chapitre 6: les RI à l'honneur

Write by Loraine valérie

                                 AMOUR OU AMBITION MORTELLE ?

AUTEUR : LORAINE AZIAKA

CHAPITRE 6

Sarah

Cela fait déjà trois semaines que je fais partie de cette association et je ne regrette rien du tout. J’ai tout de suite quitté ce quartier de pauvres et je suis à présent installée dans un quartier huppé de la ville. J’ai évité la cohabitation avec ma famille donc je leur ai pris une maison bien luxueuse également, mais loin de moi. 

J'ai créé ma propre entreprise. Mon but est d’atteindre la richesse de Maya voire la dépasser. Avec les hommes, je ne comprends vraiment pas, il suffit que je leur regarde dans les yeux et désire qu’ils soient miens pour les voir à mes pieds et dès que je m'en lasse je les jette... Eh oui!

« Madame les candidats sont là pour l’entretien »

Moi : ok fais les passer un a un

Ces entretiens m'ont pris toute la matiné, ils avaient tous de bons CV mais ce n’était pas assez. 

Moi : il reste combien de candidats Anna ?

Anna : juste un, c’est le dernier

Moi : ok fais le venir et qu’on en finisse

Anna : ok madame

Lui : bonjour madame

Moi : bonjour prenez place, dis je en lui désignant un des sièges en face de mon bureau.

Lui : merci

Moi : alors Mr. David TIABOU j’ai lu votre CV et je vois que vous avez un brillant parcours, de grands diplômes de l’extérieur du pays. A présent dites-moi vos motivations pour ce poste, si vous auriez pu avoir de meilleurs à l’étranger.

Lui : bien madame. Comme l’indique mon cv je me suis vraiment investi dans mes études et le temps que je ne m'en rende compte, j'ai manqué  beaucoup de choses dans ma famille et je veux rattraper le temps perdu voilà pourquoi je suis rentré au  pays et ma motivation envers votre entreprise vient du fait qu’elle soit récente et je pense que je peux contribuer à son ascension.

Moi : bien monsieur. Nous vous recontacterons

Lui : ok, merci madame ; bonne journée à vous

Moi : A vous aussi

Je l'ai regardé s'éloigner, et bien qu'il soit déjà partie, j'ai continué a fixer la porte. C’est un spécimen rare celui-là. Comment vous le décrire un bel homme, grand, avec un corps bien bâtit, un teint chocolaté et un visage qui va avec. De plus il est posé, dans sa manière de parler on sent qu'il est responsable…c’est encore Maya qui vient me tirer de ma rêverie.

Moi (énervée ) : je t’ai dit d’arrêter d’apparaître quand je ne t’appelle pas. J’ai aussi besoin de mon intimité

Elle : ah désolé ma puce je suis juste curieuse

Moi : à propos de quoi ?

Elle : j’ai observé ta manière de le regarder ma chérie etce petit sourire en coin que tu avais après son départ

Moi : j’appreciais juste... 

Elle : si tu le dis ; s’il te plait tant que ça, tu sais quoi faire. Désires-le et dès que tu finis tu l’envoies balader. Pas de sentiments…

Elle disparue juste après. Mais ce qu’elle ignorait c’est que je n’ai pas envie de faire cela. Je savourais juste... Bon aujourd’hui c’est vendredi je préfère rentrer chez moi, j’aurai bien un mec pour le week-end

 

Sonia

Dieu merci nous sommes vendredi, j’ai ma soirée pour me défouler avec notre nouveau couple. Je vous épargne les horreurs que je subis avec Léonore, à croire qu’elle veut me rendre dingue… bon revenons à nos deux tourtereaux. Ils donnent envie d'aimer, ces deux-là…toujours à s’amouracher partout…même si j’ai peur des fois, avec Dera dans les parages. A peine garée devant ma maison que je remarque une silhouette... elle ose se pointer chez moi !?

Moi : tu fais quoi là louise ? Si l’on t’a dit que je suis de nouveau riche ils t’ont trompé je suis toujours pauvre tu peux rentrer en famille comme toi tu en as toujours et pas moi…

Contre toute attente, elle fond en larmes comme une petite fille. Sans réfléchir je l’ai prise dans mes bras et tout doucement nous avons pénétré la maison.

Moi : louise qu’est-ce qui ne va pas ? Tu es malade ? Il y’a un problème ?

Elle : sniff…sniff So pardonnes moi, tu me manques et Rina aussi je me suis rendue compte que c’est votre amitié qui me manque, en vérité vous êtes comme mes sœurs pardonnez-moi …. Mes mots avaient dépassé ma pensée

Que faire mon Dieu ? Tout le monde sait que j’ai la bouche et que je suis folle mais je n’arrive pas à en vouloir à une personne longtemps….

Moi : tu nous as manqué à nous aussi surtout ta manière beaucoup trop directe de dire ce que tu penses

Elle : oui parlant de ça j’ai remarqué que tu as perdu du poids…la cuisine ne te va toujours pas non ???

Moi : hihihi…donc tu peux parler sans pleurer

Elle : tchippp… je peux rester chez toi ce soir 

Moi : personne ne va s’inquiéter chez toi ?

Elle : qui s’inquiétait quand on dormait dans les boîtes de nuit?

Moi : oui c’est ça… fais comme chez toi

Elle : alors c’est comment la vie active ?

Moi : reposes-toi on en parlera demain

Elle : ok merci ma belle. Tu vas où ?

Moi : comment tu sais que je l'intention de sortir ?

Elle : il y’a une robe bien repassée juste là et tu le fais toujours quand tu dois sortir

Moi : ah j'oubliais que tu es au courant de nos habitudes 

Elle : oui vous croyez que quoi ?les RI (Rina et Richard) ont décidés de sauter le pas à ce que je vois ? Je les ai aperçu mangeant au restaurant préféré de richard sans les approchés bien sur…

Moi : oui ils se sont enfin décidés. Et comment tu as su que c’était son préféré ? Ne me dis pas que tu le suis ou que tu en es folle, toi aussi ?

Elle : non merci…je laisse le pauvre type là à Rina

Moi : attention hein c’est de mon frère chérique tu parles.

Elle : ok pardon

Moi : bon je file le couple doit m’attendre… Mets-toi à l’aise

Elle : comptes sur moi

 

David TIABOU

Moi c’est David TIABOU ; je suis le premier enfant d’un couple fervent chrétien et mon père est un pasteur. Raison pour laquelle nous avons une éducation plutôt spéciale. J’ai deux frères cadets. 

Mon problème actuel c’est ma future patronne oui parce que j’ai foi que j’aurai ce boulot. Mais cette femme me fascine et m’intrigue en même temps. On dirait une douce tempête ; elle est si belle et en juger son visage elle n’est pas si âgée que ça. Je me demande comment elle a pu créer une entreprise seule sans actionnaire…Peut être qu’elle a un héritage… Ah David reviens sur terre c’est ton PDG

« Davidddddddddd »

Je reconnaitrai cette voix parmi mille ; cette bout de femme c’est ma mère je l’adore tellement mais elle peut être à la fois douce et sévère.

Moi : une minute maman, je viens

Papa : alors c’était comment David ?

Moi : je suis confiant papa

Papa : ok Dieu nous fera tout

Moi : oui papa ; maman me voici

Maman : on passe à table c’est Ivan qui a préparé c’est son tour

Voilà une des éducations dont je vous parle. Ici nous savons tous cuisiner même étant des mecs. Pas de servantes et les taches sont reparties. Même papa aide des fois à la cuisine ; ma famille elle est unique en son genre et je l’aime ainsi.

Maman : David fais la prière

Moi : prions. Père éternel trois fois Saint merci pour ce pain que tu nous accorde donne en à ce qui sont dans le besoin et sanctifie le nôtre. Amen

Eux : Amen et bon appétit

Sonia

Nous sommes dans un restaurant assez chic et je tiens la chandelle au nouveau couple. ils ne font que se manger la bouche…lol

Moi : je suis ici hein… regardez-moi aussi un peu

Rina : on te voit ma chère

Moi : merci. Au fait louise est chez moi actuellement

Rina : quoi ? Répète un peu

J’ai raconté tout à Rina et richard a essayé de la calmer aussi

Rina : bon j’ai compris, vous deux-là. Mais moi je lui fais pas confiance, soyons prudentes avec elle

Moi : ok Mme MOALVA. A présent décollez-vous un peu pour respirer au moins non ?

Richard : le célibat est vraiment envieux ma chérie on doit la caser t’en dis quoi bébé.

Rina : je suis bien d’accord avec toi bae

Moi : Rina c’est moi hein…

Rina : désolée mais mon chéri a raison il est temps qu’on te case avec quelqu’un. Tous les hommes ne sont pas comme Eric tu sais ?

Moi : tcippp…je vais aux toilettes vous fatiguez mes yeux

Eux : on te cherchera un mec avant ton retour

Ces gens n’ont pas de gout en matière de décoration et voilà pourquoi les MOALVA sont aussi renommés. Tout est suivi de prêt. Je ferais mieux de retourner à ma place…

Aïe… je venais de cogner un torse bien musclé on tirait une statue et en levant les yeux j’ai failli m’évanouir

Lui : décidément vous êtes maladroite de nature ; vous n’aimez jamais regarder devant vous ?

A SUIVRE…..

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