CHAPITRE 58: VA TE FAIRE FOUTRE

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 58: VA TE FAIRE FOUTRE.

**LUCRÈCE MEFOUMANE**

Loyd : Tu comptes aller chez Jérôme aujourd’hui ?

Moi : Non, il est en congé maladie et sa mère s’occupe de lui.

Loyd : Je vois. Donc tu vas rester à la maison ?

Moi : Non, j’irai chez tata Luce. Elle m’a fait comprendre qu’elle ne va pas bien et je verrai dans quelle mesure l’emmener à l’hôpital si je l’estime nécessaire.

Loyd : Ne va pas là-bas pour te disputer avec Bhernie stp.

Moi : (Roulant des yeux) Qu’il connait même encore la route de sa maison ? Pardon je ne veux pas parler des choses d’Ello pour m’énerver tôt le matin. Si ce n’était pas à cause de tata Luce, devant Dieu, je serai déjà allée le dire à mamie au 11 puis à papa et tantine Reine, mais comme elle m’a dit non, je suis obligée de respecter sa décision comme elle avait respecté la mienne autrefois mais façon dont j’ai le gros cœur hein, c’est Dieu qui me retient.

Loyd : Ok. Je vais aller tout à l’heure au fromager pour le bureau d’Arsène.

Moi : Oui je sais. Je suis passée là-bas hier et maman me l’a dit. Elle m’a d’ailleurs redemandé ce qui se passe avec ma relation et depuis là c’est toujours le silence. Elle voulait savoir si c’est fini ou comment ?

Loyd : (Caressant mes orteils) Et alors ?

Moi : Je lui ai dit que tu as voyagé. Que ton boulot t’a envoyé à l’étranger pour 6 mois et que c’est à la fin de l’année  que tu vas rentrer.

Loyd : Je vois.

Depuis que je suis rentrée, comme je m’en doutais, maman m’avait reposé des questions sur ma relation afin de mieux se faire une idée. Son nom, son âge, sa famille, son ethnie, ses origines, etc. J’ai dit la vérité sauf sur son nom que j’ai totalement inventé. Pour son âge c’était un peu compliqué car elle a émis des réserves en ne comprenant pas pourquoi il y ait un aussi grand écart et elle se demandait si un homme de son âge pas marié et sans enfants était digne de confiance. Je lui ai rappelé l’âge de papa et de tonton Alvine quand ils ont commencé leurs relations et lui ai demandé s’ils n’étaient pas sérieux pour autant. Elle a dû admettre que c’était vrai, n’en demeurait pas moins que l’écart était quand même conséquent. Je l’avais rassurée en lui disant que je préférais être avec quelqu’un de posé avec des projets et qui se construisait plutôt que des jeunes qui ne pensaient qu’à faire la fête et à s’amuser. Elle savait pertinemment que rare étaient ceux de mon âge qui avaient la tête sur les épaules comme Bhernie ou Jérôme et qui posaient des actions conséquentes. Comme elle ne veut pas me voir vivre une relation de fornication dans laquelle le jeunes gens sont aussi versés à cause de la peur des engagements, elle a finalement dit que ce n’étais pas plus mal car un homme de cet âge devait avoir quand même le sens des engagements. Elle m’a demandé s’il était chrétien, j’ai dit oui et si je connaissais quand même un membre de sa famille pour être sûr qu’il était réellement ce qu’il disait être et j’ai répondu par l’affirmative en disant que je connaissais toute sa famille, ce n’était pas un imposteur. Le truc c’était seulement se mettre d’accord sur le fait de venir les voir et comme c’était la période où ils m’avaient parlé de l’adoption, j’avais dit à maman que je voulais plus ou moins prendre mon temps pour être vraiment sûre de celui que je viendrai lui présenter parce que concrètement notre relation avait été beaucoup plus à distance qu’autre chose et je voulais m’assurer que même étant sur le même territoire, il soit toujours le même. Elle a acquiescé et récemment je lui ai dit quand elle est revenue à la charge qu’il a été affecté pour 6 mois à l’étranger et qu’à son retour, il viendra se présenter pour sûr, elle a dit ok. J’ai dit ça pour laisser vraiment le temps d’oublier cette histoire d’adoption et si tout va bien, avant la fin de cette année, nous allons leur dire.

Moi : (Soupirant) Tout ça m’épuise Loyi, j’ai besoin de me retirer et être à l’écart de tout, loin de la mauvaise ambiance de Libreville qui souffle depuis le début de cette année.

Loyd : On descend chez nous le week-end prochain ?

Moi : Oui. J’ai besoin d’air frais. Un air qui va m’aider à retrouver mes esprits parce que j’ai l’impression de perdre la tête. Je ne sais même plus où je laisse les choses à la maison. À chaque fois ça disparaît. Même le dernier sac que j’ai pris récemment là a aussi disparu. Je pensais même que je l’avais laissé chez toi ou chez maman mais rien. J’ai vraiment besoin de ce week-end pour me ressourcer.

Loyd : On ira. Mais en attendant, laisse moi te soulager un peu.

Il attrape mes pieds et les ramène devant lui pour les masser de la plante jusqu’aux chevilles, il se met également à me sucer les orteils et je le regarde avec un sourire sur les lèvres car je connais déjà la finalité de tout ça et je m’en délecte d’anticipation en suçant mes doigts. Il s’est appliqué dessus avant de glisser ses doigts le long de mes jambes et me les écarter. Il m’a fait les bisous à l’intérieur des jambes jusqu’à devant mon pubis qu’il a caressé à travers mon string. Il a fini par mettre un coup de langue puis il a mis mon slip sur le côté pour me bouffer la chatte. Je me suis cambrée en gémissant de plaisir et en me touchant les seins. Je porte une robe légère de maison et un string, je n’ai pas de soutien en bas. Nous sommes sur le canapé du salon. Il introduit deux doigts en moi avec sa langue et mes gémissements se font plus forts. Il insiste un moment jusqu’à ce que je jouisse de ses doigts et sa langue avant de se redresser satisfait de son travail.

Loyd : (Souriant) Je crois que là tu es détendue.

Moi : (Caressant mes seins) Oui mais il manque encore bébé (me redressant pour l’enjamber et m’asseoir à califourchon sur lui) Il manque ta queue bébé. (Me frottant contre son pénis que je sens dur sous moi) Je veux être fendue par ton sabre Loyi.

Loyd : (Attrapant mes fesses en souriant) Tu aimes trop faire. On ne peut pas te titiller un peu et tu laisses.

Moi : (Déboutonnant son polo en souriant) Et je ne m’en cache pas. Je baisais hier, je baise aujourd’hui et je baiserai éternellement tant que c’est avec toi (le fixant  dans les yeux) tonton Loyd.

Loyd : (Empoignant mes fesses) Ne m’appelle pas comme ça, tu sais très bien que je déteste ça.

Moi : (Souriant en soulevant son haut que je finis par retirer) Tu détestes ça à quel point ?

Loyd : Au plus haut point.

J’ai reculé jusqu’à descendre de ses jambes afin de retirer sa culotte et son caleçon. J’ai retiré m’a robe et mon slip et nous étions maintenant tous les deux nus. Je suis venue m’agenouiller devant lui et je me suis mise à caresser ses cuisses jusqu’à sa queue que j’ai commencé à branler.

Moi : (L’emmerdant) Je suis pourtant une fille sage, je ne comprends pas pourquoi tu ne veux pas de moi comme nièce tonton Loyd.

Loyd : (Gémissant) Fous moi le camp Lucrèce.

Moi : (Faisant une voix de petite fille en suçant son gland) Mais tonton Loyd.

Il m’a attrapé la tête et a mis une pression afin que je le prenne bien en bouche.

Loyd : Suce moi plutôt au lieu de raconter des conneries.

Je me suis mise à rire avant de sérieusement m’appliquer sur lui. C’est lui qui m’a retiré pour me prendre en levrette debout sur le coussin avant de plier une de mes jambes. Il m’a fait crier là avant de me retourner et me soulever pour me prendre debout. Il m’a redéposée en me faisant coucher sur le dos et m’a écarté les jambes pour me prendre. Il a fini par me retourner et me remettre en levrette mais cette fois-ci nous étions à genoux sur le coussin. Il me mettait de grands coups non seulement pour me baiser mais surtout pour me punir car il n’y avait aucune sensualité dans ses gestes. J’aime de temps en temps le provoquer comme ça même si à la fin j’ai mal au vagin. Il a continué à me donner de grands coups jusqu’à la jouissance puis il s’est retiré et m’a mis une grosse claque sur les fesses.

Moi : (Gémissant de douleur) Ash, Loyi tu m’as fait mal.

Loyd : Plus jamais tu ne m’appelles tonton, plus jamais.

Moi : (Me pinçant les lèvres) Oui tonton.

Il s’est levé et a voulu partir mais j’ai attrapé son bras pour le retenir.

Moi : (Lui faisant un câlin de face)C’est bon bébé j’ai compris, je te jure que j’ai compris.

Loyd : Hum.

Moi : (Embrassant sa poitrine en resserrant mes bras dans son dos) Allez bae, ne te fâche pas hun, nous savons tous les deux que tu ne peux pas être mon oncle, j’en mourrai si c’était le cas. Je n’ai pas refusé cette adoption pour rien. Je voulais juste t’embêter.

Loyd : Ça ne m’amuse pas Lucrèce. Je prends déjà sur moi devant les gens, je refuse que tu m’appelles ainsi dans notre intimité, j’ai horreur de ça.

Moi : J’ai compris, je ne le ferai plus. 

Loyd : Ok.

Moi : Je peux avoir un petit bisou ?

Loyd : Non.

Moi : Allez bébé, juste un petit bisou. Tu m’as baisée sans m’embrasser (faisant mon visage de gamine) stp. Allez Loyi, je suis ta femme non.

Il a fini par céder pour un petit bisou, puis un autre et encore un avant de faire un vrai qui nous a ramené sur le canapé pour une séance de caresses. Après quoi nous sommes allés prendre notre douche et on s’est apprêté pour sortir.

Loyd : (Devant sa voiture) Je déteste sortir de chez toi à pareille heure, je me dis que n’importe qui pourrait me voir.

Moi : On dira que tu es venu déposer ou récupérer quelque chose. 

Loyd : Hum. Après le fromager j’irai à la maison, je ne repasserai pas ici.

Moi : Ok. 

On s’est fait la bise et chacun est monté dans sa voiture pour partir. Je me suis rendue chez tata Luce, rien que venir dans cette maison m’énerve comme pas possible mais elle y vit donc obligée. J’arrive, je klaxonne et le gardien me fait rentrer. Je le salue et vais garer à l’endroit fait pour puis je descends pour aller dans la maison qui est ouverte.

Moi : Toc, toc ? (Entrant) Tata Luce ?

Lucia : Je suis ici Lucre, je regarde la télé 

J’ai marché jusqu’à dans la pièce en question et je l’ai trouvée allonger sur le canapé. J’ai posé mon sac et je lui ai fait la bise.

Moi : (Touchant son front) Tu ne fais pas de fièvre. 

Lucia : Non. 

Moi : (M’asseyant à ses pieds) Alors qu’est-ce qu’il y a ?

 Lucia : (Éclatant en sanglots) 2 semaines Lucrèce, ça fait 2 semaines que Bhernie n’est pas venu à la maison. C’est à peine s’il répond quand je l’appelle. On s’est croisé la dernière fois quand je suis allée faire les courses pour la maison. Pendant que je tournais dans les rayons, j’ai vu une petite paire de chaussons pour petite fille, comme c’était jolie, je me suis dit que j’allais prendre ça pour sa fille et de là je me suis attardée dans le rayon en prenant d’autres articles pour bébés. Quand je me suis retournée, je l’ai vu avec Chancelle et sa mère, ils étaient là pour faire la layette apparemment et comme ils m’ont vue avec les choses du bébé en main, sa mère s’est moquée de moi en me disant que si c’était la sorcellerie que j’avais l’intention de commencer sur sa petite fille, je n’allais jamais l’atteindre. Je ne sais pas ce qu’elle lui a dit en langue mais Bhernie m’a attrapée et demandé c’était quoi mon projet ? Je lui ai dit que je voulais acheter ça pour le bébé comme j’ai vu que c’était jolie et il m’a dit qu’il ne m’a rien demandé, que son enfant n’a pas besoin de ces choses et sa mère elle-même lui ferait la layette. C’est la dernière fois que je l’ai vu. Je te jure Lucrèce que je ne pensais pas à mal quand j’ai voulu prendre ces articles, je te le jure.

Moi : (La prenant dans mes bras en pleurant de colère) Je sais tata Luce, tu n’as pas besoin de te justifier. Ce n’est pas grave, laisse ELLO avec son enfant. Il y a un Dieu dans le ciel et c’est lui qui te fera justice. Arrête de pleurer, tu vas te rendre malade. 

Je l’ai bercée jusqu’à ce qu’elle se calme et j’ai essuyé ses larmes. 

Moi : Tu as mangé depuis le matin ?

 Lucia : Non, je n’ai pas faim.

Moi : Il faut manger tata Luce, je ne sais pas si depuis là tu te mires mais tu es en train de maigrir. C’est parce que tu fuis la famille sinon si on te voit tout de suite on va te demander si tu es malade. 

Lucia : Hum.

Moi : Laisse moi aller te faire rapidement un bout après je vais te faire un bon bouillon, tu as le poisson au congélateur non ?

Lucia : Oui. Il y a tout là-bas. Tu sais que je ne mange pas beaucoup et depuis que l’affaire là a commencé, la mère de Bhernie ne vient plus ici. 

Moi : Tant mieux, ils n’ont qu’à te foutre la paix.

Lucia : Je n’ai plus vu quelqu’un ici en dehors de Lens et Rail. Erine aussi qui m’appelle tous les soirs, elle m’a dit qu’elle sera là la semaine prochaine.

Moi : Voilà la seule des Obiang qui a le cœur pur, même Lens et Rail là ce sont deux hypocrites comme leur sorcier grand frère.

Lucia : (Soupirant) Lucrèce.

Moi : (Levant mes mains) C’est bon oh, je n’ai rien dit. Je vais à la cuisine.

Je me suis levée et je suis allée en cuisine lui faire une salade d’avocat avec du pain que je suis allée lui donner avec du jus et de l’eau. J’ai sorti les choses à préparer et j’ai trempé dans de l’eau. Le temps que ça dégivre, je suis retournée la trouver sur la table à manger pour la tenir compagnie et l’inciter à manger. Si au début elle ne voulait pas, elle a commencé à le faire quand je l’ai filmée et menacée d’envoyer sa photo dans le groupe de la famille en disant qu’elle était malade. Elle savait qu’elle ne pourrait pas faire face à l’avalanche de questions qui tomberait sur elle et elle n’aurait jamais pu réussir à couvrir les bêtises que son gars est en train de faire présentement. Elle était obligée de manger. Quand j’ai vu qu’elle avait déjà bien mangé, je suis passée en cuisine commencer la cuisson. C’est le bouillon et elle est toute seule alors je n’ai pris qu’un poisson que j’ai rapidement écaillé, quoique je n’aime pas le faire en dehors de chez moi à cause de l’odeur mais bon. J’ai apprêté les condiments et tout avant de mettre la marmite au feu. J’étais en train de fermer la marmite quand j’ai écouté des voix au salon.

Voix : Assieds-toi Candice, c’est la maison de mon frère. C’est ici où Chancelle viendra habiter après les fiançailles. Les poupées de salons là vont dégager. 

L’autre : C’est une grande maison.

Stella : On vous a dit que notre frère c’est pas les conneries non ? Tu vois la maison qu’il a construite seul pendant qu’il apprenait encore. Le gars a tout. Il est beau, il est propre, il travaille, il a l’argent et la voiture, tout ce qui lui manquait c’était la femme et les enfants mais Dieu merci ta sœur est arrivée pour nous donner notre héritier.(Se tapant dans les mains) Laisse maman je ne sais même pas si ta sœur t’a dit les choses du vampire qu’elles ont vécu au magasin l’autre jour. 

L’autre : Il s’est passé quoi ? 

Stella : Maman, n’est-ce pas le bois sec là jure maintenant que c’est elle qui part acheter les habits du bébé ?

L’autre : Le bébé qui ?

Stella : Mais de Chancelle gué ! 

L’autre : Oh.

Stella : Quand ya Bhernie lui demande qu’elle fait quoi comme ça ? Elle répond que non je fais la layette de notre bébé.

L’autre : Mah, ça c’est pas la folie ? Elle a un bébé ?

Stella : Ya Bhernie que dépassé. C’est là où maman lui a dit que tu as vu ce dont on te parle depuis le début non ? Qu’elle cherche par tous les moyens à vouloir tuer cet enfant jusqu’à dire que c’est elle qui fait la layette pour bien faire ses incantations dessus.

L’autre : Mais son plan a échoué. Regardez moi une folle comme ça. 

Elle se sont mises à rire avant de se diriger vers la salle à manger dans laquelle était Lucia. Si moi j’ai écouté cette conversation depuis la cuisine c’est qu’elle l’a aussi fait, la façon dont mon cœur bouillonne de colère, il n’y a que Dieu seul qui sait.

Stella : (Méprisante) Ah tu es là, ya Bhernie m’a envoyée chercher ses habits. Il a dit que ceux là sont déjà tous sales et qu’il veut de nouveaux vêtements.

Moi : (Derrière elle) Va dire à ton frère que s’il a laissé sa ménagère ici, les habits là viendront jusqu’à lui.

Elles se sont retournées pour me regarder.

Lucia : Lucrèce.

Moi : (Levant ma main) Non tata Luce, si toi tu acceptes les conneries ce n’est pas moi. (M’approchant de Stella) Va dire à ton frère que moi Lucrèce j’ai dit que lui et ses habits ils n’ont qu’aller se faire foutre. C’est lui qui a la femme non ? Pourquoi elle ne lave pas son linge pour qu’il se permette de réclamer des vêtements propres à Lucia.

Stella : Oui il a une femme et une vraie femme qui va bientôt lui donner son enfant parce qu’elle est enceinte (montrant Lucia avec dédain) contrairement à ce bois sec qui ne produit rien depuis des années. Elle sert à quoi si ce n’est lavé les caleçon de mon frère ? Il faut au moins qu’elle justifie sa présence dans cette maison sinon qu’elle libère le plancher.

Ma main est partie toute seule et elle a atterri sur son visage. Elle a reculé en attrapant sa joue.

Lucia : (Venant me tirer) Lucrèce arrête ça.

Moi : (Énervée) Qu’elle ose encore ouvrir sa sale bouche pour te parler comme elle l’a fait et je vais voir. Qu’elle est d’abord qui pour venir te parler de la sorte ? Même une va-nu-pieds comme ça aussi ? 

Stella : Tu m’as giflé connasse ?

Moi : Quoi tu n’as pas vu ?

Stella : (Regardant l’autre) Elle m’a giflé ?

L’autre : Oui.

Elle a balancé le sac pour venir en courant vers moi, c’est ce que j’attendais. J’ai poussé tantine Lucia et je l’ai réceptionnée avec une deuxième gifle au visage qui l’a fait tomber avant que je ne m’asseye sur elle pour correctement la frapper. Tantine Lucia a tenté en vain de me séparer d’elle. J’ai seulement senti deux bras fermes me soulever et me ramener sur le côté, lorsque je me suis retournée j’ai vu que c’était Bhernie.

Moi : (M’agitant dans tous les sens) Toi tu me lâches tout de suite.

Il m’a lâchée et a regardé Lucia. 

Bhernie : (Visage fermé) Qu’est-ce qui se passe ici ?

Stella : (Se levant pour aller se jeter dans ses bras en pleurant) Je suis seulement venue chercher ton linge pour aller déposer ça chez ta femme Chancelle où tu vis et les deux m’ont insultée en me disant d’aller me faire foutre moi et toute ma famille. Que d’ailleurs l’enfant là n’allait jamais voir le jour et qu’elles allaient tout faire pour le tuer. 

Moi : Dans une famille de sorciers le mensonge ne peut jamais manquer.

Bhernie : (Regardant Lucia, visage fermé) Parle à tes gens Manga, je ne tolèrerai jamais le manque de respect dans ma maison.

Moi : Et quand ton imbécile de sœur vient ici pour insulter Lucia, que c’est un chien ? Ce n’est pas sa maison ? Depuis des années, Lucia est traitée ici comme une serpillère par ta sorcière de mère et cette idiote qui ment comme si c’était quoi là, tu parles ? Tu ne tolères pas le manque de respect que tu es qui ELLO et puis tes parents et toi allez manquer de respect à Lucia dans sa maison ? Tu es qui ? Je l’ai dit à ta sœur et je te le redis en face va te faire foutre. Comme tu avais trouvé Lucia à la rue et sans famille, conneries. On s’en va tata Luce.

Je suis allée chercher mes affaires 

Lucia : Lucrèce rentre à la maison.

Moi : (Allant l’attraper par la main) Tu ne restes pas ici.

Elle a regardé Bhernie qui la fixait et a retiré sa main de la mienne.

Lucia : Je ne viendrai pas avec toi Lucrèce. Vas-y. 

Je l’ai regardée et je suis sortie de sa maison pour aller monter dans ma voiture. J’ai démarré et je suis partie avec le gros cœur jusqu’à chez Loyd. Je parlais toute seule sur le chemin. Quand le portail s’est ouvert, je l’ai vu assis à la terrasse avec Marwane. J’ai garé et je suis arrivée jusqu’à eux toujours en parlant toute seule.

Moi : (Énervée) Comment tu vas laisser des gens te marcher sur les pieds comme ça comme si tu étais une sans famille.

Marwane : Ça c’est qui ?

Moi : Si ce n’est pas tata Luce c’est qui ? Sa façon de ne pas parler même quand on fait les conneries m’énerve. Jusqu’à une imbécile comme Stella qui n’a ni devant ni derrière se permet de venir la narguer en la traitant de bois sec ? Que leur héritier naîtra bientôt ? Là où je n’ai pas envoyé la connasse là à l’hôpital c’est parce que son rigolo de grand frère est venu nous trouver là-bas. Je jure que je l’aurais tuée aujourd’hui et j’allais voir sa sorcière de mère là venir me toucher.  Et je dis même à tantine Lucia qu’on part, elle refuse pour continuer à se faire insulter. J’ai décidé de ne plus mettre mes pieds là-bas au risque de tuer quelqu’un. Une bande de sorciers et sorcières cette famille. Mon cœur chauffe seigneur, je sens que je vais appeler mamie pour lui dire, trop c’est trop. On peut regarder les bêtises comme ça jusqu’à les couvrir ? Tu es une sans famille pour que les Obiang te traitent comme leur torchon ? Ô seigneur attrape mon cœur et ma bouche, attrape oh. 

Je les ai dépassés pour aller rentrer dans la maison…



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