Chapitre 46
Write by Ladiva225
Linda.
Jared ouvre la bouche pour dire quelque chose mais il n'y parvient pas, mon cœur se serre puis redouble de battements lorsque je le vois se relever pour arpenter la pièce en murmurant des mots incompréhensibles, ces mains se faufilent sans cesse dans sa chevelure. Cinq longues minutes s'écoulent et toujours rien !! Pas de réaction, ni d'éclats de voix l'homme que j'aime s'était plutôt mûré dans un silence infranchissable j'étais morte de touille pour l'approcher. Ce secret que j'avais tant gardé avait finalement éclaté. Je me triture nerveusement les ongles mes nerfs monte d'un cran je redoute sa reaction, secouée de temps à autres par des spasmes dû aux pleurs je regarde mon mari continuer son manège.
Lorsqu'il se retourne enfin pour revenir vers moi, j'ai tout simplement l'envie de m'enfuir mais mes jambes semblent ne pas disposées à m'aider dans cette tâche.
- mais Linda nous ne sommes pas en Avril ? Notre fils est hospitalisé dans de graves conditions et toi tout ce que tu trouve à faire c'est des blagues. Ok je comprends que tu sois secouée mais ce n'est pas ainsi que les choses vont s'arranger chérie.
Oh non Jared ne me croit pas ! Cette nouvelle était assez pesante pour moi et c'est avec un effort surhumain que j'ai les ai lâché.
Mon mari me prend les mains tout en les caressant.
- ma chérie tout va s'arranger s'il te plaît essaye de te calmer.
- Jared je... Ce que je t'ai raconté... N'é... N'était pas...oh mon dieu donne moi la force de répéter ma phrase car je n'y parviens plus je t'en supplie. Pensais-je.
La voix du docteur attira notre attention, Jared se lève pour le rejoindre aussitôt qu'il le voit.
- alors docteur comment va Connor ?
- euh... Linda ne t'a pas expliqué ?
- enfin que pourrais bien me dire ma femme ? N'est-ce pas vous le docteur ici en charge de notre fils ? Fit ce dernier le ton montant.
- Jared essaie de te calmer, élever la voix ne résoudra pas le problème.
- quel problème encore ? N'a t-il pas reçu mon sang ?
- je suis vraiment navré de t'annoncer que Connor et toi n'êtes aucunement compatibles
- nous ne sommes pas compatibles ? Mais... Mais c'est absurde ! Connor est mon fils !!!
- malheureusement... Les tests ont démontré avec certitude le contraire.
- comment ça je ne comprends plus rien, absolument rien de votre charabia, attendez vous insinuez que mon fils n'est pas sortit d'affaire, que sa vie est encore en péril ? Soyez plus explicite s'il vous plaît.
- compte tenue du fait que le petit n'est pas pu recevoir le sang, nous avons procédé d'une autre manière pour pourvoir lui trouver du sang, cependant Jared ce que j'essaie de t'expliquer c'est que Connor n'est génétiquement pas ton fils.
- Quoi ?? C'est impossible !!! Hurle Jared hors de lui. Vous racontez de la merde cet enfant je l'ai vu grandir jour après jour dans le sein de sa mère jusqu'à le tenir dans mes bras le jour de sa naissance et vous venez me raconter du n'importe quoi. Qu'est-ce qui vous prend de tous me dire la même chose.
- la science prouve 99,9999% que Connor n'est pas ton enfant.
Jared.
Mes poings se serrent quand le docteur me lance cette phrase, non mais pour qui il se prend ?! Porter une blouse blanche ne lui confère pas tout ce droit, comment ose t-il me regarder dans les yeux et me raconter de telles âneries.
- votre science et vous allez-y vous faire enculer !!! Fis-je en retournant auprès de mon épouse.
Non mais tu l'entends Linda, tu l'entends raconter de telles bêtises ? Ahah Connor n'est pas mon fils elle est bonne celle là. Lançais-je à Linda qui avait la tête baissé pourquoi baisse t-elle la tête alors qu'elle était sensé craché son venin à ce soit disant docteur.
- hey Linda tu as entendu ?
-....
- je te parle bong sang!!! Relève la tête et regarde moi quand je te parle c'est quoi ton foutu problème aussi, pourquoi c'est à ce moment ci que tu joues la muette.
Quant elle lève la tête, ces yeux ont rougis à travers ceux ci je peux apercevoir une grande tristesse. Non... Non ne... Ne me dites pas que... Que....
- Linda as-tu quelques chose à me dire ?
- Ja... Jared les dires du... Docteur Nelson sont... Sont....
- sont quoi ?? Arrête de bagayer putains !
Cette partie de moi avait un aperçu de ce qui allait franchir la barrière de ses lèvres mais tout mon être refusait de l'accepter.
- Connor n'est pas ton fils biologique.
À ce moment là je sentis la terre se dérober sous pieds, tout mon monde s'écroula sur ma tête. L'enfant que j'ai porté dans mes bras, que j'ai soigné, protégé pour qui j'ai veillé des nuits, élevé durant cinq années n'est donc pas le mien ??? Comment peut-on être aussi cruel pour infliger une telle douleur à une personne.
Je lance un dernier regard à Linda puis au docteur, avant de tourner les pas je n'avais aucune idée de où j'allais je sais juste qu'il me fallait sortir de cette clinique sinon j'allais perdre les pédales, et faire une énorme bêtises que je ne regrettais pas de toute façon. Tel un automate je marche le plus rapidement possible pour me diriger dans le parking. J'entends Linda m'appeler mais je ne lui accorde aucune importance.
Alors que je déverrouille les portières de ma Bugatti et m'y engouffre comme dans un rêve je la vois s'installer à mes côtés.
Mes poings se resserre autour du volant, je serre les dents pour me contenir car cette colère qui me ravageait à l'intérieur gagnait du terrain.
- descends de ma voiture !!!!
- Jared s'il te plaît ne conduit pas dans cet état tu risque de faire une folie, pitié écoute moi.
- Linda pour la dernière fois descends de ma caisse bordel de merde.
- pour l'amour du ciel écoute moi Jared s'il te plaît....
Sans lui laisser le temps de réaliser quoi que se soit je démarre en trombe et fonce vers la sortie. Affolée elle me regarde les yeux grands ouverts.
- qu'est-ce tu fais Jared arrête tu vas nous tuer. S'il te plaît tu sais que j'ai ce traumatisme, les souvenirs de mon accident affluent pardon Jared, pardon arrête.
Je la fixe tout en rigolant.
- oh madame a peur de mourir ahahah je t'avais pourtant prévenue Linda maintenant assume. Fis-je en accélérant. Je m'étais à présent engagé sur la voie, sans m'arrêter au feux, je me délectait de voir Linda dans cet état de panique, oui la voir aussi apeurée me faisait un bien fou. Je tourne dans toutes les directions là pauvre se cogne contre la vitre quand je prend un second virage. Cette conne avait oublié de mettre sa ceinture de sécurité.
- en fait tu es la pire créature qui puisse exister sur terre, et moi qui croyait avoir tout vu avec Helena mais non. Je me demande bien ce que vos parents ont bien pu faire avant de vous concevoir. Notre histoire est digne d'un film d'action tu ne crois pas ? Fis-je en lui jetant un regard rapide. La trouille se lisait sur son visage mais cela m'importe tellement peu.
- Jared tu as perdu la tête, essaie de te reprendre avant de nous faire tuer.
- l'une à été payé pour me tuer et l'autre pour faire de ma vie un enfer sur terre. C'est quoi le projet au fait.
- Ja...
- La ferme !!!!
-...
- quand je pense que tout ce temps tu me faisais des scènes juste pour le fait que je me rapproche d'Helena pour les jumelles alors que l'enfant que tu m'as fait élevé n'est pas le mien. Linda tu es un montre d'égoïsme, tu m'as éloigné de mes véritables enfants pour ton confort et celui de ton fils !!! Et tu oses me demander de trouver la force de te pardonner ??? Eh bien ouvre grandement les oreilles pour écouter ce que j'ai à te dire Jamais ! Tu m'entends jamais je ne te pardonnerais cette trahison.
J'avais pris la direction qui menait à la sortie de la ville, en cours de route je réalise que je ne sais toujours pas qui est le géniteur de Connor. Je freine brusquement une fois dans un coin retiré puis me retourne dans sa direction.
- c'est qui le père de ton enfant ??
Helena.
- quelles prénoms as tu prévu pour les filles ? Demande David qui rangeait ma petite valise alors que je l'assistait. Cet homme est tellement doux que je profite de chaque instant passé avec lui. Quand je pense au premier jour où j'ai fais sa rencontre je ne peux m'empêcher de sourire.
- qu'est ce qui fait sourire mademoiselle ?
- eh bien je pensais au jour où tu as frappé à ma porte j'étais tellement de mauvaise humeur et toi bah tu étais venu au mauvais moment.
- je m'en souviens comme ci c'était hier tu étais tellement odieuse.
- oh mais n'exagère pas aussi.
- eh si tu m'avais carrément balancé la brique de sucre au visage. Heureusement que j'ai été très, très prudent. Fit-il en rapprochant son visage du mien. Sans attendre mon avis il m'embrasse pour le seconde fois de la journée, cette fois ci je me laisse entièrement guider prenant grand soin de ne en aucun cas penser à jared. Note baiser est tellement passionnant que j'en veux encore plus. À bout de souffle nous nous détachons à regret l'un de l'autre. Il m'attire dans ces bras et me serre contre son torse sur lequel je pose ma tête tout ce qui m'importait c'était cet instant.
- hum comme tu sens bon ma chérie.
- euh de quoi parles tu monsieur je n'ai pas mis de parfum...ou aurais tu oublié que depuis le début de ma grossesse j'évite les parfums.
- qui parle de parfum ? Moi j'aime tout simplement ton odeur c'est tout.
- ahah tu as trop cru que je ressemblais à une dinde farcie toi !
- c'est quoi le lien ? Aller quels prénoms les filles vont porter ?
- euh pour l'instant je n'ai pas vraiment une idée, j'ai fais une longue liste mais je ne parviens toujours pas à faire un choix.
- c'est dans deux mois ma puce, il faudra bien décider sinon on va les nommer clémentine et Rigobertine.
- mdr j'imagine le truc, avoue que Clémentine n'est pas assez mal.
- je vois déjà l'une des petites qui aura le malheur de se faire appeler ainsi te lancer un regard du genre '' t'es sérieuse là ''
J'éclate de rire lorsqu'en relevant la tête je vois la tête qu'il fait.
- tu aurais dû finir comédien tu sais.
- non mon rôle de comédien t'est seulement destiné.
- ouhh on essayerait de me flatter par hasard ?
- non ma princesse c'est la vérité. Fit-il en posant un baiser sur mon front puis se relève et range ma valise dans un coin de la pièce.
- bon tu veux manger quelque chose ?
- hum tu dois certainement être dans mes pensées toi ! Je meurs de faim.
- tu vois quand je te demandais de manger ce matin tu as rechigner. Qu'est-ce que je te prépare ?
- des spaghetti bolognaise si possible, les petites veulent en manger.
- dit plutôt que c'est toi qui veut te remplir la panse.
- ahah tu sembles oublié que mes envies alimentaires ne dépendent plus de moi mes de ces deux petits monstres à l'intérieur qui ne cesse de me cogner. Alors quand je dis que je veux des spaghetti ce n'est pas moi qui le désire mais plutôt elles.
- et vue que j'adore ces deux petites je me ferais un grand plaisir de leur faire tester mes capacités culinaires. Pas bouge j'arrive dans quelques temps d'accord.
- très bien j'attends.
Jared.
- cette nuit là lorsque j'allais rendre visite à Bill mes intentions étaient claire m'entretenir avec lui quelques heures avant notre mariage. C'est vrai que tu m'avais interdis de le voir mais les soirs je ne dormais pas, je me sentais coupable d'avoir séparé des frères. Je m'étais donc mise à sa place un instant en imaginant ma réaction si ma sœur me volait l'homme que j'aime. C'était la veille de notre mariage mais je sentais que je devais le rencontrer alors je mis un plan en place je t'ai fais croire que je sortais passé la nuits avec des copines mannequins. Mais une fois dehors j'ai emprunter un autre chemin et c'est ainsi que je me suis retrouvé chez Bill assis à une table le regard perdu dans le vide en verre de cognac en main. Grande fût sa surprise de me voir.
Flashback.
- qu'est-ce que tu fais ici Linda ? N'es-tu pas sensé te préparer pour ton mariage demain ?
- Bill...je n'ai pas pu m'empêcher de venir ici. C'est vrai que tu m'as affirmé que l'histoire était oublié et que tu acceptais mon choix mais...
- mais quoi ? Je t'ai juste éviter de me faire cocue en allant baiser avec mon frère à chaque fois que l'opportunité se présentait alors que tu étais sensé être ma copine. Je savais que tu m'étais infidèle tu sais, je le préssentais et... Tu vois cet immense amour que j'éprouvais à ton égard m'aveuglait au point où je refusais d'y croire jusqu'au jour où tu me l'avoua. Demain tu vas dire oui à mon frère et fonder une famille avec lui, je ne vais pas être aussi faux pour te dire que je suis content pour vous mais que puis-je faire ? Lui c'est mon frère je ne vais pas le perdre pour tes fesses.
- pardonne moi s'il te plaît.
- aller viens t'asseoir et joins toi à moi je suppose que tu es sensé dire adieu à ton célibat à l'heure qu'il est !
- euh oui mais je n'irais pas.
- la tradition veut que cette soirée soit honoré. Fit-il en portant le verre à ces lèvres.
Plus je le regardais et plus je réalisais tout le mal que je lui infligeais. Mon mal être s'intensifia alors quant il me proposa de me joindre à lui pour prendre deux verres je n'ai pas rechigner. Seulement ne tenant pas l'alcool très vite les effets ont commencé à se faire sentir et... Et je n'ai pas su le repousser alors que ces lèvres s'étaient posé sur les miennes , ni lorsqu'il me sursurait qu'il avait envie de moi, encore moins quand nous avons atterrir dans sa chambre. J'étais pompette mais je revoyais la scène défiler sous mes yeux le lendemain à l'aube. Je le voyais me caresser, m'embrasser, me murmurer des mots doux, me pénétrer et me faire l'amour d'une manière intense. Ces gémissements me parvienne encore dans ma tête, son dernier râle lorsqu'il fût secoué par la jouissance absolument tout. Mais à cet instant là je n'avais pas réaliser la folie de cette nuit qu'au petit matin lorsque j'ai ouvert les yeux. En le voyant nu à mes côtés j'ai compris la gravité de mon acte en me rendant chez lui et en acceptant de me joindre à lui pour deux, trois verres.
Je me suis enfermé dans la salle de bain et j'ai pleuré longuement, par la suite j'ai tenté de prendre un bain mais je me sentais toujours sale et comme une lâche j'ai pris la fuite.
Fin du Flashback.
- et par la suite tu m'as rejoins sur l'autel et m'a juré respect, amour et fidélité en face de tous. Alors que la veille tu te faisais défoncer par mon petit frère. C'est fou que tu es une parfaite actrice puisque tu as sû jouer ton rôle jusqu'au bout en m'attribuant un enfant qui n'était pas le mien. Avoue que tu n'aurais jamais eu le courage de me dire la vérité et que si Bill ne t'avait pas raté à l'heure qu'il est est tu aurais emporter ce secret dans ta tombe.
- j'ai regretté mon acte, je te le jure que je l'ai regretté amèrement. J'ai pleuré des nuits implorant Dieu que cet enfant que j'ai porté en mon sein soit le tien mais quand j'ai établit un test de paternité malgré que j'avais la réponse à mes questions j'ai été abbatue car mon avenir je l'imaginais avec toi, mes enfants c'était de toi que je voulais qu'ils soient et personne d'autre.
- notre avenir tu l'as brisé en couchant avec mon frère le soir de nos noces, tu as donné à ton fils un autre père.
- Jared je... J'étais saoule...
- Linda toi et moi n'avons plus rien à nous dire, tout ce que je souhaite à cet instant précis c'est que tu descende de ma voiture.
- je refuse de te laisser tout seul, tu m'entends je refuse.
Je sors de la voiture me dirige de son côté ouvre la portière, et la sors de force pour la jetter au sol. Je remonte à l'intérieur verrouille les portières, et retourne vers la ville je me moque pas mal de comment elle va se débrouiller pour rentrer j'avais un problème de la plus haute importance à régler.
Bill.
J'entends des éclats de voix dans les couloirs de mon bureau alors que j'étais en pleine réunions avec mes fidèles collaborateurs. Les cris persistent au bout de quelques minutes, je reconnais parfaitement celle de la secrétaire tentant d'arrêter son interlocuteur et en l'entendant lui crier qu'elle pouvait aller se faire foutre je reconnu la seconde voix
. Une rage indescriptible s'empara de moi comme à chaque fois que je le savais dans les parrages tellement je ne le supportais pas. Que diable venait-il chercher dans ma boîte, à peine j'ouvre la porte que je le vois se tenir face à moi.
- qu'est-ce que tu fou i....
Son poing s'écrase sur mon visage, j'accuse le coup et manque de me retrouver par terre.
- ça c'était pour avoir essayé de m'assassiner.
Puis un second suivit, je me retrouve au sol.
Mon calvaire commença lorsque les coups commencèrent à pleuvoir sur mon visage, la douleur était insupportable, je sentais que je rentrais dans les vapes il m'avait pris de cours, je n'arrivais donc pas à me défendre, alors que les gens autour de nous essayaient de l'immobilier mais Jared était incontrôlable.
- appelez la police, il va le tuer. Hurle Sofia.
Je sombrais peu à peu dans un trou noire mais sa dernière phrase fit un échos dans ma tête.
- ton fils Connor est entre la vie et la mort va lui donner ton putains de sang avant qu'il ne meurt !!!!
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*****Chapitre dédié à Madywolff & Micht'ay *****