Chapitre 5 : Réagir moi-même

Write by La Vie d'Ielle

Chapitre 5 : Réagir moi-même




** Cécile **



* Un mois plus tard *


Moi : ( essayant de me séparer de lui ) : Chidi il faut que j'y aille maintenant.


Chidi ( me faisant des bisous dans le cou ) : Tu fais encore prendre quelques minutes s'il te plaît.


Moi : Non chéri je suis déjà assez en retard comme ça.


Chidi : Allez fais un effort s'il te plaît.


Moi : Chidi tu voulais paresser dans le lit ce matin dans mes bras maintenant que c'est fait il faudrait que tu me laisser aller au boulot chéri parce que j'ai quelque chose d'important à faire. Il est 11h maintenant et toi aussi tu devrais aller t'apprêter d'ailleurs.


Chidi : On a tous les deux le droit d'arriver en retard ou de faire ce qu'on veut, on est employés de nous-même.


Moi ( me retournant / souriant ) : Tu as certainement raison mais tu sais que je travaille sur quelque chose d'important donc il faudrait vraiment que j'y aille là. Je te promets que demain je n'irai pas travailler, on passera toute la journée ensemble. Promis !


Chidi ( me lâchant ) : Travailler, tu ne fais que ça. As-tu oublié que moi aussi je suis un bébé et que j'ai besoin que tu t'occupes de moi ( s'asseyant sur le lit ).


Moi : Toi, tu es mon plus gros bébé et tu sais que pour rien au monde je ne cesserai de m'occuper de toi. Laisse-moi aller travailler, je finalise ce qu'il y a à faire avec mes employés pour que demain je puisse avoir toute la journée avec l'homme que j'aime le plus au monde.


Chidi : Promis ?


Moi : Promis. Maintenant, tu vas te lever et aller t'apprêter parce que je pense que tu as aussi des choses à faire au travail.


Je l'embrasse puis je quitte rapidement la chambre avant qu'il ne me retienne encore plus longtemps.

J'avoue qu'il n'a pas tort aussi, je me suis plongée dans le travail. Depuis que Wisdom n'est plus et que j'ai sorti la tête de l'eau c'est ce que je fais, travailler, travailler et travailler. Ce n'est pas contre mon mari c'est juste que j'essaie de mettre ma tête à autre chose j'ai réglé le j'essaie de faire autre chose qui pourrait m'empêcher de penser à mon fils. 

Avec un homme comme le mien c'est impossible de travailler pour quelqu'un ou de rester cantonnée et de se plaire d'une situation. Il aime entreprendre, il aime les challenges et c'est ce qu'il m'a inculqué ce qui fait que à l'heure d'aujourd'hui j'ai ma propre société et je travaille à mon propre compte et les choses marchent pour le mieux pour moi. Alors oui, il a raison quand il dit que je peux me permettre de faire ce que je vais parce que c'est ma société mais je n'ai pas non plus envie de faire ce que je vais parce que c'est ma société. Ce n'est pas que lui il fait n'importe quoi ou bien qu'il s'amuse parce que c'est sa société. C'est juste que là je comprends ce qu'il veut vraiment et il a raison mais pour le coup j'ai vraiment un dossier important en ce moment sur lequel je suis et j'ai envie de terminer avec ça avant de faire autre chose donc je vais travailler aujourd'hui et comme je lui ai dit, je vais prendre ma journée de demain.

Depuis cette triste situation qu'on vit il ne m'a pas toucher et je comprends que ça te dérange parce que moi aussi c'est juste que je dise acculée par le travail.


Heureusement que j'ai décidé de venir parce que quand je suis arrivée c'était un peu la pagaille sur notre dossier et il fallait que je contacte les clients pour reporter le rendez-vous qu'on avait parce que ce que j'attendais n'a pas été. En réalité quand je dis que je vais en travail c'est que je commence à faire le tour de tous mes petits business. Normalement, je travaille au ministère des Affaires étrangères mais j'ai encore d'autres petits business comme celui là où je suis actuellement. C'est dans l'événementiel et là on a un grand mariage à organiser.


Moi : Je vous ai demandé de faire une seule chose Laurel, une seule chose mais ton équipe et toi n'avez rien fait et à cause de vous j'ai été obligée de reporter le rendez-vous.


Laurel : J'attendais de vous avoir pour...


Moi : Tu m'attendais ? Tu m'attendais ? Je n'ai pas besoin d'un employé qui m'attende, j'ai besoin d'un employé qui sache faire ce qu'il faut, prendre des décisions et me faire des rapports quand je viendrai. J'ai besoin de quelqu'un qui entreprenne de faire des choses et qui a des propositions édifiantes. J'ai besoin d'employés qui me surprennent si tu n'es pas capable de faire ça tu me dis simplement et je saurai te remplacer immédiatement.


Laurel : Désolée madame.


Moi : Fais ce qu'il faut s'il te plaît, l'échéance est très proche déjà. 


Laurel : Bien sûr madame.


J'ai fait une heure de plus ici avant de retourner à mon bureau ou j'ai terminé la journée puis je suis rentrée chez moi. Amandine est encore là, elle m'aide beaucoup cette fille. Quand je suis arrivée j''ai pris une bonne douche avant de me mettre à la cuisine parce que je sais que mon mari n'aime manger que ma nourriture. Donc je lui ai fait un peu nigérian avant de me replonger dans le travail.


Quand monsieur est arrivé il a pris sa douche, il est venu s'asseoir à table et je l'ai accompagné pour dîner. Il m'a raconté sa journée, on a passé du bon temps à rigoler avant d'aller se mettre dans le lit sauf que au lieu de dormir je me suis mise sur mon travail.


On a des bureaux dans la maison et je sais qu'il déteste que l'on ramène le travail dans le lit donc là il est juste en train de tout essayer pour me distraire.


Moi ( essayant de l'ignorer ) : Je sais que tu fais exprès.


Chidi ( passant sa main dans mon haut ) : Je ne vois pas du tout de quoi tu parles.


Moi : Ah oui ? Pourtant il me semble que ta main est en train de faire des choses pas très saines avec mes seins.


Chidi : Oh, désolé. Il se trouve que mes mains et mes pensées n'écoutent pas tellement ce que je dis quand tu es là.


Moi : Pourtant il va falloir parce que je dois travailler.


Chidi : Ce n'est pas le lieu pour.


Moi : Juste quelques petits trucs après je décroche.


Il enlève sa main.


Moi : Merci.


Je pensais vraiment qu'il allait me laisser mais c'était tout le contraire, il s'est levé et est venu se placer devant moi. Il retire le bas de son pyjama, le seul habit qu'il a d'ailleurs, il me regarde.


Moi : Qu'est-ce que tu fais  ( le regardant ) ?


Chidi : J'ai envie de ma femme.


La façon dont il a dit cette phrase m'a fait frissonner.


Moi : Bébé...


Chidi ( s'avançant ) : Pose-moi ça s'il te plaît.


Je le regarde simplement, je ne fais rien donc il me débarrasse de mon ordinateur.

Je n'y peux rien, je suis folle amoureuse de cet homme et il me fait perdre tous mes moyens surtout comme ça dans cette tenue.

Aujourd'hui j'ai décidé de ne dormir qu'avec une robe, robe qu'il est actuellement en train de m'enlever. Je me suis retrouvée simplement avec ma petite culotte, elle n'a d'ailleurs pas tarder à suivre la robe.


Chidi : Je vous aime madame NOUAH.


Moi : Moi encore plus monsieur NOUAH.


Chidi : Tu veux bien me prouver ça ?


Moi : Tout ce que tu voudras.




** Chinedum **


Depuis que j'ai quitté la maison de mon fils je ne suis pas retournée.

J'avoue qu'il me manque et je pense qu'il faut que j'y aille.

Il m'appelle, il prend de mes nouvelles mais ce n'est pas suffisant.  Il fait le fort mais je sais que au fond il souffre. 

Tout cela à cause de cette femme, cette femme qui dit l'aimer. 

Je pense que quand on aime quelqu'un, on fait tout pour que cette personne soit heureuse. Elle, je ne vois pas ce qu'elle fait dans ce sens. Ils se fréquentent depuis et ils sont mariés depuis alors pourquoi jusqu'alors elle est incapable de donner à mon fils un seul enfant?

La première fois c'était une fausse couche, la deuxième fois un mort-né et maintenant un prématuré qui meurt un jour après sa naissance. 

Quel est le problème ? 

Pourquoi est-elle incapable de mettre au enfant en bonne santé?


J'ai toujours dit à mes enfants de faire attention aux personnes qu'ils fréquentent mais les garcons n'ont jamais voulu m'écouter comme quoi ils sont grands et je dois les laisser faire leur vie. 

Quel est maintenant le résultat ? Le résultat est là, mon fils n'a aucun enfant mais il est pourtant marié une femme. 

J'avais dit à Chidi, je lui avais sans cesse répéer de faire attention à la femme qu'il fréquentait. Il ne m'a jamais vraiment écouter, il en a toujours fait à sa tête. 

Sa réponse était toujours la même : Maman laisse-moi tranquille, je l'aime et c'est elle que je veux pour partager ma vie.

Pourtant je lui disais encore et encore qu'il fallait qu'il épouse une fille de sa nationalité mais il n'a pas écouter. Ce n'est pas que j'ai quelque chose de particulier contre cette fille, c'est juste que je n'ai pas confiance aux femmes étrangères. J'ai toujours voulu que mes enfants épousent des personnes de même nationalité que nous pour éviter ce genre de problème mais voilà qu'il ne m'a pas écouté. Je n'ai tellement pas confiance aux femmes étrangères, je ne sais pas de quoi elles sont capables exactement. Je ne sais pas si elle a fait quelque chose à mon fils pour qu'il l'épouse ou pour qu'il demeure à ses côté mais ça ne m'étonnerait pas. A l'heure d'aujourd'hui, voilà qu'il est malheureux dans son propre foyer, il est obligé de jouer sur l'apparence et de paraître heureux.

Quelle mère voudrai une telle chose pour son enfant ?

Pas moi en tout cas et c'est pour cela que j'ai décidé de réagir.


Moi : J'espère que vos affaires sont prêtes, ce n'est pas à l'heure de voyage que vous me direz que vous avez oublié quelque chose.


Esther : Non maman, tout est prêt.


Moi : Et toi Onyi ?


Onyi : Pareil pour moi maman.


Esther : J'ai hâte d'arriver et de voir la réaction de sa femme.


Moi : Quelle réaction ? Je m'en fous! Jusqu'à preuve du contraire il reste mon fils et j'ai le droit d'arriver chez lui quand je le veux.


Esther : C'est toi qui a dit qu'il prend toujours la part de sa femme ?


Moi : C'est vrai.


Onyi : Moi, ça me paraît louche. J'ai juste l'impression qu'elle a fait quelque chose.


Esther : Personnellement, ça ne m'étonnerait pas. On m'a toujours dit que les femmes de cette nationalité sont dangereuses.


Moi : Dangereuse ou pas, c'est mon fils. Donc je serai en vie je ferai tout ce que je pourrai pour le libérer de l'emprise de cette femme. Elle a juste la chance qu'il prenne tout le temps sa part mais ce n'est pas grave, je vais gérer ça moi-même.


... : Et tu ne peux pas penser un seul instant qu'ils sont juste réellement amoureux ?


Je n'ai eu qu'à me retourner pour confirmer la présence de mon fils, l'aîné.


Ik : Bonjour à vous.


Moi : Hum!!


Esther et Onyi : Bonjour !


Ik : Vous allez bien ? Comment vas-tu maman ?


Moi : Ça va, je vais bien.


Ik : Sinon, à part parler de Chidi et de sa femme que faites-vous de bien ?


Moi : Eh, il ne faut pas commencer


Ik : J'ai dit simplement ce qui est.


Esther : Onyi suis moi.


Elles se sont levées et ont quitté la pièce.


Moi : Jusqu'à preuve du contraire je suis votre mère donc je le droit de parler de vos foyers si je le veux.


Ik : Il faut aussi penser à les laisser tranquille.


Moi : Que peux-tu dire d'autre ? Tu es comme lui, vous avez décider d'épouser des femmes étrangères.


Ik : Et peux-tu m'expliquer où est le problème maman ? Ne sont-elles pas des femmes aussi ?


Moi : La tienne peut-être, elle a pu te donner un enfant jusque-là mais pour ton frère je ne sais pas.


Ik : Maman il faut arrêter et lui donner le temps. Il faut apprendre à connaître la femme de ton fils. Regarde comment elle s'occupe de lui, il est heureux et en plus ça se voit qu'elle l'aime.


Moi : Dans le mariage parfois on a besoin de plus que de l'amour, des rires d'un enfant par exemple.


Ik : Maman donne lui du temps, laisse-la tranquille je répète. Est-ce que tu te rends compte que tu empoisonne leur mariage avec tes mots ? Exactement comme tu as voulu faire avec moi et après tu t'étonne qu'il soit distant avec toi.


Moi : Ne viens pas me faire un grand discours.


Ik : Tu es une femme tu devrais pourtant essayer de comprendre et même de l'aider.


Moi : La seule chose que je sais c'est que mon fils n'est pas stérile et si elle n'est pas capable de lui donner un enfant il en épousera une autre.


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