CHAPITRE 6

Write by Jojo D

Lynn Chloé

        Je me réveille à cause des coups violents portés sur la porte. Faut dire qu’avec ma nuit mouvementée j’ai eu droit à un sommeil très agité, même si j’ai évité le pire grâce a Marie-Ange, je me considère quand même comme une femme chanceuse. Mais bon revenons aux coups violents sur la porte, on dirait même que la personne risque de la caser. C’est dans un éclair de lucidité que je me dis peut être que le jour s’est déjà levée et que ma 2eme journée de veuvage est sur le point commencer. J’essaie de me lever tout en grimaçant de douleur (il m’a vachement fait mal ce pervers), je marche jusqu’à la porte, je l’ouvre tout en prenant soin de retiré la clé sur la porte et je tombe sur les tantes habillé comme hier matin ; c’est-à-dire en Blanc comme moi

Tante 2 : (me poussant à l’intérieur de la case) qui ta donnée la permission de fermé la porte pour dormir ? Nous sommes là depuis au moins 5 minutes à cogner comme des folles.

       Celle-là, toujours en train de jacasser comme une pie, elle n’en a pas marre de toujours être entrain de crier comme ça pour rien ? Pffff

Tante 1 : bonjour ma fille, tu à bien dormi ? Ce n’était pas trop inconfortable ? (dit-elle en me faisant un sourire timide)

                        Au moins une qui connais ce que c’est qu’être polie

Moi : oui tata j’ai bien dormi, ce n’était pas trop confortable mais ça peut aller tata ne t’inquiète pas pour moi.

Tante 2 : (me lançant un regard mauvais) comment elle va n’est pas important ici, on s’enfou de ça. Tu nous a toujours pas dit pourquoi tu à fermer la porte à clé

Moi : je ne devais quand même pas dormir avec la porte ouverte, et si quelque chose de grave m’arrivais dans la nuit ?

Tante 2 : justement la porte devrais rester ouverte pour ça comme ça tu seras immuniser contre tout es maux………

Tante 1 : faut pas aussi exagérer yaahhh, ce n’est pas parce qu’elle ne connaît rien à la tradition que tu vas devenir extrémiste a ce point. Tu joues a la méchante maintenant mais quand ton mari est mort es ce qu’on te traitait comme ça ? À ce moment-là tu faisais moins la maligne et la mégère alors ne fait pas à autrui ce que tu n’aimeras pas qu’on te fasse. (S’adressant à moi) si non ma fille pourquoi tu as fermé la porte ?

Moi : j… j’ai….. Entendu des bruits bizarre et je me suis lever pour fermer la porte au cas où, c’est tout ma tante.

Tante 4 : hum ok. Si non tu devrais faire plus attention comme ça directement après notre départ tu fermes à clé.

         Les 3 tantes m’ont donné des conseille sur comment être prudente tandis que l’autre me regardais avec des yeux noir, on aurait même cru qu’elle voulait que quelque choses de grave m’arrive (très suspecte cette femme)

Tante 2 : vous n’avez pas encore fini ? Ce n’est pas un enfant après tout et en plus vous oublié que l’on a un long chemin à faire donc dépêcher vous (dit-elle en sortant de ma case)

Tante 4 : elle a raison, allons-y, tu connais déjà en quoi ça consiste norh ?

Moi : oui ma tante.

      Je l’es est suivi jusqu’à la cour comme hier et elles ont accompli le même rituelle après nous sommes allées au marigot. Aujourd’hui je gère mieux parce que je sais déjà un peu en quoi ça consiste donc ce n’était pas trop pénible. Nous sommes revenus à la maison vers 14h et comme hier Marie-Ange m’attendais assise sur un banc mais aujourd’hui elle n’était pas seule puisque ma belle-mère y était avec elle. Les tantes m’ont laissé au milieu de la cours et je suis partir rejoindre Marie-Ange et ma belle-mère, je l’es ai salué et je suis assise à côté d’eux.

B.M : comment tu vas ma chérie ? (dit-elle avec un sourire)

Moi : ça va maman par la grâce de Dieu je n’ai pas vraiment à me plaindre hein (m’adressant à Marie-Ange en lui tendant les clés de ma case) tient pardon vas chercher mes couverts et tu me sers stp, en passent tu as préparé quoi ?

Marie-Ange : Couscous de mais avec la sauce Gombo et le crabe à l’intérieur (dit-elle en se levant)

Moi : (souriant) ehhhh Marie tu mérites un gros bisou, tu ne sais même pas le bien que tu me fais. Tellement je suis fatigué que je n’aurais pas eu la force de mâché les aliments solides. Pardon sert moi un bon plat stp bichette

       Elle s’en va et je la regarde partir, après quelques secondes je me tourne vers ma belle- mère et je rencontre son regard désolé sur moi

Moi : maman pourquoi tu me regarde comme ça ? Tout va bien ?

B.M : je ne sais même pas quoi te dire tellement je suis désolé de ce qui t’arrives, je suis une mère et je ne souhaiterais pas que Leila (sa fille) vivent ce genre de situation tellement c’est difficiles à endurer mais toi tu le fait avec tellement de laisser aller que c’est comme si ça ne t’affecte pas

Moi : comment tu peux dire ce genre de chose maman ? Cela m’affecte bien plus que tu ne le crois. Regarde dans quel condition je dors ? Les couverts avec lesquels je dois manger ? Ce que je porte et tu me diras si quelqu’un dans ma condition pourrais aller mieux (dis-je en laissant couler quelque larmes)

B.M : je suis désolé de t’avoir dit tout ça ma fille mais c’est que tu es comme morte, tu ne laisses transparaitre aucune émotions

Moi : et tu voudrais que je vienne pleurer tous les jours dans tes bras peut être ? Tu penses que pleurer tous les jours ramènera mon mari ? tu penses que continué de pleurer vas mettre fin à ces rites bizarre que je dois effectuer ? bien sûr que NON donc autant mieux encaisser en silence parce que si je me rebelle je ne sais pas quel genre de malheur je recevrais de cette famille parce que on sait tous que quand la veuve refuses d’effectuer les rites, la familles de son défunt époux peuvent la nuire de plusieurs façons en usant de tous les pratiques surtout obscures: soit en la rendant stérile ou en lui refusant tout bonheur futur et ça ce n’est qu’une infimes parties des choses qu’ils feront donc tu m’excuseras si je suis obligé de subir tout ça afin de garantir ma paix et mon bonheur futur.

B.M. : excuses moi ma fille, je ne voulais pas t’énerver encore moins te mettre dans cette états, c’est juste que………..

        Et Marie-Ange choisit ce moment pour revenir avec mon plat, elle me sauve la vie vraiment. J’aime beaucoup la mère d’Axel mais franchement elle commençait déjà à vouloir me fatigué avec le bruit alors que je suis off.

        J’ai commencé a mangé avec appétit tellement c’est bon. Je fini de manger en moins de 10minutes et Marie-Ange me regarde amusé

Marie-Ange : je dis hein, tu mourrais seulement ? (dit-elle en riant)

Moi : moque toi bien, essaie de passer près de 9h sans manger ni boire de l’eau et on verra si tu vas continuer à te marrer, Folle

Marie-Ange : ouais c’est ça, console toi avec ça (dit-elle en riant)

Moi : (m’adressant a ma belle-mère qui nous regardais amusé) au faite, maman tu rentres sur Douala quand ?

B.M : je rentre demain ma fille. J’aurais aimé rester et t’attendre mais avec Leila à la maison seule je ne peux pas me le permettre

Marie-Ange : (en riant) faut quand même avouer que la petite la a le sang chaud hein

Moi : (souriant) je ne te le fait pas dire. Tu as raison de rentré demain maman mais espérons quelle n’aura pas déjà brulé la maison krkrkrkr

B.M : continué de rire, on verra quand vous aurez des enfants, en plus j’ai quand même confiance en son père, elle blague elle connait ce qui peut lui arrivé

Marie-Ange : ooh que oui maman, le père la ne blague pas, jusqu’au jour d’aujourd’hui j’ai toujours peur du vieux-là.

B.M : voilà, donc je ne me fait pas trop de soucis……. Bon les filles je vous laisse, bon voyage à toi Ange. (dit-elle en s’en allant)

Marie-Ange : merci maman

         Quand elle est partie Marie-Ange m’a tiré dans sa chambre pour se préparer, elle a fini de ranger ces valises, s’est douché, habillé et est venu s’assoir sur le lit avec moi

Marie-Ange : (me tenant la main) me voici entrain de partir et tu en conviendras avec moi que je ne pourrais pas prendre soin de toi à distance. De grâce fait attention à toi et soit très prudente, je croyais que ces rites allaient être trop extrême mais je pense que tu peux le gérer, il ne te reste que 5jours à vivre ca et après tu rentres à la maison alors de grâce sert le cœur et soit forte. Je reviendrais te cherché à la fin de ton veuvage ma puce alors soit force et surtout n’oublie pas de fermé ta porte quand tu te couches……….         

Moi : regarde comment tu me fais pleurer….. J’ai compris Ndoumbe, je vais bien prendre soin de moi et être prudente ne t’inquiète pas. Et toi donne toi une chance en amour stp

Marie-Ange : j’ai compris mais ce n’est pas pour maintenant ma puce

         On s’est fait un long câlin après je suis allé l’accompagné, elle avait fait appeler un taxi qui devra l’accompagné jusqu’à la gare routière pour quelle puisse prendre le bus

Moi : bon voyage mon bébé

Marie-Ange : (me faisant un bisou à la joue) merci bébé

       Et elle s’est engouffrée dans le taxi. J’ai laissé échapper quelque larmes avant d’aller me couché. Elle va vraiment me manqué mais bon, dans la vie chacun devrais porter sa croix et moi je suis en train de portée la mienne.

Le lendemain

Marie-Ange

            Je viens d’arriver chez moi tellement épuisé, je croyais avoir la force pour aller au travail aujourd’hui mais franchement je ne peux pas. J’ai pris une douche, mon petit déjeuner et je me suis endormi. Ce qui me réveille c’est la sonnerie de mon appartement, je regarde l’heure et je me rends compte qu’il est déjà 15h, je me lève et je pars ouvrir : il s’agit de Fadimatou

Moi : Ndiayé ça va ? Entre (dis-je en lui cédant le passage)

Fadi : ca ce voit que tu dormais, regarde comment tu es habillé…..

          Effectivement mon accoutrement n’est pas vraiment descend ; je porte une micro culotte de jogging et un body

Moi : jusqu’à preuve du contraire je suis encore chez moi donc je fais ce que je veux…

Fadi : ouais c’est ça, console toi comme ça, bref ce n’est pas important, va chercher les plats a la cuisine, j’ai apporté a mangé

Moi : quoi comme ça bébé (dis-je en souriant)

Fadi : maintenant c’est bébé hein ? (dit-elle en riant) c’est les Gambas (crevettes fraiches) sauté avec les plantains mûr vapeur

Moi : aie !!!! Tu m’as tué aujourd’hui, attend je pars cherché tout ce qu’il faut sans oublié un bon jus naturelle (dis-je en allant vers a cuisine)

Fadi : la nourriture va tu tué un jour Ndoumbé, je te jure (riant)

        Je lui ai fait un doigt d’honneur et je suis allé en cuisine, je suis revenu, on a mangé et après elle m’a demandé de lui expliquer comment se passe les choses pour Lynn, je lui ai dit ce dont moi j’étais au courant mais j’ai voulais pas trop m’attarder sur ce sujet. Elle est rentré chez elle aux environs de 20h et moi je suis repartit me couché, j’ai fait ma prière et mes pensée ce sont directement dirigé vers Lynn, j’espère vraiment quel tiendras le coup durant ces quelques jours restant. C’est avec cette pensé que je me suis endormi afin d’être en forme pour ma journée de travail et surtout pour devoir encore supporté mon supérieur, pffff.

SOUS LE POIDS DE LA...