Chapitre 56

Write by La Vie d'Ielle

Chapitre 56 : Tu me fais confiance n'est-ce pas ?




**Mira 






Éric : Bonjour mesdames ! 


Elles se retournent et le regard de Anne-Lily tombe net sur le mien. 

Je ne voulais pas qu'on s'approche d'elle, pas ici, pas comme ça mais Éric a insisté parce qu'il l'a reconnu quand elle était devant. 

Elle est donc propriétaire de cet endroit ?

Elle sort avec cet homme ? 

Pourquoi celle qui avait le micro a dit madame AMBONGUILAT ? Je regarde sa main gauche mais je ne vois aucune bague... Je reconnais cet homme, c'est celui qui était venu à la maison, le père de Luc. 

A cause d'Éric je vais devoir l'affronter sachant comment notre dernier échange s'est passé, je n'ai vraiment pas envie de m'afficher ici. 

La dernière fois elle ne s'est pas gênée de hausser le ton en pleine route donc je n'imagine pas ce qu'elle peu faire aujourd'hui. 


J'ai vu l'info sur cet endroit sur facebook donc j'ai demandé à Éric de m'y emmener ne serait-ce que pour visiter, j'ai mal fait apparemment. 


Anne-Lily : Oui ?


Éric : Bonjour. 


Elles : Bonjour. 


Éric : Je ne sais pas si tu te souviens mais je suis... 


Anne-Lily : Celui qui m'a ramené chez moi quand je me retrouvais dehors dans Louis en pleine nuit. 


Éric ( souriant )  : Exactement ! Éric Kasseim, fiancé de Mira ( tendant sa main ). 


Anne-Lily ( la prenant )  : Anne-Lily. 


Éric : J'avoue qu'il y'a un peu de ressemblance, petite soit elle.  C'est vraiment ta soeur chérie. 


Moi : Oui. Bonjour Anne-Lily... Cynthia... 


Cynthia : Bonjour Mira. 


Moi ( la regardant )  : Félicitations pour cette réussite. 


Anne-Lily : Qu'est-ce que tu veux ? 


Moi : Euh...  On t'a vu et euh..   On s'est dit qu'on devait t'approcher et te féliciter. 


Éric : Surtout moi qui ai insisté vu qu'on n'a jamais été présenté. Elle m'a dit que tu étais en voyage, je me suis donc dit qu'un jour peut-être ce serait possible. Je crois que c'est aujourd'hui, tu es à Libreville depuis ?


Anne-Lily : J'étais en voyage ?...  Oui, oui, je suis là depuis...  N'est-ce pas Mira ( soutenant mon regard ) ?


Éric : Tu le savais chérie ?


Anne-Lily : Mais bien sûr qu'elle le savait.


Éric : Tu ne m'as rien dit. 


Moi : Euh... 


Anne-Lily : Elle ne pouvait pas, je suis bien le cadet de ses soucis. 


Moi : Ne dis pas ça Lily. 


Anne-Lily : Ah oui ? Okay !! 


Elle nous a planté là. 


Cynthia : Quand vas-tu t'excuser Mira ?


Moi : Elle ne voudra jamais m'écouter, je vois bien que ma présence la dérange. 


Cynthia : Peut-être mais c'est ta soeur et je suis sûre qu'au fond elle a toujours attendu mais tu prends tellement de temps, tu as pris tellement de temps que au final voici le résultat... Elle te déteste. Tu es fière de ça ? 


Moi : Bien sûr que non mais... 


Cynthia : C'est ça... C'est justement ça le problème de ta famille, c'est ça votre problème...  Mais...  Toujours en train de dire quand vous pouvez régler quelque chose. C'est cette même façon d'agir qui a fait en sorte que les choses soient comme elles sont aujourd'hui. Je te répète, c'est ta soeur... Tu devrais la connaitre mieux que quiconque mais tu as préféré t'enfermer dans le mensonge, vous avez tous préféré le faire au final des vies ont été brisées... Deux particulièrement, je te laisse deviner lesquelles ( s'en allant ). 


Éric : C'est quoi cette histoire Mira  ? De quel mensonge parle-t-elle ?


Moi : Excuse moi une minute s'il te plaît. 


Je le laisse et cherche Anne-Lily. 

Je la trouve entre les rayons à regarder les vêtements. 


Moi : Lily  ?


Anne-Lily : Tu me veux quoi en fait  ?


Moi : Je veux juste te parler sans qu'il n'y ait des éclats de voix. Je ne pense pas que tu veuille que cette journée soit gâchée à cause de nous. 


Anne-Lily : J'aimerais bien t'écouter Sauf que je ne vois pas ce que tu pourrais me dire de bien. 


Moi : Je voudrais m'excuser. 


Anne-Lily : T'excuser ? T'excuser, mais de quoi  ?


Moi : M'excuser pour tout. 


Anne-Lily ( croisant les bras )  : Okay, je t'écoute. 


Moi : Lily je m'en veux, vraiment. J'ai mal agi et je le reconnais... Je n'aurais jamais dû montrer cette vidéo aux parents,  je m'en veux terriblement et... 


Anne-Lily : Tu t'en veux d'avoir montrer cette vidéo aux parents ? Vraiment ?


Moi : Oui, vraiment. 


Anne-Lily : Mais je m'en fiche Mira. Je pensais entendre de vraies excuses mais je me suis trompée. Tu as montré cette vidéo et bien sûr que tu devrais t'en excuser mais est-ce seulement pour cela ? 


Moi : Je ne pouvais rien faire par rapport à ce qui a suivi après,  tu connais pas. 


Anne-Lily : Tu ne pouvais réellement rien faire  ? Prendre ton téléphone et m'appeler par exemple, tu ne pouvais ? Raisonne maman pour qu'elle vienne me voir, tu ne pouvais pas ? Venir me voir, tu ne pouvais pas ? Tu ne pouvais réellement rien faire Mira ?


Moi : ... 


Anne-Lily : Mais bien sûr que tu pouvais sauf que tu étais tellement heureuse de te retrouver avec tes parents, d'être l'unique fille, celle sur qui se porte toute l'attention et l'amour que tu n'avais rien à foutre de moi. Alors saches qu'aujourd'hui je n'ai rien à foutre de, de ton père et de ta mère aussi. Vous m'avez rayé de vos vies  ? Je crois qu'il est temps que je fasse la même, tu ne pense pas ?


Moi : Ne dis pas ça Lily, je m'en veux et maman aussi et on... 


Elle me regarde d'une drôle de façon, c'est pour cela que j'ai arrêté de parler. 


Moi : Qu'est-ce qu'il y'a ?


Anne-Lily : Tu es enceinte Mira  ?


Moi : ...  


Anne-Lily : Enceinte et fiancée ? Félicitations ( souriant ). 


Moi : Merci. Je suis vraiment désolée pour ... 


Anne-Lily : Non ! N'ose jamais prononcé son prénom de ta bouche, jamais  !!


Elle m'a laissé là. 

Je suis allée retrouver Éric qui n'avait pas bougé de l'endroit où je l'ai laissé. 


Éric : Tu m'explique ce qui se passe  ?


Moi : S'il te plaît, on peut s'en aller ?


Éric  : Qu'est-ce qu'il y'a  ?


Moi : On s'en va s'il te plaît, on va en reparler. 





**Chancia 





Je n'en crois pas mes yeux. 

Il a vraiment fallut que cet endroit soit la propriété de Lucas et de sa folle de femme ? 

Ce n'est pas possible !!

Peu de minutes après qu'elle ait pris le micro nos regards se sont croisés et elle a encore bien pris son air audacieuse et arrogante. 

J'ai encore sa douleur franchement, à elle et Lucas. 

J'ai attendu qu'il y'ait du mouvement dans la salle pour dire à Carmela et Aimé qu'on s'en aille. 


Aimé : Tu m'as emmené ici parce que tu voulais ardemment essayer les services de cet endroit bébé, pourquoi veux-tu qu'on s'en aille maintenant ?


Moi : Carmela et moi avons prévu de t'inviter. En fait, on voulait juste voir l'emplacement, pour revenir plus tard. N'est-ce pas Carmela  ?


Avec Carmela on se couvre toujours pour tout donc j'espère qu'elle répondra par l'affirmatif. 


Carmela ( me fixant )  : Oui, bien sûr ! 


Moi : Tu vois  ? On y va et nous on reviendra. 


Aimé : J'étais sensé vous prendre ses trucs non ?


Moi : Tu pourras me remettre les sous si tu veux. 


Aimé : D'accord, on y va alors. 


Il est passé devant nous prenant la direction de la sortie, on le suit derrière. 


Moi : Tu as bien vu ce que j'ai vu non ?


Carmela : Comment aurais-je pu rater ?


On est sorti du magasin et en allant vers le véhicule d'Aimé j'ai vu Anne-Lily au téléphone. 

J'ai dit à Aimé de nous attendre dans la voiture parce qu'on venait de voir une de nos amies, il y est allé et nous on s'est rapproché de Anne-Lily. 


Moi : Félicitations !


Anne-Lily ( se retournant )  : ... 


Moi : Tu t'es accroché à ce mec finalement ? Tu disais à tout le monde que tu étais droguée mais qui sait réellement si tu ne mentais pas ? 


Anne-Lily : Bonjour Chancia. 


Moi : Aujourd'hui, te voilà à ses côtés. Tu cachais bien ton jeu. 


Elle voulait s'en aller mais je l'ai retenu par le bras. 


Moi : Où crois-tu aller comme ça  ?


Anne-Lily ( me tenant le bras ) : Qu'est-ce que tu me veux ?


Elle m'a serré le bras tellement fort que j'ai dû lâcher le sien. 


Moi : Simplement te dire que ta vie, je vais me charger de la hanter s'il le faut. 


Anne-Lily : Tu pense avoir affaire à la Anne-Lily d'il y'a deux ans ? Crois moi qu'elle n'est plus... Je n'ai tellement plus rien à perdre que je peux t'assurer qu'on va se hanter mutuellement alors. 


Moi : Tu fais la maligne maintenant ?


Anne-Lily : C'est quoi ton problème exactement avec moi ?


Moi : Mon problème ? Mon problème c'est ta vie... Tu es en vie et ça me dérange. Tu as pris sa vie et aujourd'hui elle est morte. 


Anne-Lily : Elle ?


Moi : Ma soeur. 


Anne-Lily : Ta soeur ?


Moi : Tu fais l'ignorante ? Je vais te rafraîchir la mémoire...  Tu te rappelle de cette altercation qu'il y'a eu au perchoir il y'a quelques années maintenant ?


Anne-Lily : De quoi tu parle  ?


Moi : Je cite, je marchais et avec mes amies et on a vu cette fille dans le coin disant qu'elle avait été poignardée. 


Anne-Lily : C'était ta soeur ?


Moi : Ma soeur est celle que tu as fait enfermée..


Anne-Lily : Je n'ai fait enfermé personne. 


Moi : Directement non mais indirectement si. Cette fille a cité le nom de ma soeur et on l'a arrêté.  Elle n'a tellement pas supporter être prison qu'elle s'est suicidé... Par ta faute Anne-Lily... 


Anne-Lily : Tu es folle ma parole... Cette fille se vidait de son sang et on a dû alerter les gens pour qu'on l'emmène à l'hôpital. Tu voulais qu'elle meurt peut-être ?


Moi : Je ne voulais pas que ma soeur meurt. 


Anne-Lily : Je ne sais pas quel est ton problème mais tu es folle. Ta soeur je ne l'ai pas connu, je ne l'ai nullement défoncé et je ne suis pas celle qui l'a enfermé.. Je suis désolée qu'elle ne soit plus mais ne m'accuse pas pour vie qu'elle a choisi. 


Moi : Comment ose tu ?


J'ai levé ma main pour la gifler mais elle l'a vu venir. 


Anne-Lily : Tu vas me gifler mais crois moi que je ferai plus que ça, je te conseille de ne pas me tenter. 





**Anne-Lily 




J'ai lâché sa main et je suis retourné à l'intérieur. 

Elle est bien folle de m'accuser du décès des bêtises de sa soeur. Je suis bien désolée qu'elle soit décédée en prison mais jamais je ne porterai le poids de sa mort. 

D'abord Mira et maintenant Chancia ? C'est vraiment ma journée aujourd'hui. 

Mira enceinte  ? Ça m'a piqué quand même. 

Pendant que les autres vivent moi je me meurs ? Eh bhein !


En rentrant j'ai pris un verre jus histoire de me calmer puis je me suis mise à chercher Marc. Je l'ai trouvé qui faisait visiter à une femme. Je suis donc allée chercher Nelly pour qu'elle me suive et on est venu les trouver au même endroit en train de sourire même. 


Moi : Excusez moi ? Je peux te parler Marc ?


Marc : Je suis occupé, tu m'accorde quelques minutes ? Je te rejoins plus tard. 


Moi : C'est assez urgent quand même...  Nelly va  s'occuper de vous ( regardant la dame )  peu importe ce que vous voudrez ( souriant ). 


Marc n'était peut-être pas content mais il m'a quand même suivi jusqu'à l'arrière boutique. 


Marc : Qu'est-ce qu'on vient faire i... 


Je l'embrasse, il me tient par la taille et répond à mon baiser. 


Marc : Je pensais que tout était clair maintenant. Tu m'embrasse pourquoi ? 


Moi : Tu as répondu à mon baiser pourquoi ?


Marc  :  Écoute Lily, on peut s'embrasser autant de fois que tu veux mais avec ce qu'on a eu à se dire tout à l'heure ça n'a plus aucun sens. Tu as été claire, c'est bon non ? Je suis grand Lily, je ne veux pas les jeux parce que je n'ai pas le temps pour ça. Je ne sais pas toi mais j'aspire à d'autres choses. 


Moi : Je suis désolée Marc... Sur le coup j'ai un peu mal pris ce qui s'est dit et je me suis mal exprimée. C'est pas ce que je voulais te dire, je n'embrasserai jamais quelqu'un de façon fortuite ou... Juste comme ça. 


Marc : Ah oui ( me tirant vers lui ),  tu le fais pourquoi alors  ?


Laïka ( entrant )  : Ah, vous voi... Désolée !!


Marc : Tu ne sais pas frapper toi  ?


Laïka  : Oooh ( souriant ),  je tâcherai de ne pas oublier la prochaine fois. On s'en va là, c'est vous qu'on attend. 


Marc : Ah oui, c'est vrai. Je n'ai même pas fini de laisser les instructions. 


Laïka : Tu étais occupé ailleurs apparemment... C'est fait déjà. 


Marc : Okay, on vous rejoint. 


Elle nous laisse. 


Marc : Tu nous suis n'est-ce pas ? Carl et Cynthia aussi. 


Moi : Il faut que je dise leur dise d'abord. 


Marc : Sinon, tu n'as pas répondu... Pourquoi tu m'as embrassé ?


Moi : Pourquoi tu souriais autant avec cette femme ?


Marc : Pourquoi ça t'intéresse ?




**Marc 



Elle ne me répond pas et sort. 

Elle timide mais elle a quelque chose cette fille. 

On a cherché Carl et Cynthia puis nous sommes allés au restaurant, Nelly est restée travailler. J'irai la récupérer plus tard. 

Pour un premier jour j'ai vraiment l'impression que ça se passe bien, on verra la suite maintenant et j'espère que tout se passera bien. 

Ceci étant fini, je peux totalement me concentrer à une seule personne, Anne-Lily. 

Maman m'a dit de la laisser tranquille mais je ne peux même pas, on est comme deux aimants qui s'attirent l'un vers l'autre. 


On a passé un beau moment à  déjeuner puis on a fini chez Lucas pour finir de célébrer en improvisation. Chacun a pris sa route vers 19h, Nelly est entre temps venu nous retrouver. Cynthia et Carl ont pris la leur donc avec Anne-Lily et Nelly nous sommes allés tourner un peu. Elles m'ont accompagné acheter ce qu'il me fallait pour la maison puis nous sommes allés directement à la maison. Heureusement qu'il y'a des magasins qui restent ouverts la nuit. 

Le temps de rentrer et de ranger, 21h nous a trouvé là.  Nelly nous a fait un léger truc à manger pour le dîner et c'est devant la télévision qu'on a pris place. 

Limite je suis invisible parce qu'elles sont très concentrées à discuter entre elles et à regarder la télévision. Obligé de me gérer dans mon coin. 


Anne-Lily ( se levant brusquement )  : Ouh la !


Moi : Qu'est-ce qu'il y'a ?


Anne-Lily : Il est 23h déjà, il faut que je rentre là. 


Moi : Ah non ! Tu as accordé du temps à Nelly, moi dans tout ça ?


Anne-Lily : Quoi ?


Moi : Il est où mon temps ?


Nelly : Je prends ça  ( prenant  les assiettes )  et je vous laisse, bonne nuit et rentre bien Anne-Lily. 


Anne-Lily : Merci. 


J'ai attendu que Nelly aille dans sa chambre pour me rapprocher de Anne-Lily. 


Moi : A mon tour. 


Anne-Lily : Il se fait tard Marc. 


Moi : Je sais. 


Anne-Lily : Il faut que je rentre. 


Moi : Tu me donne ma part de temps et je te dépose plus tard. 


Anne-Lily : Promis ?


Moi : Promis. 


Elle reprend sa place sur le canapé, à côté de moi. 

La discussion est partie toute seule sauf que très vite j'ai été las de parler et je l'ai embrassé. 

C'est parti dans un baiser assez passionnel, du genre on en avait vraiment envie et on attendait d'être seuls. 

Mes mains sont baladeuses par dessus sa robe bien sûr. Anne-Lily est toute timide. 


Moi ( me levant )  : Tu me suis ? 


Anne-Lily : On va où ?


Moi : Dans ma chambre. 


Anne-Lily : ... 


Moi : Je ne vais rien te faire que tu ne veuilles. J'ai juste besoin d'un peu d'intimité pour tous les deux. Il se fait tard, je ne peux pas te ramener à cette heure chez toi.  


Anne-Lily : ... 


Moi : Tu me fais confiance ou pas ( tendant ma main ) ?


Elle se lève timidement et prends ma main. 

Je la conduis dans ma chambre et ferme la porte une fois à l'intérieur. J'aménage à peine donc il n'y a que le nécessaire actuellement, lit tablette de nuit, lampe... 

A peine on y est que je la tire très près de moi. 


Moi : Tu peux me rendre dingue Lily, tu n'as pas idée. Tu es tellement physiquement et intérieurement. 


Anne-Lily ( tremblant )  : Merci. 


Moi : Cette proximité te dérange ? 


Anne-Lily : Non. 


Moi : Non ?


Anne-Lily : Non. 


Moi : Pourquoi tu tremble alors  ?


Anne-Lily ( se dégageant )  :  Pour rien. 


Elle est allé s'asseoir sur lit et je l'ai suivi. 


Moi : Tu me plais Anne-Lily. Je te l'ai dit, je suis un adulte et je ne veux pas jouer. S'embrasser, flirter c'est bien mais je veux plus. 


Anne-Lily : Parce que j'ai été la mère de ton fils ?


Moi : Tu ne l'as pas été, tu l'es. Et non, ce n'est pas à cause de ça. 


Anne-Lily : C'est quoi alors ?


Moi : Je veux tenter quelque chose avec toi. 


Anne-Lily : Parce que je te plais ? Tu sais que c'est passager ? 


Moi : Ne te  prends pas la tête et cesse de réfléchir un instant. Maintenant si tu ne ressens pas la même chose , tu me le dis simplement. 


Anne-Lily : Ça m'effraie quand même tout ça, tu sais. 


Moi : Quoi donc ?


Anne-Lily : Et si c'est seulement le fait d'avoir été parents du même enfant qui nous rapproche ?


Moi : Lily, est-ce que je te plais ? Est-ce que tu ressens quelque chose ?


Anne-Lily : Je ne vais pas te mentir Marc, tu ne me laisse vraiment pas indifférente et... 


C'est juste ce que j'avais envie d'entendre. 

Je l'embrasse... 

Subitement, ce que j'avais ressenti ce jour là me revient comme une décharge ce qui fait que je frissonne. Ça m'a l'air d'être pareil pour elle,  elle est toute tremblante dans mes bras. 

Je l'allonge dans le lit et ôte le débardeur que j'ai... J'ai envie d'elle et je pense qu'elle l'a bien vu. 

On est tous les deux sobres cette fois-ci, ce qu'on ressent est donc sincère.

Je finis par enlever sa robe, instinctivement et timidement elle porte ses mains sur sa poitrine qui n'est pas du tout couverte. Elle se retrouve uniquement vêtue de la fine ficelle qui couvre le bas de son corps, je frémis rien qu'en la voyant. 

Je la regarde et je me rappelle de toutes les parties de son corps que j'ai eu à explorer ce soir là et j'ai envie de le refaire à nouveau. 

Je pose des baisers dans son cou puis j'entreprends de le faire sur tout son corps. A chaque fois que mes lèvres touchent son corps elle frissonne, cet effet que je lui fais me fait moi-même de l'effet. 

Je prends ses mains et les pose sur mon pantalon, elle comprend qu'elle doit me l'enlever. Tout ce qu'elle fait est innocent et timide donc je me lève totalement et me met tout nu puis je me replace au dessus d'elle et pose mes mains sur ce bout de ficelle et tire dessus pour l'enlever.

Elle est toute nue et c'est un parfait dessin humain que j'ai sous mes yeux. Elle est timide, gênée et dégage une pointe d'innocence et c'est tout ça aussi qui m'excite. 

Je suis déjà tout dressé du coup j'ai cherché des préservatifs, j'en ai trouvé ... Heureusement !

Le fait que je le mette maintenant ne signifie pas que les choses iront vite, non. Je le mets juste parce que je ne veux pas que l'atmosphère me surprenne et que je me retrouve à en chercher. 

Je les pose sur la table et me replace au dessus d'elle. 


Anne-Lily : Marc, attends une minute. 


Moi : Oui. 


Anne-Lily : Il faut que je te dise quelque chose. 


Moi : Dis moi. 


Anne-Lily : J'ai pas... Euh... 


Moi : Qu'est-ce qu'il y'a ? Tu as peur ?


Anne-Lily : Je n'ai pas été avec un autre après toi. 


Moi : Vraiment ?


Anne-Lily : Oui.. 


Moi : Tu es sérieuse ?


Anne-Lily : Oui. 


Ce qu'elle vient de me dire m'arrache un sourire. 

Je comprends alors sa timidité, elle ne s'y connait pas. 

Qu'elle ne s'inquiète pas, elle sera sur un nuage et je compte bien la rendre un folle de plaisir. 

La nuit sera douce et longue pour nous. 


Moi : Tu me fais confiance n'est-ce pas ? 


Anne-Lily : Oui. 


Moi : Alors laisse toi aller et n'ai surtout pas honte. 


Un début de conséque...