Tout ressemble de nom et de lieu ou encore de vie ne serait que pure coïncidence._*

 

Tire : NADA.

 

Auteur : St Daniel

 

Episode 5

 

-         Ecoutez vous deux, j’ai un diner là  et je me dois d’être en moi donc ne venez pas m’offrir une tête de diable.

-         On est là juste pour discuter, on ne veut pas d’une histoire.

-         Et bien votre discussion va devoir attendre.

 

Je les ai dépassés après avoir  mis une dîne avec une chemise et je me suis rendu au salon pour récupérer ma clé de la maison quand je tombe sur maman qui se tenait assise dans mon fauteuil que j’ai payé avec le salaire d’un mois de ménage dans une maison d’enfer. Je l’ai regardé très furieuse quand elle se lève et se tient debout face à moi comme quelqu’un qui voulait prendre un être dans ses bras.

 

-         Ma fille …

-         Je ne suis pas ta fille !!! (crie-je)

-         D’accord, comme tu veux. Mais écoute-moi s’il te plait.

-         Tu sais ce qui me ferait plaisir ? Que tu sois hors de ma maison.

-         Si elle sort, on s’en va nous aussi. (me dit Mehdi et Inaya)

-         Ah je vois, donc c’est pour ça que tu es revenu ? Pour me prendre ce qui m’est le plus cher ? Bien jouer.

-         Non, Nada. Si je suis là c’est parce que ma place est à côté et que je suis votre mère.

-         Notre mère tu dis ? Où était- elle quand je me suis secouée la tête pour nourrir cette famille ? Quand je travaillais jour comme nuit pour instruire ces deux là ? Où était ce soit disant notre mère quand je dormais sous la poubelle des riches parce qu’il fait nuit et que je ne peux rentrer de peur d’être violé ? Cette femme qui donne l’amour où était-elle !

-         J’ai plein de défauts, je le sais, mais hélas je ne peux rien faire pour corriger tout cela. J’aimerais rattraper le temps perdu. Nada, je t’en supplie pardonne-moi.

-         Le pardon n’effacera pas cette cicatrice que j’ai sur le cœur ! Et vous, si vous vouliez la suivre sachiez que je ne vous retiens pas, mais si vous sortez ne revenez plus jamais. Me suis-je fait comprendre ? (J’ai haussé la voix à laisser libre court à mes émotions)

 

Je crois que pour cette fois j’ai laissé la colère prendre le dessus. Je ne m’attendais pas à voir cette femme dans moi ma maison et jusqu’à ce qu’elle se fasse une place dans mon canapé. Vraiment elle a du culot. Je ne suis pas dans mon assiette donc je crois que je vais oublier ce dîner et aller me libérer l’esprit. Sur ce je me rends chez Elodie qui se trouve à quelques mètres de chez moi.

 

-         Toc-toc !

-         C’est qui ?

-         Elodie, c’est moi, Nada.

 

Elle vient m’ouvrir la porte et j’entre. Je cours chercher un verre d’eau que je remplit d’eau puis vient prendre place. Chez Elodie c’est un peu comme chez moi donc  je me contente de me mettre à l'aise. Je me suis allongée dans son divan et elle est venue prendre place dans le fauteuil au sommet de ma tête.

 

-         Euh c’est moi qui perd la mémoire ou tu étais bien censé te retrouvé à un rencard à cette heure.

-         Humm… Tu peux imaginer qui vient de se lever de mon canapé ?

-         Qui ?

-         Ma mère…

-         Non, elle sort d’où celle-là ? Après tant d'années c’est maintenant que tu as un peu de paix sous le toit qu’elle réapparait ?

-         Le diable existe hein…

-         Non ça c’est de la sorcellerie. Elle est venue faire quoi même.

-         Son motif est qu’elle veut rattraper le temps perdu, qu’elle veut vivre avec ses enfants. Elle parlait comme si on avait de l’importance à ses yeux.

 

Elodie se lève et court dans sa chambre puis revient avec un tissu orange qu’elle me jette.

 

-         La colère n’est pas de bonne compagnie, tu le sais très bien. Voilà ce que je propose, tu mets ce truc et tu te rends au rancart comme convenu.

-         Quoi ? Tu as vu ma tête ? Et je dois te rappeler qu’il est l’heure dépassée de deux heures ?

-         Dit donc tu oublies vite hein. Ce n’est pas une tresseuse qui est là ? Et tu ne peux pas te procurer la clé de sa chambre ?

 

J’ai enfilé la robe qu’elle m’a prêtée puis Elodie m’a arrangé les cheveux et j’ai pris un taxi pour l’hôtel. Elodie et moi on a la même taille et la même forme, seulement que nos numéro de chaussure sont différents. Elle a un minuscule pied. Arrivé à l'hôtel, je me sers de la carte de présentatrice pour accéder à sa chambre. Dès que j’entre dans la chambre, je me dirige vers le piano que je commence à jouer. Une minute après, il a remarqué la présence de quelqu’un et il a quitté la belle vue de la terrasse pour voir qui quand il tombe sur moi. Je reconnais qu’il est élégant dans ce costume ciré.

 

-         Nada ?

-         Un jour une vieille riche m’a dit ceci : « L’art de l’amour est une anecdote à étudier mais tout comme l’école ne garantit pas un travail après l’étude il faut savoir saisir sa chance. » Donc je vais saisir la mienne. (je parle tout en m’approchant de lui jusqu’à ce que je lui prenne les lèvres)

-         Oh là c’est moi qui suis tout éblouie.

-         Tu veux bien être cet homme pour moi ?

-         Et si je commande un truc pour qu’on en parle autour de la table ?

 

Il n’a pas encore fini de dire quand on toque à la porte et que la voix grave nous dit « c’est le vieux ».

 

-         C’est qui le vieux ?

-         Disons quelqu’un qui est comme un père pour moi.

-         Donc tu t’es servi de tes connaissances pour …

-         Dit plutôt que l’amour rend aveugle.

-         Tu mérites plus que de l’amour.

 

Le vieux nous laisse la commande et Daniel lui donne quelques billets puis le remercie. Après le départ du vieux on s’est mis à table avec un bon champagne rouge, le symbole de l’amour.

 

A suivre …_

 

Episode 5

 

_Rendez-vous demain à 20h pour la suite._

   

 Le rêve est un péché si ça ne se réalise pas. À quoi sert l’ambition si on ne peut pas atteindre notre rêve au prix de l’humanité ?? L’humanité restera témoin et gravé de mon rêve à tout jamais. Je suis et restera immortel.

 

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