Chapitre 45

Write by Sandy's Aby's


Le lendemain, huit heure.


Helena MAGUISSET.


Depuis trois semaines nous sommes sur la préparation de cet évènement ça nous a demandé beaucoup d’argent mais par chance, nous avons eu de gros sponsors anonymes. 


Nous avons fait le tour de certaines entreprises pour l’aide financière par rapport à l’évènement et aussi, inviter beaucoup de jeunes demoiselles intéressées, battantes et surtout ambitieuses.


Bien sûr, la majorité nous ont rabroué sois disant, ils ne peuvent pas soutenir ce genre de cause mais d’autres parmi ces mêmes personnes, sont venu de nuit nous remettre des enveloppes d’argent alors qu’on ne s’y attendait pas, en nous faisant jurer de ne pas divulguer leur identité en nous remerciant de prendre de telles initiatives.


Ce qui nous a emmené à aujourd’hui, où notre rêve est en train de devenir réalité.


Nous sommes, Grazy, Nouna, Shirley et moi sans compter les premières Tchizabengues du club, toutes excitées et heureuses.


Nous avons invité les artistes Shan’l, Créol, Tina etc… et jusqu’à présent tout se déroule très bien, les invités ne font qu’arriver nous sommes toutes tiraillé avec le déroulement de l’évènement, nous nous assurons aussi que tout soit à sa place, le programme bien agencé etc.


Le stress est au rendez-vous mais on essaie de gérer, on doit être à la hauteur. 


Je montais les marches pour la salle à l’étage, vérifier si tout était ok.


Graziella (m’interpellant) : MAGUISSET ! levant la tête vers moi.


Moi (Me retournant) : OKOME ! Marquant le stop.


Graziella (se rapprochant de moi) : La mairesse du deuxième arrondissement est arrivée, j’ai pris le soin de l’accueillir personnellement et je l’ai installé, il ne manque plus que la magistrate.

Mais la mairesse ne sera pas là pour longtemps et elle souhaiterait venir non en tant que mairesse mais femme d’affaire et seconde épouse.


Moi (haussant les épaules) : Pas de soucis, nous ce qu’on veut c’est démontrer qu’on a le soutien de certaines personnes aisées qui n’ont pas honte de ce qu’elles sont.


Graziella (se pencha vers moi) : Aussi, Nouna est très nerveuse elle fait une crise d’angoisse dans les vestiaires ! expliqua-t-elle très bas pour que les personnes autour ne puissent rien entendre.


Moi (fronçant les sourcil, inquiète) : Oh ce n’est pas bien pour le bébé.

[Descendant la première marche]

 Je vais de ce pas lui parler, tu pourras t’occuper de vérifier si la salle est en train d’être aménagée pour le repas de tout à l'heure  s’il te plaît ? Je sais que tu as aussi ta part mais je ne met pas du temps.


Graziella (sincère) : Mais bien sûr je le fais avec plaisir.


Moi (Lui tendant un menu) : voici le menu, assure-toi qu’ils ont respecté ce que nous avons demandé.


Graziella récupéra le menu et monta les escaliers pendant que je me dirigeais vers les toilettes dames.


Je la trouvais assise sur la cuvette de toilette le battant de porte ouverte, Shirley était près d’elle adossé contre le battant de la porte, la main droite posée sur l’épaule de Nouna, le visage inquiet.


En me voyant arriver elle retira sa main et se précipita à l’extérieur.  


Shirley (soupira, passant sa main sur le front) : Ouf, te voilà ! 

Peut-être tu pourras lui faire changer d’avis.


Nouna (inconsolable) : Je suis désolée mais c’est plus fort que moi ! 

Ça fait un mois déjà et j’ai peur pour mon bébé.


Moi (m’agenouillant devant elle en posant ma main sur son genou, la fixant avec un large sourire) : …


Shirley (sur le départ) : Je vais rejoindre Grazy et les filles.

 On se capte tout à l’heure


 [Se tournant vers Nouna] 


Soit positive ma belle et ne craint rien lui conseilla-t-elle.


Moi (prenant une longue inspiration et fermant les yeux avant de demander) : Tu veux que j’appelle Martin ?


Nouna hocha la tête, incapable d’articuler une seule syllabe.


Moi (calmement, maitrisant la situation) : Ok mais avant dit-moi comment tu te sens ?


Nouna (les yeux humides) : Mon cœur s’emballe et j’ai l’impression…d’étouffer…


Moi (essuyant son front avec un essuie tout pris près du lavabo) : Je constate que tu transpire beaucoup.


Elle secoua la tête tachant de contrôler sa respiration alors que je lançais l’appel avec le portable de Nouna.


Martin (après avoir décroché) : Mon amour, je suis en meeting murmura-t-il.


Moi (d’un ton détaché) : Désolée mon beau monsieur. 

Ton amour fait une crise d’angoisse il sera préférable de rappliquer de peur de déclencher autre chose.

 Elle s’étouffe presque.


Martin (inquiet) : Waouh, ok je me mets en route.


Je raccrochais et me tournais à nouveau vers Nouna me plaçant en face d’elle.


Moi (prenant ses mains dans les miennes en les rapprochant): Tu sais que c’est normal dans ton état d’avoir des crises d’angoisse !


On va essayer quelque chose, je sais que tout va rentrer dans l’ordre dans quelques minutes Martin va juste t’emmener pour rencontrer une sage-femme afin de te rassurer.


[Prenant ses mains dans les miennes]


Maintenant, tu vas respirer lentement et profondément à mon rythme allez, vas-y inspire lentement


 [Nouna s’exécuta] 


et maintenant expire, toujours lentement…Voilà continue comme ça…prend le maximum d’air…encore…lentement, expire…on reprend, inspire…c’est très bien…allez, encore une fois… très bien, expire...une dernière fois…cool tu vois ça va mieux ?


Nouna (hochant la tête) : Oui ! 


Moi (m’éclaircissant la gorge) : Maintenant essaie de penser à autre chose, par exemple à des vacances à Hawaï sur la plage avec Martin.


Nouna (un rire bref) : Ah ah Helena, tu es grave !


Moi (satisfaite) : Ah bon ? Si c'est le fait que je sois grave qui te fait sourire alors j’adore être grave !


Samuel MENDOME


Garé au parking de l’aéroport, je me dirigeais vers chez Paul pour commander un café le temps d’attendre maman et sa belle-sœur tante MENGUE.


                                      ***


De retour à la maison.


On venait de se garer dans la concession lorsque que le gardien vint récupérer les valises et les glacières dans la malle arrière pour les faire rentrer dans maison.


Maman (descendant du véhicule, le regard circulaire) : Ah oui hein, c’est toujours bien entretenu. 

Pour ça, je félicite ma belle-fille.


Tante MENGUE (descendit à son tour) : Madame MENDOME AKOUE, tu t’attendais à quoi d’autre ! 


[Se tournant vers moi]


En tout cas c’est une très belle maison mon fils.


Maman (admettant en s'adressant à  tante) : Quand quelque chose est bien, je dis que c’est bien.


Tante MENGUE (sans prêter attention à elle) : Ma belle-fille est où ? Et les enfants reviennent quand ?


Moi (les mains en poche) : A sa boutique tante. Les enfants à la fin des vacs on pourra aller les voir.


Maman (un sentiment de fierté en changeant de sujet) : Humm, mon fils, je paris que c’est toi qui lui a donné, à Harmonie, l’idée et qui l’a financé.


Tante MENGUE (se mit à pouffer) : Aie ! Mais toi tu penses que toutes les femmes sont comme toi qui ne sont pas ambitieuses qui ne réalise rien de leur propre chef ? 


Off

C’était une douche froide mais il lui fallait ça.


Maman (sur la défensive) : Ekié !!! Moi je fais mes plantations hein !


Tante (sur un ton moqueur) : Quel genre de plantations, celles où tu paies des femmes pour aller te débroussailler le champ ? 

Ton fils t’avait envoyé une grosse somme d’argent pour ton commerce où en sommes-nous aujourd’hui ?


Maman (d’un geste vague) : Ma belle c’est du passé oh !


Tante (se dirigeant vers la porte d’entrée) : Ah !

 Donc tu n’arrives pas à la cheville de ma belle-fille ! 

Entre seulement et prends-en de la graine.


Off

J’avais envie d’éclater de rire mais comme il s’agissait de maman il ne fallait pas. Je savais qu’un clash de ce genre allait se produire, surtout quand il s’agissait d’Harmonie.

Je décidais de les observer de loin. Tante et maman n’ont jamais été d’accord sur quoi que ce soit, ah si mais c’est rare.


Flora (venant à notre rencontre) : Bonjour et bonne arrivée.


Tante (souriante) : Bonjour ma fille c’est quoi ton prénom ?


Flora (souriante) : C’est Flora maman !


Maman (dévisageant Flora) : On peut savoir où se trouve nos chambres dit-elle sur un ton désagréable.


Tante (les mains aux hanches) : Aka ! on dit s’il te plaît ce n’est pas chez toi ici.


Maman (sans se retourner) : C’est chez mon fils ici personne ne peut me faire le bruit annonça-t-elle en se dirigeant vers le couloir.


Tante (laissant échapper un soupir d’exaspération) : J’attends de voir quand la propriétaire sera de retour.


Juste SAJOUX.


Assis sur mon fauteuil, l’air pensif, je me remémorais la visite surprise de Dorothée et notre sortie d’hier soir avec Harmonie, Samuelha et Samy-Harmy.


Ce dernier a dit une chose qui m’a non seulement blessé car ça venait de Samy mais qui m’a fait reconsidérer les paroles de Dorothée.


Samy-Harmy m’a répété en hurlant que je n’étais pas son père et que je ne le serai jamais car son père leur a dit de n’appeler personne d’autre « papa » tout cela parce que j’ai attrapé sa mère par la main en cheminant avec eux.


Je sais que j’éprouve fortement des sentiments pour Harmonie et que pour si peu je ne devrais pas baisser les bras mais ça me fait cogiter.


Le téléphone fixe sonna en même temps, la porte s’ouvrit soudainement sur Celia, je me redressais surpris.


Moi (surpris) : Celia ?!


Elle se rapprocha, la main sur son ventre.


Celia (levant un sourcil en me fixant) : Pas la peine de décrocher c'est ta secrétaire qui voulait m'annoncer, sauf que je n'en ai pas besoin.


[Me dévisageant]


Humm toujours égale à toi-même ! 


Je baissais mon regard sur son ventre remarquand qu'elle était enceinte.

Elle se rendit compte et baissa les yeux sur son ventre.


Celia : Oh ! ça ? Eh bien c’est un accident de parcourt.

J’aurai souhaité le concevoir avec toi…

Tu ne m’invites pas à m’assoir ?


Moi (calmement) : Bonjour Celia, prend place s’il te plaît.


[M'installant en face d'elle]


Je ne savais pas que tu étais enceinte.

Par contre, je me suis dit que tu étais finalement allé en France comme tu le souhaitais !


Celia (le ton détaché) : Je n’ai plus bougé, cette grossesse a faussé tous mes calculs.

Gâché tous mes projets. Je me suis caché car je ne voulais pas que tu me voies dans cet état mais c’était plus fort que moi je devais à tout prix te voir voici pourquoi je suis là.


Moi (fixant son ventre) : C’est bien ton mari l’auteur de cette grossesse ?


Celia (inclinant la tête) : Tu crois que je suis une catin ? 

Mon amour, c’est toi que j’aime et personne d’autre. 

Si j’ai même couché ce jour-là avec mon mari c’était parce que tu m’as jeté comme un sac pourri, tu n’as pas voulu me faire l’amour.


Moi (choqué) : Celia, tu t’entends parler ?

S’il te plaît je vais te raccompagner à ton véhicule qu’est-ce que tu as dans la tête ?


[Debout en face d'elle]


 J’ai accepté d’être ton ami car je croyais que tu étais quelqu’une de vraie, respectueuse et d’ambitieuse dans le bon sens mais apparemment je me demande maintenant, si tu es normale. 


Celia ( se leva et fit un pas vers moi) : Juste comment te dire que je suis folle amoureuse de toi depuis que je t’ai rencontré ?


Moi (agacé) : Mais comment-es-ce possible, tu es marié ?


Celia (impulsive) : Et toi donc ?

 N’es-tu pas amoureux d’une femme qui appartient à un autre ? Vociféra-t-elle.


Moi (le regard dur) : …


Celia (le regard soupçonneux) : Ah !

 Tu vois ?


[Croisant les bras]


 Tu es pire que moi. 

J’ai remarqué comment tu la regardais etc… Et c’est moi qui ne suis pas normale ?


[Posant ses mains à plat sur la table en se penchant au-dessus de la table]


Je tente ma chance comme tu fais de même avec la femme d’autrui, mon amour.


Quelqu’un toqua à la porte.


Moi (fixant Celia) : Entrez !


Harmonie (ouvrant la porte) : Bonjour à tous ! Fit-elle sans surprise.


Moi (souriant) : Princesse !


Celia (fronçant les sourcils) : Princesse ?? 


[Se tournant vers Harmonie]


 Puis-je savoir ce que tu fais ici ?


Harmonie (fixant son ventre) : Je te renvoie la même question ?


Moi (croisant les bras) : Bébé, elle allait partir.


Celui (se retournant) : Bébé ???

Oh quelle évolution !

 Bon, je vais quand même partir, pas parce que tu me le demandes mais juste parce que je me sens un peu fatiguée. Bye !


 Elle tourna les talons.


Moi (l’escortant jusqu’à la porte de mon bureau avant de refermer derrière elle) : Chérie, je suis désolée !


Harmonie (le regard inquisiteur) : C’est toi qui l’a enceinté ?


Moi (amusé) : Bien sûr que non bon sang, tu me crois capable d’une telle absurdité ?


Harmonie (riant) : Désolée, j’ai cru...


Je marchais vers elle et la pris dans les bras en la serrant fortement contre moi.


Harmonie (respirant difficilement) : Tu m’étouffes chéri.


Moi (me détachant) : Il faut qu’on parle princesse mais pas ici.


Harmonie (hochant la tête) : Ok


                                        ***


Nouna MAPESSI.


Ça faisait vingt-cinq minutes qu’on était d’arriver à la clinique et le médecin venait à peine de terminer l’écho. 


Ce n’était pas le même médecin que la dernière fois. 

Il retira ses gants, pris du savon liquide dans ses mains et rinçant dans le lavabo puis pris quelques carreaux d’essuie tout qu’il nous tendit et il essuya ses mains.


Martin m’aida à me nettoyer et descendre de la table d'examen.


Le médecin en face de nous s’installa et attendit qu’on fasse de même.


Le médecin : Vous allez bien Nouna ?


Moi (secouant la tête) : Oui !


Martin (inquiet) : Peut-on savoir ce qui se passe avec le bébé ?


Le médecin (le regard navré) : Eh bien, je suis vraiment désolée...mais... je crains que votre bébé ne respire plus...son cœur s’est arrêté et ce, depuis un bon moment.


Moi (inspirant profondément) : Non non non ! 


Martin (cognant son point sur la table en se levant) : Ce n’est pas possible ! 


Le médecin (sursauta en reculant son siège) : Monsieur calmez-vous !

Je suis désolé c’est aussi dur pour nous, le corps médical.


Martin (hurlant) : Vous savez ce qu’elle a dû endurer pour ensuite découvrir que notre bébé est mort !

Votre collègue lui a demandé de revenir dans un mois et demi, nous somme à un mois et l’enfant est mort ? 

Vous êtes sérieux ? 


Le médecin (se levant) : Monsieur calmez-vous s’il vous plaît, vous devez plutôt la soutenir car il reste encore à extraire le bébé.


Martin me pris par le bras et me serrai dans ses bras en pleurant avec moi, il était si touché et abattu.


Le médecin (joignant ses mains) : Il faudra revenir dans trois ou quatre jours pour un curetage.


Je pleurai de plus belle.


Moi (dans les bras de Martin) : Martin, notre bébé est mort. Sniff


Martin (colla son front au mien, ses mains posées sur mon cou) : ça va aller mon amour, nous allons faire un autre enfant même si j’étais déjà excité à l’idée d’accueillir notre garçon. 

[Posant ses lèvres sur mon front et je fermais mes yeux au contact] 

On va y aller.


Moi (murmurant) : Je n’ai pas la force de retourner au méridien.


Martin (le regard meurtri) : On ira à la maison où, là où tu voudras.

Je n'ai pas aussi la tête à retourner au travail.


Moi (le visage inondé de larmes) : Sniff, ok.


Juste SAJOUX.


Alors qu’Harmonie se rafraîchissait dans la salle de bain, je me dévêtis et posais mes vêtements sur le canapé, le cœur lourd à cause de ce que je m’apprêtais à faire.


J’ouvrais l’armoire et pris des vêtements que j’enfilais rapidement.


Un instant plus tard, elle sortit en tenu d’Êve de la salle de bain en séchant ses cheveux avec une serviette puis, elle prit un peignoir, le sien et s’en recouvrit.


Harmonie (prenant un caoutchouc sur la table basse) : Il te manque du savon et plein de petites choses que tu devras en racheter, je peux le faire, j’aime…


Moi (lui coupant la parole) : Princesse, il faut que je te dise quelque chose.


Harmonie (levant un sourcil) : Qu’y a-t-il ? demanda-t-elle avec une grande inquiétude.


Off

Il était temps de lui dire.


Moi (balbutiant) : Je …euh…


Je n’eus pas le temps de terminer, qu’elle effaça l’écart entre nous et vint se jeter dans mes bras et m’embrasser comme si sa vie en dépendait.

 Je me laissais aller certainement c’était la dernière fois qu’on le faisait autant avoir un souvenir.

Son corps frémissait de désir lorsque je la soulevais du sol pour la poser d’abord sur la table de chevet ou elle m’aida à retirer mon tee-shirt, puis mon short entre deux baisers ensuite, je retirai son peignoir avant de la soulever, l’entrainant jusqu’au lit et la posais délicatement sans cesser de l’embrasser.


Allongé au-dessus elle, je mis fin à notre baiser en redressant ma tête, lentement, faisant passer ma main sur ses cheveux en les ramenant en arrière tout en admirant son visage.

 Ses yeux, son nez, sa bouche…elle était si parfaite, belle et si douce.


Moi (plongeant mon regard dans le sien) : Je t’aime Harmonie MAVOUNGOU, je suis fou amoureux de toi [Reniflant les yeux brillant].


Harmonie (me fixant intensément en souriant) : …


Ce contact visuel intense fit bouillir le sang dans mes veines.


Ma main posée à la base de son cou, je collais mon front au sien, prenant appuis sur mon coude, pendant que j’entrais profondement en elle avec une lenteur calculée. 


Elle ferma ses yeux en savourant le contact, sa tête bascula en arrière et elle se mit à respirer pas la bouche en même temps que je déposais des baisers brulant sur son cou tout en faisant des va-et-vient aussi lentement que possible…

J’eu l’impression d’entrer dans un pot de miel tiède et non dilué.


                                         ***


Quelques instant plus tard, nous franchissions ensemble le tourbillon de la jouissance.


Je roulais sur le côté à bout de souffle. 

Le sentiment de calme qui suivait était si exceptionnel.

Lorsque la respiration d’Harmonie fut retombée, elle se tourna vers moi et nos regards se croisèrent un instant, puis, elle posa sa tête au creux de mon épaule en traçant du bout des doigts les contours de mes pectoraux.


Harmonie (plongeant son regard dans le mien) : Embrasse-moi souffla-t-elle !


Moi (souriant) : Bien sûr !


Mes lèvres se posèrent sur les siennes pour un long baiser.


Moi (m’allongeant près d’elle) : Tu es toute chaude !


Harmonie (souriante) : …


Je me mis à lui caresser les seins, elle ferma les yeux nous demeurions ainsi un bon moment.


Puis l’instant d’après, je me tournais vers elle, nos regards se croisèrent.


Moi (d’un ton sérieux) : Maintenant, il faut vraiment qu’on parle. 

Annonçais-je en ouvrant les yeux.


Harmonie (poussant un soupir) : Ok je t’écoute.


Moi (m’allongeant sur le dos en fixant le plafond en laissant échapper un soupir) : J’ai bien réfléchi et … je crois que nous devons arrêter de nous voir !


Harmonie (se redressant brusquement) : Quoi ???


Le choc de la surprise la laissant sans voix.


Moi (me redressant à mon tour) : Princesse ! écoute-moi, tu devrais penser à Samuelha et Samy-Harmy. Dis-je non sans amertume.


Harmonie (se leva en hâte et descendit du lit immédiatement) : Tu ne vas pas remettre ça sur la table ! s’insurgea-t-elle avec ardeur en se tournant vers moi.


Moi (posant les pieds sur le sol) : Calme toi princesse… je ne voudrais pas que tu regrettes plus tard ta décision.


Harmonie (hurlant) ; NON JUSTE, cette fois-ci tu ne vas pas partir et me laisser avec la douleur de ne pas t’avoir près de moi. ? opposa-t-elle. 

 Sais-tu ce que j’ai enduré lorsque tu m’as abandonné sans me dire où tu te rendais ?


Sais-tu combien de fois j’étais mal ? sniff…


Moi (me tenant debout, la main tendu dans sa direction) : Chérie calme-toi s’il te plaît…


Harmonie (hors d’elle) : Me calmer alors que tu es sur le point de me planter à nouveau un couteau dans une blessure déjà cicatrisée ?


Je fis un pas vers elle pour la prendre dans mes bras mais elle se déroba et recula au fur et à mesure que j’avançais.


Harmonie (reculant) : N’approche pas ! dit-elle en poussant un long soupir.


Elle me fixa le regard plein d’incompréhension, puis elle eut un déclic.


Elle parut hésiter avant d’enchaîner.


Harmonie (fronçant les sourcil) : Oh ! 

Est-ce à cause de ce que Samy t’a dit hier ?


Moi (soupirant) : Non princesse, il m’a juste confirmé ce que je savais déjà ?


Harmonie (les dents serrés) : Qui alors ? Samuel t’a menacé ? cria-t-elle.


Moi (secouant négativement la tête) : …


Harmonie (hurlant) : Qui alors ? Insista-elle.


Moi (la fixant) : … [Faisant quelques pas vers elle]


Harmonie (furieuse) : N’approche pas Juste.

 Je ne vais pas te laisser me faire mal une seconde fois comme je t’ai laissé la première fois.


Juste (suppliant) : Mon amour, je ne te rends pas un bon service. 

Le divorce n’est pas un chose facile et…


D’un geste impulsif, Harmonie prit un verre à pied sur la tablette et le lança au sol pour qu’il se brise, elle ramassa un morceau de verre et menaça de se couper la veine. Alors que je freinais ma course.


Moi (terrorisé) : Princesse tu ne vas pas faire ça n’est-ce pas ?


Harmonie (fit quelque pas en arrière en se parlant à elle-même) : Peut-être que si je meurs tout va rentrer dans l’ordre.


JUSTE (les bras tendus dans sa direction, se rapprochant peu à peu) : Princesse, s’il te plaît, tu ne résoudras rien comme ça ! 

Ecoute, on va s’assoir et discuter.  


Attend, je prends nos vêtements et on va trouver une solution ensemble.


Harmonie (la main tremblante armée du morceau de verre posée sur son bras, plissant les yeux) : …


Je me retournais, deux secondes, pour récupérer nos vêtements lorsque que j’entendis un bruit sourd derrière-moi.


 Certainement le bruit qu’a produit l’impact, je me raidis et me retournais brusquement pour constater avec effroi le corps d’Harmonie gisant au sol.


Je demeurais interdit un court instant avant de la rejoindre. 


À  suivre...


Photo credit : Google.

From : Zinfo974

Le club de tchizas