Chapitre 54
Write by La Vie d'Ielle
Chapitre 54 : Joyeux anniversaire !!!
**Clémence
_ Deux jours plus tard _
On met enfin pieds à Libreville.
On a pris le bateau qui dort parce que j'ai refusé le rapide, j'aurais dû accepter la proposition de Marc et prendre le rapide.
On a duré, j'ai mal au corps même.
Moi : Il n'y a plus rien j'espère ?
Maman : Si, il y'a un gros sac avec la marchandise.
Moi : Maman c'est quoi tout ça ?
Maman : C'est pour toi... Quand je ne suis pas là je ne sais pas comment tu mange donc je t'ai apporté le manioc et tout le reste.
Moi : Maman...
Maman : Ah allons.
Qui surveille quand il mange ?Personne !
Je ne suis pas là pour lui faire à manger donc je dois veiller à ce qu'il ait au moins la nourriture solide chez lui.
Il m'a dit qu'il a trouvé une maison pour ne plus rester chez l'ami de son père à chaque fois qu'il descend sur Libreville.
Il nous a fait venir parce que Anne-Lily, la mère de Luc a finalement accepté de me voir mais aussi parce que le magasin qu'il ouvre avec ses amis sera officiel dans quelques semaines donc juste après ça on rentre. Bon moi... Nelly je ne sais pas pour elle, elle voulait tellement être ici pour changer d'air que j'ai l'impression qu'elle va demander à rester ici avec son frère.
On récupère tous nos sacs puis il nous emmène chez lui.
C'est vide... À peine un matelas, draps, réchaud... Juste les affaires de base.
Nelly : Mais il n'y a encore rien Ya Marc.
Marc : C'est aussi pour cela que vous êtes là. Ce que j'ai me suffit, le reste j'en sais rien donc maman et toi allez acheter ce qu'il faut.
Moi : On part qu'on connait la ville ?
Marc : Faites la liste alors, on ira ensemble.
Moi : Okay !! Pourquoi tu as pris deux chambre ?
Nelly : Une pour lui, l'autre est à moi.
Moi : Tchuips !!! Parce que tu vis ici ?
Nelly : Je pourrais si tu me laissais un peu.
Moi : Parce que tu pense que ton frère va te surveiller moins que je le fais ?
Marc : Sur ce point elle a raison, je vais te coffrer.
Nelly : Je suis déjà une femme, quand allez-vous me laisser tranquille ?
Marc : Tu n'as que 25 ans.
Nelly : Et tu dis que je n'ai que ? 25 ans ce n'est pas petit.
Marc : Ça l'est devant moi.
Nelly : Quand allez-vous arrêter de me considérer comme une petite fille ?
Marc : Quand je vais estimer.
Elle s'est mise à bouder dans un coin.
On s'est installés puis avec Marc on s'est assis pour faire une liste des choses qui lui manquent dans la maison.
Marc : Tu es sûre que j'ai besoin de tout ça ?
Moi : Bien Sûr !
Nelly : Je peux commander pour ma chambre ?
Moi : Tu as une chambre ici ?
Nelly : Mais oui.
Moi : C'est où ?
Nelly : Ya Marc je vais rester les vacances ici n'est-ce pas ? Quand maman part, je reste... N'est-ce pas ?.
Marc : Tu gère ça avec Maman.
Nelly : Elle va me dire que je gère ça avec toi. Finalement ?
Marc : J'en sais rien.
Nelly : Aller !!
Marc : Je verrai.
Moi : Pardon, excusez moi de vous déranger... Je peux parler à mon tour ?
Marc : Vas-y maman.
Moi : Quand vais-je la voir ?
Marc : Aujourd'hui.
Moi : Tu vas m'emmener vers elle ?
Marc : Elle viendra ici.
Moi : Elle connait ici ?
Marc : C'est elle qui m'a aidé à chercher cette maison.
Moi : Elle vient à quelle heure ?
Marc : Je n'en sais rien, elle m'a dit qu'elle passera après le boulot.
Moi : Ah elle travaille ?
Marc ; Oui.
Moi : Je vais attendre alors.
Nelly a mis les marmites au feu pour faire l'aubergine et c'est quand on était à table qu'elle est arrivée.
Marc l'a installé à table avec nous malgré le fait qu'elle déclinait notre invitation à table.
Marc : Bon bhein... Maintenant que les présentations sont faites je vais te laisser entre les mains de celle qui a demandé à Te voir.
Moi : Ça ça ma fille ?
Anne-Lily : Oui, ça va.
Moi : Tu peux m'appeler maman si tu veux.
Anne-Lily : D'accord.
Moi : Tu te demande certainement pourquoi j'ai demandé à te voir ?
Anne-Lily : Marc m'a dit que vous...
Moi : Tu S'il te plaît... Pas de vouvoiement entre nous.
Anne-Lily : Okay... Je disais que Marc m'a dit que tu voulais me voir par rapport à tout ce que je lui ai dit et qu'il t'a rapporté.
Moi : Exactement ! Il m'a dit tout ce que tu as eu à lui dire. Il m'a parlé de l'enfant que vous avez eu et de tout ce qu'il y'a eu comme événements dans ta vie.
Anne-Lily : D'accord !
Moi : Je suppose que c'était une situation difficile.
Anne-Lily : Elle était plus que ça cette situation.
Moi : Normal ! La perte d'un enfant n'est jamais une chose facile... C'est une partie de nous qui meurt... Je te parle en connaissance de cause, j'en ai souffert et j'en souffre jusqu'à lors. Ce n'est pas une chose qu'on oublie, on apprend juste à vivre avec. Comment ça va de ce côté ?
Anne-Lily : Tu l'as dit hein, ce n'est pas une chose qu'on oublie. C'était mon fils, je ne vais jamais oublier qu'il a été. C'est dur mais je dois vivre avec et je crois qu'il y'a quelqu'un qui se charge de vérifier ça d'ailleurs... J'ai un surveillant ( regardant Marc ).
Marc : Bah quoi ? Je t'aide non.
Moi : Et c'est une bonne chose. D'autres auraient pris la nouvelle pour eux mais toi, tu as décidé d'être là pour elle.
Marc : J'estime qu'elle a assez souffert seule... J'estime que c'était aussi mon enfant... J'estime que sa peine est mienne et que je dois l'aider. Elle a souffert, j'en suis tout aussi responsable même si elle dit que non.
Anne-Lily : Si je le dis c'est parce que ça ne sert à rien. Si elles n'avaient rien fait de tel tout ça ne se serait jamais produit.
Moi : Toutefois, je tiens à m'excuser quand même. Certes, il ne savait pas... Certes, il n'était pas là quand elles ont fait ça mais je me sens quand même responsable pour lui. Je suis vraiment navrée que les choses aient ainsi été dans ta vie, du départ de la maison de tes parents à la perte de Luc.
Anne-Lily : Merci !
Nelly : Il était beau... J'ai vu les photos.
Anne-Lily : Oui, il l'était.
Moi : Il n'était pas turbulent par hasard ?
Anne-Lily : Un peu quand même.
Moi : Comme son père.
Marc : Jamais !!.
Moi : Parce que tu pense que tu étais comment ?
Marc ; Sage et papa me l'a dit
Moi : Tu rêve !! Il n'y a que Nelly qui était sage.
Nelly : Yeah...
C'était parti pour une belle discussion, C'est une fille polie.
Elle est restée avec nous encore un peu de temps puis elle a pris congés de nous, Marc l'a raccompagné.
Il mettait du temps donc je me suis mise à ma fenêtre pour voir ce qu'ils faisait, il n'était pas là. C'est vrai qu'il n'a pas garé dans la concession, il est allé l'accompagner je suppose.
Il est revenu bien plus tard.
Moi : Tu nous as emmené ici pour nous laisser seules ?
Marc : J'étais allé la laisser chez elle.
Moi : Tu as mis du temps.
Marc : On a parlé un peu avant.
Moi : Vous avez parler de quoi ?
Marc : C'est la police ?
Moi : Il se passe quoi entre vous ?
Marc : Quoi ? Comment ça ?
Moi : Il y'a quoi entre vous ?
Marc : Rien.
Moi : Pourquoi ai-je l'impression que c'est le contraire ?
Marc : Parce que tu te fais des idées.
Moi : Vraiment ?
Marc : Maman, arrête !
Moi : Il faut laisser l'enfant d'autrui AMBONGUILAT.
Marc : Parce que tu m'as vu faire quelque chose ?
Moi : Pas besoin de te voir... Je sens qu'il y'a quelque chose, tu veux le cacher mais ça se voit.
Marc : Maman, tu te fais des idées.
Moi : Vous sortez ensemble ?
Marc : Maman !!! Tu vas arrêter oui ?
Moi : Que j'arrête hein ? Okay, excuse oh.
**Chancia
_ Quelques semaines plus tard _
Carmela : Finalement, qu'est-ce que tu en dis ?
Moi : Sur quoi ?
Carmela : On va à l'ouverture du nouveau magasin de Louis ou pas ?
Moi : Bien sûr qu'on y va... Ce que je vois sur leur page m'attire même. Tu as les heures ?
Carmela : Ça ouvre à 11h demain... Tout le tralala de présentation et autre après ce sera collation & shopping.
Moi : A ce qu'il parait il y'a un endroit pour les ongles aussi.
Carmela : Ils n'ont rien mis de tel sur la page mais j'en ai aussi entendu parler.
Moi : Là demain ce sera full, tous les gens de Libreville y seront.
Carmela : Ça, c'est sûr. S'il y'a la manucure on profite hein...
Moi : Oui.
Carmela : On trouve l'argent où même ?
Moi : Demande à Gatien de t'y emmener.
Carmela : Est-ce qu'on c'est encore pareil même ? Il m'évite maintenant et il m'a dit qu'il sera occupé demain.
Moi : Fais lui un enfant man, je te l'ai dit.
Carmela : Mais on ne couche plus, je fais ça comment ?
Moi : Trouve un truc, tu es une femme non ? Sa femme ne fait pas d'enfant donc si tu lui en fais un là je suis sûre qu'il ne va plus te zapper.
Carmela : Qui t'a d'abord dit qu'elle ne fait pas d'enfant ?
Moi : J'avais lu une de leur conversation dans le téléphone de Lucas... Il lui disaient qu'ils doivent même voyager pour l'Europe à cause de ça.
Carmela : Ils y étaient déjà ?
Moi : Je vais savoir ça comment ? Je ne suis plus avec lui.
Carmela : Eh bhein !!!! Si elle ne fait pas d'enfant il reste avec elle pourquoi ? Un ventre vide...
Moi : Tu me demande ?
Carmela : Toi tu as l'argent pour demain ?
Moi : Oui.
Carmela : Ton nouveau type qui assure ?
Moi : Il sera avec moi demain. Je t'ai proposé son ami mais tu as refusé...
Carmela : Un vilain ?
Moi : Un vilain qui a l'argent Carmela.
Carmela : Hummm !!
Moi : En tout cas, je ta déjà proposé.
Carmela : Je verrai.
Moi : Okay.
Carmela : Ta mère va mieux ?
Moi : Non !! Je vais d'ordonnance en ordonnance et dans tout ça c'est l'argent qui grimpe. Heureusement que celui là est tombé à pique parce que ça me permet de mettre des sous de côté pour l'évacuer.
Carmela : Pour où ?
Moi : France... C'est cher mais il le faut. Je dois impérativement l'évacuer et pour cela je dois réunir un gros montant. Les médecins du Gabon sont trop nuls je te promets
Carmela : C'est malheureux !!.
Moi : Elle ne dort même pas... Tantôt fibromes, kystes... On ne sait plus ce qu'elle a au sein.
Carmela : As-tu pensé à la possibilité que ça soit un cancer ?
Moi : Oui, c'est pour cela que je veux l'évacuer..
Carmela : Tu t'es renseignée sur comment y arriver ?
Moi : Oui... Il me faut préalablement avoir l'argent.
Carmela : Ils ne peuvent pas d'abord la prendre ainsi ?
Moi : Ils ont dit qu'ils ont déjà eu le coup et qu'ils ne peuvent plus le refaire.
Carmela : C'est compliqué ça.
Moi : C'est pour cela que tu me vois bien bosser le type là, j'ai besoin qu'il décaisse.
Maman est malade.
Elle a une boule au sein.
Quand je vais lui faire les examens on me parle se fibromes, de kystes... Les diagnostics sont tellement différents qu'ils disent qu'ils ne peuvent pas opérer ainsi. En attendant, c'est ma mère qui souffre.
Elle maigrit, elle fait des fièvres et des palus de façon successivement et ça me dérange.
Je suis allée voir ses frères mais rien, ils m'ont sorti l'excuse de '' le mois / la vie est dur / e ''.
C'est toujours ainsi mais si survient la mort, je touche du bois, ils vont sortir l'argent.
En tout cas, je vais me débrouiller comme je l'ai toujours fait.
C'est là où je regrette Lucas... Pfff !!
**Laïka
Natascha : Prête ?
Moi : Aller Natascha, ne me fais pas attendre longtemps. Je sais déjà, je veux juste le papier.
Natascha c'est une amie de longue date, on a juste pris des chemins différents. C'est elle qui m'a suivi durant ma grossesse donc je reviens vers elle à nouveau.
Elle regarde les résultats et me regarde.
Moi : Tu fais tout ce mystère pourquoi ?
Natascha : C'est négatif Laïka, tu n'es pas enceinte.
Moi : Quoi !?
Je lui prends le papier des mains et elle éclate de rire. C'est bien écrit que la prise de sang est positive, je suis bien enceinte.
Natascha : J'en connais un qui sera contente.
Moi : C'est peu de le dire crois moi. Dès que j'ai donné le top il ne m'a pas Laissé tranquille.
Natascha : Voici le résultat.
Moi : Ça fait un mois et demi déjà n'est-ce pas ? Je le savais en fait, je voulais juste le papier. C'est son anniversaire aujourd'hui, ce sera son cadeau
Natascha : Je vais l'appeler pemui souhaiter un joyeux anniversaire.
Moi : D'accord !! Il faut que j'y aille, je dois passer à la bijouterie
Natascha : D'accord.
On se lève, on s'embrasse puis je prends la porte.
Je dois aller récupérer le collier de ma fille puis je vais acheter le papier cadeau et par la suite je vais directement À la maison. Kendra je l'ai déposé chez ses grands parents paternels en quittant la maison.
Qes cadeaux je les ai pris dans la marchandise que j'ai fait venir pour le magasin, une une belle paire chaussure, une magnifique montre et un superbe costume. Le mari de Laïka doit toujours frais.
Je fait à manger vers 16h puis j'apprête tout en attendant qu'il rentre, ce qu'il fait 18h moins bien en colère. Je ne lui ai pas souhaité un joyeux anniversaire le matin, même un appel.
Moi : Tu te donne ton sac ?
Lucas : Non, merci.
Moi : Sûr ?
Lucas : Où est Kendra ( de dirigeant ) ?
Moi : Chez tes parents
Lucas : Elle fait quoi là-bas ( ouvrant la porte )
Moi : JOYEUX ANNIVERSAIRE ( détachant mon peignoir ) !!!!
Lucas ( se retournant ) : Laïka est-ce que tu sais que tu es... ( me regardant / faisant tomber son sac )
Moi : Je suis ?
Lucas : Tu es... Tu es...
Moi ; Tu as perdu ta langue ?
Lucas : Tu prépare ça depuis le matin ?
Moi : Oui.... Ça ne te plaît pas ?
Lucas : C'est pour cela que tu ne m'as pas appelé ?
Moi : Oui.
Lucas ( se rapprochant de moi ) : Merci chérie ( souriant / m'étreignant ).
Moi : Tu étais déjà fâché...
Lucas : Je pensais que tu avais oublié.
Moi : Tu pensais réellement ça ?
En guise de réponse il m'embrasse.
Lucas : Kendra à quelle heure ?
Moi : Elle rentre après demain vu que demain on a l'ouverture..
Lucas : Tu me donne le programme de notre soirée ?
Moi : Dîner d'anniversaire, on pète une bouteille en ton honneur, remise et ouverture des cadeaux.
Lucas : Ai-je droit au cadeau à volonté, le meilleur des cadeaux... Toi ?
Moi : Oui.
Lucas : Je dispose de ce cadeau comme je veux ?
Moi : Oui.
Lucas : Alors je le veux maintenant ( me portant ).
Moi : Ce n'est pas ce qui est programme Lucas, pose moi.
Lucas : Pas grave, juste un avant goût alors.
Il a eu plus qu'un avant goût... Il m'a épuisé.
Quand je pense qu'il va en redemander après...
Moi : Vu que tu as dérangé le programme, je veux te remettre tes cadeaux après on ira dîner si tu veux bien.
Lucas : Okay
C'est toute nue que j'ai quitté le lit pour récupérer les cadeaux, je les pose sur le lit.
Lucas : C'est moi ou ta poitrine a grossi ?
Moi : Tu trouve ?
Lucas : J'ai l'impression... Laisse moi voir à nouveau.
Moi : Pas touche ( Tapant sur sa main )... Ouvre tes cadeaux.
Il les a tous ouverts et m'a remercié.
Moi : Le meilleur ( le lui donnant ).
Lucas : C'est quoi ?
Moi : Ouvre et regard.
Il ouvre et le lit puis me regarde.
Lucas : Tu es enceinte ? C'est ce que ça veut dire non ?
Moi : Oui.
Lucas : C'est vrai ?
Moi : Oui.
Oh la façon dont il s'est jeté sur moi, c'est comme si c'était notre premier enfant.
Il est tellement content qu'il s'est de nouveau excuser pour ce qu'il a eu avec Chancia et tous ses écarts puis il m'a sorti tous ses projets que et enfant.
Moi : Tu attendais vraiment ça dis donc...
Lucas : Tu n'as pas idée.
On a fini par aller dîner dans la joie puis on s'est mis à parler de la journée de demain.
L'ouverture et de ce qu'on prévoit faire après juste entre nous.
Moi : Marc t'a confirmé la présence de son invitée ?
Lucas : Oui.
Moi : Ils sortent ensemble ou quoi ?
Lucas : Ça, il faut demander à Marc.