Chapitre 44

Write by La Vie d'Ielle

Chapitre 44 : Retour à Libreville 





**Yasmine




Maman : Toi tu es malade ou quoi ?


Moi  ( la regardant )  : Malade ? Non, je ne suis pas malade. Pourquoi tu me demande ça ? 


Maman ( s'asseyant )  : Depuis qu'on est revenu tu es enfermée dans la maison, tu ne sors pas pourquoi ?


Moi ( reportant mon regard sur la télévision )  : Rhoooo,  c'est obligée de sortir  ?


Maman : Ça m'étonne quand même, tu as trop les roues aux pieds pour rester à la maison. 


Moi ( soutenant son regard )  : Je ne te comprends plus maman, quand je suis dehors c'est toi qui dis que je sors trop et tu me menace même de dormir dehors maintenant que je suis à la maison tu me chasse  ? 


Maman : Excuse ooh, je demande seulement. Tu n'as pas vu tes amies depuis qu'on est rentré, c'est pour cela que je demande. Ou bien, Anne-Lily et Cynthia ne vivent plus ici ? 


Qu'est-ce que j'en sais ?


Moi : Si. 


Maman : Alors, tu attends quoi pour aller les voir  ? Tu leur as même dit que tu es rentrée  ?


Moi : Pas encore. 


Maman : Tu attends quoi ?


Moi : Je leur ferai la surprise directement. 


Maman : D'accord ! Mets moi novelas. 


Moi : Hein ?


Maman : Hein quoi  ? Mets moi novelas je vais regarder les séries. 


Moi : Maman tu vois bien que regarde un film. 


Maman : Est-ce que c'est toi qui as payé la télévision là  ?


Moi : C'est papa. 


Maman : Est-ce que c'est ton mari ?


Moi : Tu abuse maman, vous avez une télévision dans votre chambre pourtant. 


Maman : Papa regarde ses documentaires. 


Moi : Je vis avec des dictateurs ici ( me levant ). 


Maman : Attends quand tu auras ta maison, là-bas tu pourras faire les commandements ( rigolant ). 


Moi ( passant devant elle )  : C'est ça !


Je suis allée récupérer mon ordinateur pour me mettre en terrasse. 

Je suis rentrée au Gabon ça trois jours déjà je pense. Ce n'est pas définitivement, c'est juste pour les vacances et après on remonte. 

Maman me parle de Cynthia et AL comme si on était encore en contact. Quand je suis parti d'ici c'était très clair, je ne devais plus chercher à  voir Cynthia chose aussi valable pour Anne-Lily, on n'est plus amies.  C'est pas que je le dis parce que je voulais ça, c'est juste que c'est ce qui est donc je ne peux que m'y faire surtout que c'est de ma faute.  

Je m qui concentrée sur ma machine pour regarder et télécharger mes films quand j'ai entendu la sonnerie retentir dans la maison. Je ne me suis même pas un peu Lever, j'ai laissé sonner à répétition juste pour emmerder maman. 


Maman  ( depuis le  salon )  : YASMINE !!!


Moi ( étouffant mon rire )  :... 


J'ai seulement ressenti une petite taloche sur ma tête, c'est maman. 


Maman ( faussement en colère )  : Je ne suis pas ta grand-mère hein, vas ouvrir ça. 


Elle est retournée dans la maison et je suis allée ouvrir en riant. Cette femme je vais toujours l'embêter parce qu'elle ne manque pas de le faire à son tour. 

D'ailleurs même, ils doivent rappeler le gardien hein, ce n'est pas moi qui vais faire ça tous les jours. S'ils ne veulent pas en prendre donc qu'ils laissent le portillon ouvert pour permettre aux gens d'arriver au moins devant la porte de la maison. 


Moi  ( ouvrant )  : Chancia  ?


Chancia : Eeeeh !!!!


Moi : ... 


Chancia : C'est comment, tu me laisse maintenant à la route. 


Moi : Excuse moi, ( m'écartant )  entre. 


Je l'ai laissé passer, elle est allé s'asseoir sur ma chaise. 


Maman : C'EST QUI OHH. 


Moi : C'EST CHANCIA. 


Chancia : Maman est venu aussi donc ? Je vais lui dire bonjour. 


Elle s'est levée et est allée dans la maison. 

Je l'ai suivi pour sortir les chaises de la terrasse. 


Chancia : Maman !!


Maman : Eeeh ma fille... 


Elles se sont embrassé. 


Chancia : Ça va ? Bonne arrivée !


Maman : Merci ma grande, je vais bien. Tu as maigri ou bien je vois mal ?


Chancia : La vie est dure ici oh mais ça va, ne t'inquiète pas pour moi. 


Maman : Tu es venu voir ta soeur, c'est bien. Les autres sont là aussi ?


Chancia : Qui ?


Maman : Qui comment ? Anne-Lily et Cynthia non ? Vous étiez toujours collées. 


Moi : Maman je t'ai déjà dit qu'elles ne savent pas que je suis rentrée, je n'ai dit qu'à Chancia. 


Chancia ( me regardant )  : Oui maman.  Elle a dit qu'elle leur fera la surprise. 


Maman : Elles seront contentes alors.  


Moi : Chancia, tu viens ?


Chancia : Je n'ai pas le droit de rester avec maman ?


Maman : C'est la jalousie qu'elle fait. Pars oh, pardon. 


On l'a laissé là pour retourner en terrasse. 


Chancia : Depuis tout ce temps tu n'as rien dit à tes parents ?


Moi : Bonjour Chancia, tu vas bien ?


Chancia ( rire )  : Ekkeee, c'est une nouvelle façon ? 


Moi :... 


Chancia : Ça va oh, je  vais bien. Toi ça sent donc ce n'est même plus à demander. 


Moi : Comment tu as su que j'étais de retour ?


Chancia ; On est toujours amies sur facebook. 


Moi : Je vois. 


Chancia : Ma présence a l'air de te déranger. 


Moi : Ce n'est pas feux. 


Chancia : Pourquoi ? On dit amies non ?


Moi : Non,  nous ne le sommes plus et je l'ai clairement fait comprendre avant mon départ. 


Chancia : Donc ce n'était pas une crise passagère ?


Moi : Non. 


Chancia : Okay, je vais rentrer alors mais avant dis moi pourquoi tu n'as rien dit à tes parents depuis lors. 


Moi : Parce que je l'ai décidé. 


Chancia : Parce que tu espère que ton amitié reprendra avec Cynthia et Anne-Lily ?


Moi  : Du tout, je n'espère rien. 


Chancia : Alors cesse de mentir à ta mère. 


Moi : Tu es là déjà pourquoi Chancia  ?


Chancia : Oh je passais juste faire un coucou ( de levant ),  je vais rentrer alors.  


Elle est allée dire au-revoir à maman puis a quitté la maison. 


Je ne l'ai jamais dit aux parents... 

Pas parce que j'espère que les choses s'arrangent avec AL et Cynthia, quoique je le voudrais bien, c'est juste parce que je n'ai pas envie de vivre de lire la déception qui découlera sur leur visage. 

Le temps est passé,  tout ça s'est fini déjà donc que Chancia ne vienne pas ressasser ce genre de choses.





**Lilian




Moi : Ouf, enfin arrivés ! J'ai juste envie d'un bon verre d'eau. 


Cynthia : Attends que je t'apporte ça. 


Elle a posé ce qu'elle avait sur les mains pour disparaître dans une pièce. Le temps qu'elle revienne, nous nous sommes installés avec l'aide de Carl. 

Quand elle nous a apporté les verres on a bu d'un trait en se servant à nouveau tellement on avait soif. 


Nous sommes actuellement Libreville parce que Anne-Lily nous a demandé de monter pour prendre un peu de repos ici et j'avoue que ça nous fera du bien parce que depuis l'histoire tragique avec Luc nous n'avons pas quitter Moabi, ça nous fera changer un peu d'air. 

Nous ne sommes venu pas venu les mains vides.  Fruits,  légumes, poissons sont venus avec nous. Ce n'est pas tout,  nous avons apporter les affaires de Luc que Anne-Lily nous a demandé, chose qui nous a quand même surpris. C'est vrai que ça fait quand un temps déjà et que certainement elle dit vrai quand elle nous répète qu'elle va mieux et qu'elle est sorti de sa douleur mais elle reste mon bébé, je vais toujours m'inquiéter et j'ai peur que revoir les affaires de Luc lui fasse replonger. 

J'ai de la voir parce qu'elle m'a manqué mais aussi parce que j'ai hâte qu'elle me raconte de vive voix ce qui s'est passé avec ce Marc.  Elle m'a expliqué que c'est lui le papa de Luc et qu'elle lui a tout dit par rapport à ce qui s'est passé.  C'est à partir de leur discussion qu'elle a commencé à s'ouvrir un peu comme quoi, elle s'est libéré un peu. Ça me fait plaisir pour elle et j'espère que c'est réel d'ailleurs parce qu'elle a besoin d'oublier tout ça. Je ne dis pas qu'elle doit oublier son fils, je dis juste qu'elle doit pouvoir surmonter tout ça définitivement. 


Il est déjà 17h mais elle n'est pas encore rentrée, on l'attend. 


Jeanne : Vous n'avez pas dit qu'elle rentre à 16h ?


Cynthia : Elle fini a 16h, le temps d'arriver il faut compter 17h et parfois 18h même. Vous même vous connaissez Libreville. 


Carl : J'aurais dû aller la chercher je pense.  


Cynthia : Oui mais bon... 


Carl : Je vais vous laisser, je dois aller faire un tour  chez les parents parce qu'ils m'attendent. 


Jeanne : Oui mon fils, vas-y. 


Moi : Merci encore. 


Carl : Ce n'est rien papa, je vais passer demain et... 


Anne-Lily : Bonsoir bonsoir !


Moi : Ah enfin, voici mon bébé. 


Elle a immédiatement posé le sachet qu'elle avait en mains pour venir se jeter dans mes bras puis elle a embrassé sa mère. Carl est parti juste après avoir mis le sachet dans la cuisine. 


Cynthia : Tu as mis du temps. 


Anne-Lily : J'ai fait un tour à nkembo pour acheter un carton de queues. 


Cynthia : Ah oui !! 


Anne-Lily : Alors, vous avez fait un bon voyage ? 


Moi : Oh oui.  


Anne-Lily : Vous avez apporter mes fruits j'espère ?


Jeanne : Les enfants qui commandent les parents là, kokolu !!


Anne-Lily ( amusée )  : Ah cesse de bouder. 


Jeanne : C'est quelle fille que j'ai comme ça ? Pardon Cynthia vas prendre tes fruits  à la cuisine. 


Anne-Lily : Avoue que tu n'as pas fatigué mon prénom là-bas tellement je t'ai manqué. 


Jeanne : Jamais !


Anne-Lily : Papa  ?


Moi : Tout le temps même. 


Anne-Lily : Et elle ose me mentir... Une mémé qui ment. Mes fruits sont où madame ?


Jeanne : Dis d'abord que je t'ai manqué après je te dis tout ce que j'ai apporté pour vous. 


Anne-Lily ( s'asseyant  sur elle )  : Bien sûr que tu m'as manqué Maman, est-ce que c'est encore à demander même  ? Me lever avec ta voix dans les oreilles ça m'a manqué. 


Cynthia : Et moi qui pleurais un bon plat de feuilles de tarots. 


Moi : Et moi alors ?


Jeanne : Ne sois pas jaloux s'il te plaît, je suis en pleine discussion avec mes filles. 


Moi : N'importe quoi. 


Jeanne : Jaloux !!


Elles se sont mises à  rire. 

J'ai porté mon sur Anne-Lily. 

Voir ce sourire, entendre ce rire me fait vraiment plaisir.  C'est la preuve qu'elle ne dit pas faux, elle se sent mieux si elle arrive à avoir le visage lumineux. 


Retrouvailles magnifiques. 

On a parlé, rigolé, manger et dormi tard tellement l'ambiance était bonne. Ça fait vraiment plaisir  de les revoir dans une si bonne ambiance après tout ce qui s'est passé. 

Il n'y a que deux chambres, elles ont aménagé une pour nous et l'autre elles la partagent toutes les deux.





**Marc 




_ Le lendemain _



A peine quelques heures que je suis à Libreville. 

J'ai juste eu le temps de poser mon sac, prendre une douche et contacter Cynthia. 

Elle m'a donné rendez-vous à un endroit, j'y suis allé et je l'ai prise. Là, nous sommes en route pour Louis. 

Comme je lui disais, je voulais qu'elle m'emmène chez les parents de Anne-Lily parce que j'ai besoin de voir qui sont les personnes qui l'ont ainsi traité. 

A vrai dire, j'y vais à l'aveugle parce que je ne sais même pas ce que je vais leur dire. 


Moi : Si ça te dérange tant tu me laisse juste devant la porte et je vais me débrouiller pour le reste. 


Cynthia : Non non, je serai avec toi. 


Quand nous sommes arrivés c'est elle qui a frappé et qui a fait les présentations quand on nous a demandé de rentrer. Il y'a la petite de Anne-Lily, Mira... La mère de Anne-Lily, la ressemblance est très présente d'ailleurs et le mari de cette dernière, monsieur Charles. 


Maman Anne-Lily : Tu as bien dit que c'est le père de l'enfant de Lily ?


Moi : Oui, je le suis. 


Monsieur Charles : Et que faites vous ici ? 


Moi : J'aimerais vous Parler monsieur, votre femme et vous. 


Monsieur Charles : Qui vous a dit que j'ai envie de discuter avec vous  ?


Moi : Vous n'avez peut-être pas envie de discuter avec moi mais je vous prie de m'écouter simplement. Je veux juste vous parler de Anne-Lily et de moi. 


Monsieur Charles : Après combien de temps ? 


Cynthia : Pa Charles s'il te plaît, laisse le parler. C'est important ce qu'il a à dire, ce serait bien que vous l'écoutiez. Maman ?? Ça ne vous coûte rien en plus. 


Monsieur Charles : Je ne veux pas écouter quelqu'un qui n'a pas su prendre ses responsabilités. 


Maman Anne-Lily : Parle jeune homme, on t'écoute. Mira, tu nous laisse.  


Mira : Il est question de Anne-Lily, je reste.  


Maman Anne-Lily : Marc, on vous écoute. 


Moi : Merci !! Déjà je tiens à m'excuser d'être venu chez vous sans invitation, j'ai un peu forcer la main à Cynthia pour qu'elle m'emmène ici. Tout ce qui s'est passé dernièrement m'a été... 


Monsieur Charles : Jeune homme,  quel âge as-tu ?


Moi : 32 ans monsieur. 


Monsieur Charles : Vous travaillez je suppose ?


Moi : Oui. 


Monsieur Charles : Alors expliquez moi comment vous avez pu Être  aussi irresponsable ? Pourquoi n'êtes vous pas venu vous présenter à nous  ? 


Moi : Monsieur je vous prie de ne pas me traiter d irresponsable s'il vous plaît. Je me serais bien présenté à vous, j'aurais reconnu cette grossesse, je serai venu vous dire que j'en étais l'auteur mais je ne le savais pas moi même. Je n'étais informé de rien, je ne savais pas qu'après  la nuit passé avec Anne-Lily je l'avais laissé enceinte.  je n'en savais rien. 


...  : Comme par hasard !


Je me suis tourné vers la personne qui a parlé, c'est une dame âgée. 


...  : Vous sortez ensemble depuis, j'en suis sûre et comme tu as appris qu'elle était enceinte tu t'es lavé les mains. 


Moi : Pardon ? 


...  : Tu pense que tu peux réapparaitre ainsi pour venir mentir que tu n'étais pas informé de... 


Maman Anne-Lily : GINETTE TU TE TAIS !! 


Silence ... 


Cynthia : Il n'étais informé de rien. Ce soir là quand on était de sortie Anne-Lily et lui se sont éclipsés sans qu'on ne sache où ils étaient. 


...  : Parce qu'ils se connaissaient déjà,  elle cherchait juste l'opportunité et a profité de cette soirée. Après vous venez me parler de drogue. 


Maman Anne-Lily : Sors encore un seul mot de ta bouche sur ma fille et je te fais ravaler ça. 


Monsieur Charles : Maman tu arrête !


Moi : J'ai connu Anne-Lily cette nuit là.  J'étais de sortie avec des amis et je l'ai vu, comme tout homme intéressé par une femme ferait je me suis rapproché d'elle sauf que les choses ont vite virées vu son état.  Je ne savais pas qu'elle était sous l'effet de stupéfiant,  on est allé ensemble cette nuit et à mon réveil elle n'y était pas.  Je l'ai cherché après mais je ne l'ai pas vu... C'est dernièrement que je l'ai croisé et que difficilement elle a pu me parler de tout ce qui lui est arrivé et par la même occasion j'ai appris que j'ai eu un fils.  Je ne savais rien monsieur !! Je serai venu immédiatement vous voir si je savais qui elle était et si je savais qu'elle attendait un enfant de moi. 


Monsieur Charles : Vous rencontrez une femme dans une boîte de nuit et de suite vous allez avec elle sans même craindre quelque chose, ça né vous dérange pas vous  ? Je veux bien vous croire mais sachez que Vous avez gâché sa vie. C'est maintenant après le malheur que vous revenez  ?


Pourquoi j'ai l'impression de discuter avec une personne étrange  ? Et cette femme qui ne cesse de répéter que je connais Anne-Lily depuis et que j'ai fuis mes responsabilités, ils écoutent ce que je dis ou pas ?

Plus j'écoute cet homme payer j'ai juste envie de me lever et sortir d'ici après lui avoir envoyer une belle injure. C'est mon aîné certes mais ce qu'il dit là est terrible, maintenant ça veut rejeter la faute sur moi. 


Moi : Vous allez excusez ce que je vais oser vous dire mais je pense que c'est nécessaire. Je l'ai dit à Anne-Lily et je vous le dis à vous aujourd'hui, que je le veuille ou pas je suis aussi responsabilité de ce qui est arrivé à Anne-Lily... Je suis coupable, je le reconnais et je ne vais pas le nier mais dites moi une chose... Anne-Lily ne vous a-t-elle pas parlé de ça ? Ne vous a-t-elle pas dit comment c'était masse cette nuit ? Je suis sûr que si mais vous n'avez pas cru. Ma faute je la reconnais mais vous, à quel  moment vous vous rendez compte de l'horrible façon avec laquelle vous avez agi envers elle ? Je vous écoute parler depuis et je suis quand même sidéré de voir que vous rejetez la faute sur moi. 


Monsieur Charles : Cynthia tu as emmené cet homme ici pour me manquer de respect  ?


Moi : Sauf votre respect monsieur, loin de moi l'idée de vous manquer de respect. Je suis juste en train de vous faire voir que vous avez mal agi envers votre fille. Elle m'a tout raconté,  elle m'a dit comment vous l'avez mise hors de cette maison et comment vous l'avez abandonné si je puis le dire ainsi.  Oui,  j'ai ma part de responsabilité mais vous alors ? En tant que parent qu'avez-vous fait ? Vous avez condamné une personne qui vous disait la vérité et vous l'avez laissé aller dans un endroit qui lui a arraché son enfant. 


Monsieur Charles ( se levant )  : LEVEZ VOUS ET SORTEZ D'ICI TOUS LES DEUX !!!


Moi ( me levant )  : Je ne sais pas pour vous mais en voyant Anne-Lily pleurer j'ai eu mal. J'ai eu mal pour elle parce qu'elle a traversé une période difficile sans ses parents. Je me suis demandé qui étaient ces personnes qui rejettent leur enfant sans jamais retourner vers elle.  Malgré nos bêtises, les parents sont bien sensés nous recadrer, nous pardonner et non nous laissé. J'ai eu mal d'être responsable de ça mais surtout de savoir que des parents n'ont rien fait pour croire en ce qu'elle disait.  Comme vous ne l'avez pas cru ce jour-là, vous faites la même chose aujourd'hui certainement en ne me croyant pas et c'est bien dommage. Je suis quand même déçu que des parents réagissent ainsi. Ne maudissez pas la vie si elle vois reprend plus tard pour cela. Merci de m'avoir écouté et bonne journée à vous. 


Je suis sorti et Cynthia m'a suivi. 


Maman Anne-Lily : Attendez une minute. 


On l'a regardé, ses yeux sont pleins de larmes et à chaque fois qu'elle cligne des yeux elles ne peuvent s'empêcher de couler.

J'ai vraiment pitié pour elle parce que je ne sais pas comment elle va s'y prendre pour retrouver sa fille qui aujourd'hui n'a que des sentiments noirs envers elle. 


Maman Anne-Lily : Vous pouvez m'emmener la voir  ?


Nous . : ... 


Maman Anne-Lily : Cynthia s'il te plaît. 


Cynthia : Je suis désolée maman mais je ne peux le faire. Quand j'étais venu te chercher pour t'emmener vers elle tu avais refusé, aujourd'hui je ne suis pas apte à t'aider car j'ai déjà voulu le faire. 


Maman Anne-Lily : Mais je veux me faire pardonner. Anne-Lily ne veut pas me voir, il n'y a que toi qui puisse m'aider. 


Cynthia  : ... 


Moi : Je pense madame que vous devez maintenant vous débrouillez seule pour espérer ramène votre fille à de meilleurs sentiments vous concernant. Ce sont désormais vos efforts qui joueront soit en votre faveur, soit en votre défaveur. 


Maman Anne-Lily : Comment m'y prendre ?


Moi : Vous êtes sa mère n'est-ce pas ?...  Bonne journée !


On l'a laissé pour aller en direction du véhicule. 

Je suis vraiment déçu de ce qui vient de se passer. 


J'ai déposé Cynthia chez sa mère m'a-t-elle dit puis j'ai foncé à la maison. 





**Anne-Lily 



Les parents sont venu avec toutes les affaires que j'ai demandé, vêtements et autres. 

Ça m'a fait quelque chose de revoir tout, j'ai pleuré je l'avoue et ça m'a fait du bien. 

La perte de Luc est une blessure faites à mon âme, c'est une imputation d'une partie de moi-même. 

Je suis incomplète désormais et je dois vivre avec, cette force là je la puise très loin car la douleur ne disparaît pas.  


Ce matin je suis venu au travail avec l'album photo de Luc pour regarder ça quand je pourrais. 

Comme je disais les affaires qui sont je vais les trier et contacter Marc pour lui remettre quelques unes histoire de voir qui était Luc. 


Je n'ai pas eu du temps pour moi aujourd'hui, les clients c'était de la folie ce qui fait même la pause n'a pas été prise.  

Il et 16h maintenant, j'ai hâte de rentrer prendre une bonne douche. 


Caprice : Je vous  dépose ?


Moi : Non non, ça va. Merci beaucoup. 


Caprice : Je peux vous avancer si vous le souhaitez. 


Moi ( souriant )  : Merci beaucoup Caprice mais ce n'est pas nécessaire, merci pour votre proposition. 


Caprice : Très bien, à demain alors. 


J'ai répondu et je l'ai regardé s'en aller. 

Je m'apprête à traverser la route quand une voiture klaxonne. Je regarde et je ne le reconnais pas donc je n'y prête pas attention et traverse quand même puis je vois la portière s'ouvrir et Marc descendre. 


Marc : Bonsoir Anne-Lily. 


Un début de conséque...