CHAPITRE 41: LA CANDEUR DE LINDA.
Write by L'UNIVERS DE JOLA
***CHAPITRE 41: LA CANDEUR DE LINDA.***
**BENJAMIN NGUEMA**
Linda: (Contre ma bouche) Oh Béni, prends moi stp.
Moi: Déjà ?
Linda: Oui.
J'ai relevé légèrement ses fesses et j'ai placé ma queue à l'entrée de sa cave. J'ai fait une petite pression pour rentrer mais y a eu une résistance. J'ai mis un peu plus de pression et j'ai senti que j'ai légèrement percé quelque chose. Le bout de mon gland a traversé la surface, elle a poussé un cri de douleur et moi je me suis figé avec elle dans mes bras. Au même moment quelqu'un frappait à porte de la chambre.
Raphaël : Papa, papi Francis et mamie Judith sont là.
Il m'a fallu quelques minutes pour reprendre mes esprits, j'ai légèrement relevé ses fesses et je me suis retiré de son va-gin sous ses gémissements de douleurs. J'ai regardé ma queue et j'y ai vu un peu de sang au bout. J'ai relevé la tête pour la regarder et elle pleurait en silence . Je lui ai changé de position avant de la soulever avec mon bras valide pour la déposer sur le lit. Elle s'est recroquevillée sur elle même en serrant ses jambes. Ce n'est pas possible, comment est-ce possible ? Elle était vierge ?? Comment ? Pourquoi ? Elle a quel âge déjà ? Et pourquoi ne m'a-t-elle rien dit ?
Moi: Linda?
Linda: (Silence)
Moi: (Plus fort) Linda ?
Linda: (Petite voix) Hun.
Moi: Pourquoi tu
Raphaël : (Cognant à nouveau) Papa, papi et mamie sont là.
Moi: (Exaspéré) J'ai compris Raph, j'arrive. Vas leur dire que j'arrive.
Raphaël : D'accord.
Moi: Pour
Linda : (Me coupant, les pleurs dans la voix) Vas-y, ne fais pas attendre les parents. Je vais bien, j'ai juste besoin de quelques minutes.
Moi: D'accord.
Je me suis levé pour me vêtir quand je me suis souvenu que les femmes avaient besoin d'attention juste après le sexe pour leur équilibre émotionnel et dans le cas de Linda c'était encore plus. Bien que nous ne soyons pas allés jusqu'au bout de cette entreprise, il est plus qu'impératif qu'elle se sente aimer , déjà que le début a été raté, je ne peux pas me permettre de m'en aller dans ce moment crucial de sa sexualité. J'ai fait redescendre mon calcif que je commençais à enfiler et suis remonté sur le lit pour la prendre dans mes bras.
Linda: (Surprise) Qu'est-ce que tu fais ?
Moi: Je te prends dans mes bras.
Linda: Pourquoi ?
Moi: Parce que tu en as besoin.
Linda: Les parents sont en bas.
Moi: Ils vont devoir attendre, tu es ma priorité.
Elle s'est retournée et est venue se blottir dans mes bras telle une petite fille. J'ai essuyé ses larmes avant de lui faire quelque bisous sur le visage pour aider son corps à évacuer la douleur et le stress qu'il a subi.
Moi: (Au bout d'un moment) Ça va ?
Linda: Oui, merci d'être resté avec moi.
Moi: De rien.
Linda: Vas y maintenant, je vais mieux.
Moi: Tu es sûre ?
Linda: (Souriant faiblement) Oui. Je vais descendre un peu plus tard si je n'ai pas trop mal.
Moi: Il faut que nous ayons une discussion tous les deux.
Linda: Je sais.
Je me suis levé et me suis dirigé vers la salle de bain où je me suis nettoyé le bout de mon sexe avec un gant humide et j'ai pris un autre que j'ai mouillé avec de l'eau chaude du robinet avant d'aller lui donner.
Moi: Mets ça sur ton sexe, ça va aider à le détendre.
Linda: (Prenant) Merci.
Elle l'a posé dessus pendant que je me suis vêtu, c'était un peu laborieux avec une seule main mais j'ai fini par y arriver. Quand tout était ok, je suis descendu trouver mes beaux parents en bas qui discutaient avec les enfants.
Moi: Bonsoir papa, bonsoir maman.
Eux: Bonsoir Benjamin.
Pa Francis : (Regardant mon bandage) Tu as eu quoi au bras?
Moi: Je me suis déboité le poignet en faisant un faux mouvement.
Ma Judith : Tu étais à l'hôpital ?
Moi: Oui, c'est là-bas qu'ils m'ont fait ce bandage. J'ai pour quelques jours avec.
Eux: Comme ce n'est rien de grave, gloire à Dieu.
Pa Francis : On était dans les parages, je ne sais pas si tu te souviens de ton oncle Pierre qui habite devant là-bas.
Moi: Je m'en souviens.
Pa Francis : Voilà. Nous étions chez lui et comme on rentrait nous avons décidé de nous arrêter là pour vous saluer et profiter à voir comment se portait notre petit malade.
Moi: C'est gentil. Nous allons tous bien à part quelques bobo.
Ma Judith : Et ton amie ?
Moi: Elle a eu un petit malaise tout à l'heure et se repose là haut, elle ne devrait pas
Linda : (Derrière moi) Bonsoir.
Nous avons tous tourné nos têtes dans sa direction pour la regarder avant que les parents ne répondent à sa salutation. Elle s'est difficilement avancée vers eux pour leur serrer la main avant de s'asseoir en grimaçant.
Ma Judith : Ça se voit que tu ne vas pas bien ma chérie, il fallait rester coucher.
Linda: (Souriant faiblement) Ça ira madame.
Ma Judith : Comme on disait à Benjamin, nous sommes juste passés pour vous saluer comme on était dans les parages.
Linda: Vous restez dîner avec nous ? On s'apprêtait à le faire.
Eux: Non, une prochaine fois. Peut-être ce dimanche comme nous repartons le lundi sur Tchibanga.
Linda: D'accord.
Pa Francis : Bon, on va vous laisser, les rues de Libreville sont dangereuses la nuit.
Ils se sont levés, ont fait des câlins aux enfants et sont sortis. Je me suis levé à leur suite et je les ai suivis en demandant à Linda de ne pas faire d'effort. J'ai escorté mes beaux parents jusqu'à leur véhicule et ils sont partis. Lorsque je suis revenue dans la maison, j'ai trouvé les enfants autour de Linda en train de s'enquérir de sa situation. Ils ne comprenaient ce qu'elle avait eu alors que tout à l'heure elle allait bien. Ils ne peuvent pas comprendre ça, même si on leur explique. Je suis venu m'assoir en face d'elle et me suis mis à la fixer en silence, elle a baissé les yeux car elle n'arrivait pas à soutenir mon regard.
Linda: (Essayant de se relever) Je vais aller appreter la table.
Moi: Non, reste où tu es. Je vais le faire.
Linda: Mais ta main est
Moi: (L'interrompant) Les enfants viendront avec moi. (Me levant) Allons-y.
Nous sommes allés apprêter la table avant de venir la chercher. Malgré sa douleur, elle a tenu à me nourrir même si elle évitait mon regard qui se faisait insistant sur elle. Je n'arrêtais pas de me demander comment cela se faisait qu'elle soit encore vierge ? Elle disait des choses contraire à sa condition et elle n'avait pas l'air vierge. Alors comment est-ce possible ? À la fin du repas, ce sont les enfants qui ont débarrassé et elle a forcé pour faire la vaisselle. Ensuite elle nous a rappelé de prendre nos médicaments et je lui ai donné un antidouleur que j'avais dans mes médicaments avant qu'elle ne s'occupe du sketch de Daphnée qui n'était plus très loin. En la regardant, j'avais l'impression qu'elle voulait fuir le dialogue et ne voulait pas en parler. Elle s'est tenue occupée jusqu'au coucher des enfants avant de venir me trouver dans la chambre, assis sur le lit. Je me suis mis à la fixer une fois de plus et elle a baissé les yeux incapable de soutenir mon regard, elle avait honte. De quoi au juste, je l'ignorais. Elle se présentait là devant moi telle une petite fille . Toute l'armure dont elle se pare a disparu. J'avais en face de moi, la petite fille que j'avais entrevu à des rares occasions en elle, sauf que présentement elle était bien visible et une innocence qui caractérise les enfants se peignait sur son visage. Je me demandais sur le coup comment était ce possible ? Comment pouvait on à la fois être une femme fatale et sexuelle, une femme distante et froide, une femme douce et aimante et une femme enfant dont la candeur était aussi déstabilisante que toutes les autres facettes de sa personnalité ? Je la regardais et mon cerveau m'a renvoyé des images par flash rapide, de tous les aspects de sa personnalité que j'avais eu à côtoyer et force était de constater que plusieurs signes montrant son inexpérience en matière de sexualité m'avaient été présenté. Les images de cette première fois où elle m'avait embrassé à Franceville alors qu'elle était ivre, elle avait simplement posé ses lèvres sur les miennes et n'avait rien fait par la suite, quand j'avais répondu à son baiser, elle avait eu du mal à suivre. Cette fois à Meyang où je l'avais embrassé à l'extérieur de la maison, elle s'était complètement figée avant de suivre tant bien que mal mes directives, ses réactions face à ma nudité, elle réagissait belle et bien comme une vierge, pas parce qu'elle voulait faire genre mais parce qu'elle l'était véritablement. Aussi le fait qu'elle n'avait jamais entrepris de me toucher et regardait mon sexe avec beaucoup de curiosité jusqu'à ce matin. Tout cela me frappait de plein fouet et quand je pense à toutes les absurdités que j'ai pu lui dire, je me rends compte que je passe vraiment pour un idiot. Je m'agitais tout seul en pensant à des choses qui n'ont ni tête ni queue alors que la fille était vierge. C'est elle qui avait raison, je suis un gros imbécile à mes plus grandes heures. Si je m'étais arrêté même une minute pour réfléchir j'aurais été moins con. Du coup, je me sens plus bête que ce midi.
Moi: Viens t'asseoir stp
Elle est venue s'asseoir timidement à mes côtés en se triturant les doigts comme les enfants pris en flag. Ça m'a fait sourire.
Moi: Pourquoi ne pas m'avoir dit que tu étais vierge?
Linda: (Tête baissée)
Moi: (Soulevant son menton pour qu'elle me regarde) Hun?
Linda: (Soutenant mon regard) Je, je ne sais pas.
L'innocence qui se dégageait de son regard était troublante, tellement que j'ai senti mon cœur s'agiter dans ma poitrine. J'ai l'impression qu'il est en train de fondre. Seigneur ! Que m'arrive-t-il?
Linda: (Petite voix) J'avais peur de paraître nulle et inexpérimentée. De plus ce n'est pas commun d'être une femme de 28 ans sans aucune expérience sexuelle et ce d'autant plus par rapport à l'impression que je suscite chez les gens.
Moi: Comment ça se fait que tu sois vierge à ton âge ?
Linda: Parce que je n'ai jamais permis à aucun homme de m'approcher et je n'ai jamais été en couple au paravent
Je l'ai tirée pour lui faire un câlin. J'en ressentais le besoin.
Moi: Tu aurais dû me le dire, je t'aurais ménagé pour ta première fois afin que cela soit plus agréable .
Linda: Je suis désolée.
Je lui ai fait un bisou sur le front en la serrant davantage dans mes bras avant de lui proposer d'aller prendre notre douche. Nous l'avons fait avant de venir nous coucher tout nus sur le lit. Je n'avais pas l'intention de faire quoique ce soit avec elle. Maintenant que je savais qu'elle était vierge, j'avais un nouveau regard sur elle. J'étais en train de la caresser tendrement quand je me suis rappelé que cette fille m'a fait pleurer comme un enfant en pleine rue sous le soleil de midi parce que je croyais qu'elle était en train de coucher avec quelqu'un d'autre alors qu'elle était vierge, je me mets à sourire. Quelle ironie ! Une vierge qui me fait pleurer. En 34 ans de vie, je n'avais jamais vu une chose pareille et heureusement pour moi, personne n'est au courant de cette affaire, sinon, ma réputation allait prendre un sérieux coup. Dans tous les cas, je l'ai câlinée avec tendresse jusqu'à ce qu'elle s'en dorme. Je suis encore resté pendant un moment en train de regarder son visage inoncent, un sourire sur les lèvres. Je me suis redressé doucement et me suis assis sur le lit afin de bien la contempler. Je suis parti de son visage à ses jambes en m'arrêtant sur sa bouche, ses seins et son entrejambe avant de tourner pour regarder ses fesses bien en chair, personne n'y a eu accès avant moi. Mon cerveau m'a renvoyé son "Miaou" qu'elle fait quand elle jouit et mon sourire s'est élargi, aucun autre n'a également eu le privilège d'écouter ça. Je me suis recouché en souriant.
Moi: Tu as vraiment beaucoup de chance Benjamin NGUEMA, je confirme, tu es né sous une très bonne étoile. Tu as reçu deux dossiers complètement vierges, tu n'es définitivement pas n'importe qui. Celui qui a dit "qu'un petit n'est pas un grand et un grand n'est pas un petit" n'a pas menti. Je suis un grand et c'est pour cela que je reçois de grandes choses.
Elle s'est mise à soupirer dans son sommeil m'obligeant à la regarder à nouveau. Elle est tellement belle. J'ai passé ma main sur son visage avant de déposer un baiser sur ses lèvres.
Moi: Dors bien mon petit chaton….
**LINDA NDOMBI**
Jennifer : (Me regardant) Donc tu ne lui as rien dit jusqu'à la fin ?
Moi: Non.
Jennifer : Mais pourquoi ?
Moi: (Levant les épaules) Je l'ignore.
Jennifer : J'imagine que ça a dû être douloureux ?
Moi: Très. Et nous ne sommes pas allés jusqu'au bout, il s'est retiré dès qu'il l'a su. En plus ses beaux parents étaient de passage à la maison ce qui fait que même si on le voulait, on aurait pas pu aller plus loin.
Jennifer : Et qu'est ce qui s'est passé par la suite ? Il s'est retiré et il t'a laissé comme ça ?
Moi: (Souriant faiblement) Non, il a été très délicat avec moi. Il m'a traité comme un bébé en faisant attendre ses beaux parents parce qu'il tenait à s'occuper de moi.
Jennifer : (Souriante) Cet imbécile de NGUEMA là quand les mauvais esprits ne ne dérange pas, il sait faire de bonnes choses.
J'ai souri sans relever sa phrase.
Jennifer : Vous avez pu en parler par la suite ? Je veux dire après le départ des parents ? D'ailleurs même, ils cherchaient quoi chez les gens ? On leur a dit qu'on dérange les gens quand on fait les bonnes choses comme ça ?
Moi: (Riant) Tu es folle.
Jennifer : Toi-même regarde, là maintenant ton dépucelage se fera en deux temps, est-ce que c'est bien comme ça ?
Moi: Hum.
Jennifer : Ils voulaient quoi?
Moi: Nous saluer.
Jennifer : (Écarquillant les yeux) Hein? Ils voulaient quoi ?
Moi: (Riant face à son expression) Nous saluer.
Jennifer : Ah seigneur c'est quelle sorcellerie ça ? Vous coupez les vraies choses pour une affaire de salutations ? On gagne quoi avec ça ? Orh nong, les gens aiment trop déranger. Les enfants aussi ne pouvaient pas dire que vous n'êtes pas là, ça c'est quoi ?
J'ai éclaté de rire. Elle était sérieuse dans ses propos et son expression contrariée.
Jennifer : Ne ris pas, ça se sont les choses qui m'énervent.
Moi: ( Riant) Je vois ça.
Jennifer : En tout cas. NGUEMA a dit quoi? Il va recommencer la chose non?
Moi: (Riant) Tu es terrible.
Jennifer : Parle moi les vraies choses au lieu de rire.
Moi: (Me reprenant) Il n'a rien dit par rapport à ça. Il a juste cherché à savoir comment cela se faisait que je sois encore vierge à mon âge et surtout pourquoi je ne lui avais rien dit. Il a par la suite été très doux avec moi et même ce matin c'était pareille. Il me traitait comme comme une petite fille.
Jennifer : (Me fixant un large sourire sur les lèvres) Tu es amoureuse Lili.
Moi: Hein? Mais non voyons, c'est juste que
Jennifer : Juste que rien du tout. Si tu as réussi à lui montrer la petite fille en toi c'est que tu es amoureuse. (Frappant dans ses bras) Je suis trop contente. Qui l'aurait cru. Linda Maxime NDOMBI, la fille de H, l'inaccessible est tombée devant notre monsieur mystère, j'ai cité Benjamin NGUEMA, le plus sauvage de tous les fangs qui existent au Gabon, au Cameroun et même en Guinée équatoriale. Oui, j'ai vérifié les trois pays et je n'ai pas trouvé plus sauvage que lui.
Malgré moi, je me suis mise à rire.
Jennifer : Là où l'enfant là quitte, il n'y a que Dieu seul qui sait mais ses aïeux n'étaient pas simples, j'ai la confirmation.
Moi: Tu as les foutaises.
Jennifer : En tout cas, il n'a qu'à bien me faire les choses et me terminer ce qu'il a commencé parce que nous on accepte pas le travail inachevé sinon c'est pointé 0. Avec tous ce qu'il a comme information te concernant, il a intérêt à revoir ses manières parce que le jour où il te fera encore pleurer pour rien. Ce n'est pas seulement le poignet qu'on va déboiter. Il me croisera d'abord avant que je ne lâche le Berger Allemand sur lui.
Moi: C'est H ton Berger Allemand hein?
Jennifer : Oui.
Moi: Hum.
Jennifer : La chance même qu'il a eu jusqu'à aujourd'hui et je ne l'ai pas encore étripé c'est premièrement à cause des enfants et deuxième parce qu'il est le seul qui a réussi là où les autres ont lamentablement échoué mais sinon, il serait déjà mort. Maintenant que tu t'es livrée et qu'il a parlé de vraie relation, mes yeux sont braqués sur lui, je le surveille.
Moi: D'accord. Sinon, c'était quoi que tu voulais me dire ?
Jennifer : Je voulais te dire que je ne serai pas avec toi durant les fêtes.
Moi: Mais pourquoi ?
Jennifer : (Faisant la moue) Je pars en France cette fin de semaine, il paraît que maman est malade et aussi Paul y sera pour deux semaines donc il a voulu que nous y allons ensemble.
Moi: (Triste) Je vois. Même si ça m'attriste de passer ces fêtes sans toi, je comprends.
Jennifer : Moi aussi ça m'attriste. Je t'aurais bien emmené avec moi mais tu as les enfants de Benjamin et lui-même.
Moi: Je sais.
Jennifer : Mais ne t'inquiètes pas, on sera régulièrement en contact.
Moi: D'accord.
Br, br, br. C'était le bruit de mon alarme qui me prévenait de l'heure de la sortie des enfants. Aujourd'hui c'est mercredi, c'est 12h. Je dois passer les récupérer et aller faire des achats avec Daphnée pour sa tenue de princesse guerrière, le rôle qu'elle incarne dans sa pièce de théâtre qui aura lieu demain en après-midi, 15h pour être exacte. J'aurais un gros client entre midi et deux avant de partir assister à sa prestation. J'espère juste pouvoir boucler ce contrat très vite pour être dans les temps.
Moi: Bientôt 12h, allons prendre les enfants.
Jennifer : D'accord.
Moi: Tu m'accompagnes toujours pour la tenue de D.
Jennifer : Oui. Je récupère rapidement Sasha et je t'appelle pour qu'on se retrouve.
Moi: Ok.
Nous nous sommes levées toutes les deux et nous avons ramassé nos sacs. J'ai dit à ma secrétaire que je n'allais plus revenir au boulot et qu'elle devait tout apprêter pour la réunion de demain à midi. Nous sommes ensuite parties et nous nous sommes séparées en bas pour nous retrouver un peu plus tard avec les enfants à la recherche du fameux costume. Nous avons ratissé les prêts à porter du centre ville et de Louis (quartiers) avant de trouver les perles rares et les tenues de fêtes des deux autres vu que demain c'est leur dernier jour d'école à tous. Jennifer a aussi pris pour Sasha. Nous sommes ensuite allés nous poser dans un restaurant pour manger.
Moi: Je ne sais pas si je dois lui faire de nouvelles tresses ou si elle peut partir avec ça.
Jennifer : Ça fait quoi, une semaine que vous avez ces tresses sur la tête ?
Moi: Une semaine et demie.
Jennifer : tu devrais lui faire de nouvelles tresses même si celles-ci sont encore présentables. Mais comme il y aura des photos et tout, ce serait bien que son front brille.
Moi: D'accord. Je lui ferai ça en rentrant.
Nous avons mangé avant de nous séparer. Je suis directement rentrée avec les enfants où après nous être changés, je me suis occupée des cheveux de Daphnée avant de sortir la nourriture pour préparer. Benjamin est rentré au tour de 17h et il a trouvé les marmites au feux. Les enfants étaient à l'étage.
Benjamin : (M'embrassant ) Comment vas-tu chérie ?
Moi: (Dans ses bras) Je vais bien.
Benjamin : Et la douleur ?
Moi: C'est bon, elle s'est estompée.
Benjamin : D'accord. Où sont les enfants ?
Moi: Ils sont là haut. Au fait, les garçons ont besoin de se faire coiffer pour demain.
Benjamin : Y a quoi demain ?
Moi: C'est le 23, c'est leur fête de fin d'année.
Benjamin : Ah oui, c'est vrai. Je l'avais complétement oublié. Ils me parlaient de nouvelles tenues à thème ou quelque chose du genre ?
Moi: (Souriante) Tout ce dont ils ont besoin, ce sont les coiffures. Je me suis occupée du reste.
Benjamin : (Écarquillant les yeux) Ah bon?
Moi: Oui.
Au même moment, les enfants sont descendus de l'étage et sont venus lui faire des câlins.
Eux : Papa, maman nous a acheté les habits et les chaussures de la fête, regarde.
Daphnée : Elle m'a aussi changé les tresses avec mes costumes. Je serai trop belle demain. Je suis trop contente.
Benjamin : Vous avez dit merci à maman ?
Eux : Non.
Benjamin : Il faut le lui dire.
Eux : (Venant me faire un câlin) Merci maman.
Moi: De rien mes trésors.
Benjamin : Laissez-moi aller me changer et on part chez le coiffeur les garçons.
Eux : D'accord papa.
Je suis montée avec lui pour l'aider à se changer et une fois derrière la porte, il m'a plaqué dessus pour m'embrasser avec passion.
Benjamin : (À mon oreille) Merci.
Moi: (Le regardant) De rien…