Chapitre 6

Write by R.D

« Mais il se peut que vous détestiez une chose alors qu’elle est bonne pour vous, et il se peut que vous aimiez une chose alors qu’elle est mauvaise pour vous. Dieu sait, tandis que vous ne savez pas » (coran 2 :216)

Mounas

Je ne comprendrais jamais ces hommes à qui Dieu à donner le meilleur mais qui ne sont pas conscient de la chance qu’ils ont. Pourquoi se comporte t il si méchamment avec elle ?

Depuis là je suis entrain de chercher un moyen de l’aider mais pour le moment je n’ai rien trouvée. J’ai pensée à l’emmener voir un marabout mais je sais que Fatima n’est pas de ce genre.

C’est vrai que j’ai mes propres problèmes, mais ça me fend le cœur qu’une si bonne personne soit obligée de supporter un porc. Elle mérite d’être heureuse dans sa vie et de ne vivre que la joie tant elle a un bon cœur.

En rentrant hier, je suis tombée sur un de ses amis prénommés Boubah qui venait lui rendre visite. Il m’a directement fait du rentre dedans et j’avoue qu’il est pas mal comme mec.

Normalement on est censés diner ensemble aujourd’hui. C’est bien la première fois que je me sens si enthousiaste pour un rendez vous. J’avouerai aussi qu’il est pas mal et qu’il respire l’argent.

Cependant il y a un truc qui m’a un peu chiffonnée hier. Pourquoi maman Halima a demandée à voir sa fille en privée ? Je sais que ça ne me regarde pas, mais c’est bien la première fois qu’elle agit comme ça.

Elle n’a jamais eu de secret pour moi. Elle me mettait toujours au même niveau que sa fille. A quoi est dû ce changement brusque ? Est-ce parce que sa fille s’est mariée à un riche ? En tout cas je n’ai pas pu le digérée.

Quand on dit que l’argent change vite les gens, c’est bien la vérité. Ça ne m’étonnerais pas qu’elle dise un jour à Fatima de ne plus se mélanger à moi parce qu’on est plus de la même classe sociale. Je m’attends déjà à tout en tout cas.

J’étais entrain de passer la serpillière lorsque mon téléphone s’est mis à sonner.

Moi : allo ?
Boubah : comment vas la plus belle?
Moi (sourire jusqu’aux oreilles) : je vais bien et toi ?
Boubah : maintenant que je t’entends, ça va super bien. Tu as bien dormie ?
Moi : je ne me plains pas.
Boubah : j’espère que tu ne va pas déprogrammé pour ce soir. J’ai hâte de contempler à nouveau ton magnifique sourire.
Moi : non pas du tout. Moi aussi j’ai hâte de te revoir.
Boubah : on se fait un diner chez moi ? Comme ça on apprendra à se connaitre.
Moi : ok ! À ce soir.

J’ai raccrochée toute heureuse. Si la mère de Fatima pense que c’est seulement sa fille qui a droit au bonheur, elle se trompe lourdement. Maintenant c’est à mon tour de me dégotée le jackpot et je compte énormément miser sur lui pour fuir cette misérable vie.

Ibrahima

C’est aujourd’hui que je compte reprendre le boulot fort heureusement pour moi parce que je commençais déjà à étouffer à la maison. Seulement il ya une chose qui me taraude l’esprit et je ne sais pas trop comment m’y prendre.

Papa a carrément osé me menacer en me donnant un délai de deux jours pour déflorer la jeune coincée qui me sert de femme. Je suis tombé des nues lorsqu’il me l’a dit sans détour.

D’ailleurs depuis quand un père se mêle t il de la vie sexuel de son enfant ? En quoi le fait que je couche ou pas avec ma sois disant femme regarde quelqu’un ? Non mais je suis totalement décontenancé.

Comment suis-je censé m’y prendre dans ce cas ? Avoir recours au viagra ? J’ai pensé à plusieurs possibilités. La trouver allonger et m’enfoncer directement en elle mais je trouve ça un peu trop sadique surtout qu’elle doit être encore fermée.

J’ai aussi pensé à me comporter pour une fois en bon mari et lui faire l’amour passionnément car je ne supporterais pas de la voir pleurer de douleur. J’ai toujours eu ce petit côté attentionné malgré moi.

Maman me disait de son vivant qu’une femme doit être traitée comme une reine mais cela n’est pas donner à tous le monde car certains hommes n’ont pas assez de cran pour les rendre heureuses mais elle reste persuader que je ne ferais jamais souffrir une femme.

Qu’aurait elle dit quand à ce mariage arranger ? Je suis sûr qu’elle n’aurait pas été d’accord. Bon voilà, j’aimerais me comporter en gentleman seulement même pour faire l’amour à une femme, il faut des sentiments. Où irais-je les chercher ? Devrais-je me faire greffer un cœur ?

Lorsque le réveil a sonné, j’étais déjà réveillé. J’avais déjà finit ma prière du matin et mes litanies. Je me rends compte que je n’ai pas sortis mes effets hier nuit donc même si je n’ai pas envie de voir sa tête, je suis obligé de me rendre dans la chambre.

J’ai entrepris d’ouvrir tout doucement la porte de la chambre pour ne pas la réveiller mais à mon grand étonnement le lit est vide. Il ya la natte de prière et son voile sur le sol. Donc je suppose qu’elle doit peut être faire ses ablutions ou prendre une douche.

Une idée assez sordide m’a traversé l’esprit lorsque j’ai constaté que la porte de la douche est entrouverte. J’ai profité pour lorgner et apparemment elle est entrain de prendre sa douche.

Elle a de long cheveux qui lui tombe jusqu’au dos. Celle là, chaque jour qui passe, j’ai l’impression d’avoir affaire à une autre personne. D’ailleurs comment aurais je su qu’elle a ses cheveux vu que même à la maison elle se couvre la tête ?

Il me reste encore une heure de temps devant moi avant de me rendre au boulot. J’ai ôté ma serviette pour me rendre dans la douche.

Fatima (surprise) : Ibrahim ?
Moi : ce n’est pas un esprit en tout cas.

Je ne me gêne pas de la regarder. C’est bien la première fois que je la vois dans toute sa nudité et je dois avouer qu’elle est pas mal. Avec quelques kilos en plus, elle pourrait faire lever le joujou de n’importe qui.

Moi : je dérange ?
Fatima : heu.. Non.. Façon j’ai finie. Je vais libérer la douche.

J’ai préféré attendre qu’elle passe devant moi pour l’attraper et l’attirer jusqu’à moi. Je sens son corps mouillé collé contre mon torse et c’est bizarre mais mini Ibrahim aime bien ce qu’il ressent.

Moi : je ne suis pas venue pour prendre ma douche seule.

J’ai laissé attarder mon regard sur ses petites lèvres charnues. Je l’ai regardé pendant quelques secondes avant de m’avancer vers sa bouche. J’ai d’abord entrepris de lui faire des petits bisous, sachant d’emblée que ça doit sûrement être son premier baiser.

Moi (chuchotant) : il te suffit juste de faire comme moi.

J’ai forcé délicatement la barrière de ses lèvres. Au début elle était comme figée mais elle a finit par me suivre dans mon baisé. C’est sensuel et à la fois doux. C’est bien la première fois que je fais preuve de tant de douceur.

J’ai passé ma main sur son dos pour l’attirer jusqu’à moi. On s’est embrassés pendant un long moment avant que je ne me détache d’elle.

Moi : tu te débrouille bien pour un début. Suis-moi !

J’ai pris sa main avant de la soulever et la mettre dans la baignoire. J’ai remplie la baignoire d’eau et de mousse avant de la rejoindre à l’intérieur.

Moi : ça va ?

Elle s’est simplement contentée d’esquisser un sourire en hochant la tête.

Je me suis saisi d’un gant que j’ai commencé à passer sur son dos, son cou, ses seins, son ventre en faisant des mouvements circulaires de temps en temps sur ses tétons durcies. Je ne sais pas comment expliquer ce que je ressens actuellement. C’est vrai que je commence à tendre mais je n’ai pas envie de précipiter les choses.

J’ai mouillé ses longs cheveux que je m’amuse à shampouiné avec la mousse. Elle m’a l’air tellement sensible que sur le coup, je me dis que j’ai quand même été odieux avec elle. Le pire c’est qu’elle ne m’a jamais fait de commentaire déplacé.

Fatima : Ibrahim ?
Moi : oui ?
Fatima : je suis désolée.
Moi (étonné) : désolée ? Mais pourquoi ?
Fatima : je ne suis même pas capable de te donner envie de moi.

Oh là ! Je m’attendais à tout sauf à ça.

Moi (gêné) : non ! heu.. Pour une fois je suis vraiment à court de mot.
Fatima : c’est ma timidité qui me pourrie. Crois-moi que là, il me faut des efforts considérables pour te parler parce que tu me fais un peu peur.

Je lui fais peur ? Suis-je si odieux que ça envers elle ?

Moi : mais je ne mords pas.
Fatima : je sais.

Je l’ai encore attirée jusqu’à moi avant de l’embrasser à nouveau. Je sens que si je ne sors pas d’ici, je vais la violer.

Moi : on va devoir sortir. Je reprends le boulot aujourd’hui sinon je serais en retard.
Fatima : Ok !

On s’est rincés vite fait avant de regagner la chambre. Je l’ai aidée à sortir une tenue que je lui ai demandé de mettre.

Moi : ça t’ira bien, porte ça.
Fatima : Ok ! Merci !

J’ai attrapé son menton pour l’inciter à me regarder dans les yeux.

Moi : Tu n’as pas à me remercier. J’ai un sale comportement mais au fond je ne suis pas mauvais.

*******

J’ai passé toute la matinée à ressasser en boucle la scène de ce matin. Comment expliquer ce que j’ai ressenti en l’embrassant ? À vrai dire je ne sais pas. C’était étrange.

En me rendant dans la chambre, je n’aurais jamais su qu’une chose pareille allait se produire. Je n’ai jamais été amoureux de ma vie donc je ne sais même pas comment ce genre de chose nous rend.

Tout ce que je sais, c’est que son joli sourire hante mes pensées. Actuellement je suis dans le restaurant de l’entreprise, entrain de déjeuner avec Karim.

Karim : tu m’as l’air dans les nuages. Tu n’as pas de problème j’espère.

Que dois-je lui dire ? Qu’un extraterrestre a pris possession de moi ?

Moi (ton las) : juste assez fatigué mais ça va.
Karim : tu es sûr ? J’ai l’impression que quelque chose te tracasse. Au fait, comment va ta femme ?
Moi : elle va bien !
Karim : ça va entre vous ?

Dès fois j’ai l’impression qu’il sait lire dans les pensées.

Moi : pourquoi ça n’irait pas ?
Karim : à cause de ton comportement. La dernière fois qu’on est allé diner, tu ne t’es pas gêné de la rabaisser devant nous. La pauvre, j’avais vraiment pitié d’elle. Est-ce que tu sais que tu devras payer pour chaque larme que ta femme versera par ta faute ?
Moi : ce n’est pas de ma faute si mon père m’a marié à une villageoise.
Karim : villageoise tu dis ? Est-ce parce qu’elle est timide que tu la traite ainsi ?
Moi : je n’ai pas envie de t’entendre me rabattre les oreilles avec elle.
Karim : n’oublie pas que je te considère comme mon frère. Je vais te dire une chose que je te demanderai de ne jamais oublier. Tu as en ta possession un trésor, sache comment le préserver sinon tu le regretteras. Dès le premier regard, j’ai décelé en ta femme une très grande spiritualité. Tu sais, lorsqu’une personne est pieuse, Dieu la récompense par une lumière que seul celui qui sait regarder verra. Si elle n’est pas comme tu veux, façonne-la pour qu’elle le devienne. Si tu essayes de la redresser tu vas la brisée. Change là, mais de manière intelligente.

Cette fois ci, je dois avouer qu’il a raison.

Moi : OK !

J’ai vite fait de changer de sujet en parlant du job qu’on est censé terminer. La journée s’est vite passée. Je n’ai pas tardé dehors comme à l’habitude. J’ai directement pris la direction de chez moi. Je vous vois déjà hein ? Ne vous méprenez pas. J’ai juste besoin d’éteindre la braise qu’elle a allumée en moi.

En arrivant à la maison, j’ai été surpris de constater que la pièce était plongée dans le noir. Il n’y avait qu’une faible lumière qui provenait de la chambre de Fatima.

Je m’y suis dirigé en pensant qu’il lui était arrivé quelque chose et j’ai été surpris, voir même étonné de voir la chambre éclairée par des bougies parfumés. Elle a mis une nappe à même le sol, mis les grands plats dans les petits plats.

Je me demandais où elle était passée lorsque je l’ai vu sortir de la douche, enveloppée d’un peignoir. La faible lumière qui l’éclair lui donne un air vraiment magnifique.

Fatima (s’avançant vers moi) : je veux tout faire pour te plaire, je te prie cette fois ci de bien vouloir faire de moi une femme.

Aujourd’hui c’est vraiment ma journée de surprise. Bonne ou mauvaise ? Je crois bien que cette fois ci je peux baisser les armes.

L'histoire que vous lisez

Statistiques du chapitre

Ces histoires vous intéresseront

Secrets de famille