Chapitre 45 : quoi !

Write by afi92


Dans la demeure de Mr KOUESSAN...


Rosine


Papa : ok, c’est bien vas-y revenir alors. (s’approchant de moi et s’asseyant sur lit pendant ce temps Bernard est planté là à me regarder avec de la pitié, mon pauvre frère il n’est pas aussi égoïste comme il veut tout temps le faire croire) Rosine, je sais que ce n'est pas le moment, mais faut que je te parle.


Moi : tu veux encore parler de quoi papa ? Je sais que David est mort pour de vrai, tu n’as pas à te tracasser ou vouloir m’expliquer encore une fois de plus. C’est bon, tu sais, je ne suis pas autant fragile que tu ne le penses, je peux dépasser cet événement.


Papa : (l’air toujours peiné) je n’en doute pas une seule seconde ma lumière, je sais que tu es une femme forte et que tu peux surmonter tout ce qui se passera, j’en suis convaincu, mais c’est important que tu sache la vérité.


Moi : (surpris) la vérité ? Vérité sur quoi papa ? David ? Qu’est-ce qu’il y a encore ? (Bernard se contente juste de baisser la tête.) 


Papa : (prenant ma main) ma fille, tu sais, il arrive qu’on croit tout savoir sur ce qui nous entoure, mais la réalité est autre. Ce n’est pas qu’on a été stupide ni bête de s’être laissé avoir, mais c’est juste que les gens qui nous mentent ont souvent de bonne raison de le faire et je suis sûre qu’il avait de très bonne raison de t’avoir caché son identité. (le coupant)


Moi : (perplexe) mais de quoi tu me parles qui a trompé qui ? 


Papa : le colonel vient de quitter mon bureau ( silence  ) et il s’avère que David n’est pas David (mon cœur rate un battement.) David est un policier d’une cellule secrète, il ne s’appelle même pas David, le colonel n’a pas pu trouver son vrai nom. Et il enquêtait sur la famille il s’est marié juste à toi pour pouvoir infiltré notre cercle a dit le colonel, mais je sais combien il t’aimait et je suis sûre que c’est faux s'il t'a caché sa vraie identité, c’est sûrement pour te protéger.


Moi : (je retire mes mains doucement.) quoi David ? Non ce n’est pas vrai papa, il doit sûrement avoir une erreur David est un informaticien. Il n’a rien avoir avec tout ce que tu racontes. (rire) David un policier celui qui n’arrive même pas à tuer les cafards dans le garage ? (rire)


Papa : (toujours l’air peiné) et pourtant, c’est vrai. David n’était pas David, mais n’empêche que je sois sûre qu’il t’aimait de tout son cœur.


Moi : (jetant un coup d’œil à Bernard qui a l’air de croire à ce que papa dit) Bernard, tu crois toi à un truc pareil ? Que David soit un policier (riant) par n’importe lequel inh, mais d’une cellule secrète mon ventre. Votre colonel, il fume quoi ? 


Bernard : (l’air sérieux) et pourtant, c’est vrai David nous a berné tous. Mais je comprends comme la dit papa, il nous protégeait sûrement.


Moi : (percutant) donc c’est vrai David était un policier pour de vrai ? Donc le gars ne me trompait pas ? Toutes ces sorties tard dans la nuit (silence). 


Papa : ma fille ça va ? Tu voulais dire quelques choses ? Tu peux parler si tu veux ou bien, je peux rappeler le colonel pour qu’il revienne te dire vraiment ce qu’il a découvert sur David.


Moi : (l’air tranquille) ah, non-papa ne t’inquiète pas, je vais très bien. Mon mari était un menteur, qui n’a même pas eu le courage de me dire réellement qui il était genre je me suis mariée avec quelqu’un qui n’existe pas. Mais est ce que je peux l’en vouloir ? Est-ce que je lui ai tout dit sur moi ? Non, je n’ai fait que le mentir depuis tout ce temps et sur des choses bien plus graves. Je l'en veux, mais pas plus que je ne m’en veux. Et même si je me mettais en colère, il n’est plus là. 


Papa : (cherchant quoi dire) c’est très bien ma fille, tu as tout à faite raison ce qui est fait, est fait. Maintenant, il faut qu’on pense à l’avenir. Le lundi faut qu’on passe récupérer le corps de David. Il n’a pas de famille proche à Lomé, je ne sais pas comment tout ceci va se passer, mais je gère tout repose toi seulement. 


Moi : (l’air triste) merci papa pour tout, Bernard à toi aussi pour le soutien. Je vous aime tous les deux très fort. Je crois qu’on peut partir à Dubaï juste après les funérailles de David, je veux traiter cette maladie le plus vite et redonner un sens à ma vie.


Papa : (ravi tout d’un coup) ne t’inquiète pas, on partira le plus vite que possible. Je me suis déjà occupé de tous.


Moi : merci papa


(Nina faisant son entrée) 


Papa : bon, on vous laisse, je vais appeler une ou deux personnes pour les démarches pour l’enterrement. (me donnant un baiser au front) 


Je les suis du regard jusqu’à ce qu’ils ne referment la porte derrière eux. Et là, je ne sais vraiment pas comment prendre la nouvelle. Donc pendant tout ce temps David aurait menti ? Dois-je l’en vouloir alors que j’ai fait la même chose ? 


Nina (me tapant sur l’épaule) ma co ça va ? 


Moi : (hésitant à tout lui raconter) oui ça va ma chérie.


Nina : ok, redresse-toi pour prendre ton repas, il est bien chaud et bien pimenté, tu verras ton bébé va être ravi de sa tante.


Moi : (me rendant compte que je dois lui dire) Nina, on dit David n’est pas David oh.


Elle : (riant) toi, tu es folle ou tu fais exprès ? Comment ça David n’est pas David et il est qui alors.


Moi : (l’air peiné) ça, on ne le sait pas inh. Mais toi-même regarde un peu, tu m’as dit qu’on a braqué le phénicien ou bien ? Comment se fait-il que les braqueurs nous ont poursuivis même en dehors du restaurant ? On n’était pas dedans quand ça s’est passé non ? (elle fait oui de la tête.) Alors pourquoi ils nous auraient poursuivies en voiture s'ils n’étaient pas après quelqu’un ? 


Elle : (prenant conscience de la situation ) mais oui, j’avais trouvé ça louche, mais je me refusais de cogiter la dessus donc ils en étaient après David ? Oh seigneur quelle histoire.


Moi : je te dis quelle histoire, je commence même à douter de notre mariage, et s’il ne m’a jamais aimé ? Et si tout ceci était un tas de ramassis de conneries pour me berner (me mettant à pleurer) 


Elle : (s’approchant de moi et me prenant dans ces bras) ne parle pas comme ça, je ne sais qu’elle était ces raisons, mais s'il ne t’aimait pas, il n’aurait pas eu le courage de rester avec toi aussi longtemps. Il n’est plus là pour le confirmer, mais je suis sûre que quelque part dans son cœur, il se sentait mal pour toi croit moi. Il t’aimait même si ce n’était pas de la façon la plus saine.


Moi : (me calmant, j’adore cette chaleur qui se dégage d’elle.) tu crois Nina ? Tu dirais quoi à ton jésus dans ce genre de situation ? 


Elle : (perdu) eh bien, je ne sais pas trop à vrai te dire. Des fois, on perd les mots fassent à certaines situations. Quand je me sens triste confus et déboussolé, je me préserve de lui parler vraiment. Je ne cherche pas à savoir le pourquoi ni le comment on près de lui en tout cas pas sur le coup. Je me plains seule et repasse la question indéfiniment dans ma tête et à mon autre moi, tu sais bien que je suis deux (rire) et préfère me faire consoler par lui. Ce n’est après ça que je lui demande de me donner la force qu’il faut. Je ne sais pas comment bien te l’expliquer sorry Darling. Je crois que je le laisserais  me bercer par ces doux bras sans rien dit, il sait le pourquoi et il saura comment me consoler et me le fait accepter. C’est ma manière ce n'est peut-être pas la bonne, mais je préfère et tout le monde peut faire comme il veut, il refuse rien, il nous prend tel qu'on viens à lui.


Moi : tu crois ? Je ne sais pas faire ce genre de trucs, c’est ridicule de se confier à quelqu’un qu’on n’a jamais vu, je suis intrigué, mais je veux bien te croire.


(Est ce que j’ai le choix, je sais qu’avec ce bébé tout ne va plus jamais être comme avant ils vont essayer de me le prendre papa ne pourra pas nous protéger indéfiniment.  Mais est ce que Nina  resterait avec moi si elle connaissait toute mon histoire ? Ce bébé va me créer plus de problèmes que je n'en ai déjà.)  Dit ? Tu pourrais m’aider à le connaître ? Je n’ai plus la force de lutter ni pour pleurer ni pour critiquer ni pour réfléchir, je veux juste être baissé et consolé qu’on me comprenne à travers mon silence et ma tristesse. Je veux trouver un refuge pour moi et mon bébé.


Elle : (me serrant de toutes ces forces) oh que si je pourrais t’amener voir mon pasteur il est sympa, simple et très ouvert, je suis sûre que tu vas l’apprécier,  lui il pourra mieux t’aider. Pour le moment, on peut se taire et juste profité de sa présence sur cette musique faisant sortir son portable et mettant une musique. (https://adoramministry.org/tu-es-plus-grand-monene/) 


(je fais oui de la tête.) Ferme juste les yeux et laisse, toi emporté par la paix de ce silence. Ne dis rien, cherche juste la paix, visualise-la et laisse-la t’envelopper.


       Je m’exécute sans trop résisté, je ne ressens ni colère ni tristesse face à ce que David m’a fait, c’est juste le revers de la médaille. Et là, tout d’un coup, je ressens ce truc, je ne sais comment l’expliquer, je me suis senti chez moi, j’étais libre et me retrouve dans une grande salle tout en blanc, il n’y avait pas de mur ni de toiture, mais on pouvait bien voir que c’était une salle, je ne sais pas comment l’expliquer. Au fond se trouve un trône très imposant qui dominait toute la place avec un homme dont je n’arrive pas à distinguer le visage. Dès qu’il m’aperçut, il se lève se dirige vers moi et écarte ces bras et me serre très fort dans ces bras, je panique et ouvre les yeux et repousse Nina. 


Elle : hey, hey calme toi ce n’était rien, tout vas bien, tout vas bien. On peut arrêter si tu veux.


Moi : (je réponds avec la tête.) oui, oui, j’ai faim. Après, tu me copies le morceau stp….


Tard dans la nuit dans la demeure de Mr KOUESSAN…..


Rosine


J’ai dormi comme un bébé après avoir mangé la soupe au piment de Nina la petite-là est une alcoolique trop de piment dans sa bouche. 


      Richard était passé la récupérer dans la soirée, je sais, il ne m’a jamais apprécié et moi de même, mais aujourd’hui je n’ai plus eu ce ressentiment j’ai même adoré le temps qu’il a passé avec nous. Après leur départ j’ai juste pris une douche et me suis endormit comme un nouveau-né. 


        Je repasse ma main sur mon ventre et souris à l’idée que je serai bientôt mère, en même temps, je suis peiné que son père m’a menti sur sa vie je ne sais même pas s'il m’a épousé parce qu’il m’aimait ou s’il voulait juste me jeter en prison avec ma famille hum, mais ce qui est encore plus surprenant dans tout ça, c’est que je ne ressens à présent aucune peine ni rancœurs ni colères envers David. Depuis le truc qui s’est passé avec Nina, j’ai eu l’impression d’avoir eu la douleur effacée malgré que je sois consciente de ce, par quoi je traverse, ou c’est ma maladie qui est en train de prendre le dessus ? Sortant du lit pour me chercher un jus de fruit à la cuisine, j’ai une de ces soifs. 


        Je descends les escaliers lentement en repensant à tout ce malheur qui s’est abattu sur moi, j’espère que je suis à la fin des mauvaises nouvelles. Lorsque je remarque qu’il y avait de la Lumière dans le bureau de papa. J’avance vers le bureau, mais au fur et à mesure que j’avance, je perçois comme une voix, mais papa est encore debout à cette heure ? Le bureau est un peu ouvert.


Papa : je sais que tu n’es pas morte dans l’accident, mais je te jure sur tout ce que j’ai dans ce monde que si jamais tu essaies de tenter quelques choses de stupide, tu vas regretter de ne pas être morte dans cet accident. 


      Je m’approche délicatement et voir à travers le petit espace que papa était au téléphone, mais avec qui ?


Papa : Julie, je te jure que tu vas regretter de ne pas être morte. Tu ne feras rien, je sais que tu te terres quelque part à Dubaï, mais crois moi, je vais te retrouver et te le fais payer ta trahison. C’est à cause de toi Helena a été sacrifié parce que madame n’avait pas eu le courage de terminer ce qu’elle a commencé. Rosine n’est pas ma fille , ça je le sais et ça sera ta parole contre la mienne ? Et ça ne te regarde en rien ce qu’elle est et qui elle est vraiment, tu n’as pas intérêt à revenir dans ce pays et dans nos vies...


Moi : quoi maman ?...


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On se donne rendez-vous très vite pour la suite de chemin du destin merci et bizu.


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Le chemin du destin