Chapitre 48 : Quand amour rime avec toujours

Write by Sandy BOMAS

Dix mois plus tard


VANESSA

Noah ne faisait pas encore ses nuits. Il avait pleuré vers six heures du matin pour avoir son biberon je l’avais bien calé entre Stanley et moi, j’avais surveillé d’un œil attentif qu’il ait terminé son lait pour me rendormir. 
-A babababa, brrrrrrr, tatatatatata
« Oh non il n’est pas déjà réveillé…. En tout cas je fais la sourde oreille son père va s’occuper de lui… »
Noah continuait son babillage et Stanley semblait ne pas être déranger le moins du monde. « Tchiipp les hommes hein ! »
Quand j’ouvris les yeux mon petit ange m’adressa un sourire malicieux avec ses quatre dents. Je ne pouvais que tomber d’amour devant sa candeur.
- Tu sais déjà comment faire craquer une femme hein ! Petit malin va !
-Brrrrrrrr
Il emprisonnait mes cheveux dans ses petits poings avant de sucer mon menton en guise de bisou.
-Bonjour mes amours….
Stanley, les yeux à moitié fermés, nous embrassa avant de se lancer dans une grande conversation avec son fils. « Je n’échangerais ces moments pour rien au monde ».
-Tu as appelé Cynthia pour ce week-end ?
-Il y a quoi ce week-end ? 
-Ne me dis pas que tu as oublié….
Je fronçai les sourcils et fis mine de ne pas savoir de quoi il parlait.
-Vanessa !
-C’est bon je n’ai pas oublié notre week-end à la pointe ….
-Chance !...
-Je vais m’occuper du petit et je l’appelle ensuite.

(...)

-Allô Cynthia ?
-Ma co on dit quoi ? 
-Tu peux garder ton fils ce week-end s’il te plait ? Si tu n’as pas de groove programmé bien sûr… 

-Non je ne bouge pas ce week-end. 
-Tu as trop escroqué le gars des finances ou quoi ? Une grande go comme toi va rester à la maison tout un week-end c’est grave quand même ! kiakiakiakiakia
-Tchiiippp laisse-moi le gars là, un faux comme ça ! 
-Tu le traites mainteant de faux gars aujourd’hui Cynthia tu es de mauvaise foi hein ! Avec tous les cadeaux que le gars t’a offert !
-Je n’étais pas incapable de m’acheter tout ça moi-même hein !
-Une la bouche d’une femme est un poison je jure, moi je dis que le gars t’a vue clair ! Mieux il a enlevé son corps* (il est parti/ il a fuit) ! kiakiakiakia
-Arrête de me gazer pardon. Tu vas où tout un week-end ?
-Stanley veut qu’on aille à la Pointe Denis en amoureux. Depuis que le petit est né, on ne s’est pas retrouvé en amoureux…Nous sommes dans les couches et bibis depuis près d’un an…
-Huuuummm donc vous voulez déjà traverser mon fils ?
-Déjà ? Il est temps que ton fils soit traversé pardon il a déjà dix mois, huit dents et il mange déjà le manioc il y a quoi ?
-Huuuum il n’y a rien pardon ! Ne me parle pas fort parce que le bol te monte déjà à la tête. Appelle-moi juste pour me dire quand tu passes déposer Noah.
-Ok merci ma co !
-De rien.
-Bisous !
-Bisous ! Bye


(...)

VANESSA

Je m’étais endormie vêtue de mon body rouge, qui avait sur moi un effet seconde peau. Quand j’ouvris les yeux Stanley, semblait réveillé depuis un bon moment déjà.
Dehors, des oiseaux chantaient et le vent taquinait la mer. Les vagues murmuraient un doux bruissement avant de s’échouer sur les rochers. 
-Bonjour mon trésor…
-Bonjour mon coeur…Tu es réveillé depuis longtemps ?…
-Depuis un petit moment déjà….
-Et tu ne m’as pas réveillée pourquoi ?
-Je te contemplais ta beauté...dit-il en souriant.
Je me blottis contre le corps tiède de Stanley tandis qu’il dessinait des choses invisibles sur ma peau Et surprise agréable : il est en tenue d’Adam… « ça faisait longtemps qu’il avait dormi nu tout contre moi » Content de voir l’effet qu’il avait sur moi, il me sourit et m’embrassa langoureusement. Je lui rendis son baiser, m’allongeais sur lui puis me frottais doucement sur son érection matinale.
-La reprise sera de taille…
-Ah bon ?….Je lève un sourcil interrogateur. Je ne crois que ce que je vois….Dis-je avec un sourire plein de sous entendus.
-On dirait que tu as oublié de quel bois je me chauffe hein …
« Je fais mine de réfléchir »
-Dans ce cas rafraîchis-moi la mémoire ...
-Tu vas voir ça…
« Je regrette déjà de l’avoir titillé »
-Ouh là ! J’ai peur …
-Tu fais bien d’avoir peur…
Stanley me plaqua de plus belle contre lui et tira sur le ruban en satin de mon body, lacé en zig zag dans mon dos. Avec des gestes impatients, ses doigts s’en mêlaient dans la dentèle de mon sous vêtement, cherchant désespérément l’accès qui les mènerait vers ma peau enfiévrée. Allongée sur mon homme, je m’amusais à faire courir ma bouche dans son cou, avant de descendre tout doucement sur son ventre, tout en m’attardant sur son nombril, tandis que de la main je titillais ce qui n’a pas attendu mon réveil pour être gonflé à bloc. « Je me serais volontiers servi de ma bouche pour lui faire mille choses d’une folie inouïe mais ce n’est même pas la peine d’y songer… ». Comme s’il avait lu dans mes pensées, il immobilise ma tête pour dévier ma trajectoire.
« Maudits interdits ! …» Puisque mon objectif était de lui donner du plaisir, je décidai donc de me servir de ma main experte. Très lentement je fis glisser mes doigts de la base de son pénis vers l’extrémité. La finesse de sa peau à cet endroit contrastait drôlement avec la taille de l’engin. Ma main s’activait de haut en bas sur quelque chose à la fois dur et satiné. 
Bientôt il accompagnait mon opération manuelle de légers mouvements de bassin. Je continuais ma douce torture, recommençant l’opération encore et encore. 
Les yeux mis clos, Stanley se lasse aller à la sensation exquise que lui procuraient mes caresses. La bataille des ses doigts avec la dentèle et le satin de mon body rouge passion a finit par porter ses fruits. Mes seins nus, durcis et gonflés par l’excitation avaient trouvé refuge dans sa bouche. Ma respiration s’accélérait, j’avais chaud alors que la brise marine soufflait dans le bungalow que nous occupions pour le week-end. Je l’entendis marmonner quelque chose à propos de mes tétons, ce qui me fit tendre ma poitrine de plus belle vers lui. Quand sa langue chaude et humide s’empara de mes seins, je me cambrais instinctivement contre lui en poussant un couinement d’excitation .Ses mains viriles écartèrent mon body et essayant de se frayer un chemin vers mon triangle déjà humide. Ivre de désir, je basculai en arrière et je me retrouvai sous lui. 
« J’aime qu’il soit au dessus de moi. Comme ça je peux mieux le voir, le toucher, le sentir, lui murmurer des choses dans le creux de l’oreille…. »
Je décidais de venir à la rescousse de Stanley en dégrafant mon body pour mieux apprécier ses caresses.
-ça s’ouvre …par ici ….Dis-je, en tirant sans ménagement sur les boutons à pression qui l’empêchaient d’accéder à mon mont de venus. 
Il gémit de plaisir tout en plongeant ses doigts en moi. Instinctivement mon bassin s’est mit à accompagner les vas et viens de ses doigts agiles par des mouvements circulaires.
- Oh oui continue ...Suppliai-je.
Content de l’effet que ses caresses me procuraient, Stanley accélérait en moi la cadence ses doigts trempés. Il les faisait aller et venir de plus en plus vite. «C’est bon ! C’est trop ! J’en veux plus ! Je veux qu’il me prenne là…. Maintenant….Tout de suite !...Comment ai-je fait pour passer tout ce temps sans ça ? »
Stanley lut l’urgence dans mes yeux, dont les pupilles étaient dilatées, il plongea son regard dans le mien et je m’aperçus que les siens étaient également dans le même état. 
Je retire mon body qui n’est plus qu’une ceinture de dentèle à moitié chiffonnée sur mon ventre. Je veux sentir sa peau contre la mienne. Mes seins contre son torse, son ventre contre le mien, mes cuisses contre ses cuisses, et sa tige dans ma fleur….
« J’ai hâte qu’il me remplisse vite….Maintenant….Tout de suite ! L’urgence est commune !...Je lis la même chose dans ses yeux. Je le sens, je le vois, je l’entends. Sans nous faire attendre une minute de plus, Stanley se glissa en moi centimètre par centimètre, doucement délicatement. Plus rien n’existait autour de nous. Le temps s’était figé. Tout n’était plus que plaisir et don de soi. Les gestes de Stanley étaient tendres et délicats. J’accompagnais chacun de ses mouvements avant de m’emparer amoureusement de sa bouche. Je le léchais ses lèvres, les suçais, avant d’enfouir ma langue dans sa bouche à la rencontre de la sienne. Il murmura quelque chose à propos de mon plaisir. « Je crois qu’il a dit qu’il est là pour moi, pour me faire jouir ».
Cet aveu me fit m’ouvrir encore plus. Je me cambrai, davantage en laissant échapper un « Fais moi jouir comme jamais…. »
Je le sentais grandir en moi « encore ? », il me prenait de plus en plus vite, je suivais la cadence. Il donnait le tempo, je répondais avec le même rythme que lui, puis je nouai mes jambes autour de ses reins pour l’inviter à aller encore plus loin en moi. Nos mouvements en parfait accord, étaient accompagnés par le bruissement des draps sous nous et par notre respiration saccadée. Je sentais que je n’étais pas loin. Je l’immobilisai un moment. Je n’avais pas jouir, pas maintenant, je voulais que ça dure un peu plus, je voulais que ça dure beaucoup plus même. Il me demanda si tout allait bien, je me contentais de lui sourire, avant de reprendre là où je m’étais arrêtée. Il faisait des cercles avec son bassin puis des vas et viens, je l’accompagnais. On alternait : cercles, puis vas et viens, vas et viens puis cercles. 


(...)


STANLEY


« Elle me rend dingue. Tout chez elle affole mes sens. J’aime quand elle est totalement relâchée, quand elle est réceptive comme là maintenant. Je veux la faire jouir comme jamais ». Je pris ses jambes et les posais sur mes épaules tout en je m’enfonçant en elle, elle se cambra et m’invita avec ses mains sur mes fesses à aller plus loin, à toucher son ciel… Un cri de plaisir lui échappa ce qui me fit accélérer un peu plus la cadence. Je la prenais très lentement et en guettais l’effet que mes vas et viens avaient sur elle. Elle fermait les yeux et s’abandonnait entièrement. La bouche entre ouverte, elle attrapa mon pouce et le suça comme si elle avait quelque chose de plus gros et de plus dure dans sa bouche. « Waouh ! » Je lui donnais tout ce que j’avais et elle le recevait avec beaucoup de générosité et de fougue. Elle abandonna mon pousse pour mieux se concentrer sur ce que j’étais entrain de lui donner. Je la fis pivoter. « Changement de position ». Elle savait comment je voulais la prendre. Sans que je n’eus besoin de lui dire quoique ce soit, elle se mit à quatre pattes et se cambra au maximum pour que je me perde en elle profondément. « Oh que c’est bon ! »
Dans la chambre, tout n’était plus que halètements. Sa respiration s’accélérait, et la mienne aussi. Le septième ciel n’était plus très loin. « Son plaisir d’abord, le mien ensuite… Changement de position… Elle aime que je sois sur elle. Je lui donne ce qu’elle veut ». 
Elle me regardait amoureusement, étourdie par l’excitation, puis elle me sourit tendrement, avant d’enfouir sa langue dans ma bouche. Je mis ses jambes sur mes épaules. Elle s’abandonnait totalement dans mes bras. Des gouttes de sueur perlaient sur son front malgré la brise marine, son cœur tambourinait tellement fort, que j’avais l’impression qu’il battait dans ma poitrine. J’étais plus à l’écoute que jamais. Elle n’était plus loin, je le savais : je le sentais. Je libérai ses jambes des mes épaules et instinctivement, elle les enlaça aux miennes, plaqua ses mains sur mes fesses avant d’ordonner : « Comme ça ne change pas…Continue comme ça… » Puis je l’entendis marmonner quelque chose, ça ressemblait à un je t’aime auquel je répondis en écho.
Sous moi, elle bougeait de plus en plus vite. Je sentais son vagin qui se resserrer sur mon sexe tendu à bloc. Cette sensation décuplait mon excitation et me poussait à la prendre plus vite, plus fort, plus loin. Elle jouit. « Mission accomplie » Elle m’accompagnait vers mon ascension. Ma jouissance fut explosive, j’en tremblais de la tête aux pieds.
-Chuuuut……
« Vanessa me calme, me berce, m’apaise. Elle fait courir une pluie de petits baisers sur ma tête et mon visage, jusqu’à ce que je sois plus détendu. Je resterais bien là en elle toute une éternité ». 

Allongée sur une chaise longue je lézardais au soleil « comme si je n’étais pas déjà assez noir ! loool »
Stanley lui profitait de l’eau. Il me criait :
-Chérie elle est bonne ! Tu devrais venir !
-Je viendrai te rejoindre plus tard ! Lui criai-je. Avant de remettre mes lunettes de soleil sur mon nez et d’essayer de faire la sieste.
Samedi après midi la plage était moins bondée et ce serait dommage de ne pas en profiter de la plage.
Pendant combien de temps m’étais-je endormie ? Une demi-heure ? Trois quarts d’heure ? Qu’importe ! J’étais suffisamment reposée et c’est tout ce qui comptait.
Stanley était sortant de l’eau était beau comme un Dieu grec. J’admirais la plastique irréprochable de mon homme. Il avait bien fait d’insister pour que nous venions en week-end sans le petit. On avait vraiment besoin de se retrouver. C’est vrai que depuis que j’étais maman il y avait que pour Noah-Vanley. « D’ailleurs il me manque mon petit bout ! Et si j’appelais Cynthia pour savoir si tout se passe bien ? » Je reposais mon téléphone portable. « S’il y avait un problème elle m’aurait appelée. Je ferai mieux de profiter de mon week-end en amoureux ! »
-Bien dormi mon cœur ? Stanley se tenait au dessus de moi le corps ruisselant, avant de poser sur mes lèvres un baiser salé.
-Huuummm….Je me suis bien reposée après l’exercice de toute à l’heure ….
-Je ne vois pas de quoi tu parles, dit-il en souriant.
-Moi non plus….
Il s’allongea près de moi avant de me dire :
-Tu viens on va jouer à la chasse au trésor !
-La chasse au trésor ? C’est quoi ce jeu ? 
-Viens !
Sans attendre que je me lève de ma chaise longue, Stanley me souleva.
-Bon la règle du jeu est simple, j’ai planté un trésor là dans le sable pendant que tu dormais. Et il faut que tu le retrouve.
-Et tu ne me donnes aucun indice ? 
Il me regarda l’air malicieux.
-C’est très petit et ça brille donc il faut que tu le cherches avec beaucoup de délicatesse.
-Pfff…Je n’ai jamais été très douée pour retrouver des objets enterrés dans le sable. .. Aide-moi !
-Ah ! Je crois que j’ai trouvé quelque chose….
Effectivement Stanley sortit quelque chose enfoui dans le sable, ça ressemblait à un caillou noir.
-Tu as dit que c’était petit et brillant !
-Oui en effet …
-Mais ce que tu tiens dans ta main n’est pas petit et brillant …
Je le regardais et me demandais à quoi il était entrain de jouer. « Roo toujours lui et ces jeux bêtes là
! »
-Ne sois pas impatiente…
Comment pouvais-je ne pas être impatiente ? Primo je n’avais pas envie de jouer, deuxio je n’avais pas envie de quitter mon transat. J’aurais bien continué à me prélasser tranquillement. 
-Regarde…dit Stanley. Que dis-tu de ça ? N’est-ce pas petit et brillant ?
Il venait d’ouvrir ce que je pensais être un caillou noir. L’écrin contenait une bague. Les informations se bousculaient dans un compartiment de ma tête avant d’arriver à mon cerveau. Stanley s’agenouilla devant moi.
-Vanessa Claudia Mourima Pambou, veux-tu m’épouser ?
-Je…Je….Oui….
Des larmes d’émotions eurent vite fait d’emplir mes yeux et de ruisseler sur mes joues. Je m’empressai de les essuyer. « Tu es trop émotive Vanessa ! » Stanley passa l’anneau serti de diamant à mon annulaire gauche et déposa sur mes lèvres un doux baiser auquel je répondis langoureusement.

FIN

© PLUME 241
Textes protégés (Copyright France Référence du dépôt DC7G1G3)

MISS CHOCO NOIR