⚜️Chapitre 6⚜️

Le vendredi du retour de voyage d'Émile, nous décidons d'aller voir Mélissa à OASIS avant de partir en week-end. Nous dejeunons avec elle dans un resto en ville puis nous allons la déposer un peu plus tard. Pendant le trajet je lui fait un compte rendu sur l'avancée des préparatifs du mariage. 

–Donc finalement j'ai opté pour le rose pastel pour les robes des deux demoiselles d'honneur et le rose fuschia pour la robe de dame de compagnie de Mélissa. 

–C'est Mélissa ta dame de compagnie, me demande Emile en chuchotant pour ne pas que Mélissa entende. 

–Oui c'est elle que j'ai choisie, dis-je avec le sourire. C'est une bonne idée n'est ce pas? 

Il froisse la mine... 

–Tu ne trouves pas que ce serait plus judicieux de confier ce rôle à l'une de tes amies? Mélissa est un peu trop... 

Je n'aime pas ce qu'il est en train de vouloir insinuer à tel point que je lui coupe sèchement la parole. 

–Mélissa est un peu trop quoi Emile? demandais-je, agacée. Elle sera dame ou plutôt demoiselle de compagnie point barre! 

Il quitte la route du regard et tourne la tête dans ma direction. Nous nous fixons droit dans les yeux pendant un moment avant qu'il ne rompe finalement le contact visuel pour se concentrer à nouveau sur la route. Pendant le trajet plus personne ne parle. Je remarque qu'il serre la mâchoire et je peux voir qu'il serre très fort le volant comme s'il voulait se maîtriser puis le relâche. 

Dès que nous arrivons à OASIS nous déposons Mélissa. Je lui fais comprendre que ce dimanche je ne passerai pas la chercher parce que je pars en week-end avec Emile. Nous lui faisons un câlin puis nous reprenons le chemin du retour. 

–Je suis désolé pour tout à l'heure ma chérie, Mélissa fera une très bonne demoiselle de compagnie. 

–Je ne veux plus que tu parles de ma soeur de cette façon. Que ce soit la première et la dernière fois. Si tu veux de moi, tu devras aussi accepter ma soeur. 

–Oui j'ai compris. Ça ne se reproduira plus, je te le promets. Je suis pardonné? me demande t-il tout doucement. 

–Oui mon coeur, répondé-je avec un grand sourire.Je t'aime. 

–Je t'aime encore plus ma poupée, dit-il en déposant un baiser sur le dos de ma main. 

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Nous nous rendons ensuite à Angondje pour voir le domaine qui appartient à Jean-Charles, un ami d’Emile qui a gentillement accepté de nous le prêter pour la soirée. C’est vraiment un très bel endroit, bien entretenu, avec un jardin à couper le souffle.

J’ai tellement hâte de fouler ce sol ce jour là, vêtue de ma robe de mariée pour rejoindre l’homme de ma vie. 

En fin d’après-midi, Emile et moi faisons la traversée en navette jusqu’à la Baie des Tortues pour notre petit « moment à deux ». Après s'être installé, nous prenons l'apéro assis au bar de l'hôtel en discutant de tout et de rien. Nous dinons en amoureux un peu plus tard. Je n'ai pas réellement faim parce que je suis à la fois anxieuse et impatiente pour notre première nuit ensemble. 

Le dîner terminé, nous allons dans notre chambre. Emile prend sa douche pendant que je discute avec une amie au téléphone. Quand Emile termine, je vais également me doucher. En sortant 30minutes plus tard de la salle de bain, je le trouve profondément endormi. C'est vrai que je meurs d'envie d'être enfin dans ses bras, mais je n'ai pas la force de le réveiller. 

Il est rentré de son voyage d'affaires aujourd'hui et dès qu'il est venu me chercher j'avais remarqué qu'il avait des cernes. Il bosse beaucoup, il est épuisé, ce ne serait pas juste de le priver de repos juste parce j'ai des envies. On aura tout le temps pour ça. Je lui fait un bisou sur la bouche et je m'endors à ses côtés. 

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J'ai une sensation étrange qui me parcourt le corps, lorsque j'ouvre les yeux je me rend compte qu'Emile caresse le long de mon corps en me faisant des bisous dans le cou. Je porte une nuisette fine, donc il a facilement accès à chaque partie. Il me touche du bout des doigts les seins, les cuisses. 

–Bébé! , dis-je en sentant mon corps apprécier ce qu'il se passe. 

Je me met sur le dos et je commence à embrasser Emile qui répond à mon baiser. Je passe à mon tour les mains sur son torse pendant qu'il écarte légèrement mes jambes pour passer ses doigts délicatement au coeur de ma féminité qui s'humidifie très rapidement. Nos langues dansent l'une contre l'autre de manière fiévreuse.

Au bout de 5 minutes, nous sommes tous les deux nus, nous nous frontons l'un contre l'autre. Emile trace une ligne de baisers mouillés le long de mon cou, entre mes seins, sur mon ventre, jusqu'à ce qu'il arrive plus bas. 

Je sursaute lorsqu’il glisse sa main entre mes jambes et plonge ses doigts dans mon se*xe, mais il revient rapidement caresser mon cli*toris.Je ferme les yeux pour savourer ce moment et m’abandonne à ses gestes qui deviennent de plus en plus précis. Il est sacrément doué et agile avec ses doigts. Il manipule les replis de mon se*xe tel un pianiste expérimenté puis dépose des baisers sur mon se*xe. 

–Oh oui, dis-je en me cambrant. 

Avec une grande douceur, Emile fait jouer sa langue sur mon cli*toris avant de décrire de petits cercles tout autour puis de l'aspirer dans sa bouche. Je sens mon désir s'enflammer et courir dans mes veines, me réchauffant tout entière. Chacune de ses caresses me fait planer un peu plus haut et m'emmène au bord de l'extase, toujours plus près, si bien que je pousse de long gémissements. 

–Ooh Bébé c'est bon, encore! 

Alors il change de tactique et descend peu à peu vers l'entrée de mon se*xe en de longs mouvements. Plaçant ses lèvres contre les miennes, il fait jouer sa langue un instant avant d'entamer d'irrésistibles va-et-vient. 

–Emile, je n'en peux plus! Dis-je en criant. Prends moi déjà. 

–Patience, murmure t-il en s'activant davantage. 

De nouveau il introduit deux doigts en moi et taquine mon cl*itoris avec une ferveur redoublée. Mon or*gasme explose avec une violence digne d'un tremblement de terre. Bouleversée, désorientée, je m'allonge sur le dos. Aussitôt Emile se penche sur moi, une expression sauvage et séductrice sur le visage.

–Tu vas bien ma chérie ? 

–Oui... 

Il dépose un baiser sur mes lèvres puis il se lève et récupère un préservatif dans son portefeuille et se met à l'enfiler. 

–On va se marier, pourquoi mettre un préservatif bébé ? Demandé-je. On a fait des examens, nous sommes en bonne santé. Donc pourquoi se protéger ? 

–Parce qu'il ne faudrait pas que tu tombes enceinte déjà, je voudrais profiter de ma femme avant qu'elle ne devienne mère. 

–Oui mais je ne suis pas en période d'ovulation donc je ne vais tomber enceinte, on peut... 

Il me coupe la parole avec un baiser tellement brûlant que mes idées s'embrouillent directement. Il place son se*xe à l'entrée du mien et me pénètre lentement jusqu'à la garde. 

–Oh oh oh, Emile... 

–Je t'aime Yolande dit-il au creux de mon oreille. 

Il entame des va-et vient lent qui me rendent dingue. Pendant qu'il s'active en moi, il se met à suc*er mes seins à tour de rôle. J'ondule des hanches en caressant sa tête, ses épaules, dos, c'est fou qu'il a la peau aussi douce que celle d'un bébé. 

Il mordille légèrement mes té*tons avant de revenir m'embrasser langoureusement. Mon deuxième orga*sme vient encore plus violent que le premier. Emile passe une entre nous et taquine mon clit*oris de ses doigts tout en allant encore plus profondément en moi. 

–J'aime tellement ton corps ma belle dit-il dans un souffle. 

–Je... Oh.. Je... 

Je n'arrive pas à sortir la moindre parole cohérente tellement je suis submergée par le plaisir. Je n'ai pas terminé de m'en remettre qu'Emile me retourne telle une crêpe. Il caresse mon dos, mes fe*sses tout en déposant de doux baisers sur ma nuque. Il pose ses mains sur mes hanches et me ramène bien à lui. Je bouge les fe*sses tellement j'ai hâte qu'il me prenne dans cette position. Il tient mes deux mains dans mon dos et me pénètre d'un coup sec. 

–Oh, yes! Dit-il, la voix rauque. 

–Bébé j'adore dis-je en sentant mon prochain orgasme arriver. 

Il se met à bouger toujours lentement avant d'y aller de plus en plus vite. Il me pilonne plus fort encore tout en me donnant une gifle sur chacune des f*esses. Je m'active également et nos corps claquent l'un contre l'autre. Il lâche mes mains et tient fermement mes hanches puis il s'enfonce davantage de manière encore plus sauvage. Je crie son nom tout en haletant, il se retire de moi et revient encore de manière plus forte là je ne tiens plus. Je pousse un long gémissement pendant que mon corps tout entier est parcouru de spasmes. Je tremble comme une feuille tellement l'orgasme me foudroie irrémédiablement. Je sens en même temps Emile se raidir derrière moi et il j*ouit à son tour. Il se laisse tomber sur moi, nous respirons bruyamment pendant un moment. Il se retire et va dans la salle de bain. Je m'allonge en position foetale, le corps épuisé. On ne m'avait jamais touché de cette manière. 

Je suis définitivement convaincue d'avoir croisé le prince charmant. 

Beau, gentil, attentionné, charmant, intelligent et magnifique au lit. 

Un sourire se dessine sur mes lèvres lorsqu'Emile revient de la salle de bain et s'allonge derrière moi. Il me serre très fort. 

–J'ai adoré ma belle, murmure t-il. 

–Moi aussi chéri, ça valait vraiment la peine d'attendre. Je t'aime bébé. 

–Moi aussi je t'aime. 

Nous endormons et au petit matin nous faisons encore l'amour. Dans la journée, on fait du jet sky, on lézarde sur la plage, on passe un week-end mémorable. 

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Après notre weekend en amoureux, je suis sur un petit nuage quand on rentre à Libreville. Mon spa est déjà vendu, donc je passe désormais mon temps à la maison à finaliser les préparatifs du mariage et à me poncer pour le jour j. 

Je ne vois pas Emile de toute la semaine vu qu'il est très pris par le boulot. Mais au moins je l'ai constamment au téléphone et il m'envoie constamment des petits cadeaux. 

Nous sommes à une semaine avant le mariage et je suis devant la télé quand je reçois une visite d'Emile accompagné d'un panier couvert. Je l'embrasse passionnément devant la porte avant de le laisser entrer. 

–Chéri qu’est ce que c’est ? Tu aimes trop faire les surprises, dis-je amusée. 

–Je sais que tu vas aimer, me répond t-il avec un clin d'oeil. 

Je retire le petit drap qui est sur le panier et je découvre un minuscule petit caniche, tout blanc, tout mignon. J'ai toujours voulu avoir un chien, je le porte toute joyeuse. 

–Bébé il est magnifique! Tu as toujours de belles attentions, merci.

–Depuis que tu restes à la maison tu te plaint de l'ennui. J’ai donc pensé qu’il serait de bonne compagnie pour toi. Il te plaît ?

–S'il me plait ? Mais je l’adore moi, merci encore. 

–Ravi qu’il te plaise, me dit-il en me faisant un bisou sur le front. 

J'apporte un verre de jus à Emile et nous nous installons au salon. Je caresse ma petite chie*nne sans cesse, je la kiffe déjà. 

–Comment vas tu l'appeler?, me demande Émile. 

–Molly, elle me fait penser à ce nom. 

Mais dis moi, quand on ira en lune de miel, où va t-elle rester? 

–J’ai déjà engagé quelqu’un qui va rester chez nous pendant qu’on sera en voyage, elle prendra soin de la maison et du chiot.

Je regarde cet homme et je n'arrive toujours pas à réaliser qu'il soit à moi. Il est prévenant, il se préoccupe de mon bien-être, de mon bonheur. Dieu m'a vraiment béni en m'envoyant cet homme, je ferai de mon mieux pour qu'il soit aussi fier de m'avoir dans sa vie. 

–Je ne sais pas ce que j’ai fait pour t’avoir. Tu planifies toujours tout à l’avance. En j’ai même l’impression que tu es parfait. 

–Non je ne suis pas parfait ma belle, mais je fais le nécessaire pour être un homme meilleur pour toi.J’ai promis de te rendre heureuse et ma promesse je la tiendrai.

–Merci bébé, lui dis-je. Au fait j'avais envie de faire quelques achats pour notre nouvelle maison. 

–Quel genre d'achats ? Je t'ai dit de ne pas t'inquièter, je gère tout. Quand on va rentrer de lune de miel, tu découvriras enfin la maison, totalement équipée. Garde ton argent. 

–Oui je sais bien mais il s'agira de notre foyer, je veux pouvoir y participer même un peu. Acheter les choses de la cuisine par exemple la vaisselle, les ustensiles de cuisine, la gazinière, les torchons et même la literie: draps oeillers. Tu vois un peu ? 

–Je vois que tu y as déjà réfléchi, je ne vais donc pas m'y opposer. Tu peux faire les achats que tu veux. 

On termine la soirée ensemble et Emile s'en va. 2 jours plus tard, nous faisons le tour des magasins pour faire des achats pour la cuisine comme convenu. Je tiens vraiment à ne pas laisser Emile dépenser pour tout, tout seul. Il s'agit de notre foyer, je veux qu'il y ait notre empreinte à tous les deux. 

En fin de journée, Emile me dépose à la maison et s'en va avec les choses que j'ai achetées. 

Plus quelques jours à attendre et je serai enfin madame Biyoghe. 

Bonne lecture.