CHAPITRE 47: UNE AURA DE MYSTÈRE.

Write by L'UNIVERS DE JOLA

***CHAPITRE 47:  UNE AURA DE MYSTÈRE.***


**LINDA NDOMBI**


Raphaël : (Dans les bras de mon père près de la porte centrale) Papi H, il ne faut pas pleurer hein? On va vite revenir. N'est-ce pas papa ?


Benjamin : (À mes côtés) Oui mon grand. Nous reviendrons.


Raphaël : (Regardant à nouveau mon père un large sourire sur le visage) Voilà. Je vais emmener mon ballon la prochaine fois et maman va m'acheter ma tenue de sport. Il faut être prêt hein.


Papa: D'accord. Je t'attendrai.


Raphaël lui a fait un bisou sur la joue avant de le serrer au niveau du cou. Mon père l'a fait descendre et il est parti dans les bras de ma mère. Daphnée a demandé à mon père de se baisser pour qu'elle puisse lui faire un câlin et une bise, il s'est exécuté et elle l'a fait. 


Daphnée : Merci papi pour les cours avec la caméra et je reviendrai aussi pour apprendre encore plus. Tu vas également me montrer comment bien tenir un micro et me déplacer sur une scène n'est-ce pas ?


Papa: (À sa hauteur) Je le ferai.


Daphnée : (Lui faisant à nouveau un câlin puis un bisou) Merci. Je t'aime beaucoup papi H, tu es un bon papi. 


Papa: (Passant une main sur sa tête, un léger sourire sur les lèvres) Tu es une adorable petite fille et tu ressembles beaucoup à ta mère, c'est très bien.


Elle s'est éloignée de lui en souriant pour se diriger vers ma mère et lui faire également des câlins pendant que Darnell s'est placé devant mon père qui ne s'était pas relevé après le passage de D. Ils se sont fixés dans les yeux longuement avant d'esquisser un léger sourire de façon simultanée. Darnell a ensuite bougé sa tête en signe affirmatif comme si mon père lui avait dit quelque chose alors que ce dernier n'avait pas ouvert la bouche.


Darnell : J'ai beaucoup à apprendre de toi alors mes visites seront fréquentes. 


Papa: Je prends note D.


Darnell : Et merci pour le livre.


Papa: De rien.


Mon père lui a offert un ouvrage sur les ordinateurs. C'est le tout premier livre qu'il m'avait également acheté alors que j'avais 5 ans. C'est un ouvrage assez complexe pour un enfant mais le contenu est très riche. Jusqu'à aujourd'hui, je le consulte encore au besoin. On n'en fait plus des ouvrages comme ça. Darnell lui a fait un câlin avant de lui serrer la main. Il s'est ensuite tourné vers ma mère à qui il a fait des bises et promis qu'il reviendra également la voir. Mon père s'est rélevé et nous a regardé Benjamin et moi. 


Benjamin : Merci de nous avoir reçu dans votre maison et pour cette soirée, nous avons passé une excellente soirée en votre compagnie.


Papa: (Après un moment à le fixer dans les yeux le visage neutre) Merci à vous pour la visite, ce fut en effet une belle soirée. 


Maman : Revenez rapidement pour nous voir.


Benjamin : Nous n'y manquerons pas.


Ma mère nous a pris dans ses bras avant de nous dire d'être prudents sur le chemin du retour. Nous nous sommes ensuite éloignés pour aller monter dans la voiture. Au moment de monter Raphaël s'est retourné et est retourné se jeter dans les bras de mes parents, il leur a dit quelque chose qui leur a fait écarquiller les yeux de surprises avant de me regarder tous les deux. Je ne savais pas ce qu'il avait dit. Il s'est ensuite détaché d'eux et est revenu vers nous.


Raphaël : (Se retournant un sourire sur les lèvres) Au revoir.


Mes parents : Au revoir.


Ils sont montés dans la voiture. Béni a contourné avec moi pour m'ouvrir et je suis montée, il l'a ensuite fait et nous sommes partis de là. Durant tout le trajet jusqu'à la maison j'étais silencieuse. Nous sommes rentrés et j'ai appelé maman pour lui signifier que nous étions bien arrivés à la maison. Elle m'a réitéré la joie que ce fût pour elle de nous avoir reçu à la maison et m'a fait promettre de vite revenir avec les enfants. Nous avons ensuite raccroché et je suis allée changer les enfants pour les mettre en pyjama, j'ai également profité pour leur brosser les dents. Nous sommes redescendus et nous sommes allongés sur le grand canapé. Les D sur les côtés et Raph sur ma poitrine. Ils commentaient avec les yeux brillants cette soirée et disaient qu'ils aimaient beaucoup mon père qu'ils trouvaient très gentil. Darnell m'a même surpris en disant qu'il voudrait être comme lui plus tard. Heureusement Benjamin est dans son bureau et il n'a pas écouté ça. Comment peut-il vouloir être comme mon père ? Il n'a passé que quelques heures avec lui et en plus il ne le connaît pas, mon père n'est pas cet homme à qui ils ont eu à faire ce soir. C'est un homme froid, distant, tiran et n'ayant aucun égard pour qui que ce soit si ce n'est pour lui et à peu de chose près pour sa femme. Je ne peux pas accepter qu'il dise qu'il veuille devenir comme lui plus tard. Je suis quand même curieuse et je décide de lui demander les raisons pour lesquelles il veut devenir comme mon père.


Darnell : (Un sourire énigmatique sur les lèvres) C'est un grand homme.


Moi: Comment le sais-tu ? Tu n'as été en sa présence que quelques heures, ce n'est pas suffisant pour dire de quelqu'un que c'est un grand homme ou non.


Darnell : Je sais.


Moi: Alors ?


Darnell : Je n'ai pas longtemps été à côté de lui mais je t'ai côtoyé toi, tu es une grande femme maman et en voyant H ce soir, j'ai vu que tu lui ressemblais beaucoup. Cela signifie donc que si tu es ce que tu es aujourd'hui c'est à cause de lui, par conséquent, il ne saurait être autre chose qu'un grand homme.


Moi: (Après un moment) Je vois. Tu sais mon père n'a pas que ces bons côtés, c'est un homme très dur et très strict.


Darnell : (Souriant) Je sais, mais il t'aime beaucoup .


Moi: Comment le sais-tu ?


Darnell : Parce qu'il nous l'a dit.


Moi: (Surprise) Quand ça ?


Darnell : Quand on regardait les photos de toi qui étaient sur son ordinateur.


Moi: (Clignant des yeux plusieurs fois) Vous avez vu des photos de moi sur son ordinateur ?


Eux: Oui. Même quand tu étais bébé.


Daphnée : Papi H a de jolies photos de toi maman. 


Je suis restée silencieuse. Comme ça mon père leur aurait dit qu'il m'aimait et qu'il aurait même des photos de moi ? C'est tellement ahurissant que j'ai du mal à y croire même si je sais que les enfants n'inventeraient jamais une histoire pareille. Nous avons changé de sujets et en sommes venus à regarder les photos et vidéos que Daphnée avait faites avant de tout déposer à côté et rester à parler du fait qu'ils devaient déjà se coucher car nous allions avoir une longue journée le lendemain. Ils ont souhaité s'en dormir à mes côtés et que plus tard, je les dépose dans leurs chambres respectives. C'est ce qui a été fait. Benjamin est revenu me trouver avec eux endormis à mes côtés et sur moi.


Benjamin : Pourquoi tu ne les as pas fait dormir dans leurs chambres ?


Moi: Parce que nous discutions. 


Benjamin : D'accord.


Il a retiré Darnell et Daphnée qu'il a porté dans leurs chambres et je suis montée avec Raph que j'ai déposé dans son lit avant de redescendre m'asseoir au salon. J'ai repensé à ce que les enfants m'ont dit par rapport à l'amour que mon père me porterait et je ne savais pas quoi penser. Est-ce vraiment possible qu'il puisse m'aimer véritablement ? Si c'est le cas, pourquoi m'avoir traité toutes ces années de cette façon ? Comme s'il n'avait rien à faire de moi et de tout ce qui me concernait ? J'ai toujours eu cette impression d'avoir été son enfant par défaut, que s'il avait eu l'opportunité, il ne m'aurait certainement pas choisi. J'ai baissé les yeux sur l'appareil de D et je l'ai prise. J'ai regardé la dernière photo qu'elle a prise de lui et moi sur laquelle nous sourions tous les deux. Jusqu'alors j'avais du mal à le croire malgré l'image qui était devant mes yeux. J'ai fixé la photo et malgré moi j'ai constaté que nous avions effectivement le même sourire. Comment avais-je fait pour avoir jusqu'à son sourire ? J'avais connaissance de notre ressemblance physique et de notre aura spirituelle mais j'ignorais que j'avais pris jusqu'à son sourire. Sur cette photo, je suis littéralement la version féminine de sa personne mais en plus foncée.


Benjamin : (Me sortant de ma léthargie) Qu'est-ce que tu fais ?


Moi: (Tournant mon visage vers lui) Je regardais les photos.


Benjamin : (Se rapprochant pour les regarder) Ah d'accord. (Regardant la photo sur laquelle je m'étais arrêtée) J'ignorais que ton père pouvait sourire. J'ai d'ailleurs été surpris par son attitude face aux enfants. 


Moi: Je sais.


Benjamin : (Éteignant l'appareil) On va se coucher ?


Moi: D'accord.


Il a posé l'appareil sur la tablette avant de se lever et me tendre la main. Je me suis levée à sa suite et j'ai saisi sa main en récupérant l'appareil pour le ranger, je l'ai fait et nous sommes montés. Nous sommes allés nous brosser. Je me suis également démaquillée avant de prendre une douche rapide. J'ai suivi mon rituel de nuit et je suis allée trouver Béni sur le lit. Il m'a prise dans ses bras et m'a fait coucher sur son torse. Après m'avoir embrassé pendant un moment, nous nous sommes souhaités une bonne nuit avant que je ne porte mon masque et que je ne sombre dans un profond sommeil…


Moi: Je peux vous servir quelque chose à boire ?


M. Francis : De l'eau ma fille.


Moi: (Regardant sa femme) Et vous ?


Mme Judith : La même chose.


Moi: D'accord .


Je me suis rendue à la cuisine pour prendre une grande bouteille d'eau minérale que j'ai apportée dans un plateau avec deux verres et quelques amuses bouches. J'ai fait le service avant de m'asseoir en face d'eux. 


M. Francis : Où sont Benjamin et les enfants ?


Moi: Ils sont sortis faire une course rapide. 


M. Francis : Je vois. (Après un moment de silence) Et sinon, tout va bien ? Comment ça se passe avec les enfants ?


Moi: Tout va bien. Vos petits fils sont des anges et tout se passe pour le mieux. 


M. Francis : Ça me rassure. Vous savez, nous sommes vraiment contents que vous rentriez enfin dans la vie des enfants. Nous ne savions pas quand est-ce que cela devait se faire et nous avons longtemps attendu que vous vous présentiez à eux mais plus le temps passait plus nous nous demandions ce qu'il en était. Mais quand Judith m'a dit il y a trois semaines après vous avoir rencontré ici que vous étiez venue et que je vous ai moi-même vu la semaine dernière à l'hôpital, j'ai été rassuré. Notre Dieu ne ment pas et il fait toujours ce qu'il dit même si ça prend du temps. 


Je le regardais complètement perdue par ce qu'il était en train de dire et j'avais les sourcils froncés tout le long de son discours. C'est quoi cette histoire ? Ils m'attendaient ? Je devais rentrer dans la vie des enfants ? Dieu ne ment pas et il fait toujours ce qu'il dit ? Qu'est-ce que cela signifie ? Qu'est-ce que Dieu a à y voir avec ça ? Ils ont bien vu que je ne comprenais rien à ce qu'ils étaient en train de me raconter.


Mme Judith : (Souriante) Je sais que tu ne comprends pas de quoi nous te parlons. Rassures toi, tu n'es pas la seule. Il nous a aussi fallu du temps avant de comprendre cette histoire. Il n'y a que Dieu pour faire des choses aussi complexes avec les hommes. Nous ne pouvons pas te dire plus mais nous voulons te donner ceci.


Elle a fouillé dans son sac et a sorti un grand carnet emballé dans du plastique transparent. Le carnet était de couleur violette, elle me l'a tendu.


Mme Judith : Prends-le. Nous l'avons gardé pour toi. Quand tu auras du temps, lis son contenu et tu comprendras beaucoup de choses. Tout ce que nous venons de te dire aura aussi du sens pour toi. 


Moi: (Prenant le carnet) Qu'est-ce que c'est ?


Mme Judith : Tu le découvriras par toi-même en l'ouvrant. 


M. Francis : Après l'avoir lu, vous comprendrez également pourquoi je vous avais dit à l'hôpital que je vous remercie pour votre présence dans la vie des enfants . Prenez bien soin de ce carnet et prenez le temps de le lire pour le comprendre, c'est important. 


Moi: (Après un moment) D'accord. 


M. Francis : De notre côté, nous allons prier le Seigneur afin qu'il agisse comme il l'avait dit. Et s'il vous plaît, ne demeurez pas dans le concubinage et ne laissez pas Benjamin prendre ses aises dans cette situation. Il risque de ne pas prendre ses engagements vis à vis de vous. C'est bien parce que je sais que vous êtes sa future femme que je vous dis cela. Emmenez-le à vous épouser. Je sais mon gendre très responsable mais il peut aussi être très têtu surtout en ce qui concerne les choses qui sont bonnes pour lui alors ne l'encouragez pas dans le désordre. Et en tant que femme, il ne vous sera d'aucune utilité de vivre maritalement avec un homme qui ne vous a pas épousé. Ce n'est ni bien sur le plan matériel, social que spirituel. C'est vous la femme qui avez les clés de cette affaire. C'est vous qui amenez un homme à vous épouser ou non par votre façon de faire les choses. Si vous l'encouragez à vivre dans le concubinage, c'est ainsi que vous vivrez tous les deux. J'espère que vous comprenez ce que je suis en train de vous dire.


Moi: Je comprends. 


M. Francis : (Me fixant) Mais vous pensez que c'est trop tôt pour parler de mariage ?


Moi: (Après un moment) Oui.


M. Francis : Je vous l'accorde. Mais il était également trop tôt lorsque vous avez décidé d'avoir des rapports sexuels avec lui (j'ai baissé les yeux) et de vous présenter à tous comme sa compagne et la mère de ses enfants. Vous n'avez pas fait les choses de façon convenable alors rattrapez-les au lieu de les laisser s'enliser. 


Je n'ai rien répondu à ça. 


Mme Judith : Nous avons une faveur à te demander.


Moi: (La regardant en silence)


Mme : Garde cette conversation pour toi jusqu'à ce que vous soyez tous les deux convertis.


J'ai froncé mes sourcils.


Mme Judith : Oui, vous le ferez mais vous ne le savez pas encore. 


Bon là, pensais-je, ces gens ne sont pas normaux et je crois que tout ceci devient maintenant très étrange et je préfère arrêter là cette conversation. Dieu merci pour moi, nous avons entendu le bruit d'une voiture garée dehors et après quelques minutes, les parents de Benjamin sont arrivés. C'était tant mieux. Je leur ai servi à boire avant de les laisser avec les deux autres et m'excuser pour me rendre à la cuisine pour poursuivre ma préparation. J'ai quand même pris le carnet et je suis allée le ranger dans un de mes sacs, lorsque j'aurai le temps, je le lirai pour savoir ce qu'il contient. Je suis allée en cuisine et Béni m'y a rejoint avec les enfants et les courses effectuées quelques minutes plus tard. J'ai rangé ça avec les enfants avant de terminer ma préparation. Kelly est venue me trouver à la cuisine avec son amie Leslie alors que j'éteignais les derniers feux.


Kelly : (Me faisant la bise) Comment vas-tu maman?


Moi: Je vais bien et toi-même ?


Kelly : Ça va. J'ai vu le sapin au salon, il est beau et les décorations embellissent la maison.


Moi: Merci. (Regardant sa copine) Bonjour.


Leslie : Bonjour Linda. 


Kelly : Tu as quoi au cou?


Moi: À quel niveau ?


Kelly : (Touchant la base de mon cou) Là. Il y a une marque à ce niveau.


Moi: (Touchant au même endroit) Je ne sais pas. Peut-être que j'ai gratté quelque chose.


Leslie : C'est un succion.


Kelly : (Regardant bien la marque) Ah oui c'est vrai. C'est un succion. (Souriant en giflant sur sa bouche) Moi avec mes questions pour demander les choses des grands. Attends, j'essuie la bouche. 


Nous avons ri toutes les deux pendant que sa copine me fixait étrangement comme à son habitude. 


Leslie : Excusez moi, je vais aux toilettes.


Moi: Il y a un juste.


Leslie : (Me coupant de façon froide) Je sais où se trouvent les toilettes.


J'ai froncé mes sourcils pour la regarder.


Leslie : (Radoucit avec un sourire sur les lèvres) Merci quand même ma belle.


Kelly : Elle connaît la maison, ne t'inquiètes pas pour elle.


Moi: Je vois.


Elle est partie et nous a laissées toutes les deux en train de parler. Je ne sais pas pourquoi cette fille ne me dit rien qui vaille et cette façon qu'elle a de me regarder à chaque fois que nous avons l'occasion de nous retrouver dans le même environnement me laisse perplexe. En plus, je ne sais pas trop pourquoi mais mon esprit n'accroche pas avec elle. J'ai toujours cette vague impression qu'elle n'est pas vraie et joue un rôle. J'ai fini par zapper et nous sommes allés au salon retrouver les autres. À un moment, je me suis rendue compte que je ne savais pas où était mon téléphone et que je devais recevoir un message de Jennifer avec qui j'avais parlé en matinée. Elle m'a dit qu'ils étaient bien arrivés en France et que là ils se rendaient en campagne où vivaient maintenant sa mère et son beau-père. Qu'elle m'écrirait  une fois sur place pour que je puisse faire un appel vidéo et parler avec sa mère pour prendre de ses nouvelles. Je l'ai cherché au salon et à la cuisine en vain.


Moi: Béni, tu n'aurais pas vu mon téléphone portable ?


Benjamin : Si, il est là haut. Je l'ai aperçu sur le lit. Tu en as besoin ?


Moi: Oui, je veux vérifier quelque chose. 


Benjamin : D'accord. Il faut aller le récupérer. Ta manie que tu as toujours d'être à un endroit et ton téléphone à un autre là, je ne l'ai jamais comprise.


Moi: Ce n'est pas une de mes priorités.


Pa Rigobert : C'est bien ma fille. Je suis encore content d'entendre qu'il y ait encore des gens comme toi qui ne font pas du téléphone une priorité pourtant tu travailles dans le digital. Il faut continuer comme ça.


Benjamin : Hum.


Moi : Je vais rapidement le chercher.


Benjamin : D'accord. 


Il s'est levé à ma suite et m'a suivi jusqu'au bas des escaliers.


Benjamin : Quand passons-nous à table ?


Moi: Je ne sais pas. Tout le monde est déjà arrivé ?


Benjamin : Oui. Fres et Dam ne viendront pas aujourd'hui.


Moi: Ah d'accord. Je pensais le contraire. Laisse moi rapidement récupérer mon téléphone là haut et je viendrai le faire. 


Benjamin : (M'embrassant sur la bouche) D'accord. Fais vite car je meurs de faim.


Moi: (Souriant) D'accord.


Il est retourné au salon pour rejoindre les autres et moi j'ai pris les escaliers pour aller à l'étage. Lorsque je suis arrivée devant la porte de la chambre, je l'ai trouvée entrouverte. J'ai froncé les sourcils car Béni et moi ne la laissons pas comme ça. J'ai poussé la porte pour rentrer et j'ai trouvé l'amie de Kelly qui se tenait debout près de mes valises, elle a rapidement rentrer quelque chose dans son sac.


Moi: (Fronçant les sourcils) Qu'est-ce que tu fais ici?


Leslie : (Sursautant) Hein?


Moi: Je t'ai demandé ce que tu faisais là ?


Leslie : (Balbutiant) Je, je, euh….

MÈRE MALGRÉ MOI