CHAPITRE 45: LES FÊTES EN FAMILLE

Write by L'UNIVERS DE JOLA

***CHAPITRE 45: LES FÊTES EN FAMILLE.***


**LINDA NDOMBI**


Je me réveille ce matin avec un large sourire sur les lèvres, pour cause ? Benjamin est en train de me faire des bisous dans le dos, m'arrachant des frémissements de plaisir. Cet homme est insatiable. Je ne saurais dire le nombre de fois que nous l'avons fait entre le jeudi soir où tout a commencé et ce samedi matin. Une chose est sûre c'est qu'après m'avoir laissé chez Jennifer hier, il est revenu me trouver deux heures plus tard.  Il a dû monter jusqu'à son appartement où il nous a trouvé avec Paul et Sasha qui étaient arrivés quelques minutes avant lui. Nous avons fait les présentations.


Paul : Vous êtes le père des petits n'est-ce pas ?


Benjamin : En effet. 


Paul: Je vois, la ressemblance est frappante. Je suis ravi de pouvoir mettre un visage sur le nom Benjamin NGUEMA que j'écoute si souvent depuis un bon moment maintenant.


Benjamin : (Nous regardant Jennifer et moi) Ah bon ?


Paul : Oui. J'ai beaucoup entendu parler de vous.


Benjamin : En bien j'espère.


Paul : Hum. De façon plutôt controversée. Mais l'opinion générale s'accorde à dire que vous êtes une tornade.


Benjamin : C'est-à-dire ?


Paul : C'est à dire que vous ne passez jamais inaperçu quelque part et vous faites énormément de dégâts sur votre chemin. Je n'en doute même pas un tout petit peu car si vous avez pu attirer l'attention de notre Linda jusqu'à aujourd'hui elle se retrouve dans votre maison, c'est que vous êtes définitivement une tornade dévastatrice.


Benjamin :  Était-ce là une entreprise difficile ?


Paul: Difficile est un piètre mot et un grand euphémisme pour qualifier cela. Herculéenne serait le mot plus approprié. Pour avoir été témoin oculaire depuis près de 9 ans maintenant, je peux vous assurer que bon nombre n'ont pas réussi à obtenir ne fût-ce que le bonjour de sa part et ce n'est pas faute d'avoir essayé pendant des années.


Benjamin : (Fier) Chaque source a son propriétaire qui lui seul est autorisé à en boire les eaux.


Jennifer : (Riant) C'est l'assurance de l'homme là qui me retient encore ici au Gabon. Je dis hein, NGUEMA, tu connais l'humilité ?


Benjamin : Il n'y a pas plus humble que moi. Sauf que je dis ce qui est et la vérité me fait passer pour quelqu'un de prétentieux.


Jennifer : (Riant) Tout ça pour nous dire que ma propre sœur que j'ai gardé jalousement toutes ces années est ta source?


Benjamin : (Me regardant un sourire sur les lèvres) La réponse se trouve sur son visage et dans ses yeux.


J'ai baissé les yeux car j'avais du mal à soutenir son regard.


Jennifer : (Souriante) Lili?


Moi: (Petite voix) Hun?


Jennifer : Donc tu es la source de NGUEMA hein?


Je l'ai regardé l'air embarrassé, ne sachant pas quoi répondre. J'avais l'impression d'être une petite fille à qui on posait cette question.


Jennifer : (Éclatant de rire) Eh NGUEMA tu n'es pas bien hein. Regarde comment tu m'as traumatisé l'enfant au point de ne pas pouvoir répondre aux questions basiques. 


Les autres se sont mis à rire avant que Béni ne me fixe à nouveau un sourire sur les lèvres. 


Jennifer : (Riant) Ah Seigneur ! Les choses de l'amour. (À Paul) Ebouma, je suis aussi ta source non? Parce qu'ici on avance à base de source maintenant.


Nous avons éclaté de rire avant que nous ne décidions de prendre congé d'eux.


Moi: (prenant Jen dans mes bras) Tu fais un bon voyage chérie et n'oublie pas de me faire signe quand tu vas partir et quand tu arriveras.


Jennifer : Sans faute.


Moi: Tu vas me manquer.


Jennifer : Toi aussi tu vas me manquer mais je pars confiante car je te sais bien entourer. Vis à fond chérie tu t'es trop retenue. Je suis très contente pour toi.


Moi: D'accord. 


Jennifer : (Se tournant vers Benjamin) M. NGUEMA je te confie un de mes plus grands biens hein, prends en soin comme de la prunelle de tes yeux.


Benjamin : Je tâcherai de m'en souvenir. 


J'ai pris ma petite puce dans les bras avant de lui faire un bisou sur le visage.


Moi: Tu dis à mamie de vite se rétablir d'accord ?


Sasha : ( Souriante) D'accord.


Moi: Je veux mon bisou.


Elle m'a fait un bisou avant que je ne la fasse descendre. J'ai ensuite dit aurevoir à Paul. 


Benjamin : (Serrant la main à Paul) Ce fût un plaisir pour moi de vous rencontrer faites un bon voyage et surtout passez de bonnes fêtes.


Paul : Je vous souhaite la pareille.


Nous sommes ensuite rentrés à la maison où nous avons passé notre temps à nous câliner, nous embrasser et faire l'amour. C'est à peine s'il m'a laissé aller même à 1 mètre de distance de lui. Il était littéralement mon ombre et nous avons dormi après qu'il m'ait fait jouir une énième fois sur le fauteuil en bas du lit. Le voici encore en train de m'embrasser dans le dos en me caressant les fesses.


Moi: (Riant) Béni laisse moi tranquille pardon, je suis épuisée.


Benjamin : (me mordillant le cou) Lin un petit coup stp.


Moi: (Riant) Béni, je dois pouvoir mettre les pieds au sol pour marcher, tu sais que les enfants viendront tout à l'heure et il y a le dîner chez mes parents ce soir. 


Benjamin : Un dernier coup bébé et je te promets de te laisser tranquille pour un bon moment.


Moi: Tu as dit ça hier.


Benjamin : Hier c'était hier, aujourd'hui est un jour nouveau.


Moi: (Riant) Laisse moi.


Il m'a retourné et s'est mis au-dessus de moi.


Benjamin : Je sais que tu en as envie tout autant que moi. 


Moi: Ce n'est même pas vrai.


Benjamin : (Passant une main sur mon sexe) Alors laisse moi vérifier ça.


Il a fini entre mes jambes en train de me donner de vigoureux coups de reins, m'arrachant un énième orgasme à la fin.


Benjamin : (M'embrassant dans le cou) Je croyais que tu ne voulais plus.


Moi: C'est toi qui m'a donné envie.


Benjamin : Tu es une nymphomane.


Moi: (Riant) Mensonge. C'est toi le nymphomane.


Benjamin : (Me faisant un bisou sur le visage) Lin, ma petite chatte nymphomane. 


Il m'a embrassé sur les lèvres un bon moment avant de nous conduire à la douche où nous avons pris un bain avant de descendre. J'ai fait le petit déjeuner et nous nous sommes attablés. 


Moi: On n'a pas pris des cadeaux pour les enfants ni même un sapin. 


Benjamin : Nous irons les prendre avec eux une bonne fois. J'espère juste que nous serons à l'heure pour le repas chez tes parents.


Moi: Ok. 


Benjamin : Il y aura un sapin chez tes parents pour y mettre des cadeaux ?


Moi: Non. Chez nous, nous n'organisons pas ce genre de choses et nous ne donnons pas de cadeaux non plus. J'ai reçu une éducation très stricte, les cadeaux et les autres fioritures n'étaient pas autorisés à la maison.


Benjamin : (Me regardant) Je vois. Nous allons donc juste manger si je comprends bien ?


Moi: Oui. 


Benjamin : D'accord. Dis moi, tu es sûre qu'il n'y a pas une possibilité de rattraper l'affaire que tu as manqué la dernière fois ?


Moi: (Esquissant un faible sourire) Non. À l'heure actuelle ils doivent déjà être en Chine.


Benjamin : C'était des chinois ? 


Moi: Oui. La seule option que je puisse avoir c'est de me rendre sur place et vu la quantité de partenaires que j'ai sur le terrain, beaucoup voudront me rencontrer et mon séjour pourrait s'étendre sur le mois. Connaissant mon père, il contactera d'autres personnes pour m'obliger à y rester également.


Benjamin : Je vois. La perte de ce contrat n'aura t'elle pas d'incidence majeure sur ta société.


Moi: Non, mis à part un gain manqué, les pertes sont minimes, voire dérisoires.


Benjamin : Et avec ton père.


Moi: (Soupirant) C'est toute une autre histoire.


Benjamin : Tu sais, je peux essayer de lui parler et lui dire que c'est de ma faute.


Moi: En quoi est-ce de ta faute ?


Benjamin : C'est à cause de Daphnée que tu as raté ce contrat alors quelque part j'en suis le responsable.


Moi: Tu n'es en rien responsable. C'est une décision que j'ai moi-même pris sans aucune contrainte. Ne t'inquiètes pas pour moi, je saurais comment régler cette histoire.


Benjamin : D'accord.


Nous avons continué à manger avant de débarrasser et rincer. Nous sommes ensuite allés nous poser à la terrasse sur l'un des fauteuils qui y est. Lui en dessous et moi entre ses jambes, lui faisant dos. 


Moi: Béni?


Benjamin : (Me caressant le ventre)Hun?


Moi: Comment allons-nous faire avec les enfants pendant les vacances vu qu'ils seront constamment à la maison ?


Benjamin : Je t'avoue que c'est une question à laquelle je réfléchis jusqu' alors. Je pensais à les envoyer à Meyang avec mes parents jusqu'à la fin des vacances. À défaut, je prendrai une personne pour les garder durant la journée.


Moi: Je pourrai le faire .


Benjamin : (S'immobilisant) Comment ça ?


Moi: Je dis que je pourrai les garder pendant ces vacances. 


Benjamin : Que fais-tu de ta société ?


Moi: Quelques vacances me feraient du bien. Depuis le temps que je suis à la tête de cette société, je n'ai pas encore pris de vacances. Il serait peut-être temps que je souffle un peu aussi. Si jamais il y a une urgence, je pourrais toujours travailler depuis la maison.


Benjamin : (Silence)


Moi: Qu'est-ce que tu en penses ?


Benjamin : Je trouve que c'est trop. Je ne peux pas te laisser mettre ton travail de côté à cause des enfants. Je prendrai une personne pour s'occuper d'eux.


Moi: Ce n'est pas uniquement les enfants qui motivent ma décision. Même si ça me permettra de passer du temps avec eux mais c'est avant tout pour moi que je le fais, j'ai besoin de repos et je compte prendre des vacances, du moins pour les deux prochaines semaines dès lundi.


Benjamin : Il faut encore y réfléchir avant de te lancer.


Moi: Pas besoin, c'est décidé. Ce lundi, je ferai un rapide tour au boulot pour mettre les choses en place et annoncer mon congé.


Benjamin : Et qui s'occupera de ta société entre-temps ?


Moi: Il y a des gens que je paie grassement pour ça. Ils s'en occuperont. De plus ce ne sera pas très différent de comme je vais en voyage d'affaires pour une à deux semaines. Et je ne décroche pas totalement, je garderai un œil dessus.


Benjamin : Tu as déjà pris ta décision ?


Moi: Oui. Je resterai à la maison avec les enfants durant ces deux semaines.


Benjamin : D'accord. (Me serrant dans ses bras en me faisant un bisou dans le cou) Merci. 


Moi: (Souriante) De rien. 


Nous avons continué à nous amouracher jusqu'à ce que nous entendions le klaxon d'une voiture dehors. Le gardien a vérifié avant d'ouvrir le portail et faire rentrer les beaux parents de Béni qui rentraient avec les enfants. À leur vue nous nous sommes levés. À peine les portières ont été déverrouillées que Raphaël déjà très impatient de descendre, a sauté hors du véhicule et est venu plonger sur moi en criant "maman". Je l'ai réceptionné et soulevé avant de le serrer dans mes bras. C'est fou comme ce petit m'a manqué ce lapse de temps.


Raphaël : (Me serrant au cou) Tu m'as beaucoup manqué. Je voulais déjà revenir pour te voir.


Moi: (Lui caressant la tête) Tu m'as manqué aussi mon amour, énormément.


Les deux autres sont descendus et tout comme leur frère, ils ont couru pour se jeter dans mes bras en me répétant la même chose.


Benjamin : (À côté) Donc moi je suis transparent c'est ça ? Et je n'ai manqué à personne ?


Eux: (Allant lui faire un câlin) Tu nous as aussi manqué papa. 


Raphaël : (Ajoutant) Mais maman nous a manqué plus que toi 


Benjamin : Et il gaspille tout au lieu même de faire semblant comme les deux autres.


Nous avons éclaté de rire et leurs grands-parents se sont joints à nous. Après des salutations d'usage, ils se sont assis. Je leur ai proposé des rafraîchissements et ils ont accepté, j'ai donc fait le service aidé par les enfants avant de revenir m'asseoir. Ils nous ont raconté le séjour des enfants dans la joie et la bonne humeur avant de prendre congé de nous en nous promettant d'être là demain en après-midi pour le repas que j'aillais faire. Ils avaient acheté quelques jouets aux enfants. Nous les avons juste changés avant de sortir tous ensemble pour aller faire les courses de Noël et nous prendre un sapin avec des décorations. Les enfants étaient très enthousiastes à l'idée de le faire car ils disaient que c'était la première fois qu'ils allaient avoir un sapin de Noël à la maison et qu'ils avaient hâte de le décorer avec moi.


Eux: (À l'arrière du véhicule) Nous sommes contents.


Darnell : Papa n'avait jamais le temps pour toutes ces choses à cause de son travail du coup, on n'avait pas de sapin. 


Daphnée : Cette année, tout sera différent. 


Darnell : Oui, ce sont les meilleures fêtes de toute notre vie. 


Raphaël : Maman , tu vas m'acheter le ballon de basket ? 


Moi: Oui mon grand.


Raphaël : Un ballon comme pour Lebron James (basketteur afro américain) non?


Moi: Tu veux le même ballon ?


Raphaël : Oui. Quand je serai grand, je serai un grand joueur de basket comme lui et je vais le rencontrer.


Moi: Tu aimes ce joueur ?


Les D/ Benjamin : C'est son joueur préféré.


Moi: (Souriante) Je vois, on va donc prendre un ballon comme pour Lebron.


Raphaël : Youpi.


Daphnée : Maman moi je veux le micro et la caméra pour tourner les interviews comme les journalistes.


Moi: (Souriante) D'accord. Et toi D, que veux-tu ?


Darnell : Je veux une formation avec toi.


Benjamin : (Fronçant les sourcils) Une formation ?


Darnell : Oui. 


Benjamin : Une formation en quoi?


Darnell : En informatique. Je veux apprendre à manipuler les ordinateurs comme maman.


Benjamin : Ça ce n'est pas un cadeau qu'on peut acheter au magasin. Trouves autre chose.


Darnell : Je n'ai envie d'aucun gadgets. Mais s'il faut absolument avoir un article d'une boutique alors ce sera un ouvrage sur les ordinateurs comme ceux qui sont chez maman.


Benjamin : Tu es sûr que c'est ce que tu veux ?


Darnell : Oui.


Benjamin : D'accord.


 Nous avons roulé jusqu'à petit Dubaï dans la zone industrielle à la recherche des cadeaux des enfants. Nous avons pu rapidement trouver les cadeaux de Daphnée et Raphaël, le sapin de même que les décorations de la maison et du sapin ainsi que quelques articles pour la maison que j'ai pris, seulement au moment de passer en caisse, Benjamin s'est aperçu qu'il n'avait pas son portefeuille dans sa poche et a dû aller le chercher dans la voiture pensant l'avoir laissé là-bas mais il n'y était pas.


Benjamin : Mince! Je suis sorti sans mon porte monnaie (Fouillant ses poches) J'ai à peine 50 milles sur moi. Ça ne suffira pas pour couvrir les dépenses. Nous allons devoir retourner à la maison.


Moi: Pas besoin, je vais payer avec ma carte, je l'ai sur moi.


Benjamin : Mais non, tu ne vas pas dépenser ton argent pour ça, je vais


Moi: (L'interrompant ) Ça ne me dérange pas de payer Béni.


Benjamin : Mais moi si, ce ne sera pas une petite facture.


Moi: Si tu veux, tu pourras toujours me rembourser, mais nous sommes déjà là, on ne va pas tout laisser et retourner à la maison alors que j'ai la possibilité de régler ici. De plus, ce va et vient risque de nous mettre en retard. Laisse moi payer Béni.


Benjamin : (Après un moment) D'accord. Mais il faudra après m'envoyer tes coordonnées bancaires pour que je puisse te faire un virement.


Moi: Ok.


Benjamin : Paie alors.


Moi: (Au vendeur) À combien nous revient le tout ?


Vendeur : 435995f. 


Moi: Ok. 


Je lui ai remis ma carte et il a fait la transaction. Ils nous ont remis en cadeaux, des ballons gonflables, les chapeaux et des lunettes de Noël en nous souhaitant de joyeuses fêtes. Nous avons pris nos affaires avec l'aide du personnel du magasin et sommes sortis de la boutique pour les ranger dans le véhicule avant de leur donner un petit pourboire pour les remercier. Nous avons ensuite tourné dans des librairies à la recherche du cadeau de D. Mes livres, je ne les avais pas pris ici au Gabon donc je ne savais pas si on pouvait trouver ça ici. Nous avons fait le tour en vain avant de trouver un plus ou moins consistant dans une librairie à Glass (quartier) , le livre coûtait une soixantaine de mille.


Benjamin : Pourquoi ce livre coûte-t-il aussi cher?


Moi: (Souriant) Il ne coûte pas cher, il est assez abordable par rapport au contenu qu'il propose.


Benjamin : Quand même, 64750 f pour un livre pareil?


Moi: Si je te révèle alors le prix de ceux que j'ai tu me prendras pour une folle. "La connaissance", dit -on, n'a pas de prix. On consent à dépenser une somme en contrepartie de la valeur que cela nous procure. Et en tant qu'experte en informatique, je peux te dire que cet ouvrage vaut largement son prix.


Benjamin : ( Me regardant) Si tu le dis.


Il n'a plus rien ajouté. J'ai réglé une facture de 200 milles à la fin car les enfants ont vu d'autres ouvrages qui les intéressaient. Benjamin n'a pas cessé de rouler les yeux à chaque fois que je permettais aux enfants de prendre un ouvrage sur lequel ils avaient jeté leur dévolu. À la fin, nous sommes rentrés à la maison, les enfants et moi, hypers satisfaits de nos achats avec un Benjamin tirant la tronche. Nous avons ensuite décoré la maison ensemble pour finir avec le sapin. La maison brillait d'un autre éclat à la fin et je me faisais la réflexion selon laquelle, j'allais ranger cette maison pendant mon temps de vacances. Nous avons fini autour de 17h et sommes allés nous laver et nous apprêter pour nous rendre chez mes parents où on était attendu pour 19h00. 


C'est ma mère, un large sourire sur les lèvres, qui est venue nous ouvrir la porte et nous a souhaités la bienvenue en nous faisant entrer dans la maison. Elle a pris de nos nouvelles après que nous nous soyons assis au salon. Quelques minutes plus tard, alors que nous étions tous assis en train de parler, nous avons écouté quelqu'un appelé ma mère. Nous avons tous tourné nos têtes en direction de la voix pour tomber sur mon père qui se tenait debout devant le mur qui cachait la porte de son bureau. Sans qu'on ne s'y attende, Raphaël s'est détaché de ma mère sur laquelle il était assis et a couru pour aller se jeter dans les bras de mon père en criant "Papi". Ce dernier a froncé les sourcils en regardant l'enfant qui s'était déjà accroché à lui avant de lever la tête dans notre direction Béni et moi le visage complètement fermé et austère. 


Moi: (Dans ma tête, le cœur battant) Seigneur !....

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