Chapitre 6: Poufiasse

Write by Boboobg




... Lovely Oko...


Je me réveille enfin. J'ai passé la journée à dormir mais j'ai encore envie de me replonger dans le sommeil. Le bruit que j'entends provenir du couloir me fait comprendre que Alphonse est rentré avec les enfants.

Il est vingt heures par là. Faut croire qu'ils ont fui leur maman grognon pendant toute une journée.

Alphonse rentre dans la chambre sans m'accorder un simple regard. J'en déduis qu'il est fâché par rapport à ma petite crise de ce matin.

Il se déshabille, dépose ses habits au sol ce qu'il sait être énervant pour moi. Mais je prends sur moi, si j'ouvre la bouche pour lui faire une quelconque remarque ce soir, je penses qu'il va me faire payer ce que j'ai fait ce matin.

Il entre dans la salle de bain et prend sa douche avant d'en sortir en pyjama et singlet.

Il sort de la chambre sans doute pour aller bordé les enfants. J'en profite pour quitter le lit, j'ai un petit creux. Je descend et la maison est toute calme. A croire que tout le monde dort tôt ce soir. Je prend un morceau de poisson salé et deux safou que je déguste avec envie accompagné de manioc et un peu de sel. Mon Dieu, je mange comme à la brousse lol.

Je remonte dans la chambre, Alphonse s'est couvert jusqu'à la tête. Donc comme ça, il veut dormir fâché ? Lol c'est sans me connaître papa.

J'enlève le peignoir que je porte, mes sous-vêtements ne tardent pas à le suivre au sol. Je ramasse le tout, et les jettes dans la corbeille à linge salle dans la salle de bain. 

Puis je rentre lentement dans la couverture en me collant à lui, de sorte qu'il sente ma peau nu contre la tienne . Je fait des petits bisous sur son cou et entreprend de le caresser tout doucement. 

Je plonge ma main droite dans son bas de pyjama et rencontre son membre déjà dur. Papa, tu es peut être fâché hein mais mon allié lui ne l'ai pas hooo. 

J'entreprends de masser son membre avec tout mon savoir faire. Il jure qu'il ne va pas réagir ? 

Je lèche son cou, ses oreilles tout en le masturbant. 

-(voix tendre) bébé ! L'autre veut se faire pardonner non ? 

-Lovely tika nga (lovely laisse moi) 

-pourquoi chéri ? 

-tika nga na lala sui (laisse moi dormir calmement ) 

Hum ! J'ai envie d'abondonner mais je me dis que non. L'homme ci risque de m'en vouloir encore longtemps si je ne lui fais pas oublié ce soir même. Je me saisi alors d'une de ses main que je dirige entre mes jambes. 

Il se retourne brusquement vers moi. 

-tu es malade ? 

-non pourquoi ? 

-ta température semble élevée ! 

-(souriante) tu es fâché mais tu t'inquiètes pour moi?

-(reprenant sa position) ok. 

-bébé? 

-quoi Love. T'as fini de bouder ? De faire la tête pour un oui et un non ? De crier sur les enfants et moi pour tes broutilles ? 

-chéri je suis désolé, c'est juste que j'étais à fleur de peau. 

-(sec) et bien c'est toute cette semaine que tu as été à fleur de peau ! Tu es désagréable avec tout le monde et c'est saoulant ! 

-(lui donnant aussi le dos) mais ce sont les hormones non ? C'est bien connu ! 

-(se retournant) quels hormones ?.... Love ?... Es ce que tu es en train de me faire comprendre que tu es... 

-(le coupant) j'avais envie que mon mari prenne soins de moi mais bon. Tu m'as demandé de te laisser donc... 

-Lovely loba ko (parle s'il te plaît) 

-(sourire en coin) (tirant le drap sur ma tête) je ne dirai rien du tout. 

-(s'excittant) Lovely na ko bêta yo ! (lovely je vais te taper) 

-(me retournant pour l'avoir en face) donc ô bêta ka basi ya zemi ? (donc tu frappe les femmes enceintes ?) 

Je le vois ouvrir les yeux de surprise avant de se jeter sur moi en m'embrassant comme ont l'habitude de le faire les enfants. 

-Love tu es sérieuse ? 

-très ! 

-tu l'as su quand ? T'as fait des examens ? Tu... 

-calme toi chéri. J'attendais encore un peu pour te le dire. Je l'ai su il y'a quelques jours déjà. Je crois que c'est arrivé juste après que je me sois faite retirer le stérilet ! 

-(me serrant dans ses bras) je vais encore être papa comme ça ! 

-... 

-tu fais de moi un homme heureux madame Onda ! 

-tu ne m'en veux plus ? 

-maintenant que je sais que c'est mon fils ou ma fille qui en était la cause, je n'ai plus envie de te tuer (riant) je veux te faire l'amour comme la reine que tu es ! 

-(l'embrassant) j'ai attendu ça toute la journée ! 


... Deux semaines plus tard... 


Avec Alfred, on a décidé de ne parler de la grossesse à personne pour le moment. Nous préférons attendre que je passe le premier trimestre pour l'annoncer à nos proches. 

Je viens encore de me lever en retard et cet homme qui me laisse toujours dormir plus que je ne devrait. 

La maison semble calme, il doit être déjà  allé déposer les deux canailles à l'école. C'est derniers jours, les faux jumeaux ont pris pour habitude de copier tout ce que leur dessin animé du moment kaelou fait. J'en ai des migraines à chaque fois que je rentre du boulot. 

Étant déjà en retard, je me contente d'une douche rapide. Je me brosse les dents et m'habille d'un pantalon en tissu bleu de nuit et d'une chemise légère rose bonbon. Mes escarpins au pieds et un léger maquillage, je suis prête pour sauver des vies ! 

Une longue liste de consultations prénatal m'attend aujourd'hui. J'ai enfin décidé dans quelle branche me spécialiser et j'ai opté pour la Gynécologie-Obstétrique. 

Je descend direction la cuisine pour prendre un grand verre de mon jus d'orange, je ne supporte plus le lait. 

Je trouve mademoiselle Onda devant le grand frigo en train de boire mon jus. Ma gorge se contracte d'énervement mais je suis trop en retard pour faire cas de cette petite. 

Je prend donc celui à la pomme. Je jette un regard sur elle, madame à les yeux bouffi. Elle doit encore avoir passé la nuit en boîte et son père qui ne se rend compte de rien. Je ne peux rien dire, car madame ne manque pas de me rappeler qu'elle n'est pas mon enfant. 

Il est déjà huit heures fort, elle aussi est en retard mais  c'est comme ci elle ne comptais pas aller à l'école Hum. 

-Tracy, si tu fais un peu vite je pourrai te déposer aux amis de Julien (son école). 

-... 

-tracy je te parle!

-...

-Onda pourrai tu me dire dire oui ou non si tu vas à l'école aujourd'hui pour que je te dépose?

-(me regardant droit dans les yeux) Oko est-ce que je t'ai sonné ? 

-(choqué) hein ? 

-tu n'arrête pas de te mêler de ma vie pourquoi ? Tu n'en a pas marre de forcer les choses ? Papa et José t'aime déjà mais il faut croire que tu en veux plus. Tu crois peut être que tu peut prendre aussi la place de ma mère dans mon cœur  comme tu l'as fait avec les autres ? Et bien sache que non ! 

-(touché) ok. 

Tout ça c'est moi, je n'avais qu'a la laisser tranquille. 

-pouffiasse comme ça ! 

J'ai cru tout d'abord que je venais d'imaginer que ces mots sortaient de sa bouche. 

-(choqué) pardon ? 

-(sourire en coin) oui, tu ressemble à une Poufiasse Lovely, avec ta gueule de pouffiasse, tes fringues de marque de pouffiasse, et par dessus tout, ton prénom de Poufiasse ! Comment un père peut appeler son enfant Lovely ? A croire que ton père était aussi con que le mien, à tomber amoureux d'une pouffiasse comme ça. 

Je ne sais pas ce qui c'est passé après ça, juste que les mains du gardien et de Marie qui m'empêchait étrangler Tracy. Elle était en train de crier, le visage tout rouge et enflé. 

Marie : madame s'il vous plaît, calmez vous ! 

Moustapha : madame faut allez au travail, vous êtes déjà en retard. S'il vous plaît madame faut laisser. 

Je monte les escaliers pendant que l'autre est en train de crier en cherchant son téléphone sans doute pour appeler son père. J'enlève mes habits froissés et met juste une robe rose en basin en gardant les mêmes chaussures. Je descend prend mon sac des mains de Marie et vais à ma voiture. Je n'ai jamais été aussi en retard de ma vie. Et ça a cause d'une enfant pourrie gâté qui ne sait pas respecter les gens. Elle a eu de la chance que la maison n'est pas été vide, sinon je l'aurai tué de mes mains. J'efface une larme de frustration qui vient de s'échapper de mon œil gauche.


... Jonathan Ngakosso... 

-(criant) mais Jonathan dit moi tu te prend pour qui hein ? Pour qui te prends tu pour traiter l'enfant des gens comme ça ? Et c'est presque un mois après que je l'apprend ? Non mais tu penses à quoi hein ? 

-... 

-tu crois que parceque tu as décrocher un contrat que tu es arrivé ? Que tu vas gâcher tes relations avec la famille Georges ? Tu oublie qui est son père hein Jonathan ? C'est pas à 31 ans que tu vas commencer à me faire chier tu entends ? 

-maman tu ne comprends pas, Manon est... 

-ASSEZ ! J'ai dit ASSEZ tu entend ? Manon s'est ta femme et elle le restera aussi longtemps que moi Godé Ngakosso je suis en vie. Vous ne pouvez donc pas voir tous  les sacrifices que je fais pour que vous réussissez tous ? Si ce n'est pas Samanta qui se fait couché par des vas nu pieds, c'est Frank qui pars à l'université en coup de vent ou toi qui renvoie ta femme en France une nuit après son arrivée ! Vous ne pouvez donc pas prendre exemple sur George, regarde comment sa vie est propre et équilibrée, c'est parce qu'il m'écoute qu'il vit en paix avec sa petite famille. Je veux votre bonheur. Mes enfants sont là tête et non la queue, impossible ! Alors toi là, tu vas m'arranger ça es que tu m'entends ? 

-oui maman 

-tu vas appeler ta femme tout de suite et t'excuser ! 

-... 

-et puis tu passes à la maison, demain soir avec ta sœur. J'ai envie d'avoir mes enfants au près de moi et papa aussi ! 

-maman j'ai du boulot ! 

-rien ne passe avant la famille Jonathan ! Je vous attendrai à 18h00. Je t'aime mon fils, bisous ! 

Click. 

Je passe ma main sur le visage essayant de retenir ma frustration. Et moi qui pensait pouvoir facilement me dépasser de ce boulet qui me sert de femme. 

Ça va faire trois semaines qu'elle est partie. J'étais tranquille en pensant qu'elle demanderai vraiment le divorce comme elle a dit avant de partir. C'était avant qu'elle ne se remette à m'appeler et me faire des messages. Comme je ne réponds pas à ses conneries, madame à mis au courant la seule personne que j'écoute, maman. Et elle vient sérieusement de me remonter les bretelles ! 

Je prends mon téléphone et lance l'appelle. Elle répond à la troisième détonation, comme ci elle n'attendait que ça. 

-Allo Nathan c'est toi ? 

-oui c'est moi. Bonjour Manon ! 

-(heureuse) bonjour mon cœur. Comment vas tu, j'ai parler avec ta mère y'a juste une heure ! Quelle coïncidence que tu appelles ! 

Coïncidence mon cu oui ! Tu as fini de te plaindre là bas pour venir me parler de coïncidence ? Manipulatrice comme ça ! 

-ha OK ! Heu je vais bien et toi ? 

-Ça va. J'essaie de te joindre depuis un moment mais t'es toujours occupé. Tu me manques bébé et la manière que l'on s'est séparés à Brazza n'arrange pas... 

-(la coupant) je sais Manon. En fait, c'est pour m'excuser de mon comportement que je t'ai appelé. J'aurai dû le faire depuis mais bon tu me connais avec mon ego ! 

-(heureuse) je sais mon lapin ! Tu es tout pardonné. Si tu veux, je peux même te rejoindre après la fashion week d'hiver ! Je vais présenter ma collection manteau que j'ai dessiner ! 

-heu non non. Moi je prendrai quelques jours pour te rejoindre ! 

-heu d'accord. Je t'aime mon Nathan ! 

-heu je dois te laisser . Je te rappelle ce soir ! 

-heu ok. Bisous mon lapin ! 

Je raccroche en respirant. Cette femme ! A toujours vouloir que je lui dise des mots doux et des je t'aime ! Tout ça c'est maman ! 


... Alphonse Onda.... 

Après avoir déposé les enfants, je suis passé à ma banque. Je dois vérifier que les affaires vont bien. Car avec la grossesse de Love, j'ai décidé de voyager le moins possible. 

Je suis un homme d'affaires très compétent et un banquier hors paire. Sortie d'une famille de militaires :mon père était général de l'armée congolaise de son vivant, mon grand père aussi et aujourd'hui mon petit frère Maurice est capitaine de gendarmerie. J'ai pu sortir de cette image de ma famille et le construire dans un monde qui était le miens. 

Aujourd'hui j'ai des marchés par ci par là, ça passe des parts dans dans le cacao en Côte d'ivoire, des marchandises au Benin, Mali, Sénégal, du pétrole au Congo et Angola. Ce qui fait que je croule sur les billets,mais ça, tout le monde ne doit pas le savoir. 

Je tiens à ma vie tranquille. Pour les gens autour, je suis un type assez riche comme tout le monde, seul moi sait à combien de milliards s'élèvent ma fortune. Je pourrai arrêter de travailler aujourd'hui que Lovely et nos enfants vivront dans le luxe encore cent ans. 

Ma besogne fini, je reprends le volon de ma Ferrari, pour mon bureau dans une des banques que je suis associé d'affaire. 

Ma femme  boude un peu ma façon de toucher à tout mais elle son truc c'est le sang et moi c'est l'argent Surtout que les enfants ont déjà des envies de luxes surtout Tracy qui devient déjà une femme. Ça me rappelle que ma secrétaire, m'a fait signe il y'a quelques minutes qu'elle était là. 

Je l'appelle demandant à ce que ma fille entre. Mes yeux tombent directement sur son visage bouffi on dirait qu'elle vient de se faire cogner par une voiture ! 

-(allant vers elle) mais que t'ai t'il arrivé bon sang ? Qui t'a fait ça ? 

-(pleurant) ta femme a voulu me tuer papa ! Lovely a voulu me tuer !sniff sniff  Elle allait le faire si seulement Moustapha et Marie n'était pas venu me sortir de ses griffes ! (montrant son corps) regarde ce qu'elle m'a fait sniff sniff 

Je suis pris d'une colère immense ! Comment elle a pu lever la main sur elle et d'une manière aussi sauvage ! 














Le cœur a ses raison...