Chapitre 6 :
Write by Maya my'a
Il caresse sensuellement toute la surface de mon corps, puis il s’insinue sensiblement en moi, me titillant le clitoris. Il ondule ses hanches, précisant son mouvement pour progressivement le relayer par des coups secs et profonds.
Le vent souffle à l’extérieur. La fraîcheur envahit la pièce. Elle active la température de nos corps. J’ai l’impression de vivre un rêve. Je ne réalise rien :
-Tu es ma femme, me chuchote-t-il à oreille.
J’agite la tête sans savoir si j’admets ou pas. C’est si bon que j’ai envie de me lâcher. Ainsi, je libère une phrase coincée au fond de ma gorge :
- Continue bébé, je suis à toi.
Se redressant, il s'arrête.
-Hein ?
-Heu ! Je... Je...
Je ne sais que dire.
- D’accord ! Mine-t-il, le sourire au coin des lèvres.
Comme un coup de pouce, il se met à galoper ardemment dans mon vagin. Je deviens folle : il me prend dans tous ses sens. J’oublie avec qui, je couche. Soudainement, au moment où je me détends, il met une pause. Il quitte le lit, le phallus en érection.
- Merde ! S’échappe de mes lèvres.
Il tire la seule Bae-Vitrée ouverte, saisie une télécommande puis met le climatiseur en marche.
Il revient vers moi en prenant au passage une bouteille d’eau minérale dans un tiroir. Il me serre un verre. J’avale une gorgée au clairon. Lui aussi.
-Qu’as-tu ?
Il ne répond pas.
-Pourquoi cette tête ?
-J’ai fait une erreur impardonnable ! S’exclame-t-il, avec tristesse.
-En effet…
- Quel âge as-tu ? Me questionne-t-il, très nerveusement.
-Vingt-deux ans.
-Merde ! Merde ! S’assoit-il la tête entre les mains.
- Pourquoi ai-je fait...
-Parce que tu es un stupide malade mental.
Il me fixe.
-Quel âge as-tu ? Paula. Tonne-t-il sévèrement. Quel âge as-tu?
Je tremble de peur : son allure m’effraie.
- Trente-deux ans !
-(calmement) tu fais du sport ! Ça se voit. Soupirant longuement, tu ne fais pas ton âge. Et en observant ton petit ventre, c’est sûr, tu n’as pas encore d’enfants.
-Je m’assois toute tremblante. J’ai un petit creux ; je n’ose pas lui dire.
-Tu as trente-deux ans ! Reprend-il avec une voix rocailleuse. Tu es donc une femme mature.
-Où est le rapport ?
Il me surprend ; il me retourne brusquement, puis, il me pénètre en levrette. Il me donne des coups durs, remuant délicatement son tour de taille. Il me balance sur tous les meubles. Nous partons de l’étage au salon. Il palpe mes seins et mes fesses.
- Tu aimes ça, n’est-ce pas ? Aller avoue !
- Laisse-moi partir, s’il te plaît, l’inconnu. Je réponds en pleurant de plaisir.
C’est tellement bon.
-Vas-y mon bel inconnu, je me lâche.
Je ne sais plus ce que je veux.
- Patrick ! Je m’appelle Patrick.
- Laisse-moi partir !
Je le dit avec perplexité: je ne suis plus sûr de vouloir rentrer chez moi. Sans doute, je délire. Le plaisir du sexe me fait perdre le contrôle.
-Dit après moi : Patrick. D'une petite voix, il me supplie. Patrick, allez dit le, je sais que tu aimes ça.
-Hum! Hum! Je le serre très fort.
-Tu es merveilleuses, Paula ! Avoue que tu aimes ça.
-Oui, Patrick, j’aime ça...
-Heu... Une seconde, levant les sourcils. Paula !
-Vas-y Patrick.
-Où ? Je pensais que tu souhaitais-t ’en aller !
Il est autant surpris de ma réponse que moi. Il reprend:
- Accroche-toi, beauté !
Dans la cuisine, sur le paillasson, il me pilonne entre deux gestes à couper le souffle : il me suce, puis me pénètre jusqu’à éjaculation simultanée.
Je suis trempé ! Il vient de jouir, mais il en veut encore. Moi, également, mais je le repousse. Alors, nous nous s’installons dans son séjour, sur le canapé. Cinq minutes de pause, puis :
- Patrick, dis-je, d’un ton sec.
-Paula !
Je pompe son sexe tout en le mordillant. Il serre les dents.
- Gémis comme tu viens de le faire. Droit dans les yeux, je l'ordonne à l'exécution. Il tient ma tête entre ses jambes. J’accélère le mouvement.
Aussi tôt la fellation stoppée, mon vagin engloutit son phallus garni de grosses veines. Nos gémissements sonnent comme une fanfare.
Cette fois, je prends les règnes. Il est fatigué, je le sens. Je prends le dessus.
- Quel âge as-tu ?
-Trente-neuf ans, répond-il fou de plaisir.
- Assez mature pour tenir jusqu’au matin.
-Mais... S’étonne-t-il.
-Tais-toi !
Il gémit fort presque en pleurant.
Je ne vois plus le temps passer. Aussi, je ne me contrôle plus. Je me nourris autrement. Je le mène dans tous les sens avec des positions inimaginables. Le raisonnement de nos peaux donne le rythme. J’accentue les mouvements de mes muscles vaginaux : l’objectif relevé le défi ! C’est agréable ; je me détends.
À quinze heures, il se réveille dans mes bras. Je perds ma langue ! Je ne dis plus aucun mot.
L’inconnu est servi.
J'ai honte, alors, dans le silence, j’enfile un de ses polos et je me dirige à la cuisine pendant qu’il monte prendre sa douche. Je m’assis sur la salle mangée, admirant la finesse de la décoration.
Je ne réalise pas où je suis. Jamais, je ne me serais imaginé dans un endroit comme celui-ci. Derrière moi :
-Tout y est, dans la pièce à côté !
- Hum.
-Tu y trouveras ce dont tu as besoin pour te nourrir.
Après son dernier mot, il sort de la pièce. Je le suis.
- Dit moi quel homme "normal" peut coucher avec une femme qu’il ne connaît pas ?
Il s'enferme dans un silence radical. Je parle le reste de l’après-midi, la soirée et la nuit, jusqu’à m’endormir sur la moquette en fourrure.
Le dimanche matin au réveil, je me prélasse seule dans son lit de cinq places, fait sur-mesure.
Je prends ma douche avant de penser à le chercher.
- Patrick ! Patrick ! J’appelle son prénom, sillonnant dans son immense maison.
Dix minutes plus tard.
Je le trouve dans sa salle de sport. Nos regards se croisent. Chacun détourne la tête sur le côté opposé.
- Pourquoi m’as-tu emmené ici ? Que veux-tu réellement ? Psychopathe, malade mental.
Aucun mot !
- Je t’emmerde !
Il se rapproche de moi; demande placidement le passage.
-Je peux ?
Je lui refuse le passage, par contre, je lui mets une gifle. Il recule d’un pas ; il se tient face à moi, le regard plongé dans le mien. Il devient triste.
-Puis-je passer ?
Mais qui est ce type ? Je me range sur le côté. Il passe, évitant de me toucher. Froidement, il se dirige vers un divan. Il ouvre le tiroir, prend la clé d’un véhicule.
-La première à droite ! Le VX TMS gris...
Je prends la clé ;
-Mes affaires ?
Il marche en direction de la salle à manger. Avec le doigt, il indique un grand frigidaire.
-Tout y est.
-Mes vêtements et mon sac à main!
-Dans le dressing ! Répond-il d’une voix docile.
-Monte les prendre. Dis-je d’un ton autoritaire.
- Ok.