Chapitre 51

Write by La Vie d'Ielle

Chapitre 51 : Il faut que je te parle. 






**Anne-Lily 





Il ouvre la porte et sort sans que je ne dise un mot. 

Réalisant ce qui vient se se passer je me place devant la porte et le regarde aller jusqu'à sa voiture où quelqu'un l'attend d'ailleurs. 

Qu'est-ce qu'il a fait ?

Pourquoi Suis-je restée sans rien faire ?

Qu'est-ce que j'ai fait en fait ? 


Son ami regarde en ma direction avant de le rejoindre dans la voiture et au même moment, Cynthia se pointe sachets en mains. 


Cynthia : Tu fais quoi devant la porte  ?


Moi : Rien. 


Je retourne dans la maison. 

Elle entre et ferme la porte. 


Cynthia : Comment ça  rien ? Tu reste maintenant devant la porte pour rien ?


Moi : Marc était là, je l'ai simplement raccompagné. 


Cynthia : Ah finalement... Il voyage aujourd'hui tu disais ?


Moi : Oui. 


Cynthia : Maman t'a envoyé des fruits et légumes, elle a dit que nous sommes maigres et qu'on doit mieux se nourrir. 


Moi   : ... 


Cynthia : Elle est dans les vappes cette femme, elle veut nous rendre obèse ou quoi ?


Ses mots me parviennent mais sans sens parce que je suis actuellement en train de penser à ce qui vient de se passer.  

Marc m'a embrassé et je me suis laissé faire, pourquoi  ?

Le comble c'est que ... 


Cynthia : LILY  !!?


Moi : Oui ( sortant de mes pensées ). 


Cynthia : Je te parle voyons. 


Moi : Et je t'écoute aussi. 


Cynthia : Ah oui ? Qu'ai-je dit ?


 Moi : Euh... 


Cynthia : Lily tu n'as rien écouté de ce que je t'ai dit, ne mens pas. 


Moi ( soupirant ) : Désolée ( m'asseyant )  ! 


Cynthia : Tu pense à  quoi ? 


Moi : Oh trois fois rien,  t'inquiète.  Tu disais quoi ,  tu peux répéter s'il te plaît ?


Cynthia : Donc je disais que maman a... 


Le comble dans tout ça c'est que je l'ai senti arriver dès lors qu'il m'a attiré à lui mais je n'ai rien pour empêcher que ça arrive. 


Cynthia  : LILY  ???!!


Moi : Pourquoi tu cries ?


Cynthia : Parce que tu ne m'écoute pas,  parce que je parle seule et parce que tu es dans les vappes Anne-Lily. 


Moi : Excuse moi. 


Cynthia : C'est quoi le problème  ? Tu pense à quoi qui prends toute ton... 


Moi : Marc m'a embrassé. 


Cynthia : ...  


Moi : Juste avant qu'il ne sorte de la maison, il m'a embrassé. 


Cynthia : Vraiment ?


Moi : Puisque je te le dis. 


Cynthia : Comment ? Pourquoi ?  Il t'a embrassé ?


Moi : Oui. 


Pour qu'elle comprenne mieux je lui ai dit ce qui s'est passé. Elle a exigé que je raconte à partir du moment où il est donc c'est ce que j'ai fait. 


Cynthia : Qu'est-ce ça  t'a fait ?


Moi : Quoi ?


Cynthia : Qu'est-ce que son baiser t'a fait  ?


Moi : Je te dis Marc m'a embrassé et tu me demande ce que ça m'a fait  ?


Cynthia : Aka !!!? Tu veux que je te dise quoi  ? Ce n'est pas un homme  ?


Moi : ... 


Cynthia : Ne fais pas cette tête là, ce n'est qu'un baiser. Y'a un problème ?


Moi : Non... Sais pas...  C'est juste que ... J'en sais rien. 


Cynthia : Ce qui te met dans cet état ce n'est pas le fait qu'un homme t'ai embrassé, c'est le fait que cet homme soit le père de Luc... Je me trompe  ?


Moi : Non. 


Cynthia : Lily vous l'avez déjà fait, vous avez même fait plus que ça. 


Moi : Je sais mais ce n'est pas pareil... Je n'étais pas consciente de ce que je faisais. 


Cynthia : Je sais... Tu l'as repoussé c'est ça  ?


Moi : Justement, non.  Il m'a embrassé et je ne l'ai pas repoussé, je l'ai laissé faire... Je me suis laissé faire. 


Cynthia : Ça t'a plu  ? 


Moi : Cynthia !!!


Cynthia : Bah quoi ? J'ai le droit de savoir non ?


Moi : Tu es tellement tordue dans ta tête. 


Cynthia  : Non, j'essaie juste de comprendre les choses Lily. Tu viens de me dire qu'il t'a embrassé et que tu t'es laissé faire, pour moi ça veut dire que quelque part ça  t'a plu... Mieux, quelque part tu avais envie de ça. 


Moi : Dis pas ça. 


Cynthia  ( amusée )  : C'est faux ? Ne te sens pas jugée, je peux comprendre que tu avais envie de revivre à nouveau les mêmes sensations en étant cette fois-ci lucide. 


Moi : Cynthia tu es malade, je ne te raconte plus rien. 


Cynthia : Ah parce qu'il y'a même autre chose ?


Moi : Non. 


Cynthia : Bah alors !!?  Pourquoi es-tu si perturbée ? Ce n'est qu'un baiser ma fille. 


Je parle même avec qui ?

Elle a les oiseaux dans la tête cette fille. 


Moi ( soupirant )  : ... 


Cynthia : Relax,  c'est juste pour te changer l'humeur madame. Écoute, il t'a embrassé... Vas savoir pourquoi...  Est-ce que c'était juste une simple envie ? Est-ce que c'est profond  ? Voici les questions à  se poser. 


Moi : Ça ne peut pas être profond. 


Cynthia : Pourquoi ?


Moi : Je me dis que c'est juste le trop de ce que je lui ai dit par rapport à Luc. 


Cynthia ; Et puis tu es une belle femme hein,  il ne faut même pas te négliger. 


Moi : Eeeh je parle même avec qui  ?


Elle a éclaté de rire puis a repris son sérieux. 


Cynthia : Ce que j'essaie de te dire c'est que tu dois te laisser vivre, tu dois apprécier la vie telle qu'elle se donne à  toi et envisager la possibilité de te mettre en couple aussi. 


Moi : Quoi ?


Cynthia : Je ne dis pas que tu dois te mettre avec lui, je ne te dirai jamais ça. Tu l'as dit, certainement c'est le trop d'émotions qui fait ça et rien d'autre. Tu n'es pas obligée de te sentir attirée par lui parce que c'est le père se ton fils... Ce que je dis c'est que tu dois laisser l'opportunité à quelqu'un de t'approcher, ouvre ton coeur en fait. 


Moi : ... 


Cynthia : Tu es une belle femme Lily, tu es jeune. A 25 ans tu es sensée t'épanouir seule ou au côté de quelqu'un mais là, tu ne l'es sur aucun côté. Ça ne me plaît pas parce je suis bien mais pas toi. On a perdu Luc, Tu as perdu Luc mais tu dois désormais avancer et non rester tel un mort-vivant. Découvre la vie, sois celle qu'on a toujours connu... Sois mieux qu'elle même...  Vis Anne-Lily, vis et je suis sûre que tu ressentiras et verras comment les choses vont s'améliorer. D'accord ?


Moi : D'accord !


Cynthia : Maman y'a les hommes qui te regardent oh, c'est toi qui ne vois pas seulement. 


Moi ( me levant )  : Tu embête Cynthia... Tu as apporté quoi ?


Cynthia  : Qui va te répéter ça  ? Correspondant indisponible chérie. 


Je suis allée fouiller les sachets. 

La femme là nous gâte oh, c'est vrai que la Mère n'est pas toujours et seulement celle qui t'a mise au monde. 


[ Sonnerie de téléphone ] 


Moi : C'est qui ? 


Cynthia : Jérémie. 


Moi ; Passe le moi. 




**Jérémie 




Anne-Lily : Allô ?


Moi : Bonjour Lily. 


Anne-Lily : Hey, bonjour toi. 


Moi : Ça va ?


Anne-Lily : Très bien...  Bien dormi ?


Moi : Oui oui. Tu fais quoi aujourd'hui ?


Anne-Lily : Bah rien, je suis chez moi. 


Moi : Je peux passer ? Il faut que je te parle. 


Anne-Lily : Oui... Si tu veux,  Je suis à la maison de toute façon. 


Moi : Okay, j'ai besoin de te Parler de quelque chose d'important. 


Anne-Lily : Euh...  Okay, je suis à la maison. 


Je raccroche et m'apprête pour y aller. 

Après la belle soirée qu'on a passé hier ensemble je me suis dit il est temps que je lui dise ce que je garde en moi. J'en ai parlé avec Petrous et il m'a encouragé à le faire, je compte bien le faire. Je pense qu'il ne faut pas que je laisse trop de temps passer, je dois lui lui dire maintenant. 


Une fois prêt, je quitte la maison et me met en route pour chez Anne-Lily. 

Quand j'arrive, je la trouve avec Cynthia très attablée avec des fruits. Elles m'invitent à prendre place avec elle puis, la conversation reprend. 

C'est tout ça qui me pousse à en parle maintenant,  je ne me sens pas gêné et j'ai l'impression d'être bien intégré maintenant. 


Moi : Euh Cynthia, tu nous laisser quelques minutes s'il te plaît ?


Anne-Lily : C'est si important que ça  ?


Moi : Oui. Tu pourras lui en parler après mais pour l'instant j'ai besoin qu'on parle juste toi et moi. 


Cynthia : Okay, je vous laisse. 


Elle se lève et nous laisse. 


Anne-Lily : Pourquoi autant de mystère monsieur KOMBILA, je vous écoute. 


Moi : En fait c'est quelque chose que j'aurai dû te dire depuis longtemps. 


Anne-Lily : Oui ?


Moi : Anne-Lily tu sais, ce jour là où je t'avais abordé c'était pour une raison  bien précise. 


Anne-Lily : Je t'écoute. 


Moi : Je vais aller droit au but alors...  Anne-Lily tu me plais... Si je t'ai abordé ce jour ça jour là c'est parce que à chaque fois que je venais à l'endroit où tu faisais à manger je n'avais d'yeux que pour toi et c'est même pour cela que je revenais, juste pour te voir. J'ai été attiré par toi dès le premier jour et depuis, ça grimpe.  Je sais bien que tu as vécu une situation difficile et que certainement tu y es encore en plein mais je me dis que si quelque chose pourrait être envisagé je pourrais certainement t'aider. Et euh...  Voilà...  C'est ce que j'avais envie de te dire. 


Anne-Lily : ... 


Moi ( sourire forcé )  : Tu es sensée répondre là. 


Anne-Lily : Excuse moi,  c'est juste que je ne sais pas exactement quoi te dire. 


Moi : J'ai compris ou Okay, ce serait bien déjà. 


Anne-Lily : Mais je ne peux pas te dire ça simplement après ce que tu viens de me dire.  Écoute Jérémie, je comprends bien ce que tu dis et je d'autant plus ravie que tu ai décidé de m'en parler mais je ne peux pas aller dans le sens de ce que tu ressens. 


Et là, BAAAM !!

Ça me frappe en plein visage. 

A quoi je m'attendais ?


Moi : D'accord. 


Anne-Lily : J'apprécie ce que tu fais pour moi, j'apprécie que le temps que tu m'accorde,  vraiment mais je ne peux pas. Il n'y a aucun rapport avec toi, c'est juste que je ne ressens rien de ce genre pour toi. 


Moi : C'est à cause de lui n'est-ce pas ?


Anne-Lily : Lui ?


Moi : Marc, c'est à  cause de lui  ?


Anne-Lily : Mais qu'est-ce que tu raconte ?


Moi : Que veux-tu que je te dise  Anne-Lily ? Depuis qu'il est là j'ai l'impression que tu es perturbée par lui. 


Anne-Lily : Non,  ce n'est pas le cas. 


Moi : Hier, je suis sûr que c'est lui qui t'a appelé quand tu t'es éloignée. 


Anne-Lily : Parce que tu aurais voulu que je parle au téléphone sachant que vous parliez ? Je ne voulais pas vous déranger. 


Moi : C'est l'impression que ça me donne Anne-Lily et je ne comprends même pas pourquoi. Je comprends que c'est le père de ton fils mais il n'était pas là, quand tu avais besoin de lui il n'était pas. Je me dis que c'est certainement parce que votre relation s'est terminée mal mais même là, ce n'était pas une raison. Qu'est-ce qui se passe entre vous exactement ? Il y'a quelque chose ou c'est juste mon imagination. 


Anne-Lily : Ce n'est pas parce que je dis ne rien ressentir pour toi que je ressens quelque chose pour quelqu'un Jérémie. Je comprends que certainement ma réponse n'est pas celle à laquelle tu t'attendais mais ce n'est pas nécessaire que tu te lance dans une telle analyse 



Moi : ... 





**Anne-Lily 



Moi : Pour moi, dès le départ je t'ai vu comme un ami et rien de plus. S'il y avait possibilité que les choses changent ça aurait dû se voir dès le départ mais ce n'est malheureusement pas le cas, tu un ami pour moi et c'est pour cela que je te dis que je ne ressens rien en rapport avec ce que toi tu ressens.  Quant au Marc, ce n'est pas ce que tu pense. S'il n'était pas là c'est parce qu'il ne savait pas. 


Jérémie : Comment ça ?


Moi : Il ne savait pas que j'étais enceinte donc comment aurait-il pu savoir que je vivais la perte de Luc  ?


Jérémie : Comment ça se fait. 


Moi : Je vais essayer de faire court. J'étais à une soirée et j'ai eu à consommer une boisson dans laquelle avaient été mis des comprimés. Je ne le savais pas donc j'ai consommé et après ça, je n'étais plus dans mon état normal. C'est là qu'il apparait et que je me réveille des heures plus tard dans une chambre avec lui. C'est un mois plus tard que j'apprends  que je suis enceinte mais le problème c'est que je ne le connaissais pas et que j'avais été chassée de chez moi. Dans tout ça, tu comprends qu'il ne savait rien. Ce n'est qu'à mon retour que je l'ai vu et que j'ai dû lui dire ce qui s'est passé. Par conséquent, si constate qu'il se fait un peu présent c'est parce qu'il a besoin de savoir qui était son fils. Il ne l'a pas connu donc comprends ce qui se passe. 


Jérémie : Navré que tu ai vécu ça. 


Moi : Oh ne t'inquiète pas, ça va. Je te dis tout ça juste pour que tu comprenne qu'il n'y a rien de personnel et qu'il n'est nullement question de Marc dans tout ça. 


Jérémie  ( soupirant )  : On n'a pas toujours ce qu'on veut, normal ( souriant ). 


Moi : Je suis vraiment navrée si j'ai eu à te faire passer des signaux pour t'encourager dans ce sens. 


Jérémie : Je ne pense pas,  je me suis moi-même encouragé là-dedans. Merci de m'avoir écouté Lily  ( se levant ),  je vais rentrer maintenant. 


Il se lève et je l'accompagne vers la porte. 


Moi : Jérémie. 


Jérémie : Oui. 


Moi : On reste toujours amis, n'est-ce pas ? 


Jérémie : Bien sûr ,  ne t'inquiète pas. 


Il m'embrasse puis s'en va. 


Je suis vraiment navrée pour lui. 

Honnêtement, je ne savais pas qu'il ressentait ça pour moi... Vraiment ! 

Ça me met quand même mal à l'aise, je n'ai vraiment rien vu venir. 


Cynthia : Tu n'as rien vu venir n'est-ce pas ?


Moi  ( me retournant )  : .... 


Cynthia : Pourtant c'était visible. Tu pensais que c'était quoi toutes ses invitations ? Tous ses appels et autre  ?


Moi : De l'amitié, je pensais que c'était de l'amitié. 


Cynthia : Tu n'as vraiment pas d'expérience Lily. 


Moi : Tu l'as vu toi ?


Cynthia : Oui. 


Moi : Mais pourquoi ne pas m'avoir dit  ?


Cynthia : Parce qu'il fallait que tu le vois par toi-même, maintenant que c'est fait j'espère que tes yeux sont désormais ouverts ?


Moi : Il n'y a plus rien d'amicale dans ce monde ou quoi ? 


Cynthia : Ne te méprends pas,  il y'a des gens qui peuvent être réellement tes amis mais dans son cas le contraire était bien évident. 


Moi : Quand je pense que je n'ai rien vu venir.  Ai-je mal fait de lui dire  ? Je me suis dis que je me devais d'être vraie malgré ce qu'il pourrait ressentir. 


Cynthia : Non-non, tu as bien fait. Par contre, tu n'as pas été tout à fait honnête avec lui. 


Moi : Bien sûr que si !


Cynthia : Non. 


Moi : Tu m'explique ?


Cynthia : Il t'a demandé s'il y avait quelque chose entre Marc et toi. 


Moi : Et ? 


Cynthia : Ton discours lui a fait croire que non. 


Moi : C'est le cas que je sache. 


Cynthia : Il n'y a rien eu entre vous ?


Moi : Comment tu peux considérer ça ? 


Cynthia : Parce que ce n'est rien ?


Moi : Ça ne veut rien dire. 


Cynthia : Bah saches au moins que tant qu'il n'y aura pas de discussion entre Marc et toi à propos du baiser, ça signifiera quelque chose. 


Mais qu'est-ce qu'elle me raconte ?

Un baiser d'accord mais est-ce que ça veut dire qu'il y'a quelque chose entre Marc et moi  ?

Elle est dingue cette fille, toujours dans l'espace. 


J'apprécie vraiment Jérémie mais je ne veux pas qu'il se fasse des idées. On est amis et juste ça, ça ne pourra pas changer. J'espère qu'il a compris que c'est simplement parce que  je ne l'apprécie pas comme il le fait et non parce que Marc serait en train de me perturber. Mais qu'est-ce qu'il raconte même  ?

La frustration fait faire & fait dire des choses quand même. 


Moi : Donc toi tu écoute aux portes maintenant ?


Cynthia : Je ne pouvais pas m'empêcher parce que je me doutais bien qu'un truc du genre devait se passer. Il prenait du temps en  fait,  quand je l'ai vu arriver aujourd'hui je me suis dit qu'il était temps. 


Moi : Ok. 


Cynthia : Tu vois ? Quand je te dis qu'il y'a des hommes qui te regardent. 


Moi : Tant mieux pour eux. 


Cynthia : Tu fais les choses comme une vierge. 


Moi : Je le suis. 


Cynthia : Pardon ?


Moi : Tu as très bien entendu. 


Cynthia : L'enfant là est sorti par où ? Il aussi rentré comment  ?


Moi : Je vais te lancer l'orange là. 


Cynthia ( rire )  : Parle encore. 


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