Chapitre 5: Premières rencontres

Write by Bidzime

Chapitre 5 : Premires Rencontres

*Aurore KASSA

*quelques heures plus tôt

Je me réveille lentement et surement après une nuit passée à suivre « Doctor Good » depuis mon ordinateur. J'ouvre complètement les yeux et me met à réfléchir à ma journée d'aujourd'hui. Il faut que j'aille à la clinique qui m'a recruté pour signaler mon arrivée dans le pays et surtout savoir quand je peux commencer les activités. Mais avant ça, j'ai envie de faire plaisir aux membres de la famille et surtout maman en leur préparant un bon petit déjeuner. Je me lève et me dirige vers ma douche pour brosser mes dents. Lorsque c'est fait, je descends à la cuisine où je trouve maman madeleine, « la dame de ménage » et ma nounou aussi. Elle est comme une deuxième mère pour moi. Je la trouve en train de battre des œufs

Moi, de bonne humeur : bonjour maman madeleine, comment tu vas ? Je lui dis en lui faisant un câlin tendre

Elle aussi, m'a beaucoup manqué. Je me rappelle que quand Bob me faisait des trucs méchants en l'absence de maman, c'est elle qui venait toujours me réconforter et me redonner le moral

Maman Madeleine : je vais bien ma fille et toi ?

Moi : ca va maman Mado. Les autres dorment encore ?

Maman Mado : oui

Moi : d'accord. Laisse moi préparer le petit déjeuner pendant que toi tu pourras faire autre chose

Maman Mado : d'accord merci. Je vais commencer à nettoyer le poisson que ta mère a fait sortir hier

C'est ainsi qu'on commence à s'affairer dans la pièce. Pendant qu'elle me raconte les déboires et péripéties de ses enfants. Je me contente simplement de la regarder et lui sourire.

Nous sommes dans une bonne ambiance. J'ai fini de faire le petit déjeuner et disposer les choses sur la table lorsque nous entendons les pas descendre les escaliers. Maman Mado et moi, on se tait aussitôt. On entend la personne tiré la chaise de la salle à manger et s'assoir. Je quitte la cuisine et me dirige vers la salle à manger pour voir de qui il s’agit. Une chose est sûre, soit il s'agit de papa ou de Bob. Maman prend toujours son temps pour quitter son lit. Alors c'est sans surprise que je trouve papa assis en train de se servir les œufs brouillés que j'ai préparé

Moi : bonjour papa

Papa, sans un regard : bonjour

Puis plus rien. Jusqu'à lors j'aimerais comprendre pourquoi tant de froideur et d’indifférence à mon égard ? Qu'est ce que je lui aurais fait. C'est une question que je me suis posé toute ma vie. On ne partage rien lui et moi. Le seul mot qu'il me dit c'est simplement lorsqu’il répond à mon bonjour. Rien de plus. Depuis que je suis arrivé, il ne m'a même pas demandé comment j'allais ou comment avait été mon voyage, mes études, rien de chez rien. Mais bon…

Je pousse un soupir et retourne à la cuisine où je fais un plateau pour maman composé de thé vert avec du citron, du gingembre écrasé avec une cuillère à soupe de miel et une grande bouteille d'eau. Maman ne mange jamais au réveil à cause de ses maux d'estomac. Elle commence toujours à manger vers les 12h. Donc entretemps, elle se contente de simple thé, tisane et eau. Lorsque j'ai tout ce dont j'ai besoin. Je monte dans sa chambre où je cogne et finit par rentrer. Je la trouve assise sur son lit. Elle vient de se réveiller apparemment

Moi, souriante : bonjour maman, tu as bien dormi ?

Maman : bonjour mon bébé, comment tu vas ? Moi je vais bien j'ai bien dormi

Je m'approche d'elle et pose le plateau sur son chevet avant de m'assoir sur le lit à côté d'elle. Je lui donne sa tasse qu'elle prend avec plaisir

Maman, savourant sa première gorgée : hum…ton thé m'avait beaucoup manqué

Moi, rigolant : hum maman. Il n'y a rien de fameux là, toi aussi . Juste de l'eau chaude, thé, citron et tout ce que tu sais là

Maman : non. Quand c'est pour ma fille c'est différent. C'est toujours meilleur

Je ne lui dis plus rien et me contente de lui sourire.

Maman, remarquant ma mine triste : qu'est ce que tu as mon bébé ? Je te vois triste.

Comment lui dire que je ne me fais toujours pas au mépris et l'indifférence de mon père ? Comment lui expliquer mes ressentiments sans l'attrister aussi dès le matin au reveil. Comment lui expliquer que depuis toujours, je cherche à comprendre pourquoi mon père m’ignore de cette façon ?

Maman : c'est Bob qui t'a encore embêté ?

Moi, rassurante : non maman t’inquiète. Tout va bien. Ne t'inquiètes pas s'il te plait

Elle ne dit rien et se contente de me regarder

Moi : je dois sortir tout à l'heure et aller en clinique où je dois commencer le boulot

Maman : ah bon ?

Moi : oui. Je dois leur informer de mon arrivée

Maman : d'accord

Moi : ah et aussi je pense que je serais avec Anthony après la clinique. Cela fait déjà une semaine que nous sommes arrivés et nous ne nous sommes toujours pas vu

Maman : ok

Moi, lui faisant un bisou : bon maman je te laisse tranquillement émergé de ton lit. Je m'en vais me préparer. Bonne journée

Maman : merci à toi aussi. Je t'aime ma poussine

Moi : moi aussi maman

Je me lève et sort de sa chambre. Depuis toujours, enfin depuis que je suis petite maman et papa n’ont JAMAIS partagé la même chambre. Ils font chambre à part et je vois que cela n'a toujours pas changé. Je me dirige vers ma chambre et m'apprête pour la clinique. Lorsque je suis prête je sors de la concession pour prendre le taxi. Je n'ai pas envie ni de prendre la voiture et encore moins le chauffeur. J'arrive à la clinique rapidement où je me fais savoir chez la réceptionniste qui me dirige au deuxième étage. Celui des patrons. J'y arrive rapidement grâce à l'ascenseur et je trouve une autre réceptionniste

Moi, dès que je me suis rapproché d'elle : Bonjour madame, désolée de vous déranger. Je suis Aurore KASSA. J'ai postulé pour la clinique, il y a quelques mois et j'avais été retenu pour une période d'essai. Mais sauf que j'étais à l'étranger et je viens pour signaler mon arrivée.

La réceptionniste, me souriant : bonjour. Oui, on se souvient. On vous attendait. Veuillez patienter, je vais vous signalez chez Docteur MBE NDONG et voir si il peut vous recevoir. Mais asseyez vous en attendant

Moi : d’accord merci

Je me dirige vers les fauteuils mis à nos dispositions et m’assoit patiemment. Aussitôt, la dame me demande de la suivre car le docteur m'attend. Je me lève et la suit à l'intérieur du bureau

La dame : monsieur, mademoiselle Kassa est là

Je le vois se retourner et lorsqu'il me voit, il a comme un moment d'arrêt et me scrute fixement que ça en devient gênant. Je baisse ma tête un peu intimidé . La dame de l'accueil semble même elle aussi gênée par cette situation étrange au point où je l'entends se racler la gorge

Docteur MBE NDONG qui semble enfin se réveiller de sa torpeur : euh, excusez moi. Bonjour, moi c'est docteur MBE NDONG. Il le dit en se rapprochant de moi et me tendant la main

Je saisis sa main et le regarde maintenant mieux qu'il est devant moi. Il est très bel homme. Je suis moi-même surprise de cette pensée. Qu'est ce qui m'arrive ?

Docteur MBE NDONG : et vous êtes ?

Moi :…

Docteur MBE NDONG, attendant ma réponse : …

Moi, me réveillant de ma léthargie : ah moi c'est Aurore Kassa. Celle qui a postulé pour le poste de médecin généraliste

Docteur MBE NDONG : ah d'accord. Veuillez vous assoir sil vous plaît. Fanny, vous pouvez nous laisser merci.

Il me dirige vers une chaise à son bureau avant de s'assoir derrière son bureau et me regarder fixement

Docteur MBE NDONG : alors madame…je dirais plutôt docteur Kassa et si vous me parliez de vous ?

Moi, un peu choquée : pardon ?

Docteur MBE NDONG réalisant la double connotation que sa question pourrait avoir : euh je veux dire, quel est votre parcours professionnel ? Précise t-il

Moi : ah d'accord. Donc lorsque j'ai eu mon bac au Gabon. Je me suis envolé pour la France pour faire les études de médecine. J'ai eu à plusieurs reprises…

Je me mets à lui relater mon parcours professionnel jusqu'à ce jour

Docteur MBE NDONG : d'accord…êtes vous marié ?

Moi, je suis encore choqué par cette question et il semble le remarquer puisqu'il ajoute

Docteur MBE NDONG : ne vous méprenez pas mais c'est juste pour que je sache si il faudrait vous ménager par rapport à certains programmes ou pas car vous savez nous sommes en manque d'effectifs donc nous avons besoin de personnes vraiment disponibles qui pourront faire la garde la nuit par exemple

Moi : d'accord je comprends. Je suis célibataire et sans enfant. Donc vous pouvez compter sur moi sans inquiétudes

Docteur MBE NDONG : d'accord

Moi : …donc je suis censé commencer quand ?

Docteur MBE NDONG : je vous laisse le temps de vous préparer et prendre vos dispositions toute cette semaine. Donc vous commencerez dès la semaine prochaine.

Moi : d'accord merci

On ne se dit plus rien. Il se remet encore à me regarder fixement. Et le même gêne revient

Docteur MBE NDONG : euh…je vois que nous avons fait tout le tour…donc on se retrouve lundi prochain ?

Moi : oui

Docteur MBE NDONG, se levant et me tendant encore la main, une fois de plus : bien. Passez une bonne journée docteur

Moi aussi je me lève et lui sert la main avec un sourire timide

Moi : merci à vous pareillement

Nos mains restent encore serrées une seconde de plus puis on finit par se lâcher. Je prends mon sac et sort de cette pièce presqu'en courant le cœur battant. Qu'est ce qui s'est passé là dans cette pièce ?

Je dis au revoir à la dame d'accueil et sort de la clinique rapidement. Lorsque j'arrive à la route, je prend un grand souffle. Ce médecin était vraiment étrange…je prends mon téléphone et lance l'appel vers Anthony

Anthony : oui ma poulette, à quel niveau ? C'est bon tu as fini ?

Moi : oui, ou est ce qu'on se retrouve ?

Anthony : je suis dans un restaurant là , viens me retrouver. C'est situé au…

Il me donne le lieu et je file directement le joindre. J'ai besoin de retrouver mon ami, pour me détendre.

*Anthony ALIWA Alias Poupon

Lorsque je raccroche. Je pose mon téléphone et me remets à déguster mon poisson braisé. Depuis que je suis arrivé je n'ai pas encore mangé ça. Avec le bon manioc comme vous connaissez. Je continue à déguster lorsque la pièce est illuminé par l'entrée d'une déesse. Seigneur…je n'ai jamais vu une fille aussi belle. Dès qu'elle a franchi la porte d'entrée, je n'ai plus pu détourner le regard. Et je crois même que je ne suis pas le seul. Elle est tellement belle c'est pas croyable. Je suis prêt à jurer que c'est une sirène. Elle est noire avec une touffe afro comme j'aime. J'ai un faible pour les femmes dites « nappy », celles qui garde et présente leurs cheveux crépus fièrement. Leurs cheveux me font toujours penser à une couronne qui a été posé sur leur tête. Et celle que j'ai devant moi…je suis prêt à faire d'elle la reine de ma vie. MA reine. Je la vois rentrer et se diriger vers le comptoir ou elle s'assoit et donne sa commande. J'ai envie de l'aborder pour prendre son numéro. Au moment où je prends l'élan pour me lever je vois qu'il y a un homme qui m'a devancé en allant la retrouver. Je me rassoit et les observe de loin et je sens que la conversation ne se passe pas bien à voir la mine énervée la dame qui avait changé entre temps. Je vois le monsieur ne dire plus rien. Puis il se lève et retourne s'assoir à sa place d'origine. Hum…franchement j'hésite à aller encore l'aborder. J'ai l’impression que j'aurais le même traitement que le monsieur avant moi . Voir même pire. Finalement je décide de zapper sur elle. Je n'ai pas envie de me faire insulter inutilement et gratuitement. Je continue de savourer mon plat. Puis je la vois se lever et passer à côté de ma table. Mais en passant elle a fait tomber son porte monnaie à côté de là ou je suis sans s'en rendre compte. Je le ramasse tranquillement et attend qu'elle ressorte des vestiaires. Chose qu'elle ne tarde pas à faire car je la vois revenir après quelques temps, s'assoir et fouiller dans son sac. C'est à ce moment que je me lève avec son porte monnaie et me dirige vers elle. Elle est très concentrée à fouiller l'intérieur de son sac. Je pose simplement le porte monnaie devant elle

Moi : Bonsoir. Je pense que

Elle, me coupant la parole : ou est ce que vous l'avez eu ?? Dit elle déjà agressive

Moi : Quand vous…

Elle, me coupant la parole : vous m’aviez volé c'est ça ? Non mais vous n'avez pas honte ?? Un homme comme vous, volez des honnêtes citoyens ?

 Elle l'a dit en haussant le ton et cela a commencé à attirer l'attention sur nous.

Moi : mademoiselle ou madame

Elle : que tu vas me dire quoi ?? Tu as fini de me voler et tu viens me mentir que tu as ramassé ça quelque part c'est ça ?

Je vois le vigile se rapprocher de nous

Le vigile : un problème madame ?

Elle : oui ! Il faut commencer à filtrer vos clients ici ! Vous faites rentrer tout et n'importe quoi, même des racailles. Et voilà que nous sommes obligés de côtoyer des voleurs sans scrupules qui n'ont même plus honte de venir exposer leurs forfaits

Le vigile, me regardant : mon

Moi, coupant la parole aux vigiles et regardant cette femme folle droit dans les yeux : écoutez moi mademoiselle ou madame enfin peu importe. De 1 : que ce soit la première et la dernière fois que vous osez m'insulter alors que nous ne nous connaissons ni d’Adam , ni d'eve. De 2 : votre porte monnaie je ne l'ai pas volé c'est clair ? Vous êtes passé à côté de ma table et votre porte monnaie à glisser sur mes pieds. Je le dit en lui indiquant ma table. Je ne suis pas un voleur et encore moins de la racaille. J'ai voulu rendre un service et c'est comme ça que je suis remercié. D'accord ce n'est pas grave. Et enfin 3 : vous devez revoir votre éducation. Vous êtes très mal élevé. J'ai pitié pour vos parents qui j'imagine vous ont donné une bonne éducation mais vous avec votre sale caractère vous n'êtes même pas fichus de leur faire honneur dans la rue. C'est dommage pour une si belle femme d'avoir des comportements dénigrants et méprisants. En fait je crois que votre problème c'est que vous êtes juste une femme aigrie qui a besoin qu'on la démonte dans une chambre c'est tout.

Elle, se levant menaçante : monsieur je ne vous permets pas, est ce que c'est clair ?

Moi, toujours calme ne bougeant pas d'un pouce : sinon tu vas faire quoi ?

Le vigile s'interpose entre elle et moi. Enfin il essaye de la calmer, elle. Moi je suis toujours serein tandis que elle, elle commence à tempêter et crier sur moi. En fait ça me fait plus rire qu'autre chose

Elle : va te faire foutre

Moi, me redirigeant vers ma table : ouais c'est ça ! Espèce de mal baisée oui. Je lui lance en passant devant elle

Je retourne m'assoir à ma table. Elle continue à crier et m'insulter dans tout le restaurant. Moi je ne la calcule pas. Je continue de manger mon poisson. Puis lorsqu'elle-même elle est fatiguée, elle prend ses affaires et sort du restaurant furieuse, prête à éclater de colère. Je suis tellement mort de rire que je me met à rire seul sur ma table. Une vraie folle celle là.

*Aurore Kassa

Moi : je pense que c'est là

Je me dis avant de pousser la porte du restaurant qu’Anthony m'a indiqué mais je me heurte à une femme très rouge de colère

Elle : eh ! Tu vois pas ou tu mets les pieds ???!!! Me crie t-elle très remontée

Moi : désolée madame

Je ne sais même pas si elle a vraiment entendu mes excuses mais je la vois marcher très en colère vers la route. Hum…je rentre dans le restaurant et trouve finalement la personne que je suis venu retrouver manger avec appétit . Je me dirige vers lui toute souriante

Moi : Antho

Anthony, se levant et me prenant dans ses bras : eh ma petite poulette, tu m'as trop manqué

On se décolle l'un de l'autre et on finit par s'assoir. Aussitôt une serveuse arrive et je lui donne ma commande

Moi : alors comment tu vas ?

Anthony, continuant à sucer les arrêtes de son poisson : je vais bien et toi ?

Moi : ca va… par contre en arrivant j’ai croisé une vraie tornade à la porte

Anthony : ah..ca doit être la folle

Moi : la folle ?

Anthony se met à me raconter l'incident de tout à l'heure qui me fait un peu rire

Moi : je pense que tu as quand même été méchant. Tu n'avais pas à la traiter comme ça et lui dire tout ça

Anthony : si ! Ce genre de personne il faut toujours la mettre à sa place. En tout cas, c'est bien fait pour elle et quand je pense que 5 minutes avant cette altercation j'étais persuadé que c'était elle la femme et la mère de mes enfants

Moi, rigolant : eh Anthony

Anthony : en tout cas bref, raconte moi ta journée

Je me mets à lui raconter tous les péripéties de ma journée en commençant par celles avec mon père et pour finir avec le docteur de tout à l'heure

Anthony : ton père la vraiment

Moi, triste : et pourtant je l'ai fait en pensant que la distance et tout ce temps passé sans nous voir aurait pu l'attendrir mais en fait non…rien n'a changé

Anthony, me prenant la main tendrement : je te comprends mais zappe d'abord pour le moment et concentre toi sur ta nouvelle vie . Notamment le fait que tu commences bientôt le boulot. Donc comme ça ce fut le coup de foudre avec le patron ?

Moi, sursautant : de quoi tu parles ? Bien sur que non

Anthony : mais tu m'as parlé de malaise non

Moi : oui mais ce n'était pas dans ce sens là

Anthony : ok comment était il ?

Moi : grand et surtout..

Je n'arrive pas à finir ma phrase. Je voulais dire « beau »

Anthony, me regardant avec insistance : hum… ?

Moi : rien

Anthony : il te plait, hein ?


Moi : non du tout

Anthony : oh que si ! C'est la première fois que tu es intéressé par un homme depuis le temps ou je te connais

Moi : tu racontes du n’importe quoi

Anthony se met à me chahuter et me faire rire. Puis on passe le reste du temps à parler d'autre chose. Ma journée avait pourtant si mal commencé mais Anthony a su me l' égayer de par sa bonne humeur.

Alors les amis ? Des kifs et des commentaires pour l'encouragement ;)


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