Chapitre 47

Write by La Vie d'Ielle

Chapitre 47 : J'ai eu un enfant 





**Jérémie 



[ Réveil qui sonne ] 





J'ai mis une sonnerie qui m'énerve du coup, forcément je me réveille au premier son. 

Je l'arrête, mais je ne me lève pas. Je reste dans le lit, allongé sur le dos.  Je suis simplement en train de prendre l'élan avant de me lever pour affronter cette lourde journée qui s'annonce. Les lundis sont toujours chargé, je n'aime pas ce jour. 

C'est le début de la semaine et à vrai dire, je suis fatigué. Je ne me suis pas réellement reposé du weekend parce que j'étais au village voir maman. 

Normalement quand on y va c'est pour se reposer mais quand tu es celui qui se débrouille un peu mieux dans la famille, tu as des charges et tu te dois de les supporter. Je m'occupe de maman mais pas que, il y a ses frères aussi et il y a aussi mes frères et soeurs qui n'ont pas pu réussir dans leur vie ou du moins qui n'ont pas pu avoir une stabilité financière. Ceux qui ont plus, ils sont démissionnaires et je me retrouve tout seul. 


Est-ce que ça me fatigue ? Bien sûr ! 

Est-ce que j'ai juste envie de m'occuper de ma mère ? Bien sûr ! 

Mais est-ce que je le peux ? Pas du tout !


Je ne peux pas faire le marché pour une personne, je ne peux pas rapporter des choses pour une personne. Même si j'ai envie de m'occuper uniquement de maman ce n'est pas possible parce que la maison est de gens et je dois aussi faire pour eux. Si je ne fais pas ça, on va me traiter de tous les noms et qui sait même ce qu'ils sont capables de faire ou de dire ? On connait la famille africaine.  Ce n'est pas grave je vais le faire, c'est ma famille. 

De toutes les façons, j'ai d'autres plans en tête. Maman va venir s'installer avec moi ainsi ça me permettra d'éviter tout ça et de faire moins de dépense. En ce moment je suis juste en train de me poser un peu afin d'améliorer certaines choses avant son arrivée. Qu'elle le veuille ou pas, elle viendra. J'ai besoin de réaliser certaines choses aussi dans ma vie. Mon argent ne va pas finir dans la famille, ils m'épuisent. 

Je fais tout ça seulement parce que maman est dans cette maison, si elle n'y était pas je n'aurais rien fait du tout. Je ne vois pas ce qu'ils m'apportent, c'est uniquement pour ma mère.


Je finis enfin par me lever, direction la salle de bain.

Franchement, je suis fatigué.

J'ai envie de me reposer mais bon, c'est pour le travail et c'est pour une bonne cause. Si je n'y vais pas comment vais-je vivre ?

Douche terminée, je m'habille et une fois prêt je quitte de la maison direction SOBRAGA. 


Le travail fait l'homme et le travail fatigue aussi l'homme.

Travailler c'est avoir la tête qui tourne toute la journée.

Travailler c'est faire ce que tu dois faire, réfléchir à ce que tu dois faire mais aussi réfléchir à ce que tu peux faire de mieux. 

Travailler c'est aussi réfléchir pour soi, ne pas seulement s'épuiser à la botte de quelqu'un mais aussi réfléchir à comment faire pour être à son propre compte. 

C'est une chose à laquelle j'y pense depuis, je mets les fonds de côté ainsi quand le moment sera venu je pourrais lancer ce à quoi je pense depuis déjà.


C'est tout ça la vie, si tu es seulement là à travailler et travailler pour quelqu'un sans réfléchir à ton futur, à comment être à son propre compte,  à comment préparer la vie de sa future famille & ses futurs enfants, à comment prendre ta retraite, je ne vois pas ce que tu pourras faire quand arrivera ce moment.


J'arrive à peine, il est 07h50.

Normalement j'arrive toujours avant certaines personnes mais là j'ai pris un peu mon temps donc c'est normal que j'arrive à cette heure. 

Je me suis simplement plongé dans mon travail jusqu'à ce que un ami mais aussi collègue est venu dans mon bureau.


Petrous  : 

Je ne te sens pas en forme depuis le matin, tu es malade ?


Moi  : 

Non, non ne t'inquiète pas du tout. Je suis juste fatigué,  je manque de repos.


Petrous : 

Tu ne t'es pas reposer chez la vieille ?.


Moi : 

Toi-même tu connais, je n'ai pas eu le temps de réellement me reposer.


Petrous : 

Franchement, fais vite pour la faire monter parce que là ça devient très fatigant même pour moi-même qui t'écoute simplement.


Moi : Je compte le faire, je suis juste en train de peaufiner certaines choses mais ne t'inquiète pas parce que cette année ne finira pas qu'elle remontera pour vivre avec moi.


Petrous : Vivement !


Moi : Et comment !


Petrous : La pause, on la prend ensemble ?


Moi : Euh ( regardant l'heure ) , 

Je ne pense pas que ce sera possible.


Petrous : Pourquoi ?


Moi : Tu sais très bien pourquoi.


Petrous : Tu vas encore traverser la ville ?.


Moi : C'est un programme que je me suis donné, je vais m'en tenir.


Petrous : Tu abuses , je suis même sûre que tu l'étouffe. Toute la semaine tu la vois , les weekends tu veux la vois , tu n'es pas fatigué ?

Si tu laissais peu cette semaine ça te ferait quoi ? Peut-être même que parfois elle envie de sortir manger seule ou avec quelqu'un d'autre mais comme tu es là , obligée. 


Moi ( amusé )  : 

Mais qu'est-ce que tu racontes ?


Petrous : Ne commence pas à tomber amoureux de l'enfant d'autrui ?


Je me suis simplement mis à rire tellement le ton qu'il a employer m'a amusé. 


Petrous : Tu ris mais tu sais que je dis la vérité. 


Moi : Ce n'est pas une femme  ?


Petrous : Tu es amoureux ?


Moi : Non !


Petrous : Dis la vérité.


Moi : Je ne peux pas te dire que je suis amoureux , je peux simplement te dire qu'elle ne me laisse pas indifférent et qu'avec le temps ce que je ressens pour elle peut effectivement se transformer en amour.


Petrous : 

Je savais !


Moi : 

C'est une belle personne tu sais, même si je ne l'ai pas assez connu avant le drame je suis sûr que c'est le cas.  En plus,  elle est naturellement belle quoique ce n'est pas sur sa beauté physique que je me limite. 


Petrous : Ça, elle le sait  ?


Moi : Savoir quoi ?


Petrous : Bah qu'elle te plaît. 


Moi : Non. 


Petrous  : 

Tu attends le déluge pour le lui dire ? D'ailleurs , est-ce qu'elle ressent la même chose pour toi ?


Moi : 

Franchement , je ne sais pas. C'est une chose difficile à percevoir vu ce qu'elle traverse. 


Petrous : 

Justement , pourquoi ne pas la laisser tranquille je sais qu'elle traverse  ? 


Moi : C'est justement pour cela que je ne lui dis rien , parce que je veux d'abord qu'elle se reconstruise pour le lui dire après afin de peut-être espérer quelque chose.


Petrous : Et si au final il s'avère qu'il n y'a  rien à espérer ? 


Moi : Pourquoi es-tu aussi pessimiste  ?


Petrous : 

Est-ce que elle a l'air d'une personne qui te laisse des portes ouvertes ?


Moi : 

Bien sûr que non , tu sais très bien ce qu'elle traverse... Je te l'ai dit. Pourquoi tu veux me casser le moral ?


Petrous : Loin de là mon idée , je veux juste t'apprêter en toute circonstance. Tu sais , ce genre de personnes qui subissent des drames dans la vie se remettent difficilement et parfois leur coeur reste longuement fermer. 


Moi : Certainement, j'ai la patience. 


Petrous : Et si entre-temps une autre femme te plaît ?


Moi : 

Cesse de m'emmerder, laisse moi l'appeler. 


Je suis bien conscient de ce qu'il dit mais je suis aussi conscient qu'avec l'aide de quelqu'un elle pourrait s'en sortir un peu plus rapidement. 

Elle est seule,  si je l'aide ça pourrait certainement aller. Je ne dis pas qu'elle se mettra avec moi par reconnaissance du fait que je l'aurais certainement aidé, je dis juste qu'avec le temps les choses pourraient certainement se créer voire s'approfondir entre elle et moi surtout qu'elle m'a l'air d'aller de mieux en mieux maintenant.  


On dit souvent qu'il existe et subsiste un lien entre deux personnes qui ont eu un enfant mais dans le cas de Anne-Lily,  j'y crois moyen. 

Il apparaît subitement, d'accord mais je ne l'ai pas vu moi quand elle souffrait. Quand elle était en peine il n'était pas là donc je suppose que leur rupture a une raison assez lourde qui fait en sorte qu'il n'existe plus rien ou qu'il ne pourrait ne peut Plus exister quelque chose.

Je ne sais peut-être rien de leur relation mais je ne vois aussi aucun présage d'une quelconque chose entre nous.


Bref !! 

Elle ne dit et qui ne tente rien n'a rien donc je vais tenter pour voir. 

Elle m'intéresse, elle me plaît et c'est pour cela que je l'avais abordé ce jour là à Moabi. 

Je lance l'appel et elle décroche Quelques secondes après. 


Moi : Bonjour Demoiselle. 


Anne-Lily : Bonjour Damoiseau. 


Moi : C'est quoi ça  ?


Anne-Lily : C'est ce que tu entends ( rire ). 


Moi : Tu vas bien ?


Anne-Lily : Très bien ! Toi donc ?


Moi : Ça va , juste un peu fatigué. 


Anne-Lily : Tu avais le weekend pourtant. 


Moi : Oui mais j'étais occupé à Moabi comme je t'ai dit. 


Anne-Lily : Je ne pensais pas que c'était à ce point.


Moi : Tu n'as pas idée. 


Anne-Lily : Tu te reposeras en rentrant alors. 


Moi : Figure toi que j'étais tenté d'aller chez tes parents, je me suis souvenu qu'ils étaient avec toi mais j'étais déjà presque chez vous. 


Anne-Lily : Ta mémoire est celle d'un moineau ?


Moi ( amusé )  : C'est ça, moque toi...  Sinon,  je t'appelle juste pour te dire que je me mets bientôt en route. 


Anne-Lily : Ah oui !! On soit se voir aujourd'hui pour notre moment pause,  j'avais oublié. 


Moi : Comment ça,  tu es occupée ?


Anne-Lily : Même pas, juste Que j'ai donné ma pause d'aujourd'hui à quelqu'un d'autre en fait. 


Moi : Je peux très bien partager avec Cynthia. 


Anne-Lily : Non non,  il s'agit de Marc. Actuellement on essaie de faire certaines choses à propos de Luc du coup, on doit se voir pour en parler. 


Moi : Je vois. 


Anne-Lily : Tu m'en veux  ?


Moi : Mais non !


Anne-Lily : Merci bel ami,  je vais me rattraper. 


Moi : De rien belle amie.  Bon bhein, je te laisse. 


 Je raccroche. 


Petrous : Je te laisse alors. 


Moi : Je crois qu'on la prendra ensemble, cette pause. 


Petrous : Pourquoi, elle est occupée ?


Moi : Elle va déjeuner avec le père de son fils. 





**Marc 




C'est finalement ce week-end que Anne-Lily et moi allons faire le tri dans les affaires de Luc. La semaine vient de commencer, c'est loin encore. 

Je l'ai invité aujourd'hui, je l'emmène déjeuner pour sa pause.  J'ai envie de le faire tout le temps d'ailleurs mais bon,  elle a sa vie aussi et je ne sais même pas pourquoi cette envie me prend souvent... 


Là, je suis avec les mecs. 

On visite un local pour un projet commun. 

A vrai dire nous ne sommes pas seuls,  Laïka aussi est là puisqu'on a décidé de l'associer. C'est une veille idée, on était encore au lycée qu'on pensait déjà à  ouvrir un prêt à porter. Du coup, Laïka va se charger d'aller nous trouver la marchandise et nous approvisionner. En fait, elle va tout gérer et nous on gère en coulisses. Tout ça c'est un projet bien étudier et on a vu un expert pour ça, ça nous a pris du temps quand même. 

Aucune affaire n'est petite dans la vie. Tu dois commencer bas pour terminer haut et c'est ce que je compte faire parce que ce n'est pas ici que je vais m'arrêter, j'ai plein de projets dans ma tête.  J'avais perdu le goût de ces derniers à cause des deux décès des personnes les plus importantes de ma vie mais maintenant je suis prêt pour relancer les choses.  

Contrairement à Lucas et Gatien qui ont des postes assez hauts,  je ne gagne pas autant d'argent comme eux et ça ne m'a jamais complexé parce que je sais m'en sortir et je ne manque de rien d'ailleurs. Maman m'a toujours appris à me débrouiller comme l'homme que je suis et c'est ce que je fais surtout que désormais, Nelly et elle dépendent de  moi. 


Moi : Moi ça me va.


Laïka  : Vous voyez , on est sur la même longueur d'onde.


Lucas : Vous êtes sûrs ?


Moi : Ta femme c'est une maniaque , c'est le genre à aimer les bonnes choses donc si son avis rejoint le mien c'est que elle a déjà vu ce qu'on peut faire de bien avec cet endroit.


Gatien : 

En plus , c'est elle qui va gérer tout ça puisque nous on sera en coulisse donc mieux on la laisse choisir. 


Lucas  : 

Donc euh , définitivement c'est le lieu qui te plaît ( regardant Laïka )  ?


Laïka : Oui. 


Lucas ( nous regardant ) : Si vous êtes d'accord alors on le prend.


Moi : 

Je suis d'accord.


Gatien  : Let's go !!


C'est un endroit spacieux et franchement , louis c'est le quartier propice pour faire les affaires en dehors de la ville.



On a fait ce qu'il fallait faire avec l'agence puis on nous a remis la clé.  On est restés tous les quatre pour voir comment faire ce qu'il faut, les travaux et tout le reste.


Par contre , je n'ai pas pu terminer avec eux longtemps donc je les ai laissé un peu plus tôt parce que j'ai donné rendez-vous à Anne-Lily. 


[ Sonnerie de téléphone ] 


Moi : Allô  ?


Christian  : Bonjour Marc. 


Moi : Bonjour Christian. 


Christian : 

Tu vas m'excuser de te déranger mais là on vient de m'appeler pour me dire que nous remontons en mer urgemment car y a une chose qui s'est passée, un problème je pense et du coup on a besoin de tout le monde.


Moi : Je ne peux pas me faire remplacé ? 


Christian : Moi même j'ai pensé me faire remplacer mais c'est carrément impossible , le chef a été bien clair tout le monde doit remonter.


Moi : On remonte quand ?


Christian : Après demain. 


Moi : Okay, merci. 


Demain je dois être à Port-Gentil. 

Il ne manquait plus que. 

Quand on nous demande de revenir tous c'est qu'il y'a quelque chose , un problème et on a besoin de la présence de tout le monde sauf que là je n'avais vraiment pas envie d'y aller maintenant surtout que ce weekend j'ai quelque chose de prévu avec Anne-Lily par rapport aux affaires de Luc. 

Quand on me bouffe mon repos comme ça, ça m'énerve même si je sais que après on va me redonner séjour.. Je n'ai pas trop le choix. 


J'ai conduis jusqu'à Loxia, Anne-Lily m'attendait déjà à l'extérieur vu que je lui avais déjà fait un message.  Du coup, elle est juste monté et nous sommes allés à pause délice. 

C'était un court moment mais c'était un bon moment et pour le weekend on a dû renvoyer à mon retour. 

Juste après l'avoir déposer à son travail j'ai directement tracé retrouver Gatien et Lucas à Louis, Laïka étant déjà parti. 

Je leur ai expliqué que je vais voyager urgemment , que je dois remonter sur site et ils ont compris donc derrière moi ils vont faire ce qu'il y'a à faire et je verrai ça quand je reviendrai . J'espère seulement que je ne vais pas mettre du temps là-bas.


Du coup , juste près les avoir laissé j'ai foncé au port me prendre un billet pour demain matin et heureusement même qu'il y avait un bateau qui partait pour port gentil. Faire les choses à la hâte , je n'aime pas ça mais je n'ai pas trop le choix présentement.


C'était le rapide donc ça n'a pas pris du temps et du coup quand je suis arrivé à Port gentil j'ai directement tracé chez moi sans avertir maman juste le temps de ranger mes affaires,  je suis allé chez elle juste après.

Elle a été surprise de me voir et c'est normal vu que ces derniers temps je suis sur Libreville. Je lui ai donc dit que je n'avais même pas fini là-bas mais que je suis remonté parce qu'on m'a appelé urgemment.


Nelly : Donc tu pars demain  ?


Moi : Oui. 


Nelly : Ah mais on ne te voit même plus trop. 


Maman : Il a une nouvelle maison a Libreville, il nous a abandonné. 


Moi : Ne dis pas de telles choses maman. 


Maman : Pourquoi pas vu que tu nous néglige maintenant. 


Moi : Je fais les affaires maman. 


Maman : Hummm. Quel genre ?


Moi : Actuellement, on est en train d'ouvrir un magasin de vêtements. 


Nelly : C'est vrai ? 


Moi : Oui. 


Nelly : Tu m'emmène voir quand tu reviens ?


Moi : Dès que ce sera ouvert on ira, forcément. 


Nelly : Je pourrai venir prendre les habits là-bas ? Cadeau... 


Moi : Les noirs... Le business n'est pas déjà ouvert que tu me parle de la ruine. 


Nelly ( rire ) : Je suis ta soeur. 


Moi : Ça tu gère avec Laïka. 


Nelly : Ah c'est Ya Laïka qui s'occupe de la gérance ?


Moi : Oui, surtout que ce sera mixte donc pour les femmes c'est son domaine.  


Nelly : D'accord. Allons-y passer les vacances à Libreville, ça va nous changer d'air. 


Maman : Parle à  ton frère. 


J'ai souris simplement. 


Moi : Il faut que je vous parle de quelque chose. 


Nelly : Tu prends déjà ton air sérieux. 


Moi : Parce que c'est sérieux. Maman laisse d'abord tes haricots, viens t'asseoir ici s'il te plaît. 


Maman : Tu me fais peur déjà. 


Moi : Du tout,  n'ai pas peur. 


Maman : Tu as enceinté une fille ?


Moi : Maman, Assieds toi. 


J'ai attendu qu'elle s'asseye avant de parler. 


Moi  : Je vais profiter de la présence de Nelly  pour parler de ce que j'ai dernièrement après sur moi-même . C'est quelque chose d'important, c'est quelque chose que je ne savais pas et quand je l'ai appris ça m'a choqué et je le suis jusqu'à présent. Alors, 

Il y a 2 ans de cela j'étais descendu à Libreville juste après le site et comme d'habitude avec Lucas et Gatien on se fait souvent des petites sorties juste avant que je ne revienne sur port gentil.

On l'a fait et là-bas j'ai rencontré une femme...  Elle m'a tapé dans l' œil , j'ai tenté m'approche Pas très concluante puis plus tard on s'est mis à danser ensemble et on a fini dans un hôtel. 


Maman : Eeeh Marc !!! C'est ce que tu fais là-bas ? 


Moi : Maman, tu le laisse finir s'il te plaît ?


Maman : Humm... 


Moi  : Le lendemain je me suis réveillé tout seul dans la chambre d'hôtel , elle était plus là . Je l'ai cherché , Je l'ai vraiment chercher mais je ne l'ai pas vu et c'est seulement maintenant que je la vois.  Je me suis rapproché d'elle pour lui dire ce que j'ai eu à faire et lui demander pourquoi elle avait disparu le lendemain et ce qu'elle m'a appris par la suite , difficilement d'ailleurs,  ça m'a fait du mal... ça m'a choqué. 

Elle m'a dit qu'elle était enceinte.


Maman : Pardon ? Tu l'as enceinté ?


Moi : Oui. 


Maman : Marc ?! Tu laisse les enfants partout  ? Tu as l'habitude de le faire hein ? Qu'est-ce que... 


Moi : Il est mort.  


Maman : Hein  ?


Nelly : Qui est mort  ?


Moi : L'enfant qu'elle a eu de moi, mon fils... Il est mort.  

J'ai eu un enfant,  il est mort aujourd'hui. 


Je me suis mis à raconter tout ce que Anne-Lily m'a dit , tout ce que j'ai appris.


Maman : 

L'enfant d'autrui Seigneur... Elle a vécu des choses difficiles. 


Moi : Et c'est de ma faute.


Nelly : Mais non,  tu ne savais pas qu'elle était droguée. 


Moi : Sauf que je l'ai laissé enceinte et c'est un peu à partir de là qu'on l'a chassé de chez elle. Ce n'est même pas un peu, c'est à partir de là. Tu comprends que je suis responsable de ce qui lui est arrivé. 


Maman : Tu ne sais pas te protéger quand tu vas avec une femme ? Oui, il n'y a rien à dire Marc... Tu es responsable de ce qu'elle a eu à vivre au même titre que ses amies qui l'ont drogué. La drogue a des effets passagers mais la grossesse non et là, elle vit dans la douleur parce que son enfant n'est plus. 


Elle s'est mise à parler , à me gronder , elle est vraiment très en colère.


Je sais , je ne suis même pas fier de ce que j'ai eu à faire surtout de savoir que tout ce qu'elle a vécu c'est de ma faute ça me fait tout autant mal sauf que je ne peux pas effacer les choses. 

Je ne peux pas effacer les choses , je ne peux rien changer. la seule chose que je peux faire c'est de m'excuser autant de fois que je le pourrai et c'est pour cela que je me fais désormais un peu plus présent dans sa vie histoire de me faire pardonner je sais pas comment mais  j'espère  y arriver. Je me sentais déjà mal mais avec les paroles de maman c'est pire. Je sais qu'elle a raison et qu'elle veut me faire voir mes erreurs, que je prenne conscience de ce que Anne-Lily a vécu profondément mais additionné à ce que je ressentais déjà pour elle et pour la triste nouvelle avec Luc,  ça me fait encore plus mal. 


Maman : Je veux la voir. 


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