivée pour la voir aussi mais au lieu de la trouver elle, j'ai trouvé tout ce bazard mais aucune trace d'elle.
Papa : Ah oui ? Mais où est-elle ?
Moi : Je ne sais pas. Dis-moi papa, pourquoi avoir dit à Agudo que Favor vivait ici?
Papa : Pardon ?
Moi : Vois-tu ce qu'elle a foutu comme désordre ici?
Papa : Mais que dis tu ?
Moi : Je dis que tu sais très bien que Agudo déteste Favor, pourquoi lui avoir donné son adresse ?
Papa : Je ne l'ai pas fait, je ne lui ai rien remis. Peut-être a-t-elle entendu notre conversation.
Moi : Mais pourquoi tu es là déjà, j'ai oublié.
Papa : Je viens voir Favor, je l'ai vu hier je pense bien mais elle état pressée vu qu'elle sortait. Je lui ai donc dit que je devais revenir ici, ça m'étonne de ne pas la trouver et de voir tout ce désordre. Agudo quant à elle va m'entendre. J'espère juste que rien de grave n'est arrivé à Favor, moi qui voulais tant avoir de ses nouvelles.
Moi : Tu es sûr ?
Papa : De quoi ?
Moi ( me levant ) : Non non. Il faut que je m'en aille, je dois voir Ikemefuna.
Papa : En parlant, ils sont arrivés ses parents ?
Il trouve que c'est vraiment le moment pour en parler ?
Moi : Juste sa mère, les autres viennent dans peu.
Papa : OK. Je peux te déposer si tu le souhaite..
Moi : Ne t'inquiète pas papa, mon véhicule est garé dehors.
Je l'ai laissé et suis sorti.
Je suis allé retrouver Ikemefuna, j'avais besoin d'en parler et il est le seule avec qui je peux parler de ça.
Je l'ai trouvé au magasin mais j'avais tellement besoin de lui que je lui ai demandé Qu'on rentre chez lui, il me connait et sait quand quelque chose me tracasse donc il a rapidement accepté.
Sa maman n'est pas à la maison, on est seuls donc je peux lui parler de cette histoire calmement.
Ikemefuna ( me regardant ) : Elle t'a vraiment dit ça ?
Moi ( passant une main dans mes cheveux ) : Comme je te dis là.
Ikemefuna : Tu y crois ?
Moi ( soupirant ) : Je n'en ai aucune idée. Favor a toujours insisté pour que je me taise, que je ne dise rien à mon père. Et là, je l'ai fait et voici le résultat. Tu connais mon père, il ne pourrait faire une telle chose.
Ikemefuna ( s'asseyant ) : Surtout qu'il m'avait l'air très inquiet quand elle était hospitalisée, tu te souviens ?
Moi ( relevant les cheveux ) : Oui, bien sûr ! Il a toujours porté de l'intérêt à Favor. D'abord parce que c'est la fille de son défunt frère mais aussi parce que entre elle et moi ça a collé si vite.
Ikemefuna : Je sais et je suis très surpris qu'elle t'ait dit cela.
Moi : …
Ikemefuna : Mais je me dis aussi que Favor ne pourrait inventer cela, c'est trop gros.
Moi : Mais comment ? Cette histoire est vraie et je n'ai jamais rien vu ou entendu ? Pendant tout ce temps ?
Ikemefuna : Écoute, je ne veux pas que tu porte immédiatement des jugements sur ton père tout comme je ne veux pas que tu en porte sur Favor. Vu que tu en doute, ne sois pas hâtive et réfléchis. Cherche, creuse, fouille et vois ce qui en ressortira. A partir de là, tu sauras quoi faire. OK ?
Moi : Je ne sais pas ! Je ne sais même pas si j'ai envie de creuser.
Ikemefuna : Tu préfère alors rester dans le flou ? Et si c'est vrai ?
Moi ( me levant ) : Et si c'est faux ( en colère ) ? Ça ne peut être vrai, papa n'a jamais eu un comportement de la sorte envers Agudo et moi. Nous sommes des filles non ?
Il se lève et vient me prendre dans ses bras.
Ikemefuna : Écoute, un va chercher ensemble d'accord ? Je vais t'aider si tu veux et ça te permettra de passer à autre chose.
Moi : Si je découvre que Favor m'a menti ?
Ikemefuna : Et si tu constate que ton père t'a menti ?
Moi : …
Ikemefuna : Viens t'allonger, tu as besoin de te reposer un peu.
J'en ai vraiment besoin parce que tout ça me torture la tête, elle va exploser j'en ai la vague impression.
Je m'allonge paisiblement dans les bras de mon homme et apprête à savourer un sommeil mérité, je pense, quand sonne mon téléphone.
C'est maman, je décroche …
Moi : Allô ?
Maman : Ola ? Bonjour ma fille ?
Moi : Bonjour maman.
Maman : Tu vas bien ? Ta voix est bizarre.
Moi : Je vais bien bien maman, j'ai juste un peu mal à la tête.
Maman : Tu as pris les médicaments ?
Moi : Oui, ne t'inquiète pas. Toi, tu vas bien ?
Maman : Oui ma fille, je vais bien. Je t appelle pour t'annoncer une bonne
Nouvelle.
Moi : Tu as enfin décidé de me faire un petit frère ?
Maman ( rire ) : Mais tu es comment ? Je suis vielle déjà. Ce n'est pas pour cela.
Moi : Je t'écoute alors.
Maman : J'ai décidé de revenir à Ikoyi comme tu me l'avais demandé.
Moi : Tu dis vrai ? Et tu viens quand ?
Maman : Je prends l'avion demain en tout cas.
Moi : Et c'est seulement aujourd'hui que tu me dis ça ?
Maman : Je voulais normalement te faire une surprise mais je n'ai pas tenir longtemps donc je te le dis.
Moi : Okay maman, laisse moi apprêter ton arrivée avec le peu de temps qui le reste.
Maman : Okay Ola, je t'envoie un message tout de suite.
Moi : OK maman.
Je raccroche et me redresse.
Ikemefuna : Elle prend l'avion quand ?
Moi : Demain ( me levant ).
Ikemefuna : Où vas-tu ?
Moi : Apprêter l'arrivée de maman, il faut que je trouve où la loger.
Ikemefuna : Dans une des maison de ton père.
Moi : Impossible ! Depuis leur rupture ils ne se supportent pas et maman ne veut toucher ni de près, ni de loin aux choses de papa.
Ikemefuna ( se levant à son tour ) : OK ! Je ne peux pas la mettre dans la chambre où était Favor vu ce qu'il y'a eu, allons chercher un petit studio pas très cher. Je vais payer chaque mois
Moi : Mais non.
Ikemefuna : J'y tiens.
Moi : Tu as déjà toutes les affaires du mariage à gérer financièrement, je peux t'aider dans certains choses tu sais. Donc laisse moi gérer maman.
Ikemefuna : Tu ne sais pas l'économie que j'ai fait pour toi, pour nous. Ne t'inquiète pas , ça ne va pas me peser tant que ça si on prend un pas trop cher.
Moi : OK, allons.
Nous avons chercher un peu partout avant de trouver quelque chose pour maman. Il a réglé ce qu'il fallait et a payé deux mois d'avance déjà.
J'avoue que Ikemefuna a dû économiser assez d'argent depuis que tout est devez très sérieux entre nous et j'aime ça. Il s'amuse avec son argent bien sûr mais il connait ses priorités dans la vie et même moi, je n'en peux empiéter sur ces dernières. Il fait tout pour que je sois heureuse, je l'aime tellement ( souriant ). Après cette petite balade il faut que rentre à la maison.
** Agudo **
Moi : Vous étiez aujourd'hui ?
Aziza : Oui, nous y étions.
Moi : Et ?
Aziza : Il n'y avait personne. Nous avons vu entrer un homme d'un certain puis une jeune fille en est ressorti.
Kalu : Votre père et votre sœur si j'ai bonne mémoire.
Moi : Donc elle-même elle n'y était pas ?
Kalu : Non mademoiselle.
Moi ( me levant ) : OK
Kalu : Mais le reste d'argent ?
Moi : De quel reste est-il question ? Il était dit que dès que vous ferez exactement ce qui était prévu je paierai le reste. Ceci n'étant pas fait, je ne vois pas pourquoi je donnerai mon argent cadeau. Dois-je faire de la charité ?
Eux ( me regardant ): ...
Moi : Très bien ! Merci pour vos services ( m'en allant ).
Ils s'attendaient à quoi ?
Que je leur donne mon argent juste comme ça ! Oh non, il faut le mériter.
Je suis allé dans un salon me faire une manucure.
La responsable : Donc vous désirez que l'on s'occupe de vous en VIP alors ?
Mais bien sûr que oui, je ne vais tout de même pas me mélanger, j'ai besoin de tranquillité.
Moi ( souriant ) : Exactement.
La responsable : C'est faisable sauf qu'il y'a déjà quelqu'un mais vous pouvez toujours y aller si ça ne vous dérange pas.
Moi : Si, ça me dérange parce que je voulais être seule. Bref, nous ne serons que deux alors ?
La responsable : Exactement.
Moi : OK, c'est auprès de vous que je dois payer alors ?
La responsable : Non, montons. La caissière du haut s'occupera de ça.
Je l'ai suivi et elle m'a emmené dans le coin VIP et devinez qui l'autre cliente : Umoma
Je m'asseois et décide d'ignorer sa présence afin de profiter de ce que je suis venu faire. Celle qui s'occupe de moi me demande de faire certaines choses, je m'exécute et lui dis ce que je veux qu'elle me fasse. Je paie pour de la qualité donc j'espère un bon résultat. Je suis venu ici parce que l'endroit où je vais habituellement est fermé.
Umoma : Bonjour Agudo.
Moi ( secouant ma tête ) : Shut , tu perturbe ce beau silence. Je ne suis pas là, fais comme si.
Umoma ( souriant ) : Tu ne changeras pas dis moi.
Moi : ….
Umoma : Je te pensais à l'extérieur du pays, j'ai été surprise de te voir ici.
Moi : …
Umoma : Tu veux bien venir à mon mariage ?
Vous voyez le démon ?
Moi ( la fixant ) : Pourquoi devrais-je venir ? Explique moi s'il te plait.
Umoma ( soutenant mon regard ) : Parce que tu es mon amie.
Moi : Han ? Je n'ai pas bien entendu, je suis ton amie ? Depuis quand ça ? Il était une fois Umoma et Agudo mais c'est fini tout ça.
Umoma : Tu es toujours autant jalouse et fâchée ?
Moi ( rire ) : Jalouse ? Regarde, si tu cherche un moyen de jubiler en me voyant creuse plus loin parce que ça c'est dépassé.
Umoma : Mais c'est quoi ton problème alors ?
Moi : Je n'en avais pas quand je suis rentrée ici mais maintenant j'en ai un avec ta voix, je peux être tranquille ?
Umoma : Sois franche avec moi, tu m'en veux ?
Moi : C'est fini tout ça. Je t'en ai voulu au début mais bon débarras et je te remercie même. Tu es heureuse d'épouser un homme riche n'est-ce pas ?
Umoma : C'est bien au-delà de ça.
Moi : Oh épargne moi ton blabla. Vas dire ça à quelqu'un qui ne te connait pas et non à moi. On a toujours vu ces hommes comme des gagne-pain et tu as tout fait pour l'avoir. Vas baratiner ta belle-famille mais pas moi s'il te plaît. Lui, il est heureux de t'épouser ?
Umoma : Bien sûr !
Moi : Je suis sûre qu'il sait tout de toi n'est-ce pas ?
Umoma : …
Moi : Ah, il y'a donc des petits secrets par ci et là ? Je vous souhaite un heureux mariage alors.
Umoma : Tu ne peux donc pas me laisser tranquille ?
Moi : Oh mais je n'ai rien fait. Mais un conseil, tu ferais mieux de lui dire. On ne sait jamais, un secret est très vite dévoilé. Encore qu'il y'en a deux même.
Umoma : Tu n'oserais pas.
Moi ( rire ) : Jusqu'à ce que la mort vous sépare n'est-ce pas ? Superbe !
Umoma : Vas ! Cours donc lui dire mais si tu pense qu'il te reprendra, tu te trompe.
Moi ( souriant ) : Mais non, qu'est-ce que j'y gagne moi. Quoique ( réfléchissant ), ce n'est pas une si mauvaise idée tu sais. Juste pour voir comment ça va se passer. Bref, Umoma, ta vie m'importe peu crois-moi.
Elle n'a plus répondu et j'ai pu profiter de ma manucure en paix. Ma cocotte quand on a des secrets on se tient à carreaux. J'ai fini ce que je suis venu faire et je suis allé chez moi, c'est bien d'être chez soi.
Je pensais vraiment rentrer, manger et me reposer tranquillement mais ce n'est pas le cas parce que dès que je mets pieds au salon c'est Olaedo qui m'attend.
Olaedo : Ça va , satisfaite ?
Moi : Quoi encore, qu'ai-je fait ?
Olaedo : Tu aime bien faire l'ignorante.
Moi : Parce que je ne sais pas de quoi tu me parle Olaedo. Je rentre à peine et j'ai envie de me reposer, tu peux garder ton agression pour plus tard s'il le plaît ?
Olaedo : Malheureusement non parce que ça veut sortir maintenant.
Moi ( soupirant ) : Je t'écoute.
Olaedo : Tu peux me dire quel est ton problème avec Favor ? Quand elle est venu ici c'était pour toi ?
Moi : Encore l'innocente petite Favor, tu ne te fatigue pas ?
Olaedo : Pourquoi tu es si mauvaise Agudo ? Tu te rends compte que Favor est la fille de notre défunt oncle ? Tu vas jusqu'à envoyé des gens pour l'agresser ?
Comment elle le sait ?
Elle les a vu ?
Comment vais-je m'en sortir ?
Moi : Pourquoi tu t'occupe plus d'elle que de moi ?
Olaedo : Parce qu'elle mérite mon attention mais toi non. Tu es une personne fourbe et mauvaise qui mérite même la prison.
Moi : Jusqu'à ce point ?
Olaedo : J'atténue même crois-moi. Tu es mauvaise Agudo, tu es malade et tu dois te faire soigner même. Comment toi seule tu peux penser à ce genre de chose, mettre en place de tels plans et les faire appliquer. N'as-tu donc aucun remord ? Ne peux-tu pas te remettre en question une seule seconde ? Tu dors bien dis moi ? Je te plains Agudo et j'ai mal que la seule sieur que j'ai sois devenue ce qu'elle est aujourd'hui. Tu devrais aller te faire soigner ( s'en allant ).
…
** Festus **
J'étais chez les filles aujourd'hui pour les déposer vu que nous étions faire les courses, nous étions d'abord ranger les miennes. Là, je vais retrouver les garçons pour terminer la journée autour d'un verre. Nous ne sommes pas des soûlards ( rire ), ne vous inquiétez pas. Ça fait souvent du bien de se retrouver avec ses amis autour d'un verre.
Wisdom : Donc tu attends que Favor rentre ?
Moi : Oui, mademoiselle Saphir tire la tronche parce qu'elle ne veut pas rester seule.
Wale : Cette fille c'est la plus mauvaise des trois je jure.
Moi : Jamais ! Najite est pire qu'elle, c'est juste qu'elle est calme et attend simplement ou t'attraper.
Wale : Si tu savais ce qu'elle m'a dit la dernière fois que j'y étais allé.
Moi : Elle t'a encore menacé ?
Wale : Elle m'a dit en gros que c'est mieux que je sois loin de Favor parce que je lui crée trop de problèmes, je suis nocif pour elle apparemment.
Wisdom : Elle t'a dit ça.
Moi : Ces deux là sont bien ainsi, tu n'as idée. Saphir elle te le dit clairement mais Najite elle attend comme un loup qui guette sa proie.
Wisdom : Si tu en parle ainsi c'est qu'elle te fait ça dur alors.
Moi : Tu n'as pas idée.
Wale : Tu as une idée de quand Favor rentre ?
Moi : Tu pense que je suis ton informateur ?
Wale : Réponds seulement.
Moi : Jamais, tu me paies avant.
Wale : Tu veux combien ? Dis-moi et je te règle ça tout de suite.
Moi : J'avais oublié que c'est toi le prince de tout un royaume.
Wale ( me narguant ) : Bien sûr ( souriant ).
Moi : Mais tu n'auras rien.
Wale : Tu sais que je peux te faire enfermer même sans raison valable ?
Moi : C'est vous là, les mauvaises personnes.
Wale : Vas au diable mec.
Moi : Après toi majesté.
Wisdom ( rire ) : Vous êtes idiots tous les deux.
Wale : Mais c'est lui qui refuse de me répondre.
Moi : Elle est déjà en route.
Wale : Là, présentement ?
Moi : Oui !
Wisdom : Ton cœur bat, ça y est ?
Wale : Lâche moi.
Wisdom : Tu es amoureux , cesse de le cacher. Surtout pas à nous.
Il sourit.
C'est tellement visible, il l'aime vraiment cette Favor et je pense qu'elle est faite pour lui aussi.