CHAPITRE 5 : première étape du rêve achevée

Dakar, Sénégal

Zahra Ahmed

   Nous venons tout juste d’atterrir à l’aéroport international de Dakar Blaise Diagne il est 22h. J’étais tellement émerveillé par la beauté de la ville car il faut l’avouer, vu de haut, c’est une ville très magnifique. Avec le clignotement des lumières, on a l’impression d’être dans une ville européenne, et l’océan qui entoure la ville lui donne un de ces charmes. Je n’arrive toujours pas à croire que je suis enfin au Sénégal, depuis le temps, j’en ai rêvé. Mon départ n’a pas été facile car maman était persuader que je n’allais plus revenir mais rien était bien sûr, il fallait qu’on me choisisse. Je n’ai pas dit la vérité au bureau et j’ai juste pris mes congés car le période était même d’abord proche. En même temps, je ne vais perdre mon boulot actuel sans avoir décrocher le prochain.

Je descends de l’avion et me dirige vers la sortie afin de récupérer mon petit trole. Apres les formalités de Douane et d’émigration, je vais dans la salle de l’aéroport et j’aperçois un monsieur  tenant une pancarte avec mon nom y mentionné.  Je

Moi : bonjour, je suis Nabilah ahmed

Lui : bonjour madame, je suis Cissé, de la part de MBC pour vous servir. Dit-il en me passant sa carte d’identité

J’avoue avoir pas compris grand-chose, tellement c’était rapide mais c’est aussi ça le charme du Sénégal, un ton très particulier et bien différent de nous autre camerounais.

Il prend ma valise et nous nous dirigeons vers l’extérieur ou il y’avait des gens qui se trouvait d’autre avec des pleurs de joie dans un wolof très rapide.

Il a installé ma valise dans le coffre, tandis que moi je me suis assise à l’arrière. Je contemplais le paysage durant le trajet et vu de près, la ville était bien plus belle. C’était juste à couper le souffle. Il s’y dégage une chaleur même a cette heure de la nuit mais je pense pouvoir gérer car Douala non il ne fait pas frais.

        Nous sommes arrivés au Radisson hôtel Dakar Diamniadio vers minuit passé. Le monsieur s’est chargé de gérer les formalités de mon installation qui était attendus apparemment et avec le groom, je me suis dirigé vers ma chambre.

Cissé : je serai là demain à 10h pour vous amener a l’entreprise

Moi : à 9h plus tôt, je ne voudrais pas de retard pour mon entretient.

Lui : d’accord.

Moi : merci bonne nuit

    J’étais logée dans une suite bien majestueuse et très bien décorée. La chambre était bien grande et doter d’un mini salon avec un canapé trop jolie. Je tombais de fatigue mais il fallait que je visite les lieux. Les placard étaient bien grand et il y avait des peignoir et des pantoufles a l’intérieur. Le lit était dresse de draps blancs et viole avec des cousins de même temps beaucoup d’oreillers pour mon plus grand bonheur et une couette en soie. Il y’avait 6 lampes a chevets, d’autre suspendu au mur et d’autre sur les chevets de lit. J’avais une vue panoramique sur la baie de par mon balcon et je pouvais apercevoir de loin l’océan.il y’avait une table de bureau et une chaise surement pour ceux qui aimerait travailler et ça tombe bien pour moi. J’avais une énorme télé accrochée au mur. Dans la douche, il y’avait une énorme baignoire et des et des produits de douche bien odorants. Et bah ça commence bien mon séjour.

         Je me suis fait couler un bon bain aux sels de mer avant de commander à manger en attendant, je rattrapais mes prières. J’ai appelé mes parents et on a causse avant de m’endormir littéralement fatiguée.

  Je me suis lever très tôt le matin car bien qu’étant fatiguée, j’étais trop nerveuse pour m’endormir. J’ai pris mon pc pour avancer dans mon boulot et attendre le chauffeur pour partir. J’étais très anxieuse et j’avais déjà peur. Et si je le voyais ? Es’il est marié ? Et si et si ? Bref autant de chose. Du coup, je commençais un peu à regretter ma venue car je me rends compte maintenant de ma subjectivité.

    J’ai fini ce que j’avais à faire et j’ai pris une douche en sortant de ma valise un ensemble tailleur chic couleur parme et des escarpins Dior de couleur dorée. J’ai attaché mes cheveux en chignon et un coup de maquillage bien ressortis en traçant un eye-liner pour ressortir mon regard et du contoring pour les traits de mon visage. En bas de ma veste, j’avais un chemisier blanc et donc j’ai mis des perles à mon oreille. J’étais devant la grande glace sur la porte des placards et j’étais vraiment satisfaite de moi. Je me sentais belle et j’avais une assurance que tout allait bien se passée. J’ai pris un sac Gucci de couleur noir et ce oint ajoutait un peu plus de feeling à mon habillement. Un rouge à lèvre bien rouge nue, je parsème on corps de mon éternel One million de Pacco rabane et a exactement 9h, je descendais a la réception attendre le chauffeur. Les gens me dévisageaient mais je n’en faisais pas cas car rien ne pouvait plus m’arrêter ou me déstabiliser  a cette étape.

J’ai trouvé Cissé qui parlait a la réceptionniste pour m’appeler et à ma  vue, il a laissé échapper un waoo sonore.

Lui : excuser moi mademoiselle mais vous êtes bien trop belle ce matin, on ne dirait pas la même personne

Moi : je suis cendrillon, c’est un secret.

C’est dans cet humour que nous avons pris le chemin en direction du bureau MDC. J’avais mes lunettes de soleil tellement la canicule de ce jour était de taille et il parait que c’était comme ça dans cette ville. Cissé jouait les guides en me parlant des quartiers qu’on traversait et des habitudes des gens qui  résident.

Moi : et bah je peux rentrer au Cameroun en paix quoi j’ai déjà tout vu de Dakar avec toi

Lui : mais non mademoiselle, vous n’avez rien vue. On n’a même pas fait le quart de la ville. Dakar à lui seul c’est un pays et vous n’avez pas vu Thies, le Fouta, mbour. Et bien plus.

Moi : mais waoo waooo. C’est bien plus beau que dans mes rêves.

1h30 plus tard avec le trafic j’arrivai pile poil devant l’entreprise et j’ai une trentaine de minutes d’avance. Ça m’avantage. L’immeuble était assez imposant et l’enseigne montrait bien que ce n’était pas une petite structure. Je n’osais pas lever ma tête pour voir la taille de ce dernier car les vertiges et le soleil ne me permettaient pas. Je me suis arrêté une bonne minute essayant de reprendre mon souffle et me préparer psychologiquement si jamais on allait se rencontrer. Je ne voulais plus tout à coup le voir. Je n’étais pas prête à vivre cela maintenant.

    J’étais a présent a la réception en attendant l’ascenseur car Cissé était en train de parler avec le concierge. Il revient et nous prenons l’ascenseur mais sauf qu’au moment de la fermeture des portes, un homme habillé de façon bien élégante le rattrape de justesse et nous souffle un bonjour.

Lui : bonjour

Moi : bonjour

Il a commencé à échanger avec Cissé en Wolof et moi je n’étais plus là. Je tremblais de toute mes forces rien qu’à la pensée de le voir aujourd’hui. Reste à espérer que je ne vais pas m’évanouir.

   

USMAN NDIAYE

 Ce matin comme tous les lundis, je suis en trop plein d’énergie  pour attaquer la semaine car j’ai pu profiter de mon week-end au max. cette semaine je n’ai pas fait une virée nocturne avec les amis car le boulot m’avais bien épuisée. Je m’appelle Usman Ndiaye, j’ai 32 ans et je suis wolof. Je suis très grand de taille et je suis un peu ou trop beau et je suis bien noir, mais bien musclé aussi. Bref je ne sais pas. Je sus le directeur adjoint de la société  MDC depuis 3 ans maintenant car je travaillais avant dans une société de téléphonie mobile avant de démissionner et venir travailler avec mon frère et ami Diallo. C’est une bonne personne, qui t’incite à aimer le travail et en plus, je préfère travail pour une société de mon pays que d’enrichir les occidentaux. Ils nous ont assez pillés comme ça.

Je ne suis pas encore marié tout simplement parce que je ne suis pas stable émotionnellement et pas prêt du tout à me mettre la corde au cou. J’adore les femmes comme tout homme mais moi les femmes qui m’attirent sont des femmes intelligentes. Je ne résiste pas à ces dernières car cela me fascine au plus haut point. Mes parents tiennent vraiment à ce que je ma mari et je devrais y penser avant qu’on ne me coltine une cousine comme Diallo. Car il faut avouer les sénégalais bien qu’étant développé avec  l’évolution et tout, ils restent attacher à certaines traditions comme les Guinéens, ils prônent les mariages inter-famille mais moi, ma femme je la veux différente, j’ai vraiment envie de me marier avec une personne d’une autre nationalité pour commencer le changement dans ma famille. Nous sommes trop entremêlés.

  J’avale d’un trait le contenu de la tasse de café en me précipitant rapidement vers le bureau car avant, je dois passer régler quelques formalités administratives et je suis déjà en retard. Je   fais rapidement pour finir et partir au bureau. J’arrive dans les locaux à 11h moins et j’étais très pressé de monter pour ne pas être en retard pour la réunion. Je rattrape de justesse l’ascenseur qui se refermait sur un couple. Je souffle un bonjour mais après quelques secondes, une force m’attirait de ma droite, un sentiment m’y appelait, et j’étais obligé de me retourner pour tomber sur une femme tellement belle. Elle avait quelque chose de bien différent qui émanait en elle. Je ne savais pas cet ascenseur avait une odeur mais je crois bien que ni moi ni le chauffeur sentions aussi bon. Elle ne faisait pas attention à moi mais moi j’étais bien trop attiré par ce petit visage qui avait l’air stressé. Elle était juste comme un petit ange.

      Le chauffeur essayait de faire la causette mais moi je n’étais pas du tout intéressé par la discussion. Heureusement pour moi que le bureau se trouvait au 21 ème et donc je pourrais relooker cette créature et quelle chance elle va aussi chez nous.

Arriver au niveau de descendre, nous la laissions passe devant et j’en profite pour rincer mes yeux sur son postérieur bien rebondit. Elle était vraiment la femme parfaite pour moi. Tous ce qu’il faut, où il faut.

   Elle s’est diriger vers la réception et moi vers mon bureau car je ne voulais pas que les autres remarquent ma gène. Je me dirige directement chez Diallo qui était assis face à son ordinateur. J’entre et je m’assoie sur le sofa de tout mon poids.

Lui : yeah mec ça va aller ?

Moi : non non

Lui : raconte

Moi : je pense que je viens de vivre un coup de foudre

Lui : et bah

Moi : mais sérieux, cette fille elle est juste trop belle quoi, il me la faut

Lui : oh oh doucement toi. Tu l’as vu ou ?

Moi : elle est ici

Lui : hummm

Moi : on aurait dit un ange venu du paradis

Lui : j’aimerai bien la voir celle-là. C’est bien une première fois que tu me parle d’une fille

Moi : je vais l’épouser

Lui : oh ohh mais attention type. Ne t’en mêle pas les pinceaux frère. Doucement

Moi : pouff

Lui : va prendre un verre d’eau ou une tasse de thé, un soda, tout ce que tu voudras mais remet moi tes idées en place, on a réunion dans 10min.

Moi : de toutes les façons, tu ne pouvais pas comprendre

Lui : je suis un homme marié je te rappel

Moi : ah ouais ?Commence d’abord à dormir avec ta femme et après tu pourras être peut être considérer comme un homme marié.

 Je suis sortie en arrangeant bien mon costard pour me diriger vers la réceptionniste et avoir plus d’infos sur la belle inconnue.

Moi : dit moi Cathy, qui était la femme avec qui tu parlais il y ‘a quelques minutes ?

Elle : elle est là pour un entretient à 11h

Moi : super trop super

Elle : pardon monsieur ?

Moi : rien. Et qui se charge de son entretient ?

Elle : le Daf vu que c’est pour le poste de contrôleur interne

Moi : il est oùIbrahim ?

Elle : dans son bureau

Moi : ok merci

Je vais dans le bureau d’Ibrahim, et je le trouve en train de sortir pour aller surement retrouver la belle inconnue.

Moi : bonjour bro

Lui : bonjour

Moi : je peux te demander un service ?

Lui : dit toujours

Moi : je voudrais te remplacer pour l’entretient avec la fille pour le poste de contrôleur interne

Lui : humhumm je pense que tu as une idée dans la tête

Moi : je t’en prie stp ma vie est en jeu là

Lui : tu n’as pas une réunion là maintenant ?

Moi : ça sera bien sans moi pour aujourd’hui

Lui : bon fait toi plaisir

Moi : yeesssss. Je t’en revaudrais ca

Lui : pas de promesse en période de joie s’il te plait

Il me fait une tape à l’épaule et me laisse planter là. Qu’en a moi, je me dirige vers la réception pour faire appelle ma belle inconnu. A nous deux ma belle colombe.

 

…………  A SUIVRE