Chapitre 5 : J'en ai marre ( suite )

Write by La Vie d'Ielle

Chapitre 5 : J'en ai marre !






**** Marthe 



Quand je suis enfin arrivée à la maison je suis directement allée dans la chambre de Nedra en espérant Qu'elle y soit mais en ouvrant la porte j'ai trouvé sa lampe de chevet au sol, cassée.


Moi : Nina ?



Moi ( ramassant la lampe ) : Nina ? Kevin ?



Moi ( sortant de la chambre ) : Nina ?


Arthur : Je peux savoir pourquoi tu cries ainsi ?


Moi ( le regardant ) : Qu'est-ce qui s'est passé ? C'est quoi ce badage sur ton front ( m'approchant de lui ) ?


Arthur ( reculant ) : Reste où tu es, tu es venue pour finir le travail ?


Moi : De quoi tu parles ?


Arthur : Franchement merci Marthe, merci. L'homme est vraiment méchant… Même toi, ma propre femme, je ne l'aurai pas cru de ta part…Autant de méchanceté.


Moi ( ne comprenant pas ) : Je ne comprends pas de quoi tu parles Arthur, sois clair.


Arthur ( haussant le ton ) : QUE JE SOIS CLAIR ? OK. Ta douce fille que tu passes le temps à défendre, celle là même qui se croit toute permise dans ma maison, en plus du fait qu'elle m'accuse d'une chose ignoble il se trouve qu'elle voulait aussi me tuer.


Moi : Qu'est-ce que tu raconte ?


Arthur : Tu es bouchée peut-être ? Je te dis qyta bâtarde de fille a voulu me tuer avec une lampe de chevet. 


Moi : Qu'est-ce qui s'est passé pour qu'elle agisse ainsi ?


Arthur : Ma foi, même là tu doute de moi ? 


Moi : Je veux juste savoir ce qui s'est passé, je veux comprendre.


Arthur : Il n'y a rien à comprendre. Ta fille voulant nous séparer a inventé toute cette histoire mais comme elle voit que ça ne fonctionne pas elle a décidé se s'y prendre autrement. Résultat, je me retrouve avec une blessure sur la tête du fait d'un objet lancé par ta fille.


Moi : …


Arthur : Tu n'auras qu'à demander à Nina, elle était là. DIEU merci.


Moi : Où est-elle ?


Arthur : Où est qui ?


Moi : Nedra.


Arthur : Parce que tu penses réellement que après ça je veux Savoir où elle se trouve ? 


Moi : …


Arthur : Marthe as-tu, un seul instant, écouté ce que je viens de te dire ? 


Moi : …


Arthur : Pffff ( s'en allant ).


Dès qu'il est parti j'ai pris place dans le canapé en prenant ma tête entre mes mains.


Moi : Jusqu'à quand serais-je punie pour mon écart Seigneur ? C'est quoi ça encore ?


Je prends mon téléphone, compose le numéro de Nedra mais au même moment Nina rentre.


Moi ( coupant l'appel ) : Ah, Nina.


Nina : Bonjour Maman.


Moi : Dis-moi tu es sortie à peine ou bien ça fait longtemps ?


Nina : Ça ne fait pas longtemps, je suis allée acheter de quoi donner à papa pour ces maux de tête après ce qui s'est passé ici.


Moi : En parlant de ça, as-tu tout vu ? Je veux savoir tout ce qui s'est passé.


Nina : Bien sûr que j'ai tout vu, j'étais là et je peux t'assurer que Nedra est malade.


Moi : Je ne t'ai pas demandé de faire des commentaires mais plutôt de me dire ce qui s'est passé.


Nina : Ce qui s'est passé c'est qu'elle a voulu tuer papa.


Moi : Nina, je t'ai demandé quelque chose donc dis-moi simplement ce qui s'est passé.


Elle m'a raconté tout ce qui s'est passé.


Moi : Tu es sûre de ça ?


Nina : J'étais là.


Moi : Je sais aussi que tu es capable d'exagérer.


Nina : Maman, j'étais là. J'étais là et j'ai entendu toute leur conversation. J'ai entendu tout ce que papa lui disais et de ce que j'ai pu comprendre, Nedra ne cherche qu'à vous séparer.


Moi : Qu'est-ce que tu en sais ?


Nina : J'ai tout entendu je te dis. Papa lui demandais pourquoi elle agissait ainsi, il la suppliait même de dire la vérité parce que leurs différends ne devraient pas créer tout ça.


Moi : ...


Nina : Maman ,Nedra devrait être reconnaissante tu ne pense pas ? 


Moi : Laisse moi seule. 


Elle est allée je ne sais où et moi je suis allée dans ma chambre, Arthur y est.





**** Arthur




J'ai pris ce que Nina m'a apporté pour le mal de tête que j'ai, Marthe est venu me trouver quelques minutes plus tard. 

Je pense que je viens de faire la chose que j'aurai dû faire depuiq longtemps, mettre cette petite à la porte. Maintenant que c'est fait je peux tranquille vivre mon foyer avec ma femmes et mes enfants.

J'espère tout de même que là où elle est partie elle ne reviendra plus jamais. Franchement, on se portera mieux sans eux. 

Le fait que Nina ait été joue en ma faveur, elle racontera à sa mère ce qui ne fera que conforter tout ce que je disais à Marthe.


Moi : Tu ne vas rien dire ?


Marthe ( téléphone à l'oreille ) : …


Moi : Marthe ? Ne suis-je pas en train de te parler.


Marthe ( m'ignorant ) : …


Moi ( me redressant ) : JE TE PARLE !?


Marthe : TU VEUX QUOI ? TU VEUX QUOI ARTHUR ? Tu n'es pas fatigué de me crier dessus ? C'est toi qui me laisse en route et là encore tu veux en rajouter ? Est-ce que tu pourrais un seul instant ne pas m'acculer ?


Moi : Eeeeh !! Répète un peu pour voir ( me plaçant devant elle ).


Marthe : Arthur j'ai juste envie d'appeler Nedra et…


Moi : Cette même Nedra qui m'a lancé cette lampe sur le visage ? Je te parle tu manipule ton téléphone ( lui arranchant ). 


Marthe ( se levant ) : Remets le moi.


Moi : Tu ne l'appelleras pas et elle ne reviendra pas dans cette maison.


Marthe : Et pourquoi pas ?


Moi : Parce que j'ai décidé.


Marthe : Tu l'as chassé c'est ça ? C'est ça ?


Moi : Je ne l'ai pas chassé, elle est partie d'elle même et dans ce même élan, elle ne reviendra pas dans ma maison.


Marthe : C'est mon enfant je te rappelle.


Moi : Que tu as fait hors mariage… Un enfant , fruit de ton infidélité que j'ai accueilli dans ce mariage et que j'ai élevé comme ma fille… Ce même enfant qui aujourd'hui veut détruire notre mariage ?


Marthe : Elle ne voudrait jamais une telle chose… Elle a juste besoin de lnatten, cette attention que je te porte tant à son détriment tout ça parce que tu me rappelle à chaque fois ce que j'ai eu à faire.


Moi : Aussi longtemps que nécessaire Marthe, je te rappellerai quelle femme infidèle tu as été. Tu comprends ça ?


Marthe : Au même titre que Nina et Kevin, elle a le droit d'être dans cette maison qu'importe de quelle relation elle a été.


Moi : Oh, tu es sûre de cela ?


Marthe : Arthur c'est mon enfant.


Moi : Et apparemment pas le mien.


Marthe : Elle n'a rien fait qui puisse faire en sorte qu'elle ne revienne dans cette maison.


Moi : Marthe, est-ce que tu comprends qu'elle tente juste de nous séparer ?


Marthe : Remets moi mon téléphone s'il te plaît , s'il te plaît. Elle est partie sous l'effet de la peur par rapport à ce qu'elle a eu à faire. Elle n'a nul autre endroit où aller, elle ne  peut rester dehors seule.





**** Nedra





Je suis restée debout sans bouger, la colère que  je ressens n'a pas de nom. Je vois bien qu'il  saigne mais ça ne me fait tellement rien, j'ai l'impression que ça me soulage de le voir avoir mal.


Nina : Tu es folle Nedra ?  Papa... Vas me  chercher la trousse de soins… Nedra !!


Je n'ai pas bougé et elle est allée elle-même.

Derrière elle j'ai récupéré mon sac et mon téléphone et je suis sortie malgré son interdiction.


Papa : Reviens ici !


Nina : Ta famille et toi, mourrez en paix.


J'en ai marre… j'en ai marre !!


Je marche depuis et c'est la même scène qui tourne dans ma tête. 

Inconsciemment, j'ai erré jusqu'à 22h dans la rue et là je me retrouve à Louis. 

Je ne sais où je vais et où aller, je marche pour marcher, sans aucune direction. 

J'ai vu un groupe de filles donc je suis allée m'asseoir pour ne pas me retrouver dans un endroit seule le temps de correctement réfléchir à l'endroit où je vais passer la nuit.


... : Eeh la nouvelle, vas ailleurs.


Moi ( ne comprenant pas ) : …


… : Tu ne comprends pas ?


Moi : C'est avec moi que tu parles ?


… : Non, avec un mur.


Moi : Je ne comprends pas.


Je n'ai pas compris, je me suis juste retrouvée encerclée.


… : Ici c'est notre coin, lève toi et va ailleurs.


Moi : N'ai-je pas le droit de m'asseoir où je veux ?


… : Pas ici. Soit tu te lève, soit on te lève.


Moi ( me levant ) : Vas-y, que je vois


... : Elle est nouvelle et elle fait la belle en plus. On ne t'a pas appris à te faire toute petite de là où tu viens ? Je ne vais pas me répéter, lève toi de là et cherche toi un autre endroit.


Au moment où je voulais répondre une autre fille est venu se placer au milieu.


Elle : C'est quoi le problème ici Alvine ?


Alvine : Le problème ici c'est que cette fille , personne ne sait d'où elle sort et elle se met sur notre trottoir. Qu'elle se casse d'ici.


Elle : Votre trottoir ? Qui t'a donné ce trottoir en propriété ? Si elle veut se mettre là, elle se met là.


Alvine : Macie, ne commence pas. Tu es toujours celle qui est contre ce que tout le monde pense.


Elle : Tout le monde pense quoi ?


Alvine : Macie s'il te plaît.


Elle : Laissez la tranquille et allez-y gratter les vitres qui se baissent, c'est la route de tout le monde.


Elles sont parties sans rien ajouter.


Moi : Merci.


Elle ( me regardant ) : Que fais-tu ici et d'où sors tu ?


Moi : Pardon ?


Elle : C'est ta première fois ici ?


Moi : Première fois ? Je ne vois pas de quoi tu parles.


Elle me regarde longuement puis reprend la parole.


Elle : Je vois, tu ne sais pas du tout de quoi elle parlait c'est ça ?


Moi : J'avais besoin de m'asseoir, c'est ce que j'ai fait.


Elle : Tu as choisi le mauvais coin pour cela.


Moi : Pourquoi.


Elle : C'est quoi ton prénom ? 


Moi : Nedra.


Elle : Mon prénom c'est Macie.


Moi : Merci encore Macie.


Macie : Ce n'est pas tout ça mais il faut que j'y aille. Tu ne peux rester ici.


Moi : Au final tu les rejoins ?


Macie : Nullement juste qu'il n'y a rien pour toi aussi.


Moi : Je ne cherche rien, je veux juste réfléchir.


Macie : C'est dangereux ici, il y'a des bangandos partout et en plus on travail nous.


Moi : Vous travaillez ?


Macie : Écoute Nedra…


Elle arrête un taxi et me demande ma destination.


Macie : Quoi ? Tu ne sais plus où tu vis ?


Je vis où ? 

Je ne peux retourner chez ma mère.

Elle m'a appelé tout à l'heure mais je n'ai pas répondu. Elle m'a fait un message me disant de rentrer à la maison mais je ne vais pas le faire, je ne veux surtout pas croiser cet ignoble homme.



Macie : Eh oh !!?


Moi : Je ne vis nulle part.



Macie : Hein ?


Le taximan n'a pas attendu, il a démarré.

Elle s'est tournée vers moi.


Macie : Ça veut dire quoi tu ne vis nulle part ?


Moi  …


Macie : Tu ressemble à quelqu'un qui a des soucis.


Moi : Oh que j'en ai .


Macie : J'aimerais bien t'écouter mais je ne suis malheureusement pas psychologue. Tu ne veux pas t'en aller, OK mais attends toi à ce qu'elles reviennent.


Elle est partie sans attendre.

Je suis restée assise là pendant longtemps sauf que cette fois-ci je n'ai pas eu la visite des filles, je me suis retrouvée entourée de garçons.


… ( voix d'homme ) : Eeh !! Laissez la tranquille.


On a tous regardé d'où provenait cette voix, Macie qui s'approche avec un ga.


Macie : Merci Emeric.


Emeric : De rien. Je ne l'ai jamais vu ici cette fille, elle est nouvelle dans le coin ? C'est ta copine ?


Macie : Euh oui.


Emeric ( se mordant la lèvre ) : C'est quoi la contrepartie  si je la veux ?


Macie : Euh on en reparlera d'accord ? Tu peux nous arrêter un taxi s'il te plaît ? Il faut qu'on rentre.


Emeric : Déjà ?


Macie : Oui oui.


Il a arrêté le taxi et a même ouvert la portière.


Moi : Où on va ? 


Macie : Monte simplement sauf si tu veux terminer ta soirée avec lui.


Je suis montée sans rechigner.


Le virus de la venge...