CHAPITRE 59
Write by kony ariane
Chapitre 59
Sarah Johnson
J'ignore à quel jeu il joue, mais bon après tout ce
n’est que lui faire à manger. Cette fois ne va pas me tuer.
Je me suis mise à la cuisine, Evra est venu m'assister
comme il dit et à demander à Alice de surveiller Cloé qui n’avait d'yeux que
pour ses nouveaux jouets.
Il ne faisait que me regarder. Je ne me prêterai pas à
son jeu. Je suis concentrée dans ma préparation du gombo accompagné de pâte de
maïs.
Une heure plus tard, j’avais fini. Il nous a proposé de
nous joindre à lui mais j’ai décliné. On dîne en famille chez mon oncle et je
ne veux pas manquer ça. C'est le moment de Cloé et de son papi. Ils discutent
longuement.
-nous allons devoir y aller
-déjà ?
---il est tout de même 19h45.
-oui tu as raison. Je suis content que vous soyez venues
-ça nous a fait plaisir n’est-ce- pas Cloé ? Dis
au revoir ma chérie
Elle lui a fait une bise en faisant attention à ne pas
lui faire mal.
Cloé courait en direction de la cuisine sans doute pour
dire au-revoir à Alice.
-Sarah quand tu as dit ça nous a fait plaisir…ça t'a
fait plaisir de passer du temps avec moi ?
-Maman je suis prête
Sauvée par le tsunami Cloé. Il nous a raccompagné au
seuil du séjour. Un dernier signe de la main et me voilà installée dans la
voiture avec ma fille à l'arrière.
Lorsque nous sommes arrivées il était 20h10. J’ai
demandé à la nounou de laver Cloé pendant que je prenais une douche rapide.
Mon oncle était déjà en bas à table lorsque je suis
descendue
Il ne m'a pas posé de questions. Cloé lui donnait déjà
tous les détails de notre après midi. Après le dîner, Cloé s’est endormie dans
le canapé. Je voulais la mettre au lit mais son papi s'en est chargé. Nous
avons regardé la télé encore une heure puis il s'est retiré dans ses
appartements.
J’ai fait pareil. J’ai pris mon ordinateur pour prendre
connaissance des différents rapports de les collaborateurs. J’étais assez
concentrée lorsque mon portable qui vibrait signe de messages, s’est mis à sonner.
Lorsque je l'ai décroché j’ai reconnu la voix d'Evra
-Sarah c'est moi, enfin Evra
-dis donc tu as plusieurs numéros ?
--j’ai dû changer les numéros. J’ai dû appeler car j’ai
envoyer des messages pour savoir si vous êtes bien rentrées
-oh oui merci. Désolée, j’étais dans des dossiers. ..
-merci pour cet après midi
-je t'en prie. Je vais devoir te laisser. Bonne soirée
-oh je comprends, bonne soirée. Et à bientôt j’espère
-à bientôt
Cette nuit là, il m’a envoyer un message « merci
ma Sarah, j'ai passé l’une des plus belles journées depuis bien longtemps. Dors
bien ma flamme ». Je n’ai pas su quoi répondre.
De temps en temps je recevais des messages de lui. Rien
de méchant, mais je me méfiais tout de même.
Le lendemain matin mon oncle m'a informée de ce qu’il
s'absenterait trois semaines car il doit rencontrer des investisseurs et il
doit présider le conseil d'administration du groupe de notre banque. Je me
demande qu’elle est l’étendue de sa fortune.
Aurel GUIDI
Après tout ce qui s’est passé
je prends enfinmes affaires en main. Savoir cette dame morte ne me rendra pas mes
parents mais au moins elle n’est plus.
J’ai dû me rendre au siège régional d’Interpol en Côte
d’Ivoire pour en finir entièrement avec cette affaire.Pour cause j’étais un
infiltré. J’ai appris l’accident d'Evra. Je vais passer le voir.
J’appréhende un peu car c'est mon meilleur ami. La
situation était si grave que je ne pouvais rien lui révéler. J'espérais qu’il
n'a pas douté de la sincérité de notre amitié.
Lorsque je sonne, le gardien m'introduit auprès d’une
jeune dame
-bonjour je voudrais voir Monsieur Bello s'il vous
plaît
-bonjour monsieur. Qui dois je annoncer ?
--euh Aurel, Aurel GUIDI
-installez vous monsieur je vais le prévenir
-merci
C'est son fameux raclement de gorge que j'ai entendu et
je me suis retourné.
-Evra, je suis désolé pour ce qui t'es arrivé.
-oh ça ce n’est rien en comparaison aux derniers mois
de calvaire que j’ai vécu
-je sais. Je ne pouvais rien te dire.
-je t'en ai voulu, je me suis dit que notre amitié
n’était qu'une mascarade
-non tu es comme
mon frère
-je le sais bien. Il y a encore quelques semaines je
t'en voulais mais aujourd’hui après avoir frôlé la mort, J’ai compris plus
d'une chose
-je vois
-alors le super héros, tu es revenu à la vie civile ou
l’agent secret est toujours en service
-non c'est derrière moi tout ça. Je suis vraiment
désolé pour ça, enfin pour ta mère
-ne m’en parles pas. C'est dur de réaliser qu'elle
n’est pas la personne que je croyais, mais dans le fonds elle méritait de
mourir.
-…
--tu n'as pas à en être gêné, elle a mis la tête de ses
enfants à prix, c'est juste une erreur de la nature cette dame. J’espère
qu’elle brûle en enfer
-alors toi ? Comment tu t'en sors ? Tu n’es
pas habitué à rester sur place monsieur le maçon
-c'est ça le maçon il t’emmerde
Nous avons eu de cette taquinerie. J’aime bien
l'appeler maçon.
Je suis resté là un moment. Il m'a parlé de la
dépendance de sa sœur et de l’aide que lui a porté Sarah. Qui d'ailleurs à
sauver Jessica d'un suicide certain.
-Sarah et toi ?
-elle et son oncle m’ont sans aucun doute sauvé la vie.
J'ai eu les meilleurs spécialistes pour me remettre sur pieds. Elle a été claire
et son oncle aussi je ne devrais pas rôder autour d'elle.
Evra m'a confié que Sarah avait été enceinte de lui,
mais qu'elle a perdu le bébé. Je vois bien la douleur dans ses yeux.
-je suis désolé mon frère
-tu n’as pas à l’être c’est sans doute le Karma. Je
suis responsable de ce qui est arrivé.
-ne dis pas ça
-tu me diras que j’ai eu une réaction normale de mettre
un terme à notre relation après ses révélations, mais je suis allé trop loin
-comment ça ? Non
-si j’étais fou de rage, j’ai pas réfléchi je l’ai
frappé
-mec on s'est tous dit jamais
-je sais. Je ne me le pardonne pas. Après cette
séparation houleuse, elle a déprimé au point de porter atteinte à sa santé.
Elle apprenait qu’elle était enceinte le jour où elle perdait le bébé, mec mon
bébé. Comment je peux me sentir ? Je veux juste lui faire oublier tout ça.
Ma mère lui a déjà fait tant de mal et moi j’ai fait pareil. Le digne fils de
sa mère
-depuis quand es tu si défaitiste ? Ton optimisme légendaire
est passé par où ?
-C'est loin ça. J’ai essayé, j’essaie de me rapprocher
d'elle mais il y a cette barrière. Ces yeux ne sont plus comme ils étaient. Il
y a cette culpabilité qu’elle ressent d'avoir aimé ou d’aimer le fils de la
femme qui l’a rendue orpheline et ensuite il y’a la culpabilité d'avoir perdu
notre bébé. Elle est différente
-tu sais que la douleur change
-oui mais elle ne mérite pas ça. Je lui ai pris sa
virginité, le lendemain je la larguais comme une malpropre, je la mets enceinte
et par ma faute on perd ce qui aurait été le fruit de notre amour
-fais lui la cour, redécouvre la et mets toi en valeur
afin qu’elle te redécouvre.
-qu’est ce que tu crois que je fais ?
--vas y à fond, mets de l'entrain
-j'ai mis en place tout un cinéma pour qu’elle passeme
voir ici. Elle a été gentille de cuisiner pour moi car j'avais fait un semblant
de grève de la faim. Aurel ne te moque pas. Je suis désespéré.
--ah ça tu l'es
-le pire tu ne sais pas quoi ?
--non dis moi
-elle habite chez son oncle. Cet homme veut ma peau. Je
ne peux même pas faire l’erreur de lui rendre visite et je suis coincé dans ce
fauteuil. Quand je pense qu’on devait se marier, puis adopter sa petite protégée. Elle l' a fait sans moi.
-elle est maman officiellement ?
--je te dis qu’elle l’a adopté nigaud. J’aime cette petite.
Elle s’appelle Cloé, tiens regarde
Evra est complètement atteint. Il est gaga de la mère
et de la fille.
-et comment comptes tu récupérer ta famille ?
--aucune idée. Tu pourrais la faire sortir de sa tour
d’ivoire et je me débrouillerai pour être là
-pardon ? Tu veux me mettre à dos Derick ?
Cet homme est un grand malade. Je veux pas avoir à faire à lui
-arrête tes conneries. Tu l'invites pour t'excuser car
tu n’avais pas le choix que de l'enlever. Et moi je tombe sur vous fortuitement.
Un homme seul dans un fauteuil qui va dîner seul… tu aurais pitié de moi alors
tu m'invites à me joindre à vous. Et là, tu reçois un appel, une urgence et tu
files. Moi je me démerde pour captiver son attention afin qu’elle baisse un peu
sa garde
-tu te crois dans un film ?
-tu as une autre idée ? Je t’écoute… Fais le pour
moi. Ton frère va mal .
Comme l'a suggéré Evra j’ai effectivement appelé Sarah.
Nous avions convenu que nous dînerions dans un de mes restaurants. Evra avait
été informé de l'heure bien évidemment.
Sarah Johnson
Aurel m'a appelé pour soit disant vouloir discuter avec
moi. Je ne sais pas de quoi il voudrait le parler. Je sais que pour mon
enlèvement il n'avait pas le choix et s'il n’avait pas été là je serais sans
doute morte. C'est lui qui a suggéré au furet de me laisser en vie pour que je
souffre le martyr en étant pas avec l’amour de la vie, enfin Evra.
Lorsque je suis arrivée, j'ai été toute suite
introduite dans une salle privée. Il n’y avait à part nous un autre couple.
Il s'est levé pour m’accueillir. Après un câlin, il m'a
tiré la chaise afin que je m’installe. Je faisais dos à la porte.
-Si j'ai voulu te voir s’était pour m'excuser encore
une fois pour tout. Je n'avais pas le choix et j’ai fait mon maximum pour
qu'aucun mal ne te soit fait.
-je ne t'en veux pas. Grâce à toi je suis saine et
sauve aujourd’hui. Je n’ai plus à me cacher.
Il allait parler lorsque j’ai entendu derrière moi
cette voix.
-mon frère comment vas-tu ? Madame… Sarah ?
--je vois que tu es sorti c'est super ça. Ça ne peut
que te faire du bien
-bonsoir Evra
-excusez moi si je vous ai interrompu. Je vais
m’installer. Bonne soirée à vous.
Evra m’a regardé bizarrement. J’espère qu’il ne se méprend
pas sur ma présence ici avec Aurel. Pourquoi je me soucis de ça moi ?
Nous avons continué à parler Aurel et moi, mais je
sentais ce dernier préoccupé.
-un problème ?
-euh non, enfin si. Ça ne te dérange pas si je l'invite
à notre table ? Il va dîner seul…enfin non
-tu parles de qui ?
-D' Evra
-dîner avec lui?
--si ça te dérange ce n’est pas grave. C'est un grand
garçon après tout. Il paraît si vulnérable ainsi dans son fauteuil. Bref
revenons à la raison de…
-qu'il se joigne à nous. Cela ne me dérange pas. Nous
aurons l’occasion de parler plus tard ou une autre fois.
-vraiment ? Tu en es certaine ?
-si je te le dis. Ton téléphone ne cesse de sonner tu
sais.
-un de mes proches collaborateurs qui se fait
insistant, je verrai plus tard. Je vais chercher Evra, je reviens.
J'ai inspiré profondément, en me disant c’est juste pour
deux heures maximum, courage jeune fille…
Aurel a retiré une chaise afin qu'Evra puisse
s’installer.
À peine avions nous commencé le dîner qu'un des
serveurs est venu parler à l’oreille d'Aurel. Ce dernier l'air désolé
-Sarah je suis vraiment désolé, apparemment il y a une
urgence. Je peux vous laisser une heure ? Je reviens assez vite
-euh oui pas de soucis
Qu'est ce que j'aurais pu dire ? Pitié ne me
laisse pas seul avec lui ? Quand nous fûmes seuls, je me suis focalisée
sur mon assiette. J’étais un peu mal à l’aise car je ne trouvais pas de sujets
de conversation.
-je suis désolé de t'imposer ma présence Sarah
-oh non pas du tout, j'aurais été contrainte de dîner
là seule vue l'urgence d'Aurel
-je peux te poser une question ?
--je t’écoute
Evra Bello
Vraiment je tire mon chapeau à Aurel. Il a été d'un
dynamisme que je félicite.
Je vais jouer le jeu. Je dois lui confier la surprise
de les avoir vu ensemble à vouloir dîner en tête à tête
-je peux te poser une question Sarah ?
-je t’écoute
-Aurel et toi vous êtes proches à présent ?
--comment ça ?
-en fait je suis surpris de vous trouver là, ensemble
-ensemble ?
--enfin, tu le trouvais prétentieux…et il t'a…
-justement c'est pour me présenter ses excuses pour ce
qu’il a été obligé de faire. Je lui dois la vie d'une certaine façon…
-oui c'est vrai
Seigneur, j'espère que c'est la meilleure stratégie.
Elle est très distante. Elle picore dans son assiette
-et Cloé ? Comment va-t-elle ?
--elle va bien merci
-elle est formidable cette petite
-c'est vrai
-je t’écris presque tous les jours tu sais ?
-Je vois ça oui
Le dîner allait tirer à sa fin lorsque Aurel m’a
appelée comme quoi il ne pourrait pas revenir.
--un souci ?
--Aurel ne pourra pas être là.
-ah ça je suis dans de beaux draps
-je suis curieuse
-j’ai en fait libéré le chauffeur, sa femme doit
accoucher là . Vue que c’est une urgence
je lui ai dit que je débrouillerais pour rentrer. Je comptais sur Aurel
pour me ramener. Mais ce n’est pas grave je vais appeler un taxi.
-un taxi ? Je te ramènerai, ce n'est pas un détour
c'est sur ma route
-je ne voudrais pas te déranger
-si je te le propose, c’est que ce n’est pas le cas.
-merci
Au milieu de l'addition, le serveur nous a fait savoir
que la facture était à la charge d'Aurel.
Lorsque nous sommes sortis du restaurant, Elle a ramené
sa voiture devant afin de m’installer. Elle a par la suite plié mon fauteuil et
l’a mis à l’arrière
--désolé
-tu n'as pas à t’excuser.
Elle avait une playlist de blues qui murait notre
silence. Une fois chez moi. Le gardien m'a aidé à prendre mon fauteuil. Je
tenais à faire l’effort de marcher seul. Je
n’apprécie pas la vulnérabilité queme confère ce fauteuil. Je voulais
qu’elle me voit comme l'homme qu’elle à toujours connu, fort et sûr de lui.
C’était sans compter sur cette traite de vie. À peine ai-je fait quelques pas
que la douleur m’a traversée comme une lame. Il est dit que je ne devrais pas
faire beaucoup d’efforts mais à ce point.
--Evra ça va ? Ne joue pas à l’enfant et assis-toi
dans ce fichu fauteuil
Elle était intransigeante. Moi qui voulais me la jouer,
la douleur m'a ramené plus bas que terre.
-c'est bon je m’exécute. J’aurais besoin d’aide pour me
mettre au lit. Alice est de repos. Elle ne sera là que demain à l’aube
-tu ne devrais pas rester seul,
-Jessica voulait venir mais j'ai refusé. Elle a sa vie.
Je ne vais pas être une charge pour ma petite sœur.
-viens je vais t’aider. Ton gardien pourrait dormir au
salon au cas où tu aurais besoin de quelque chose
-non ca va. Aide moi juste, je vais me débrouiller pour
le reste.
Une fois à l’intérieur,
-Pourrais tu me passer un pyjama dans l'armoire de
droite s'il te plaît ?
-oui bien sûr
-besoin d’aide ?
--aide moi juste à m’asseoir sur le lit je vais me
débrouiller.
-ne joue pas à l'enfant.
Elle m'a retiré mon pantalon et ma passé le bas de
pyjama. J’ai préféré dormir sans le haut. J’avais envie qu’elle se blottisse
contre ma poitrine. Elle s’affairait à positionner les oreillers sous moi, tout
était légèrement au dessus de moi. Ça été plus fort que moi. Sentir son parfum
si près de moi. J’ai reniflé son cou et je me suis élancé lui posant un baiser
dans le cou. Je n’ai pas rêvé, elle a frémi. Elle est restée inerte comme si
elle voulait profiter de cet instant. C'est ce qui me plairait que ce soit.
-tu me manques ma flamme
Là elle était au dessus de moi, enfin son visage était
au dessus du mien. Nous pouvions sentir le souffle l'un de l’autre.
Délicatement j’ai passé la main sur sa nuque que j’ai caressé du bout des
doigts. Nous étions plongés tous les deux dans un océan de questions, de
craintes , de doutes, de douleurs mais surtout d’amour. J'ai attiré tout
doucement sa tête vers la mienne. Nos fronts étaientcollés, nos nezse
touchaient. Je ne voyais à présent que l’amour que nous partageons. Une
pression super sur sa nuque et nos lèvres étaient unies. Nous sommes restés
ainsi quelques secondes, puis j'ai poussé la barrière de ses lèvres, avec la
langue de sorte à lui rouler une pelle. Je sentais qu'elle résistait contre tous
ses démons. J’ai jubilé à l’intérieur de mon être lorsque j’ai senti sa petite
langue s'adonner au ballet de la mienne. De mon autre main j'ai attrapé une de
ses mains que j’ai posé sur mon torse à la partie de mon cœur. Je voulais lui communiquer
les battements de mon cœur. Le bruit effréné, de cette danse folle qui faisait
que mon fichu cœur tambourinait dans la cage thoracique, comme pour crier mon
amour pour cette femme. J’aurais pu rester ainsi avec elle juste à l’embrasser
des minutes, des heures, des années, toute notre vie, mais toute chose à une
fin. Elle s'est figé comme si elle avait pris conscience de ce que son esprit
lui criait. J’ai senti une larme perlée sur sa joue. J’ai maintenu la pression
sur sa nuque. Je voulais la voir dans les yeux, je vous la regarder dans
l’espoir qu’elle puisse lire en moi et croire en ce que je suis navré de tout
ce que j'ai pu lui dire, lui faire.
-mon amour, je n’y arrive pas sans toi. Je t’aime. Je
te jure que je ne douterai plus jamais de toi. Mon amour pour toi est ce que
j’ai de plus cher dans ce monde. Donne nous une chance
-je suis désolée, je dois y aller
-bébé, je t’aime, je t'aime et je veux être une
meilleure personne avec toi, pour toi et pour Cloé
-je n’aurais pas dû
-ne dis pas ça je t'en supplie. Ne regrette pas ce
baiser. Même si plus jamais tu ne voudras poser tes lèvres contre les miennes,
je t'en supplie ne le regrette pas.
-Dors bien Evra. Je crois qu’il est préférable que nous
arrêtons de nous voir.
-préférable pour toi ? Sarah ! Sarah…
Elle s’en était allée, telle une voleuse prise sur le
fait. Je n’ai pas su lire dans son regard. Il y avait cette colère mélangée à
tout cet amour qui nous unit. Est-ce la colère qu'elle a envers moi ou la
colère qu’elle a envers elle de s’être laissée aller à ce baiser ?
Je l’aime si fort que je ne puis m’y résoudre. La
perdre serait mourir non pas à petit feu mais réduire de cinquante pour cent mon
espérance de vie.