CHAPITRE 6
Write by Bobby21
De l’intérieur de la chambre ; il entendit
Mariana l’inviter à entrer dans la chambre. Etait-il entrain de rêver ?
Comment pouvait-elle se permettre de l’inviter à rentrer dans sa chambre alors
qu’une autre saucisse y était déjà. Dans ses souvenirs, elle n’avait pas de
chaises dans sa chambre, ce qui sous-tendrait qu’ils étaient sur le lit et dans
cette fraîcheur, Renaud ne pouvait pas les imaginer l’un à des kilomètres de l’autre.
Il se faisait toute sorte d’images qui pouvaient se trouver derrière cette porte..
Devrait-il y entrer pour qu’ils se retrouvent tous les trois sur le même lit ?
C’était trop pour lui, rien qu’à se l’imaginer. Il déclina donc l’offre et
entra chez Nyny. Celle-ci le sentait angoissé et dérangé même si Renaud lui,
clamait haut et fort que tout allait bien, fierté d’homme. Quelques moments
plus tard, constatant amèrement que Mariana ne sortait pas de sa chambre pour
au moins voir qui avait cogné à sa porte, Renaud se décida et d’un coup, se mit
sur pied. Il salua Nyny comme à son habitude avant de s’élancer, vers cette
porte qui conduisait vers l’extérieur. Il rentra donc chez lui tout triste,
énervé et très déçu. Il avait une rage en lui qui le consumait.
Trois heures après être rentré chez lui, Renaud reçu
un message de Mariana : « Salut ! Ça va j’espère. Nyny m’a
dit que tu étais passé et que tu es reparti quelques instants après avoir cogné
à ma porte. J’étais occupée. Désolée, mais ta réaction ne m’a pas du tout plu.
Tu as cogné, je t’ai demandé de rentrer mais tu n’as rien dit et tu es parti.
Je ne sais pas ce que tu as pensé mais bref… Désolée encore. ». Ce message
était la flamme de plus pour faire bouillonner encore plus Renaud. Il ne savait
pas quoi lui répondre. D’une part, elle lui présentait des excuses et de l’autre,
elle lui reprochait son attitude que lui trouvait normale. Que lui répondre ?
Que lui dire alors qu’au fond de lui, il se sentait trahi ? Il lui avait pourtant
demander si quelqu’un dans cette ville lui plaisait et elle, avait répondu par
la négative. Et s’il n’était que le poulet de l’histoire ? Sa colère étant
à son paroxysme ; il pris son courage d’homme à deux mains :
-
Salut Mariana. J’ai
lu ton message et honnêtement je ne sais pas ce que tu veux. T’excuser ou me
reprocher. Je suis venu te saluer, tu étais occupée. D’accord. J’ai cogné, tu n’es
pas sortie. Tu me demandais d’entrer dans ta chambre alors que tu étais avec quelqu’un.
Et tu trouves que j’ai mal agi ? Ok, j’ai pris bonne note.
-
Il n’est pas question
de ça Renaud. Si tu étais vraiment venu me saluer, tu allais entrer. Tu n’es pas
étranger chez moi et tu le sais bien. Et pour ton information, ce ‘’quelqu’un’’
dont tu parles, c’est Toby ton collègue de classe. Il était passé me saluer.
-
Je sais que c’était
Toby qui était là. Je me suis d’ailleurs demandé depuis quand vous vous fréquentez
au point qu’il vienne jusque dans ta chambre et que tu ris aux éclats avec lui.
Je ne suis pas rentré simplement parce que je ne voulais pas déranger. Et puis,
où voulait que je m’assoie si j’entrais ? Sur le lit pour que nous y soyons
trois ? Non, merci.
-
Tu exagères
Renaud, vraiment tu me déçois. Qui t’a dit que tu dérangerais ? Pour ton information
aussi, Toby n’était pas sur le lit avec moi, j’avais pris une chaise de chez Nyny
pour lui. Tu es le seul garçon qui s’assoie sur mon lit avec moi. Je suis
vraiment déçue de ta réaction. On aurait dit que tu t’es fait des images sur
moi, que tu ne me fais pas confiance et ça me blesse profondément. De plus, cela
voudrait dire que tu n’es pas prêt à te battre pour moi. Je suis simplement chagrinée
Renaud.