Chapitre 41 : À l’attaque 2.

Write by Benedictaaurellia

Ainara.

En voyant Edmund tomber à terre, mon cœur fit un grand bon dans ma poitrine. Au même moment, le verre que je tenais en main tomba. Je me précipite alors vers lui.

Edmund ! Edmund ! Je le secoue pour qu’il se relève mais, peine perdue. Des larmes coulaient de mes joues, sans que je ne m’en rende compte.

Maman et papa et tous les autres se rapprochent de moi.

Maman : Calme-toi ma chérie. Ce n’est surement rien de grave.

Moi : Mais pourquoi il ne se réveille pas maman ? J’ai si peur. Depuis le matin, j’avais le pressentiment qu’il se tramait quelque chose.

Maman : Tu te fais du mauvais sang pour rien. (À la ronde) apportez du sel.

Je ne sais plus qui lui en apporta. Elle en passa sous le nez d’Edmund. Ce dernier éternua et se réveilla aussitôt.

Maman : comment te sens-tu ?

Edmund : J’ai de violents maux de tête.

Maman : Quelle est la dernière chose dont tu te souviennes ?

Edmund : je me rappelle que je parlais avec Adriel et tout d’un coup j’ai eu très mal à la tête et c’était le noir complet.

Jessica : Elles sont là. Elles passent à l’attaque.

Après cette déclaration, un grand silence se fit. Même la Play List s’est coupée. Tout le monde a compris. Le moment était venu de livrer le combat.

J’avoue que j’ai très peur. Je sais que je ne devrais pas mais c’est plus fort que moi.

Abigaël : je les sens. Elles sont au portail. Elles ne peuvent pas rentrer à cause des protections que nous avons mises. Mais elles sont nombreuses et très puissantes. Elles briseront les barrières d’un moment à l’autre.

J’ai la chair de poule en même temps.

Edmund se mets encore à crier. Il hurle vraiment comme si on l’écorchait. Ça se voit qu’il souffre.

Si quelqu’un en doutait encore, Sabine et sa clique sont vraiment là et ont lancé l’offensive.

Je devrais prendre les rênes et prier mais je n’y arrive pas. Aucun mot ne sort de ma bouche. Je suis tétanisée.

 

Sebastien.

Je vois ma fille à terre et elle ne réagit pas. On dirait qu’elle est sonnée.

Je décide de me lancer en attendant qu’elle réagisse.

Moi : Ainara !! Réveille-toi. Ne reste pas prostrée là. Ne laisse pas la peur dominer.

Aucune réaction.

Je fais une petite prière intérieure.

Et là, j’ai une révélation.

Sabine a compris que le maillon fort c’est elle. C’est à elle de lancer le combat par la prière. C’est elle la moitié d’Edmund et en plus c’est un grand intercesseur. Elle seule peut avoir assez d’autorité et lancer la prière pour que nous puissions à notre tour les soutenir. Sabine a donc choisi de les attaquer tous les deux afin de ne nous laisser aucune chance de les vaincre.

Mais ce qu’elle ignore, c’est que nous avons d’autres intercesseurs. Orlane en est une. Raymond aussi. Le berger Fréderic aussi est là. Rien qu’à eux seuls ils peuvent le faire. Ils se lancent sans tarder.

Quand je reviens à moi, je constate que les autres ont déjà commencé à prier.

Je vois Abigaël qui est à genoux prêt d’Edmund et Ainara. Elle a posé ses mains sur chacun d’eux et prie.

 Orlane comme d’habitude, fait les cent pas et chante à pleine voix avant de se lancer dans la prière. Ruth et Paul sont à genoux prêts d’Edmund et prient. Stella, Raymond et Fréderic aussi sont lancé.

J’entends alors un grand BOUM !!!!!

Je me retourne et vois le portail qui est tombé. Une vingtaine de silhouettes, dans des toges noires, font leur entrée dans la maison. Elles avancent en se tenant la main et en récitant des paroles incantatoires.

Pour le moment, elles ont le dessus sur nous. Mais je n’ai crainte. C’est le Seigneur qui aura la victoire.

Je me joins à Abi et impose les mains à mon tour à ma fille. J’appelle Stella pour qu’elle en fasse autant. La prière des parents pour leurs enfants est d’une efficacité incroyable. Je prends une de ses mains dans la mienne tandis que nos deux autres mains sont sur notre fille. Nous parlons avec autorité et chassons l’esprit de peur, de paralysie et de doute qui veut prendre contrôle sur elle. Nous lui ordonnons de quitter son corps sur le champ.

Elle revient alors à elle en cet instant. Nous lui sourions et elle aussi.

Maintenant, nous pouvons nous concentrer sur ces femmes.

Pendant ce petit laps de temps, elles avaient formé un cercle autour de nous et nous tournaient autour. Je ris intérieurement. Non, mais elles sont sérieuses ? Elles veulent faire de nous leurs sacrifices ? Elles sont vraiment tombées sur les mauvaises personnes.

MA MÈRE ET MOI