Chapitre 54
Write by Sandy's Aby's
Shirley DIVOUNGUI.
Nouna quitta la maison quelques minutes plus tard avec Dan et Darène.
Elle transporta trois sacs qu’elle chargea à l'arrière de son véhicule.
Pour ma part, j'aurai souhaité qu'elle reste au moins pour faire la paix mais bon, c'était son choix.
Le lendemain.
Nouna MAPESSI.
Depuis hier, j’étais installé à l’hôtel avec mes enfants.
Après la bagarre avec Grazy, j’ai dû appeler Martin.
Il m’a demandé de prendre quelques affaires pour passer un temps hors de la maison, loin de Grazy et des filles afin de lui permettre de nous prendre définitivement un appartement.
Il voulait qu’on s’installe tous les deux avec les enfants.
Au début je réfutais cette idée mais à présent j'étais convaincu que c’était la meilleure chose à faire.
Avec ce qui s’était passé, il ne valait mieux pas rester avec les membres du club : mes sœurs.
Samuel MENDOME.
Ma tante immobilisa le véhicule devant le portail de Graziella. J’avais décidé sur un coup de tête de passer voir mon fils accompagné par les membres de ma famille.
Cependant, maman refusa, catégoriquement, de venir avec nous.
Bizarre !
Après avoir garé, tante descendit du véhicule, j’en fit autant. Elle verrouilla le véhicule et nous nous dirigions vers le portail. Puis, vers la maison.
Je n’avais pas informé Graziella de notre arrivé je voulais faire une surprise histoire de savoir pourquoi ma mère se comportait très différemment vis-à-vis d’elle, ces derniers temps.
Arrivé devant la porte, j’informais de ma présence avant de pénétrer dans le salon suivit de ma tante.
Graziella était assise sur le canapé occupée à allaiter le petit, elle leva les yeux vers moi et son visage s’éclaira d’un large sourire, heureuse de me voir enfin.
Aussitôt, Son sourire s’évanouit lorsqu’elle vit ma tante pénétrer après moi.
Elle couvrit la tête du bébé.
Moi (debout près du seuil) : Bonjour à toutes dis-je calmement.
Graziella secoua juste la tête Helena me toisa et Shirley, seule, répondit à mon bonjour.
Elle nous demanda de prendre place alors que Graziella fixait ma tante avec une seule envie : celle de lui arracher les yeux.
Elle rangea son sein et plaça l’enfant en position du rot, en le berçant.
Tante MENGUE (s’asseyant près de moi) : Mademoiselle OKOME, bonjour.
Nous nous retrouvons !
Graziella (se tournant vers moi) : Qu’est-ce qu’elle fait ici ? demanda-t-elle en se comportant comme si ma tante n’était pas présente dans la pièce.
Moi (lui jetant un regard dur) : Elle est venue m’accompagner puisque maman n’a pas voulu.
[Fronçant les sourcils]
Je me demande même d’ailleurs, pourquoi.
Elle qui te soutient dans tout se comporte soudain, bizarrement.
Tante MENGUE (posant une main sur mon bras tout en fixant Grazy) : Si nous sommes ici c’est juste pour voir l’enfant et lui remettre ce que nous avons apporté pour lui.
Et si tu as une question ou tu n’es pas d’accord sur quelque chose qui me concerne, alors adresse-toi à moi directement
[En langue fang]
J’ai une grande gueule pour te répondre.
La bouche que tu vois là, me sert à quelque chose wawo (tu comprends) ?
Si ce n'était pas cet enfant-ci, tu n'allais jamais me voir chez toi.
Graziella se tassa dans le canapé et ignora ma tante avant de jeter un regard soutenu à Helena en lui faisant un petit signe de tête qui fit que cette dernière se leva du canapé et passa entre nous.
Elle prit l’enfant des bras de sa mère et s’arrangea à ce que nous ne puissions voir le visage de ce dernier.
Tante MENGUE (qui avait suivi le manège) : À OKOME ! Tu joues à quoi ?
Graziella (l’air de rien) : Je ne vois pas de quoi tu parles.
L’enfant vient de manger, il doit se reposer. Qu’ya-t-il ?
Helena passa avec le petit en contournant Graziella de sorte à nous empêcher de le voir.
Tante (tapa dans ses main) : Akiéé a Tare ZAME, on va tout voir dans ce monde !
Moi (calmement) : Helena, s’il te plaît ramène le.
Nous sommes là pour le voir nous n’allons pas nous éterniser.
Graziella (se leva vivement) : Excusez-moi mais mon fils doit se reposer.
Vous ne m’avez pas dit que vous viendriez aujourd’hui.
Si vous voulez le voir appeler à l'avance.
Moi (commençant à perdre patience) : Peut-importe Grazy !
[Jetant un regard vers Helena qui s’était arrêté un instant]
J’ai besoin de voir mon fils, Helena.
Grazy (l’air étonné) : Ah ça !
Aujourd’hui c’est Ton fils ?
Helena (se retourna vers moi l’enfant contre sa poitrine) : Il faut que Grazy décide.
Nous ne t’avons pas vu depuis qu’elle était en travail jusqu’à maintenant.
Donc, je ferai ce que Grazy me dira dit-elle en s’éloignant avec le bébé.
Tante MENGUE (me fixant un sourire en coin en secouant sa tête lentement) : Tu sais mon fils, aujourd’hui on va découvrir le secret de ta mère et sa belle-fille chérie.
Je fronçais les sourcils ne sachant pas ou elle voulait en venir.
Tante MENGUE (souriante) : Tu sais, quand je discutai hier avec ta mère, avant que tu ne nous rejoignes dans le salon, ta mère n’a fait que s’énerver à chaque fois que je citai sa belle-fille.
C’est en ce moment que j’ai compris qu’il se passait un truc pas net entre les deux et lorsque tu es arrivé, j’ai remis le sujet sur le tapis et toi-même tu as constaté sa réaction.
Aujourd’hui c’était la confirmation lorsqu’elle m’a dit qu’elle ne viendra pas avec nous voir l’enfant.
Graziella (pouffant) : C’est ridicule ce que vous racontez.
Tante MENGUE (s’adressant à moi en posant sa main sur moi) : MENDOME Junior, cet enfant n’est pas le tient abimté !
Graziella (se raidit avant de se ressaisir) : Je ne vous permets pas tante MENGUE.
Je sais que vous m’avez toujours détesté mais de là à raconter n’importe quoi, ça va pas non ! s’irrita-t-elle.
Moi (me tenant debout) : Écoute, je vais me rendre dans ta chambre et voir cet enfant que tu le veuilles où pas je dois savoir au moins dis-je en prenant la direction du couloir.
Graziella (me barra la route) : Tu n’iras nulle part !
Shirley (qui jusque-là, observait) : Grazy ça suffit !
Je pense qu’il est temps que tu assumes, tu ne vas pas cacher l’enfant toute ta vie…
Tante MENGUE (murmurant) : Enfin, il y a quand même une personne sensée dans le lot, je commençais à perdre espoir.
Shirley se leva et prit la direction de la chambre et sortit quelques minutes plus tard avec le joli bébé, clair de peau et joufflu.
Puis me le tendit.
Rien qu’au premier regard, je su qu’il n’était pas le mien.
J’hésitais à le prendre.
Tante se leva et me rejoignit.
Elle le prit des bras de Shirley en le tournant presque dans tous les sens pendant que Graziella laissait couler, ce que j’appellerais des larmes de crocodile.
J’avais toujours pensé que cet enfant qui grandissait en elle était le mien et cette pensée me fit revenir quelques souvenirs douloureux.
J’étais allé jusqu’à délaisser ma femme pour suivre une femme qui portait un enfant qui n’était pas le mien !
Elle couchait avec d’autres hommes et en même temps avec moi !
Je n’en revenais pas.
La douleur me brisa sur le coup. Je me laissais tomber sur le canapé le plus proche, les yeux pleins de larmes.
Tante s’adressant à Shirley) : Ma chérie, tu peux le reprendre.
Je plains beaucoup cet enfant. On y va MENDOME si tu es prêt bien sûr !
Shirley récupéra le bébé et le ramena dans la chambre.
Moi (levant les yeux vers elle) : Dit moi au moins qui est son père ? demandais-je avec amertume.
Est-ce le monsieur qui vous avait mis à la porte de l’ancienne maison ?
Grazy (fit non de la tête) : …sniff.
Moi (le regard rempli de mépris) : Est-il au moins au courant qu’il a un fils, le père de ce gosse ?
Il était aussi ton distributeur alors ? C’est bien comme ça que vous nous appelez, nous les hommes mariés !
Grazy (pleurant de plus belle) : …
Moi (me tenant debout) : J’ai été le plus idiots et j’ai fait souffrir mon épouse à cause de quelqu’un qui n’en valait la peine.
Je me demande comment tu arrives à jongler avec tous ces hommes.
M’attribuer un enfant qui n’est pas le mien ?
Grazy (suppliante) : Sam…
Moi (les lèvres serrées) : J’ai envie de t’écraser et je pense que je me suis fait des idées en pensant que ça pourrait être dû à une allergie que m’a femme soit décédée, mais maintenant que je sais qui tu es réellement je crois que c’est TOI QUI A TUER MA FEMME hurlais-je en me rapprochant dangereusement d’elle.
Shirley s’interposa entre nous et tante me retint par le bras.
Tante MENGUE (murmurant a mon oreille) : Il faut qu’on y aille.
Grazy (fit un pas vers moi, le bras tendu) : Sam…s’il te plaît, ne me condamne pas, je t’aime.
Moi (le rire nerveux) : Voici pourquoi tu as tué ma femme ?
Grazy (se ressaisissant) : Je n’ai pas tué ta femme, ta mère l’a fait.
Moi (la dévisageant avec curiosité) : Tu es une blagueuse !
Maintenant, tu accuses ma mère et demain se sera qui ?
Hein ?
Cette fois-ci ma tante ne me retint pas, elle était choquée par la révélation mensongère de Grazy.
Je fis quelques pas en avant en écarta Shirley pour me retrouver devant Grazy.
Moi (lui parlant en plein visage alors qu’elle fermait les yeux en pleurant) : Je vais te faire payer pour ce mensonge que tu viens de sortir.
Je l’assenai une bonne gifle qui entraina sa tête sur le côté.
Grazy (cria de douleur) : Arrgh !
Moi (la pointant du doigt) : Ça c’est pour avoir manqué de respect à ma mère en l’accusant.
Je ne sais même pas quoi te faire si jamais tu es responsable de la mort de mon épouse.
Grazy tomba sur ses genoux en pleurant sincèrement pendant que Shirley s’écarta lentement d’elle, une main devant sa bouche terrorisée par ce qu’elle avait entendu de la bouche de sa presque sœur.
Sur ce, je sortis de la maison, suivi de ma tante.
Arrivé à la voiture, tante démarra le véhicule et fit la manœuvre et la voiture entra dans la circulation.
Je pris mon portable et composait un numéro.
La personne au bout du fil décrocha : Oui monsieur Samuel MENDOME !
Moi (sans préambule) : J’ai quelques déclarations à faire.
Lui : Ok retrouvez moi au poste dans dix minutes.
Clic.
Ma tante me jeta un regard fier.
***
Un peu plus tard dans la journée.
Graziella OKOME MBA.
Je venais de perdre l’homme de ma vie aussi facilement à cause d’une erreur bête.
Assise dans le salon après avoir nourrit pour la troisième fois après le départ de celui que je voulais comme père de mon fils, ce dernier s’endormit sur son transat tout près de moi, je m’allongeai pour réfléchir sur mon sort quand des hommes en uniforme de la police firent irruption dans la pièce.
Le monsieur n°1 : Bonsoir mesdames nous avons été mandaté par le juge d’instruction pour perquisitionner votre domicile.
Nous allons procéder à la recherche d’éléments de preuve du meurtre de Madame Sage Harmonie MAVOUNGOU.
En quelques jours seulement, j’avais eu à traverser ce qu’en plusieurs années je n’avais jamais vécu une seule fois de ma vie.
D’abord le fait de me rendre compte que l’enfant que je portais était de Freddy.
Puis, que Nouna me balançait à Freddy, ensuite que Sam et sa tante, qui me détestait le plus, viennent se rendre compte que Sam Junior n’étais pas de leur sang et pour finir, la PJ qui débarquais à l’improviste pour fouiller ma maison.
Tout ça pour une seule personne !
J’avais comme l’impression que le ciel était en train de me tomber sur la tête.
Étais-je entrain de payer pour mes fautes ?
Helena (se tenant debout en croisant ses bras) : S’il vous plaît, je suis désolée mais vous n’avez pas le droit de venir fouiller mon domicile sans mon consentement.
L’officier n°1 (amusé) : Bien essayé ! mais…
[Se tournant en récupérant une enveloppe kaki que lui tendit le deuxième officier qui se trouvait derrière lui]
Nous avons une autorisation du juge d’instruction.
[Il tendit la chemise à Helena qui s’empressa de le récupérer et de le parcourir.]
Shirley vint se joindre à elle tandis que je me sentais perdue, dans l’espace.
Shirley (après avoir lu) : C’est correct allez-y faites votre travail de toutes façon vous ne trouverez rien ici.
L’officier numéro deux s’approcha de nous et nota les noms et prénom de Shirley et Helena.
Helena me fixa avec un air de pitié.
Les quatre agents se déployèrent dans la maison.
L’un prit la direction des chambres à coucher l’autre de la cuisine, le troisième dans le salon et le dernier se dirigea vers la porte d'entrée principale pour certainement fouiller aux alentours de la maison.
J’étais tellement absorbée dans mes pensées que je ne vis pas Helena se rapprocher de moi. Lorsqu’elle posa sa main sur mon bras je sursautais.
C’était comme si j'émergeais d'un rêve.
Elle me prit dans ses bras, j’hésitais à la serrez en retour puis je me laissais aller.
Shirley se rapprocha aussi en posant sa main sur mon dos en signe de soutien.
Moi (murmurant en fermant les yeux) : Merci.
C'était la seule chose que je pouvais leur dire.
Natacha MIKALA.
Après maintes réflexions, je m'étais enfin décidée.
J'étais à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan en partance pour le Gabon.
J’ai préféré un vol direct Air Cote d’Ivoire cela me prendra deux heure vingt minutes si tout se passait comme prévu.
Après l’appel de Célia il y’a trois jours, j’avais décidé de rentrer au Gabon.
Je n’allais pas attendre gentiment que la situation de ma petite sœur se détériore, il fallait que j’agisse.
Quitte à y laisser des plumes.
Car au dela de tout Célia restera toujours ma soeur
Tante Marceline m’avait supplié de rester encore mais je ne pouvais pas, ma sœur avait besoin de moi elle allait bientôt accoucher en plus.
Graziella OKOME MBA.
Nous étions assises dans le salon, Sam Junior dormait à présent sur son transat après une énième tétée.
L’officier qui était dehors fit signe aux autres qui le rejoignit dans la salle.
Il tenait un petit sachet jaune biodégradable contenant deux petits flacons vides.
À la vue de ses flacons, mon sang se glaça.
Eh mince !
Qu’est-ce que ça faisait ici ?
Mes souvenirs me revinrent. Il s’agissait des flacons qui contenait les produits qui avaient été utilisés sur la pizza.
L’officier 4 (à l’officier 1) : J’ai trouvé ceci, dans la poubelle à l’extérieur.
Je me rendis compte ça faisait plusieurs semaines que la voirie n’était pas passer et les preuves se trouvaient encore dans la poubelle alors que je les avais complètement oubliées.
Quelle bêtise !
Mon estomac se rétracta.
L’officier 3 (levant un petit sac transparent contenant un reçu) : Moi j’ai trouvé ce reçu dans la deuxième chambre confirmant l’achat d’un produit contenant du pesticide.
Helena (se leva toute confuse) : C’est ma chambre et je me souviens avoir acheté ce produit.
Si vous remarquez bien la date ça remonte à très loin.
L’officier 3 (rangea le petit sac dans une petite mallette) : En effet madame mais ce n’est pas la date d’acquisition qui nous intéresse mais plutôt le produit car il correspond au produit retrouvé sur la pizza de madame Sage.
Helena (choquée) : Quoi ???
L’officier 2 : Il se pourrait aussi que les flacons vides correspondent parfaitement, l’un au pesticide et l’autre au produit fait à base de plantes naturelles.
L’officier 4 : Exactement.
L’officier 1 (lisant sur une feuille de papier) : Mademoiselle Sarah Graziella OKOME MBA et mademoiselle Helena MAGUISSET vous allez devoir nous suivre au poste pour répondre à quelques questions.
Helena (me lança un regard plein d’incompréhension) : …
L’officier nous fit savoir nos droits avant de nous embarquer.
Je demandais à Shirley de nous suivre au poste de police.
Dans mon élan d'inquiétude, je m’apprêtais à lui demander d’appeler Samuel mais je me ravisais en réalisant qu’il ne viendrait pas surtout si ça concernait sa femme.
Shirley me promis de nous rejoindre au poste avec le petit.
Quelques heures plus tard.
On nous fit sortir des cellules respectives dans lesquelles nous étions pour nous emmener une par une dans une salle éclairée où deux chaises et une table se trouvaient.
Helena fut la première à être interrogé.
Helena MAGUISSET.
L’officier (calmement) : Vous avez dit être celle qui a acheté ce produit à base de pesticide ? demanda-t-il en posant devant moi un flacon vide.
Moi (levant les yeux vers lui) : C’est moi qui l’ai acheté.
L’officier (croisant les bras) : Dans quel but ? Était-ce pour aider à mettre un terme à la vie de madame Sage ?
Moi (dégoutée) : Mais non, bon sang !
L’officier (les mains posées à plat sur la table) : Dans quel but ?
Moi (posant mes points sur la table devant moi) : Pour tuer un chien qui était atteint de rage.
L’officier (bailla) : Oh ! étais-ce votre chien ?
Moi (agacée) : Non…nous ne savons pas à qui il appartenait mais ce chien menaçait de nous mordre à chaque fois.
L’officier (croisant ses bras en se carrant sur sa chaise) : Et vous avez su quoi acheter ?
Moi (frottant mes mains) : Ce n’était pas la première fois que je le faisais. La première fois c’était pour tuer un chat.
L’officier (se redressant en croisant les bras) : Oh ?
Moi (d’un ton ferme) : Je vous promets que c’était pour ça !
L’officier (se penchant vers moi) : Pourquoi l’avoir associé à un autre médicament pour l’administrer à un être humain dans ce cas ?
Moi (fronçant les sourcils) : Ma foi vous me prenez pour un trou de cul ou quoi à la fin.
L’officier (se redressant en grattant sa barbe) : Je vous prierai de bien surveiller votre langage mademoiselle à moins que vous souhaitez apprendre le respect derrière les barreaux.
Moi (me ressaisissant) : Bien sûr que non.
Je le répèterais encore une dernière fois.
J’ai acheté ce produit pour tuer un chien pas un être humain et si vous voulez, j’ai deux personnes et des anciens voisins qui pourront témoigner.
L’officier (un sourire en coin) : Bizarrement, je vous crois. Je n’ai pas l’habitude de croire en la parole d’un suspect.
Mais apparemment, c’est votre jour de chance...
À suivre.
Photo credit : Google.
Model : Tonto Dikeh.
Character : Helena MAGUISSET.